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L'OMS pas pour une "vaccination massive" contre la variole du singe

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L'Organisation mondiale de la santé (OMS) pilotée à Genève par Tedros Adhanom Ghebreyesus demande davantage d'investissements face aux pathologies comme la variole du singe observée actuellement dans une trentaine de pays (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) ne recommande pas une "vaccination massive" contre la variole du singe. Mercredi à Genève, elle a appelé à davantage d'investissements sur la compréhension de propagations de virus par les animaux.

"Ce que nous voyons est une épidémie", a affirmé à la presse une spécialiste de ces questions à l'OMS, Rosamund Lewis. "Une épidémie peut être stoppée", a-t-elle insisté, alors que l'organisation ne redoute pas pour le moment que la situation se détériore en une pandémie.

Selon cette responsable, l'OMS et les Etats membres sont prêts à vacciner grâce à leurs réserves. Mais l'approvisionnement est limité et l'organisation travaille avec les gouvernements et le secteur privé pour les étendre.

Pour le moment, une vaccination doit rester "ciblée" sur les contacts des personnes infectées et sur le personnel de santé qui pourrait avoir à prendre en charge celles-ci. Selon les derniers chiffres mentionnés mercredi par l'OMS, le nombre de cas confirmés atteint près de 560 dans une trentaine de pays. Selon les résultats préliminaires, les infections en Suisse ont été liées à celles dans plusieurs autres pays.

Le directeur général de l'OMS Tedros Adhonom Ghebreyesus a appelé à ne pas "stigmatiser" les personnes qui ont été contaminées. La plupart des cas ont été identifiés dans la communauté homosexuelle.

Jusqu'à plusieurs années

"Il y a pu avoir une propagation qui n'a pas été détectée pendant un certain temps", affirme le directeur général. Selon Mme Lewis, cette période pourrait même avoir atteint jusqu'à plusieurs années. Les investigations se poursuivent sur cette question.

Mardi, l'OMS Europe avait averti que la propagation ne pourrait peut-être pas être entièrement contrôlée et avait mis en garde contre une augmentation du nombre de cas dans la région pendant l'été. "Chacun peut être infecté s'il a été en contact étroit avec une personne qui a été contaminée", a dit de son côté le directeur général.

La variole du singe est une maladie infectieuse relayée à l'être humain par des animaux. Le chef du programme d'urgence à l'OMS Michael Ryan demande aussi aux Etats membres davantage d'investissements pour saisir comment ces pathologies se propagent. Ceux-ci ont été insuffisants depuis dix ans, a-t-il ajouté.

Plusieurs milliers de cas en Afrique

Chaque année, plusieurs milliers de cas de variole du singe sont observés dans les pays où elle est endémique, provoquant plusieurs décès. Même si l'attention se porte sur l'Europe, la situation dans ces Etats doit être tout autant ou même davantage surveillée, a ajouté une épidémiologiste de l'OMS, Maria Van Kerkhove.

Au total, l'incubation peut en général aller de 5 à 21 jours et les symptômes ressemblent, en moins grave, à ceux de la variole au cours des cinq premiers jours. Dans la plupart des infections, la situation se résout d'elle-même.

Elle peut devenir plus grave dans les différents cas. L'OMS veut donner des indications auprès des groupes les plus exposés, empêcher davantage de propagations, améliorer la compréhension de la pathologie et protéger le personnel de santé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Londres et Berlin promettent un soutien "inébranlable" à l'Ukraine

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"Nous continuerons à apporter un soutien inébranlable à nos amis ukrainiens aussi longtemps qu'il le faudra", a déclaré Rishi Sunak lors d'une conférence de presse à Berlin. (© KEYSTONE/AP/Henry Nicholls)

Les chefs de gouvernement britannique et allemand ont promis mercredi un soutien militaire "inébranlable" à l'Ukraine. Mais Olaf Scholz continue de refuser la livraison de missiles de longue portée à Kiev malgré le nouveau plan d'aide des Etats-Unis.

"Nous continuerons à apporter un soutien inébranlable à nos amis ukrainiens aussi longtemps qu'il le faudra", a déclaré Rishi Sunak lors d'une conférence de presse à Berlin avec son homologue allemand. La guerre d'agression du président russe Vladimir Poutine "doit se terminer par un échec", a-t-il ajouté.

Le chancelier allemand a vu lui dans le feu vert du Congrès américain au plan d'aide à l'Ukraine un "signal encourageant" qui "montre que Poutine se trompe s'il croit que l'Europe et les Etats-Unis vont laisser tomber un jour l'Ukraine". "Cela n'arrivera pas", a-t-il martelé.

Dans le même temps, Olaf Scholz a réitéré son refus de livrer à Kiev, malgré les demandes répétées des autorités ukrainiennes, des missiles de longue portée (jusqu'à 500 km) Taurus.

Refus des Taurus

"Concernant ce système d'armement, ma décision ne changera pas", a sèchement répondu M. Scholz. Il redoute que Kiev s'en serve pour des frappes très à l'intérieur du territoire russe et argue que cela exigerait l'implication de soldats allemands en soutien pour permettre aux Ukrainiens d'utiliser les missiles.

Ce dernier point est contesté et suscite des controverses jusqu'au sein de la coalition gouvernementale allemande.

Les parlementaires américains ont approuvé une nouvelle tranche d'aide à l'Ukraine de 61 milliards de dollars, jugée cruciale par Kiev qui est en difficulté sur la ligne de front face à l'armée russe.

Le chef de l'Etat ukrainien Volodymyr Zelensky a dit cette semaine après s'être entretenu au téléphone avec son homologue américain Joe Biden que les deux pays avaient progressé sur la question de la livraison de missiles de longue portée américains ATACMS.

Ces avancées sont de nature à accroître un peu plus la pression pesant sur Berlin au sujet des Taurus. L'Allemagne a jusqu'ici argumenté en disant vouloir se positionner comme les Etats-Unis notamment sur les livraisons d'armes, comme ce fut le cas pour les chars dans le passé.

"En cette période dangereuse pour le monde, le Royaume-Uni et l'Allemagne se tiennent côte à côte pour préserver la sécurité et la prospérité chez eux et sur le continent", a déclaré à Berlin M. Sunak.

Dépenses militaires en hausse

La visite de M. Sunak à Berlin s'est tenue le deuxième jour de son voyage en Europe qui l'a déjà mené à Varsovie mardi, où il a promis d'augmenter les dépenses militaires de son pays de 2,3% à 2,5% du PIB d'ici à 2030.

Un plus grand nombre de membres européens de l'Otan, dont deux poids lourds comme la France et l'Allemagne, ont récemment augmenté leurs dépenses pour atteindre l'objectif d'au moins 2% du PIB que s'est fixé l'Alliance.

Mais récemment, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a prévenu qu'il allait falloir en faire davantage. Bruxelles devrait présenter de nouvelles propositions de financement de la défense lors d'un sommet des dirigeants de l'UE en juin.

Sky Shield

Début mars, la Commission européenne avait proposé de renforcer drastiquement l'industrie de défense de l'Union face à la menace russe, pour rendre aussi les Européens moins dépendants des Etats-Unis dans la production d'armements.

"L'Allemagne et le Royaume-Uni sont les deux pays qui dépensent le plus en matière de défense en Europe et qui ont été les premiers à apporter leur soutien à l'Ukraine", a déclaré M. Sunak en Pologne mardi.

Les deux pays discutent du projet du bouclier antimissile "Euro Sky Shield", lancé par l'Allemagne et auquel Paris s'oppose.

Berlin a déjà rallié une vingtaine de pays en Europe (dont le Royaume-Uni) à cette initiative qui profitera des technologies américaines (Patriot), israéliennes (Arrow 3) et allemandes (Iris-T) mais n'aura aucun équipement de fabrication française.

Paris a jusqu'à présent refusé d'en faire partie, les responsables français plaidant plutôt en faveur d'un système de défense aérienne utilisant des équipements européens.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Israël bombarde Gaza après l'approbation de l'aide militaire US

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La Défense civile de Gaza a indiqué avoir exhumé depuis samedi 340 corps de personnes tuées et enterrées par les forces israéliennes dans des fosses communes à l'intérieur de l'hôpital Nasser. (© KEYSTONE/EPA/HAITHAM IMAD)

L'armée israélienne a mené de nouvelles frappes meurtrières mercredi dans la bande de Gaza. Cela après l'approbation par le Sénat américain d'une aide militaire de 13 milliards de dollars à Israël.

Plus de six mois après le début de la guerre, déclenchée par l'attaque du mouvement islamiste Hamas contre Israël le 7 octobre, de nombreuses capitales étrangères s'inquiètent des préparatifs en cours pour une opération israélienne sur Rafah.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu assure depuis des semaines que cette ville, située à l'extrémité sud du territoire palestinien ravagé où un million et demi de personnes ont trouvé refuge, est le dernier bastion du Hamas.

Près de 80 nouveaux morts en 24 heures

Tôt mercredi, des sources hospitalières et sécuritaires à Gaza ont fait état de frappes aériennes israéliennes dans les secteurs de Nousseirat (centre) et de Rafah. Au total, 79 Palestiniens ont été tués en 24 heures, selon le Hamas.

Un correspondant de l'AFP a également fait état de bombardements et de tirs d'artillerie à Gaza-Ville et dans le nord du territoire assiégé.

Israël remercie Washington

Sur le front diplomatique, Israël a remercié son allié américain pour l'enveloppe d'aide militaire qu'il lui a octroyée. Cette aide de 13 milliards de dollars doit notamment permettre de renforcer son bouclier antimissile "Dôme de fer", déployé à ses frontières.

Cette aide à Israël "est un gage clair de la force de notre alliance et elle envoie un message fort à tous nos ennemis", une référence au Hamas, mais aussi à l'Iran et au Hezbollah libanais, a réagi sur X le chef de la diplomatie israélienne Israël Katz.

Le plan américain comporte aussi plus de neuf milliards de dollars pour "répondre au besoin urgent d'aide humanitaire à Gaza", ainsi qu'à d'autres pays dont le Soudan dévasté par la guerre.

Nouveau déplacement forcé en vue

Selon des responsables égyptiens, cités par le Wall Street Journal, Israël se prépare à déplacer les civils de Rafah vers la ville proche de Khan Younès, notamment, où il prévoit d'installer des abris et des centres de distribution de nourriture.

L'évacuation des civils gazaouis durerait deux à trois semaines et serait menée en coordination avec les Etats-Unis, l'Egypte et d'autres pays arabes tels que les Emirats arabes unis, selon ces responsables.

Une telle opération "serait un crime" a déclaré à l'AFP le directeur du bureau de presse du gouvernement à Gaza, Ismaïl Al-Thawabta, assurant que le centre de Gaza et la ville de Khan Younès "ne peuvent absolument pas accueillir" le million et demi de déplacés de Rafah.

Des images satellites partagées par Maxar Technologies et publiées par l'AFP montrent des tentes récemment installés dans le sud du territoire. Pour Jan Egeland, le secrétaire général de l'ONG Norwegian Refugee Council (NRC), une offensive sur Rafah, "le plus grand camp de déplacés sur terre," conduirait à une "situation apocalyptique".

Territoire densément peuplé bombardé

En attendant, l'armée israélienne a déclaré mercredi avoir bombardé dans la nuit deux postes de lancement du Hamas dans le sud du territoire où vivent 2,5 millions de Palestiniens.

"Nous ne sommes pas des terroristes", dit à l'AFP Robhi El Hout, un habitant de Deir El Balah (centre) dont la maison a été détruite dans une frappe israélienne.

"Pourquoi bombarder la maison? Tout notre quartier est paisible. Nous avons des enfants, des femmes et des personnes âgées ici", poursuit-il, impuissant.

Mettre fin au "climat d'impunité"

L'offensive lancée par Israël dans le bande de Gaza a jusqu'ici fait 34'262 morts, majoritairement des civils, selon le Hamas.

Mardi, l'ONU a réclamé une enquête internationale sur des fosses communes découvertes dans les deux principaux hôpitaux de ces villes, al-Chifa à Gaza et Nasser à Khan Younès, soulignant la nécessité de mettre fin au "climat d'impunité" actuel. Lui emboitant le pas, l'Union européenne a demandé mercredi une enquête indépendante.

340 corps exhumés

La Défense civile de Gaza a affirmé avoir exhumé depuis samedi 340 corps de personnes tuées et enterrées par les forces israéliennes dans des fosses communes à l'intérieur de l'hôpital Nasser.

L'armée israélienne a déclaré que les allégations selon lesquelles elle avait enterré des corps de Palestiniens étaient "sans fondement", disant disant avoir déterré puis ré-enterré des corps à la recherche de ceux d'otages.

Outre le lourd bilan humain et les destructions massives, la population de Gaza est confrontée selon l'ONU à un risque de famine. Les Etats-Unis vont débuter "très prochainement" la construction d'une jetée à Gaza pour faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire à Gaza, a déclaré mardi le Pentagone.

Berlin reprend sa collaboration avec l'Unrwa

Mercredi, l'Allemagne a annoncé la prochaine reprise de la coopération avec l'agence de l'ONU pour les réfugiés de l'Unrwa dans la bande de Gaza, après une enquête n'ayant pas apporté la preuve de liens supposés avec des organisations terroristes. L'Union européenne avait appelé mardi les donateurs à soutenir l'agence onusienne. Côté suisse, le Conseil fédéral entend décider "ultérieurement".

Au cours des derniers jours, Israël, qui contrôle strictement l'entrée des marchandises dans la bande de Gaza, a augmenté le nombre de camions d'aide autorisés à pénétrer dans le territoire. Israël et l'ONU ne s'accordent pas toujours sur le décompte de ces camions d'aide, mais le patron de l'UNRWA, Philippe Lazzarini, s'est félicité d'un nombre record de camions entrés le territoire en une seule journée.

Côté libanais, l'armée israélienne a annoncé mercredi avoir frappé 40 cibles du Hezbollah pro-iranien dans le sud de ce pays, alors que des échanges de tirs quasi-quotidiens font rage à la frontière entre les deux pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Emplois fictifs: François Fillon définitivement coupable

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Si ls Cour de Cassation a confirmé la culpabilité de François Fillon dans l'affaire des emplois fictifs de son épouse, Pénélope, à sa droite, elle a ordonné un nouveau procès pour fixer sa peine (Archives). (© KEYSTONE/AP/THIBAULT CAMUS)

La Cour de cassation a définitivement confirmé mercredi la culpabilité de François Fillon dans l'affaire des emplois fictifs de son épouse. Elle a toutefois ordonné un nouveau procès concernant les peines prononcées à son encontre et les dommages et intérêts.

L'ancien premier ministre français, 70 ans, avait été condamné en appel le 9 mai 2022 à quatre ans d'emprisonnement, dont un an ferme, à 375'000 euros d'amende et 10 ans d'inéligibilité.

La plus haute juridiction de l'ordre judiciaire, qui contrôle le respect des règles de droit et non le fond des dossiers, a par ailleurs estimé que la cour d'appel devait se prononcer à nouveau sur le montant de 126'167 euros accordé à l'Assemblée nationale en dommages-intérêts pour le contrat d'assistante parlementaire de Penelope Fillon auprès de son mari en 2012-2013.

En revanche, la condamnation de Penelope Fillon, 68 ans (deux ans de prison avec sursis et 375'000 euros d'amende) et celle de Marc Joulaud, 56 ans (trois ans de prison avec sursis) sont confirmées par la Cour de cassation.

L'affaire du "Penelopegate" avait éclaté avec les révélations du Canard enchaîné en janvier 2017, alors que François Fillon était candidat de la droite et du centre, en position de favori à l'élection présidentielle.

En première instance, il a été condamné le 29 juin 2020 à cinq ans de prison dont deux ans ferme, avec la même amende et durée d'inéligibilité.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Économie

Les eurodéputés imposent un "devoir de vigilance" aux entreprises

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L'effondrement de l'usine textile Rana Plaza au Bangladesh a mis en lumière l'absence de contrôle sur les conditions de travail dans les pays tiers (archives). (© KEYSTONE/EPA/ABIR ABDULLAH)

Le Parlement européen a adopté mercredi une loi imposant un "devoir de vigilance" aux entreprises. Celles-ci devront veiller au respect de l'environnement et des droits humains dans leurs chaînes de production partout dans le monde.

Les eurodéputés ont approuvé ce texte par 374 voix contre 235,exactement onze ans après l'effondrement de l'usine textile Rana Plaza au Bangladesh. Ce drame avait mis en lumière l'absence de contrôle sur les conditions de travail dans les pays tiers.

Les entreprises concernées par cette loi seront tenues de prévenir, d'identifier et de remédier aux violations de droits humains et sociaux (travail des enfants, travail forcé, sécurité...) et dommages environnementaux (déforestation, pollution...) dans leurs chaînes de valeur partout dans le monde, y compris chez leurs fournisseurs, sous-traitants et filiales.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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