Économie
La croissance chinoise attendue à environ 5% au 1er trimestre

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La Chine devrait annoncer mercredi une croissance économique d'environ 5% au premier trimestre, portée par une accélération des exportations en anticipation des surtaxes américaines, et malgré une consommation interne toujours atone.
L'objectif de croissance annuelle "d'environ 5%" fixé pour cette année par Pékin est menacé par des droits de douane astronomiques de 145% désormais imposés par Washington aux produits chinois, selon un panel d'experts interrogés par l'AFP.
Le chiffre officiel du produit intérieur brut (PIB) pour janvier-mars, qui sera publié mercredi, offrira un premier aperçu des effets de ce bras de fer commercial.
Selon l'estimation médiane d'un panel d'une dizaine d'analystes interrogé par l'AFP, le PIB chinois a progressé de 5,1% sur un an au premier trimestre, n'affichant qu'un ralentissement modéré par rapport au trimestre précédent (5,4%).
Cette performance s'explique notamment par l'accélération des exportations, les entreprises ayant précipitamment gonflé leurs commandes avant l'entrée en vigueur de la plus grosse part des surtaxes américaines en avril, estiment les experts.
En mars, les exportations chinoises ont ainsi augmenté de 12% sur un an, ont annoncé lundi les douanes chinoises, avec un bond d'environ 9% de celles à destination des Etats-Unis.
Mais l'entrée en vigueur des droits de douane américains, couplée à des difficultés persistantes de l'économie chinoise, devraient rapidement mettre un terme à cette éclaircie, jugent les analystes.
Les résultats du premier trimestre "sont plutôt bons", mais "le deuxième trimestre va être bien pire", avertit ainsi Alicia Garcia-Herrero, économiste en chef pour l'Asie-Pacifique chez Natixis.
"L'économie chinoise fait face à des difficultés sur plusieurs fronts", précise pour l'AFP Sarah Tan, économiste au cabinet Moody's Analytics.
"Les bons résultats des exportations vont s'estomper à mesure que les hausses des droits de douane américains prennent effet", ajoute-t-elle. Et "la demande intérieure reste atone dans un contexte de chômage élevé et d'ajustement du marché immobilier".
"Relance ciblée"
Face aux incertitudes pesant sur son commerce, la Chine espère voir la consommation interne prendre le relais des exportations comme moteur de croissance pour atteindre son objectif annuel de PIB.
L'Etat-parti a déjà annoncé l'an dernier une série de mesures de relance de l'économie, notamment une baisse des taux d'intérêt et une augmentation du plafond de la dette des administrations locales.
Ces mesures ont contribué à porter la croissance au premier trimestre, selon Gene Ma, responsable de la recherche sur la Chine à l'Institut de la finance internationale.
Et de nouvelles mesures de relance devraient être annoncées prochainement par Pékin, estiment les économistes.
L'enjeu-clé sera la capacité des autorités à stabiliser le secteur immobilier, toujours empêtré dans une crise structurelle alors qu'il représente 6% du PIB, rappelle l'analyste Guo Shan, du cabinet de conseil chinois Hutong Research.
Pékin devrait également actionner des leviers budgétaires et monétaires pour stimuler l'économie, anticipe Sarah Tan.
"Le gouvernement déploiera davantage de mesures de relance ciblées en direction des ménages" et la banque centrale chinoise "réduira probablement ses principaux taux directeurs", précise-t-elle.
"Miracle"
Mais les analystes doutent de la capacité des autorités chinoises à compenser pleinement la baisse attendue des exportations en raison des surtaxes américaines.
"Les exportations vont diminuer, et les investissements pourraient également ralentir à mesure que les incertitudes affectent la prise de décision des entreprises", affirme Guo Shan.
"Nous considérons qu'il existe un risque significatif de baisse de la croissance du PIB chinois", affirment les analystes d'ANZ. Un "scénario extrême" verrait la Chine connaître un choc externe similaire à celui de la crise financière de 2008, précisent-ils dans une note.
Mais un plan de relance efficace qui doperait la consommation intérieure pourrait entraîner un rééquilibrage de la balance commerciale chinoise via l'augmentation des importations, tempère Gene Ma.
Ce rééquilibrage pourrait réduire les tensions avec Washington, l'excédent commercial chinois étant un point de crispation majeur pour Donald Trump.
Washington a déjà donné des signes de relâchement vendredi, en accordant des exemptions pour les smartphones, les ordinateurs portables ou encore les semi-conducteurs, dont la Chine est un producteur majeur.
Mais des surtaxes colossales s'appliquent toujours aux autres secteurs et devraient rapidement plomber l'activité au second trimestre.
Dans ce contexte, "il faudra un miracle" pour atteindre l'objectif de croissance d'environ 5% en 2025, affirme Sarah Tan.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Les salaires ont augmenté en 2024
Les salaires ont augmenté en Suisse l'an dernier. Et même si l'inflation a encore une fois quelque peu atténué la hausse, le pouvoir d'achat des salaires s'est lui aussi amélioré.
En 2024, les salaires nominaux ont progressé en moyenne de 1,8%, en comparaison annuelle, indique mardi l'Office fédéral de la statistique (OFS) dans un communiqué.
La hausse est supérieure à celle des deux années précédentes, où ils avaient crû respectivement de 1,7% en 2023 et de 0,9% en 2022. Et, après trois années consécutives en repli, les salaires réels, soit ajustés de l'inflation, ont eux aussi progressé de 0,7% sur un an.
Porté par les hausses de loyers et les prix de l'électricité, le renchérissement a ralenti, s'inscrivant à 1,1%, contre 2,1% en 2023 et 2,8% en 2022.
L'évolution des salaires montre toutefois de grandes disparités selon les branches.
Dans le secteur secondaire, les hausses (en termes nominaux) s'étendent de +0,8% dans la construction et la fabrication de produits métalliques, à +4,9% dans les industries du caoutchouc, du plastique et des produits minéraux non métalliques. En moyenne, les salaires nominaux ont augmenté de 1,5%.
La progression est plus forte dans le secteur tertiaire, de 1,9% en moyenne. Les augmentations les plus soutenues ont été observées dans les domaines de la santé, de l'hébergement médico-social et de l'action sociale (+3,0%), des activités de poste et de courrier (+3,0%), des assurances (+2,5%) et de l'administration publique (+2,5%).
A l'inverse, les salaires nominaux sont restés stables dans la branche édition, diffusion, télécommunications et activités informatiques (+0,4%) et ont même un peu reculé dans le secteur des activités de services administratifs et de soutien (-0,4%).
Sur l'ensemble des branches, les salaires des femmes ont progressé en moyenne de 2,6%, en termes nominaux, tandis que ceux des hommes ont augmenté de 1,2%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Les assureurs Baloise et Helvetia fusionnent
Les assureurs Baloise et Helvetia fusionnent. Helvetia Baloise, le groupe né de la fusion "entre égaux" emploiera plus de 22'000 collaborateurs et représentera le numéro deux helvétique de la branche, son volume d'affaires s'affichant à plus de 20 milliards de francs.
Etabli à Bâle, l'assureur fusionné, détiendra une part de 20% du marché suisse et sera également présent en Allemagne, en France, en Italie, en Espagne, en Belgique, en Autriche et au Luxembourg ainsi qu'au niveau mondial dans les assurances spéciales, indiquent mardi Helvetia et Baloise dans un communiqué commun. Le nouveau poids lourd helvétique de l'assurance affichera un volume de primes brutes de 8,6 milliards de francs dans les affaires-vie et de 11,5 milliards dans le secteur dommages.
Dans le cadre de la transaction, les actionnaires de Baloise recevront 1,0119 titre nouvellement émis d'Helvetia pour chaque action Baloise en leur possession. Auparavant, les propriétaires des groupes bâlois et st-gallois devront donner leur feu vert à l'opération lors d'assemblées générales extraordinaires qui se tiendront le 23 mai prochain. Les conseils d'administration de Baloise et Helvetia recommandent d'approuver le projet.
Actionnaire de référence d'Helvetia à la faveur d'une participation de 34,1%, la coopérative Patria, s'est déjà engagée à donner son feu vert au mariage. La fusion, qui nécessite aussi l'approbation des autorités concernées, doit être finalisée au cours du 4e trimestre de cette année.
Synergies de 350 millions de francs
Présentant une taille similaire, des marchés complémentaires et un fort potentiel de synergie, les deux partenaires estiment les conditions d'une transaction réussie réunies, celle-ci étant appelée à créer une plus-value durable. Une grande proximité culturelle, des racines fortes en Suisse ainsi que la tradition de 160 ans de chacune des deux entreprises constituent une base solide.
La fusion doit permettre de réaliser des synergies annuelles d'environ 350 millions de francs avant impôts, les coûts d'intégration étant eux devisés entre 500 et 600 millions ces prochaines années jusqu'à l'échéance prévue de 2028. En outre, la nouvelle entité devrait générer nettement plus de liquidités et la capacité à verser des dividendes devrait augmenter d'environ 20% d'ici 2029.
La fusion entraînera aussi des suppressions d'emplois, en particulier dans les pays où il existe des chevauchements, ajoutent les deux assureurs. Les réductions d'effectifs, non chiffrées, interviendront dans la mesure du possible par l'entremise des fluctuations naturelles ainsi que des mesures de retraite anticipée. Leur mise en oeuvre est prévue avant 2029.
Le conseil d'administration sera composé de 14 membres, la moitié des administrateurs représentant Baloise, l'autre moitié provenant d'Helvetia. Thomas von Planta, actuel président de l'organe de surveillance de Baloise, sera proposé à la présidence, alors que Fabian Rupprecht, actuel directeur général d'Helvetia, assumera la direction opérationnelle du groupe (CEO).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Les assureurs Baloise et Helvetia fusionnent
Les assureurs Baloise et Helvetia fusionnent. Helvetia Baloise, le groupe né de la fusion, emploiera 22'000 collaaborateurs pour un volume de primes brutes 8,6 milliards de francs dans les assurances-vie et de 11,5 milliards de francs dans les affaires dommages.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats
Économie
Trump examine la possibilité de renvoyer le président de la Fed
Donald Trump et son gouvernement étudient la possibilité de limoger le président de la Banque centrale américaine Jerome Powell. Le patron de la Fed est dans le viseur du président depuis plusieurs jours pour son refus de baisser les taux d'intérêt de l'institution.
"Le président et son équipe continueront à se pencher sur la question" de limoger Jerome Powell, a déclaré vendredi à des journalistes le directeur du Conseil économique national, Kevin Hassett.
Jeudi, Donald Trump avait affirmé qu'il n'était "pas content" de M. Powell. "Je lui ai fait savoir et si je veux qu'il parte, il partira vite fait, croyez-moi", avait-il assuré.
Le milliardaire républicain n'a pas le pouvoir de limoger directement les patrons de la Fed. Pour tenter de destituer Jerome Powell, il devrait entamer une longue procédure et prouver que ce dernier a commis une faute grave.
Donald Trump a nommé Jerome Powell à la tête de la Fed lors de son premier mandat, en 2018, mais l'accuse aujourd'hui de politiser la banque centrale américaine.
Le président de la Fed a mis en garde mercredi contre les effets des droits de douane décidés par M. Trump, qui "vont très certainement entraîner au moins une hausse temporaire de l'inflation". Le président américain a fortement augmenté les droits de douane s'appliquant aux produits entrant aux Etats-Unis, imposés désormais au minimum à 10%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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