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La dépouille de l'ex-président dos Santos rapatriée en Angola

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Le rapatriement samedi du corps de l'ancien président de l'Angola dos Santos intervient quelques jours avant l'élection présidentielle et pourrait favoriser le président sortant Joao Lourenço. (© KEYSTONE/EPA/PAULO NOVAIS)

La dépouille de l'ancien président angolais Jose Eduardo dos Santos, décédé en Espagne le mois dernier, qui a fait l'objet d'un conflit familial pendant plusieurs semaines, a été rapatriée samedi à Luanda.

Un avion en provenance de Barcelone, en Espagne, avec le corps de l'ancien président à bord a atterri dans la capitale angolaise dans la soirée, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Une vingtaine de personnes étaient présentes à l'aéroport pour accueillir le cercueil de M. dos Santos.

Plusieurs enfants du défunt président et sa veuve Ana Paula dos Santos étaient également présents. Des badauds ont applaudi au passage du cercueil recouvert d'un drapeau angolais.

"Nous les Angolais, sommes fiers d'accueillir les restes du président dos Santos et qu'il puisse avoir des funérailles dignes", a dit à l'AFP Telma Pilartes.

Un avocat de la veuve de M. dos Santos avait confirmé samedi que le corps de l'ex-chef d'Etat avait quitté Barcelone et était en route pour la capitale angolaise.

"Vendredi, nous avons tout préparé, le corps a été embaumé, tous les papiers ont été faits, et donc ce matin (samedi) le corps part pour l'Angola", a déclaré à l'AFP Josep Riba Ciurana, avocat de la veuve de l'ex-président, Ana Paulo dos Santos.

Jose Eduardo dos Santos, qui avait dirigé l'Angola sans partage de 1979 à 2017, était décédé le 8 juillet, à l'âge de 79 ans, dans une clinique de Barcelone où il avait été hospitalisé après un arrêt cardiaque le 23 juin.

Depuis, une querelle opposait sa veuve et le gouvernement angolais d'une part, qui voulaient rapatrier le corps et lui offrir des funérailles nationales, et certains de ses enfants qui s'y opposaient, dont sa fille "Tchizé" dos Santos, 44 ans, née du premier mariage de l'ancien président.

Celle-ci voulait des funérailles familiales en Espagne, où il vivait depuis 2019, accusant l'actuel gouvernement angolais de vouloir politiser l'enterrement de son père avant les élections prévues le 24 août.

"Surpris"

Mais un tribunal espagnol avait finalement décidé de remettre le corps de l'ancien dirigeant à sa veuve, Ana Paulo dos Santos, pour être rapatrié et inhumé en Angola. La fille du président défunt avait fait appel jeudi de cette décision, ce qui ne semble pas avoir suspendu le rapatriement.

"Nous sommes les premiers à être surpris", a dit à l'AFP l'avocate de "Tchizé", Carmen Varela, ajoutant que sa cliente avait appris la nouvelle à la télévision.

Le rapatriement du corps intervient quelques jours seulement avant l'élection présidentielle prévue mercredi et pourrait favoriser le président sortant Joao Lourenço.

Ce dernier, favori selon les derniers sondages, a tenu samedi un rassemblement de campagne à Luanda devant des milliers de sympathisants du Mouvement populaire de libération de l'Angola (MPLA), son parti au pouvoir depuis l'indépendance en 1975.

Dans un message posté samedi sur Instagram, "Tchizé" a accusé le président Lourenço d'utiliser le corps de son père comme instrument de campagne, qualifiant son rapatriement de "honte mondiale".

Le règne du président défunt, qui a duré près de 40 ans, a été marqué par des affaires de corruption impliquant sa famille.

A son départ en 2017, M. dos Santos avait transmis le pouvoir à M. Lourenço, l'ancien ministre de la Défense. Mais M. Lourenço avait lancé dès son arrivée au pouvoir une vaste campagne contre la corruption ciblant la famille de son prédécesseur.

La campagne avait notamment visé une soeur de "Tchizé", Isabel, la fille aînée, surnommée "la Princesse" et considérée comme la femme la plus riche d'Afrique, mais aujourd'hui traquée par les juges.

"Tu m'as accompagnée jusqu'à l'autel et (...) je ne vais pas pouvoir t'emmener dans ta dernière demeure", a déploré sur Instagram Isabel dos Santos à propos du décès de son père.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Après Google, Apple identifie le "golfe d'Amérique" sur ses plans

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Apple privilégie désormais l'appellation "golfe d'Amérique", voulue par le président américain Donald Trump. (© KEYSTONE/AP/Ben Curtis)

Après Google, le géant du numérique Apple a débaptisé le golfe du Mexique pour parler du golfe d'Amérique sur son application de cartographie en ligne Apple plans, au moins pour ses utilisateurs américains. Il utilise ainsi le nom voulu désormais par Donald Trump.

L'application parle bien du "golfe d'Amérique" sur un appareil connecté à internet depuis les Etats-Unis. En revanche, connecté hors des Etats-Unis, il s'appelle toujours "golfe du Mexique", selon son nom utilisé ailleurs dans le monde.

Sollicité par l'AFP à Paris, Apple n'était pas immédiatement disponible pour commenter cette situation. Donald Trump a signé fin janvier un décret ordonnant le changement de nom de cette mer au sud-est des Etats-Unis, sur la mer encadrée par la Floride, la Louisiane, le Texas, le Mexique et Cuba.

Il s'est félicité lundi que Google Maps, le service de cartographie ultra dominant aux Etats-Unis, ait changé le nom du golfe, là aussi pour ses clients américains, maintenant l'appellation golfe du Mexique pour ses clients mexicains.

Contrairement à Apple qui laisse "golfe du Mexique" ailleurs dans le monde, Google utilise les deux noms "Golfe du Mexique (Golfe d'Amérique)", comme c'est le cas pour les lieux contestés, pour les pays tiers.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La Syrie se dotera le 1er mars d'un nouveau gouvernement

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Le ministre des affaires étrangères Assad Al-Chaibani a annoncé un nouveau gouvernement pour le 1er mars. (© KEYSTONE/AP/Altaf Qadri)

La Syrie se dotera le 1er mars d'un nouveau gouvernement. C'est ce qu'a déclaré mercredi le ministre des Affaires étrangères Assaad al-Chaibani, qui fait partie d'un gouvernement intérimaire mis en place après la chute de Bachar al-Assad.

"Le gouvernement qui sera mis en place le 1er mars représentera autant que possible le peuple syrien et prendra en compte sa diversité", a affirmé M. Chaibani en marge du Sommet mondial des gouvernements organisé à Dubaï, aux Emirats arabes unis.

Deux jours après avoir renversé Bachar al-Assad, le groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS), qui dirige la nouvelle administration à Damas, a désigné Mohammed al-Bachir à la tête d'un gouvernement provisoire chargé de gérer les affaires courantes jusqu'au 1er mars.

"Le peuple syrien est un partenaire du changement", a déclaré M. Chaibani, ajoutant que "toutes les réformes et modifications que nous avons mises en place ces deux derniers mois concernant la feuille de route politique ont été (..) issues de consultations avec la diaspora syrienne et la société civile à l'intérieur du pays".

Le mois dernier, Ahmad al-Chareh, le chef de HTS qui a mené l'offensive rebelle ayant renversé le pouvoir d'Assad le 8 décembre 2024, a été nommé président intérimaire du pays multiconfessionnel et multiethnique.

Anciennes structures dissoutes

Les nouvelles autorités ont été chargées de former un "conseil législatif intérimaire pour la période de transition", l'ancien parlement ayant été dissous, ainsi que le parti Baas, qui a dirigé la Syrie pendant des décennies.

HTS et d'autres factions ont également été dissoutes, leurs combattants devant être intégrés à la future armée.

M. Chareh avait déclaré que l'organisation d'élections pourrait prendre jusqu'à cinq ans.

Les nouvelles autorités ont promis de tenir une "conférence de dialogue national" impliquant tous les Syriens, mais n'ont pas encore fixé de date.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le Kremlin rejette l'idée d'un échange de territoires occupés

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"La Russie n'a jamais discuté et ne discutera jamais d'un échange impliquant son territoire", a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov (archives). (© KEYSTONE/EPA TASS Host Photo Agency/YEGOR ALEYEV)

Le Kremlin a rejeté mercredi tout échange de territoires occupés avec l'Ukraine. Cela après une nouvelle nuit de bombardements à Kiev et en réponse à une proposition en ce sens du président ukrainien, Volodymyr Zelensky.

Face à ces frappes meurtrières sur la capitale ukrainienne, M. Zelensky a martelé que son homologue russe Vladimir Poutine refusait la paix, en pleines tractations sur de possibles pourparlers.

Le président américain Donald Trump a lui salué mardi la libération par la Russie d'un Américain en échange d'un ressortissant russe, y voyant un geste de "bonne volonté" du Kremlin et un pas en direction de la fin à la guerre en Ukraine.

Le conflit a fait des centaines de milliers de morts et de blessés en près de trois ans et mercredi, à l'aube, Kiev a subi de nouvelles frappes de missiles et de drones, qui, selon le mairie, ont fait au moins un mort et trois blessés.

"Poutine ne se prépare pas à la paix"

"Poutine ne se prépare pas à la paix. Il continue de tuer des Ukrainiens et de détruire des villes. Seules des mesures fortes et une pression sur la Russie peuvent mettre fin à cette terreur", a fustigé M. Zelensky. "Ce dont nous avons besoin maintenant, c'est de l'unité et du soutien de tous nos partenaires", a-t-il poursuivi.

Dans un communiqué, le ministre russe de la Défense a affirmé avoir frappé "des ateliers" de production de drones de l'armée.

L'incertitude Trump

En difficulté sur le front, l'Ukraine est aussi dans l'incertitude quant à l'avenir du soutien militaire des Etats-Unis depuis le retour de Donald Trump.

Le septuagénaire dit vouloir mettre fin à la guerre rapidement, mais sans dire comment. Kiev craint d'être forcé à un accord défavorable. Dans ce contexte, Volodymyr Zelensky a commencé à esquisser de possibles concessions.

Il a évoqué mardi "un échange" de territoires, l'Ukraine occupant, depuis août, une petite partie de la région russe de Koursk et la Russie occupant environ 20% du territoire ukrainien. Le Kremlin a rejeté mercredi cette proposition, jurant "d'anéantir" ou "de chasser" les soldats ukrainiens présents en Russie.

Moscou veut une reddition de Kiev

La semaine dernière, abandonnant une position de principe datant de 2022, M. Zelensky s'était dit disposé à négocier avec Vladimir Poutine. Une proposition là aussi balayée par le Kremlin, qui réclame de facto la reddition de l'Ukraine.

Kiev réclame pour sa part des garanties de sécurité, notamment un engagement clair des Etats-Unis, ainsi que le déploiement de 200'000 troupes européennes pour garantir une trêve éventuelle. Vladimir Poutine veut lui que l'Ukraine dépose les armes, cède cinq régions et renonce à rejoindre l'Otan.

Sur le terrain, l'armée du Kremlin continue d'avancer, et ce malgré ses lourdes pertes, face à des forces ukrainiennes en manque de soldats et d'armements.

Libération d'un Américain et d'un Russe

L'administration américaine de Donald Trump reste très vague sur ses intentions s'agissant de l'Ukraine, et cherche à développer sa relation avec Moscou. Le président américain a affirmé avoir parlé à Poutine, ce que le Kremlin n'a ni démenti ni confirmé.

En outre, mardi, un Américain de 63 ans emprisonné en Russie, Marc Fogel a été libéré de prison et renvoyé aux Etats-Unis. Il purgeait 14 ans de prison pour possession de drogue. Washington a libéré en échange un Russe détenu aux Etats-Unis, a annoncé mercredi le Kremlin, sans préciser son identité.

Cet échange "montre la bonne volonté des Russes" et "signale que nous allons dans la bonne direction pour mettre fin à la guerre terrible et violente en Ukraine", a affirmé l'exécutif américain dans un communiqué.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, s'est montré plus prudent. "Il est peu probable que de tels arrangements soient un point de bascule (en vue du règlement du conflit en Ukraine), mais ils peuvent être un élément pour renforcer la confiance qui est actuellement au plus bas" entre Moscou et Washington, a-t-il dit.

Les échanges de prisonniers sont l'un des rares domaines où Russes et Américains parviennent encore à s'entendre. Le plus grand échange depuis des décennies - 24 prisonniers - impliquant également plusieurs pays européens et des opposants russes, a eu lieu en août 2024.

Rencontre Zelensky-Vance prévue

Des contacts diplomatiques doivent en outre avoir lieu entre Kiev et Washington.

M. Zelensky doit rencontrer vendredi le vice-président américain J.D. Vance, qui a souvent vilipendé l'aide à l'Ukraine, à la conférence sur la sécurité de Munich, en Allemagne, où sont également annoncés l'émissaire spécial américain sur l'Ukraine, Keith Kellogg, et le secrétaire d'Etat Marco Rubio.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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"Si Trump veut le Groenland, le Danemark prendra la Californie"

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En réponse au président américain Donald Trump, une pétition propose que le Danemark achète la Californie. (© KEYSTONE/EPA/AARON SCHWARTZ / POOL)

Donald Trump veut "prendre" le Groenland, territoire autonome danois. En réponse, une pétition satirique propose l'achat par le Danemark de la Californie et rassemblait mercredi plus de 200'000 signatures.

Singeant le slogan du président américain, la pétition appelle à "Måke Califørnia Great Ægain". "Achetez-la à Trump, à travers la campagne participative la plus grandiose jamais réalisée", propose le site denmarkification.

Et pourquoi la Californie? Simplement pour sa météo, la tech' et les toasts à l'avocat, peut-on lire sur le site. Sans oublier Disneyland qu'ils "renommeront Hans Christian Andersenland". "Mickey Mouse avec un casque de Viking? Oui, merci!"

Depuis fin décembre, Donald Trump répète son souhait d'annexer l'immense île arctique dont les dirigeants, soutenus par le gouvernement danois, répliquent qu'elle n'est pas à vendre.

Un demi-million de signatures visé

Mercredi peu avant 10h00, 204'000 personnes avaient signé la pétition dont l'objectif est de rassembler un demi-million de signatures.

Des élections locales se tiennent au Groenland le 11 mars. Le Parlement groenlandais, qui s'inquiétait d'une possible ingérence étrangère, a adopté mardi une loi interdisant les dons anonymes ou étrangers aux partis politiques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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