International
L'ex-président Santos veut des négociations entre Petro et l'ELN
L'ex-président colombien Juan Manuel Santos souhaite des négociations entre le prochain chef de l'Etat Gustavo Petro et l'Armée de libération nationale (ELN). Il veut aussi que celui-ci s'engage davantage qu'Ivan Duque pour appliquer l'accord de paix avec les FARC.
"J'espère qu'il le fera", a affirmé mardi à Genève le Prix Nobel de la paix à quelques journalistes, en parlant de négociations avec l'ELN. Lundi, la dernière guérilla reconnue en Colombie avait relayé son "entière disposition" à dialoguer avec le prochain président, lui-même un ancien membre d'un groupe rebelle.
M. Santos, grand artisan de l'accord de paix de 2016 avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) après des décennies de guerre, avait entamé l'année suivante des négociations avec l'ELN. Celles-ci avaient été suspendues par son successeur Ivan Duque en 2019 après un attentat à Bogota.
Une décision que le Prix Nobel déplore. "Nous en payons les conséquences", affirme-t-il, ajoutant souhaiter qu'un dialogue puisse être rétabli.
Plus largement, il estime que M. Petro s'engagera davantage pour appliquer l'accord de paix que M. Duque, largement ciblé pour son manque d'action sur cette question. Comme candidat et comme parlementaire, le prochain chef de l'Etat, le premier de gauche dans l'histoire du pays, a souvent reproché à l'actuel président cette approche.
Duque ciblé
Et "il a promis de s'investir entièrement" pour changer la situation, insiste le Prix Nobel. "J'espère qu'il le fera. Ce serait bon pour la Colombie" et "je pense qu'il appliquera l'accord de paix", ajoute-t-il.
Pour autant, M. Santos rappelle que presque la totalité des ex-membres des FARC honorent toujours l'accord de paix. Il déplore que M. Duque ait laissé les anciens territoires de la guérilla aux mains de criminels, une situation qui a abouti à ce que de nombreux dirigeants sociaux soient tués. Parce qu'ils stimulaient le volet de l'accord de paix sur le soutien à des cultures de substitution pour les agriculteurs plutôt que d'alimenter le trafic de drogue.
Or, là où il peut être mené, le système fonctionne. Mais le gouvernement de M. Duque s'est engagé trop tard dans ce dispositif parce qu'il considérait toujours les FARC comme des rebelles, selon son prédécesseur.
Appel au prochain président
Membre de la Commission mondiale sur la politique des drogues, M. Santos regrette que celui-ci soit revenu à une approche répressive sur ces substances. "L'une de ses nombreuses erreurs malheureuses", dit-il encore.
M. Santos admet lui-même avoir eu tort lorsqu'il était ministre de la défense d'avoir voulu éradiquer la drogue, notamment en extradant près de 1500 trafiquants. "Je suis la preuve que c'est contreproductif", dit-il.
Désormais, il est convaincu qu'il faut une régulation publique du marché des drogues. Il a changé d'attitude comme président et admet qu'il en a payé "un prix important politiquement". Mais la répression sous M. Duque a fait augmenter la fabrication de drogues, ajoute-t-il. Sur cette question, il veut que le prochain président "honore ses engagements".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
La Cour constitutionnelle annule l'élection présidentielle roumaine
La Cour constitutionnelle roumaine a annoncé vendredi dans un communiqué l'annulation de l'élection présidentielle. Le deuxième tour était prévu dimanche sur fond de suspicions d'ingérence russe.
La cour "annule la totalité du processus pour élire le président roumain" pour "s'assurer de la validité et de la légalité" du scrutin et demande à ce que "l'intégralité du processus électoral" recommence. Au premier tour, le candidat nationaliste Calin Georgescu était arrivé en tête à la surprise générale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Russie: Sberbank alerte sur "le ralentissement" de l'économie
German Gref, PDG de la première banque russe Sberbank, a tiré vendredi la sonnette d'alarme sur l'état de l'économie russe, minée par l'inflation, des taux d'intérêts très élevés et les sanctions occidentales.
"La situation est difficile. Toute une série d'emprunteurs vont se retrouver dans une situation difficile, les banques seront dans une situation difficile", a-t-il dit, selon l'agences russe Interfax, lors d'un forum sur l'investissement.
"Tout dépend de la durée de la différence entre l'inflation réelle et les taux d'intérêt du marché. Il n'y a jamais eu un écart aussi important, nous ne pouvons pas survivre comme ça longtemps", a-t-il lâché.
Cette prise de parole d'un acteur très écouté en Russie tranche fortement avec le ton voulu rassurant par Vladimir Poutine voici une semaine, assurant qu'il n'y avait "aucune raison de paniquer", que la situation étant "sous contrôle", malgré le nouvel affaiblissement du rouble notamment à cause de nouvelles sanctions américaines.
L'inflation reste autour de 8,5%, érodant le pouvoir d'achat et poussant la Banque centrale (BCR) à relever fin octobre son taux directeur à 21%, un niveau jamais vu depuis 2003, qui inquiète nombre d'investisseurs.
D'après eux, le coût élevé des emprunts, et donc des investissements, va freiner l'économie et pourrait entraîner à terme des faillites.
Danger de stagflation
Vendredi, German Gref, ancien ministre du Développement économique entre 2000 et 2007, a donc déploré "une situation compliquée" et "des signes importants de ralentissement de l'économie, en particulier dans le logement et les investissements immobiliers".
"Les marchés sont en surchauffe", a-t-il encore ajouté, "comme à Moscou, Krasnodar, Saint-Pétersbourg", trois régions russes parmi les plus dynamiques.
Le patron de Sberbank a ajouté qu'à ses yeux, il y a aussi "le danger de la stagflation", quand l'économie souffre simultanément d'une forte inflation et d'une croissance très faible.
La patronne de la BCR, Elvira Nabioullina, critiquée par une partie du patronat pour sa politique monétaire stricte pour juguler l'inflation élevée, a répété ces derniers jours qu'elle ne voyait pas encore de "risque" de stagflation.
Enfin, la BCR "envisage" de relever encore son taux directeur lors de sa prochaine réunion sur le sujet prévue le 20 décembre.
La BCR prévoit une hausse du PIB comprise entre 3,5 et 4% en fin d'année, avant une décélération prononcée en 2025 (+0,5-1,5%).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Pharmacie: Teva va céder son entreprise au Japon
Le groupe pharmaceutique israélien Teva, plus grand fabricant de génériques au monde, a annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi qu'il allait céder son entreprise au Japon.
"La cession prévue de Teva-Takeda, l'entreprise commerciale de Teva au Japon, qui comprend des produits génériques et des produits traditionnels, permettra à Teva de se concentrer sur l'introduction de ses médicaments innovants sur le marché japonais", indique le groupe dans un communiqué.
Teva-Takeda est une coentreprise créée en 2016 par le fabricant japonais de médicaments Takeda et Teva, qui se concentre principalement sur les médicaments génériques.
Un accord a été conclu avec JKI, établi par un fonds géré par la société d'investissements japonaise J-Will, pour lui transférer toutes les actions de Teva Takeda et de sa filiale à 100%, Teva Takeda Yakuhin, détaille le communiqué.
Teva prévoit que cette cession soit finalisée d'ici au 1er avril 2025.
Le groupe est avant tout un géant des médicaments génériques mais il investit dans la recherche de médicaments innovants et biopharmaceutiques, notamment dans des traitements pour les troubles respiratoires et du mouvement, la douleur, la migraine et l'oncologie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Le Grand Prix de Chine prolongé jusqu'en 2030
Le GP de Chine, organisé sur le circuit de Shanghai, restera au calendrier de la Formule 1 au moins jusqu'en 2030.
Le contrat a été prolongé de cinq ans, ont annoncé jeudi les organisateurs du championnat.
La course, organisée pour la première fois en 2004, avait fait son retour cette saison après cinq ans d'absence en raison de la pandémie de Covid et avait vu la victoire du Néerlandais Max Verstappen. Le prochain Grand Prix de Chine aura lieu le 23 mars 2025, une semaine après la course inaugurale de la saison en Australie.
"Notre retour en Chine en avril pour la première fois depuis 2019 a été un moment fantastique pour notre discipline. C'est incroyable de voir le soutien grandissant dont nous bénéficions année après année. Shanghai est une superbe ville et le circuit est magnifique donc je suis ravi que notre partenariat se poursuive pour cinq ans de plus", a déclaré Stefano Domenicali, le patron de la F1.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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