Économie
La Fed pourrait fortement relever ses taux

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Le comité monétaire de la banque centrale américaine (Fed) a débuté mardi sa réunion, au cours de laquelle elle devrait relever ses taux directeurs pour lutter contre l'inflation, et pourrait même procéder à la plus forte hausse depuis 27 ans.
"La réunion du comité de politique monétaire (FOMC) a débuté à 11H00 (15H00 GMT) comme prévu", a précisé à l'AFP un porte-parole de la Réserve fédérale (Fed).
Elle s'achèvera mercredi à la mi-journée, et sera suivie de la publication d'un communiqué de presse à 14H00 (18H00 GMT) puis d'une conférence de presse du président de l'institution, Jerome Powell, à 14H30 (18H30 GMT).
Les taux directeurs, qui se situent actuellement dans une fourchette de 0,75 à 1,00%, devraient être relevés, pour la troisième fois d'affilée.
Après une hausse d'un quart de point de pourcentage en mars, puis d'un demi-point en mai, une nouvelle hausse est attendue. Elle pourrait être d'un demi-point (ce qui correspond à 50 points de base), voire de trois quarts de points (75 points de base), ce qui serait une première depuis 1994.
Les économistes attendent une nouvelle hausse d'un demi-point, selon un consensus de Briefing.com.
Mais mardi matin, les acteurs des marchés anticipaient, eux, très majoritairement (96,1%) une hausse de 75 points de base, selon l'évaluation des produits à terme de CME Group. Ils misent sur le fait que le patron de la Fed n'a cessé de répéter que l'institution agirait en fonction des données publiées.
Or, la vigueur de l'inflation enregistrée en mai a surpris, avec une accélération et un nouveau record en 40 ans, à 8,6% sur un an et 1,0% sur un mois, selon l'indice CPI publié vendredi.
De la croissance, mais pas trop
Avant cette publication, "nous partagions le consensus universel selon lequel le FOMC augmenterait les taux de 50 points de base (...). Mais la publication d'une inflation plus élevée que prévu pour mai nous amène maintenant à anticiper une hausse des taux de 75 points de base", ont ainsi souligné Jay Bryson et Michael Pugliese, économistes pour Wells Fargo, dans une note.
Mais d'autres analystes soulignent qu'une telle hausse serait inutile, d'autant qu'elle pourrait être interprétée comme un mouvement de panique.
"Avec l'amélioration de l'offre et la baisse de la demande de biens par rapport aux services, les marges vont se réduire et l'inflation va diminuer beaucoup plus rapidement que ne le prévoient les marchés et la Fed", opine ainsi Ian Shepherdson de Pantheon Macroeconomics dans une note.
Relever les taux directeurs a pour effet de renchérir le coût du crédit pour les emprunteurs particuliers et professionnels, et donc de freiner la consommation.
Mais au risque de peser sur la croissance du produit intérieur brut (PIB) et l'emploi. Le président de la Fed avait cependant estimé le mois dernier, lors d'une interview, qu'il fallait de la croissance mais pas trop, pour juguler l'inflation.
Il avait aussi souligné que cela pourrait passer par une petite remontée du chômage, alors que le pays fait face à un marché du travail tendu, avec une importante pénurie de main-d'oeuvre qui pousse les entreprises à relever les salaires, ce qui contribue aussi à alimenter l'inflation.
Au cours de cette réunion, les responsables de la Fed actualiseront également leurs prévisions économiques, les dernières datant de mars. Ils devraient réviser en hausse leurs prévisions d'inflation et de chômage, et en baisse leurs prévisions de croissance du PIB.
La lutte contre l'inflation est une priorité pour la Fed, mais aussi pour Joe Biden, qui avait reçu Jerome Powell, fin mai à la Maison Blanche, pour une rare entrevue dédiée à ce sujet.
Le comité monétaire se réunit pour la première fois depuis que Jerome Powell a officiellement entamé son second mandat, le 23 mai, et que Lael Brainard est devenue vice-présidente de l'institution. Cette réunion du comité monétaire marque également l'arrivée de deux nouveaux gouverneurs, Lisa Cook et Philip Jefferson.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Cité Gestion recrute John Plassard comme associé
La banque privée genevoise Cité Gestion a recruté John Plassard, le spécialiste en placements de Mirabaud Banque. L'expert des marchés financiers prendra ses nouvelles fonctions d'associé de l'établissement le 14 juillet.
John Plassard sera responsable de l'allocation stratégique auprès de Cité Gestion, dont le rachat a été annoncé mi-février par son homologue zurichoise EFG International. "Je souhaitais relever un nouveau challenge après avoir travaillé pendant treize ans pour Mirabaud Banque, et le courant est bien passé avec le directeur général de Cité Gestion, Guy Barbey", a indiqué John Plassard.
EFG International avait annoncé mi-février l'acquisition de Cité Gestion, l'opération devant être bouclée au deuxième semestre. Cette transaction doit permettre à la banque genevoise "d'accélérer sa croissance", a souligné M. Plassard, qui a précédemment oeuvré pour le français Exane et Louis Capital Market (LCM) avant de rejoindre Mirabaud Banque.
Fondée en 2009, Cité Gestion compte 9,5 milliards de francs sous gestion et supervision ainsi que 150 salariés. Implantée à Genève, Lausanne et Zurich, elle se dédie "exclusivement à la gestion de patrimoines privés pour des clients suisses et internationaux", explique-t-elle sur son portail Internet.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Pas de baisse des taux d'intérêt de la Fed en vue
La Réserve fédérale (Fed) américaine devrait laisser ses taux directeurs inchangés pour la quatrième fois de suite mercredi, en adepte de l'immobilité prudente face au terrain glissant des droits de douane et des crises géopolitiques.
Le comité de politique monétaire de la banque centrale des Etats-Unis (FOMC) rendra sa décision à 14H00 (18H00 GMT) et son président, Jerome Powell, tiendra 30 minutes plus tard sa traditionnelle conférence de presse.
Le FOMC "a entamé sa réunion à 09H00, comme prévu", pour sa deuxième journée, a déclaré mercredi un porte-parole de l'institution financière.
Il s'agit de la quatrième réunion de la Fed depuis le retour au pouvoir de Donald Trump en janvier.
Les trois précédentes se sont conclues par un statu quo sur les taux, situés depuis décembre entre 4,25% et 4,50%.
La même issue est attendue mercredi.
Cela devrait alimenter la frustration du président américain, qui réclame sur tous les tons une forte détente des taux directeurs afin de réduire les coûts d'emprunt des particuliers et des entreprises.
Le président Trump affirme que l'inflation est "sous contrôle" et qu'il faudrait baisser les taux "carrément d'un point" de pourcentage.
Les banques centrales bougent généralement plus lentement leurs taux, d'un quart de point à la fois.
Surtout, les responsables de la Fed ont montré qu'ils tenaient à rester crédibles en matière de lutte contre l'inflation, et que le principal risque était pour l'heure celui d'un déraillement des prix du fait des nouveaux droits de douane.
Depuis son retour à la Maison-Blanche, M. Trump a imposé au moins 10% de surtaxe sur la plupart des produits importés aux Etats-Unis et menace d'aller plus loin.
"Trump a en quelque sorte raison quand il dit qu'il n'y a pas d'impact sur les prix à la consommation", a déclaré à l'AFP Dan North, économiste chez Allianz Trade North America. Mais, enchaîne-t-il, "c'est parce que cela prend quelques mois" avant que les vagues des droits de douane percutent les consommateurs.
"A moins que ces droits de douane ne soient retirés demain (...) l'inflation va repartir, ce que la Fed veut à tout prix éviter", selon M. North.
Prévisions actualisées
"En plus, l'économie américaine ne supplie pas la Fed de réduire les taux. Les consommateurs continuent à dépenser, le marché du travail crée encore des emplois, même s'il ralentit un peu", souligne M. North, qui s'attend au mieux à une baisse de taux lors de la dernière réunion de l'année, en décembre.
En l'absence de suspense quant à la décision de mercredi, "tout le monde regardera si une majorité (des responsables de la Fed) est toujours en faveur d'au moins une baisse cette année", pointe la banque BBVA dans une note.
Ceux-ci envisageaient jusqu'alors deux baisses de taux en 2025.
Les investisseurs guetteront aussi l'actualisation des prévisions de la Réserve fédérale pour la première économie mondiale.
Va-t-elle abaisser comme en mars ses prévisions pour la croissance, l'inflation et le chômage? Ou considère-t-elle que les États-Unis seront plus étanches que redouté au choc des droits de douane?
Le consommateur - moteur de l'économie américaine - semble en tout cas plus attentif à son porte-monnaie. Un indicateur publié mardi montre que les ventes au détail (dans les magasins, les restaurants, chez les concessionnaires) ont reflué de 0,9% en mai.
L'escalade militaire au Moyen-Orient brouille davantage le tableau. La modération de l'inflation dont se félicite M. Trump est largement due à la baisse des cours du pétrole. Le conflit menace de le faire flamber.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Les millionnaires de plus en plus nombreux
Le nombre de millionnaires n'a cessé de croître l'année dernière dans le monde, avec plus de 1000 nouveaux riches par jour, les Etats-Unis regroupant le nombre le plus important de grandes fortunes.
La transmission de cette richesse entre générations devient un enjeu majeur au vu des volumes attendus.
Le nombre de millionnaires en dollars a augmenté de 1,2% en 2024, une hausse supérieure à 684'000 personnes par rapport à l'année précédente, les Etats-Unis comptant plus de 379'000 nouveaux millionnaires, a relevé la banque UBS mercredi dans son étude sur le patrimoine. Ce sont essentiellement les marchés financiers, en forte hausse l'année dernière, qui ont soutenu cette tendance.
Les Etats-Unis, la Chine et la France comptent le plus grand nombre de millionnaires - avec respectivement 23,8 millions, 6,3 millions et 2,9 millions de personnes - les USA représentant près de 40% des millionnaires dans le monde. La hausse la plus marquée a cependant été constatée en Turquie (+8%) et aux Emirats arabes unis (+5,8%).
Poursuite de la croissance
La Suisse, qui compte 1,1 million de millionnaires, est quant à elle restée en tête de classement pour la richesse moyenne par adulte en terme de marché individuel, suivie par les Etats-Unis, Hong Kong et le Luxembourg, a ajouté le géant de la gestion de fortune dans la 16e édition de son étude.
En 2024, le patrimoine mondial a augmenté de 4,6% après une hausse de 4,2% en 2023. Cette croissance devrait se poursuivre sur la seconde moitié de la décennie, selon les économistes de la banque aux trois clés. D'ici 2029, le monde devrait compter 5,3 millions de personnes fortunées supplémentaires, un bond de 9% comparé à 2024.
Alors que le nombre de personnes fortunées ne cesse de croître, la transmission de richesse devient un enjeu majeur. Ces 20 à 25 prochaines années, plus de 83'000 milliards de dollars doivent être transférés, dont 9000 milliards entre conjoints et 74'000 milliards entre générations.
Le volume le plus important de transferts de richesse est prévu aux Etats-Unis avec plus de 29'000 milliards, au Brésil (près de 9000 milliards) et en Chine continentale (plus de 5000 milliards).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
La cathédrale de Lausanne bientôt sous une lumière nouvelle
Les travaux de renouvellement de l'éclairage extérieur de la cathédrale Notre-Dame de Lausanne entrent dans leur phase finale. Entamés en début juin, ils se poursuivront jusqu'à la fin août. La nouvelle mise en lumière sera dévoilée le 25 septembre, lors d'une cérémonie organisée dans le cadre du 750e anniversaire de la consécration de l'édifice.
Après l'inauguration de l'éclairage intérieur en février dernier, l'attention se porte désormais sur l'enveloppe extérieure de la cathédrale. Ce chantier a pour objectif de mettre en évidence le monument par une illumination moderne, combinant esthétisme, innovation technologique et sobriété énergétique, indique mercredi dans un communiqué l'Etat de Vvaud.
A partir du 23 juin, une configuration temporaire illuminera le portail occidental, les vitraux et le beffroi. Ce dispositif sera retiré le 25 août, plongeant momentanément la cathédrale dans l'obscurité avant la révélation du nouvel éclairage, précise-t-il.
Les futures infrastructures, conformes aux normes actuelles en matière d’efficacité énergétique, permettront une économie d'électricité de plus de 60%. Elles contribueront aussi à limiter la pollution lumineuse, protégeant ainsi la qualité du ciel nocturne tout en soulignant la beauté architecturale gothique de l'édifice, explique le Canton.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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