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Économie

Skyguide fête cette année cent ans de contrôle aérien en Suisse

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A chaque autorisation d'entrer dans "leur" bout de ciel, les contrôleurs informent leurs interlocuteurs de la météo et du trafic en cours, explique Lionel Rey qui travaille à l'aérodrome de Sion depuis 2018. (© KEYSTONE/OLIVIER MAIRE)

Skyguide fête cette année 100 ans de service de navigation aérienne en Suisse. L'entreprise qui gère aujourd'hui l'ensemble de l'espace aérien du pays avec 1500 collaborateurs pour 3500 vols par jour comptait à ses débuts sept employés pour 12 mouvements quotidiens.

L'entreprise de contrôle aérien Skyguide ne s'est pas toujours appelée Skyguide, mais son histoire est longue d'un siècle. L'occasion pour le service de navigation, détenu à plus de 99,9% par la Confédération d'en retracer les grandes lignes mardi devant la presse réunie à l'aérodrome de Sion.

En 1922, l'équipe de Radio Suisse SA, l'ancêtre de Skyguide, était composée de sept employés qui géraient en moyenne douze mouvements de vol par jour depuis l'aérodrome de Dübendorf. Aujourd'hui, les 1500 collaborateurs répartis sur 14 sites dirigent plus de 3500 vols par jour.

En 2001 a lieu une "étape importante" dont sont aujourd'hui encore très fiers les dirigeants: la fusion des services militaires et civils de la navigation aérienne en une seule organisation, donnant naissance à la Skyguide actuelle. Une première européenne qui reste aujourd'hui encore un exemple unique.

Volonté de réduire les risques

L'histoire de l'entreprise a aussi été façonnée par l'accident d'Überlingen, survenu le 1er juillet 2002 dans l'espace aérien du sud de l'Allemagne. Ce jour-là, 71 personnes perdent la vie lorsqu'un avion-cargo de la compagnie DHL entre en collision avec un Tupolev russe à 11'500 mètres au-dessus du sol, suite à une erreur technique et humaine survenue chez Skyguide.

Un nouveau département d'une cinquantaine de collaborateurs qui contrôle et valide chaque processus sous l'angle de la sécurité est créé. A quoi s'ajoutent de nouvelles solutions technologiques. "Nous avons extrêmement réduit les risques, mais le risque zéro n'existe pas", relève Yves Schneider, responsable des opérations militaires et des aérodromes régionaux chez Skyguide.

Pour 2028, l'entreprise planche aussi sur un projet visant à harmoniser l'espace aérien suisse pour les vols qui traversent le territoire sans s'y arrêter, de quoi diminuer la charge de travail des contrôleurs, explique la cheffe des finances de Skyguide, Nicole Leyre. Aujourd'hui, pour ces vols, les deux centres de contrôles à Genève et Zurich se partagent le ciel. A l'avenir, il n'y aura plus cette division de l'espace.

L'espace aérien européen est extrêmement fragmenté, notamment en raison de la souveraineté de chaque pays, relève Nicole Leyre. La création de ce centre virtuel est "très observée" en Europe, car il est un premier pas vers un partage et une collaboration renforcés entre les espaces.

Comment ça marche?

A Sion, depuis leur tour vitrée, ils sont onze contrôleurs - cinq par jour - à veiller sur les usagers du ciel de 7h à 21h. "Cinq minutes avant d'entrer dans la zone de contrôle, le pilote appelle la tour en donnant toujours dans le même ordre, le nom de son avion, sa position, son altitude et son intention", explique à Keystone-ATS Lionel Rey qui travaille à l'aérodrome valaisan depuis 2018.

"Hélico au sud de la place", vient de communiquer l'un d'eux à un appareil en approche. A chaque autorisation d'entrer dans "leur" bout de ciel, les contrôleurs informent leurs interlocuteurs de la météo et du trafic en cours. Ils veillent aussi à ce que les appareils gardent toujours un minimum de 8 kilomètres de distance - s'ils sont l'un derrière l'autre - ou 300 mètres d'écart - s'ils sont l'un sur l'autre.

En Valais, la difficulté réside notamment dans la topographie, indique Lionel Rey. Les petits avions sont parfois cachés dans les vallées latérales et la communication entravées par les montagnes. Les contrôleurs doivent alors se montrer particulièrement attentifs. "La pression monte avec la quantité d'appareils à gérer, souligne-t-il, mais c'est un stress à court terme que je laisse sur place, au moment de quitter la tour".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Helvetia: feu vert à la fusion avec Baloise

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Les actionnaires de l'assureur Helvetia, réunis vendredi en assemblée générale extraordinaire, ont approuvé la fusion avec leur homologue Baloise, créant le numéro deux du secteur en Suisse. Les détenteurs de parts de Baloise doivent encore se prononcer.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats

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Économie

Des actionnaires de Credit suisse ne seront pas indemnisés

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Les plaignants demandaient à être indemnisés par la Confédération en raison de la perte subie suite à la reprise de Credit suisse par UBS. (archives) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le Tribunal fédéral rejette la plainte contre la Confédération d'un couple qui avait acheté 38'000 actions de Credit suisse entre le 10 et le 15 mars 2023. Les actionnaires s'étaient fiés aux propos rassurants du Conseil fédéral quelques jours auparavant.

A l'issue des plaidoiries et de la délibération, la 2e Cour de droit public a annoncé le rejet de la plainte. La présidente a précisé que la décision était valable pour ce cas d'espèce uniquement.

Le couple réclamait une indemnité de 54'601 francs, plus intérêts, pour la perte de valeur de leurs actions Credit suisse. Les 10, 13 et 15 mars 2023, les plaignants avaient acheté un total de 38'000 titres pour une valeur de 84'636 francs. Ils affirment avoir investi après que le Conseil fédéral ait affirmé, début mars, que la banque était bien capitalisée.

Au lendemain de l'annonce de la reprise de Credit suisse par UBS le 19 mars, les deux investisseurs avaient revendu leurs actions pour 30'187 francs. Ils estiment que la Confédération est responsable de la perte qu'ils ont subie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Bonus chez Credit Suisse: la Confédération fait recours

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Le département de la ministre des finances Karin Keller-Sutter avait ordonné la réduction voire la suppression des bonus d'anciens cadres de Credit Suisse (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Les bonus des ex-cadres de Credit Suisse ne doivent pas être maintenus. Le Département fédéral des finances (DFF) fait recours auprès du Tribunal fédéral contre la décision du Tribunal administratif fédéral (TAF) d'il y a dix jours, indique-t-il vendredi.

Statuant sur le recours déposé conjointement par douze intéressés, le TAF avait jugé que la réduction, voire la suppression, des bonus encore dus - appelés rémunérations variables - des trois plus hauts niveaux de direction de Credit Suisse, était illicite. Après que la Confédération a accordé des prêts au Credit Suisse en mars 2023 pour garantir ses liquidités, le DFF avait ordonné cette mesure, qui touchait un millier de personnes.

Le DFF conteste le jugement du TAF. Le Tribunal fédéral devra trancher en dernière instance. Le DFF estime que le TAF n'a pas tenu compte d'éléments essentiels dans son interprétation des bases légales. Il n'a notamment pas pris en compte les circonstances exceptionnelles qui ont conduit à la reprise de Credit Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Credit suisse: les parties ont fini de plaider

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La conseillère fédérale Karin Keller-Sutter, le président de la Confédération Alain Berset et le président de la Banque nationale suisse Thomas Jordan annoncent la reprise de Credit suisse par UBS au soir du 19 mars 2023. (archives) (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Les parties ont fini de plaider dans l'audience du Tribunal fédéral consacrée à la plainte de deux actionnaires de Credit suisse contre la Confédération. Ce couple réclame une indemnité pour la perte subie suite à la reprise par UBS.

L'avocat des plaignants a souligné qu'à de nombreuses reprises le Conseil fédéral, la FINMA et la Banque nationale avaient fait des déclarations lénifiantes sur la situation de la banque zurichoise. L'intervention du Conseil fédéral aurait aggravé la situation alors qu'une faillite de Credit suisse était loin d'être certaine.

Pour l'homme de droit, le recours au droit d'urgence et la pression exercée sur Credit suisse et UBS montrent que la reprise ne s'imposait pas. La hausse des actions UBS par la suite avait montré que cet établissement faisait en réalité une bonne affaire.

Les risques de la Bourse

La représentante de la Confédération a rappelé que celui qui achète et vend des actions doit en assumer les risques. Pour que la responsabilité de l'Etat soit engagée, il faut que l'un de ses agents ait commis un acte illégal et qu'un dommage en résulte. Ces conditions ne sont pas remplies.

A l'issue de ces plaidoiries, la 2e Cour de droit public s'est retirée pour délibérer. La séance sera reprise pour la lecture du verdict.

Les deux plaignants réclament 54'601 francs, plus intérêts, à la Confédération pour la perte de valeur de leurs actions Credit suisse. Les 10, 13 et 15 mars 2023, ils avaient acheté un total de 38'000 titres pour une valeur de 84'636 francs. Ils affirment avoir investi après que le Conseil fédéral a affirmé, début mars, que la banque était bien capitalisée.

Au lendemain de l'annonce de la reprise de Credit suisse par UBS le 19 mars, les deux investisseurs avaient revendu leurs actions pour 30'187 francs. Ils estiment que la Confédération est responsable de la perte subie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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