International
"Bienvenue" à la Finlande dans l'Otan, la Suède en ligne de mire
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Après trois décennies de non-alignement militaire, la Finlande est officiellement devenue mardi le 31e pays membre de l'Otan. Cette "journée historique" a été saluée par les dirigeants de l'Alliance qui se tourne désormais vers la Suède.
Le président ukrainien Volodymyr Zelenky a été invité à participer à au sommet de Vilnius au cours duquel les dirigeants des pays de l'Alliance doivent prendre des engagements pour soutenir l'Ukraine sur le long terme et rapprocher ce pays de l'Otan.
"Nous nous réjouissons de rencontrer M. Zelensky lors de notre sommet de Vilnius en juillet", a annoncé Jens Stoltenberg à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Alliance à laquelle participait leur homologue ukrainien Dmytro Kouleba.
"L'Ukraine deviendra membre de l'Otan, mais nous devons nous assurer qu'elle reste un pays souverain et indépendant et pour cette raison nous devons l'aider à sortir vainqueur de la guerre avec la Russie", a-t-il précisé.
Les alliés ont fourni 150 milliards de dollars d'aide à l'Ukraine depuis le début de l'invasion par la Russie dont 65 milliards d'aide militaire, a-t-il indiqué. Washington a annoncé mardi une nouvelle tranche d'aide militaire de 2,6 milliards de dollars et les alliés doivent annoncer "un important soutien" à l'Ukraine lors du sommet de Vilnius, a souligné M. Stoltenberg.
"Plus unis que jamais"
Dans un signal fort envoyé à la Russie qui a dénoncé une "atteinte" à sa sécurité et promis des "contre mesures", les pays alliés de l'Otan ont accueilli mardi en grande pompe la Finlande, devenue le 31e membre de l'Alliance, et appelé à l'adhésion de son voisin suédois "aussi vite que possible".
Le président américain Joe Biden s'est dit "fier" d'accueillir Helsinki dans l'alliance militaire occidentale. "Quand (Vladimir) Poutine a lancé sa guerre d'agression brutale contre le peuple ukrainien, il pensait pouvoir diviser l'Europe et l'Otan. Il avait tort. Aujourd'hui, nous sommes plus unis que jamais", a-t-il déclaré dans un communiqué.
Son homologue français Emmanuel Macron a tweeté : "Bienvenue à la Finlande dans l'Otan !", tandis que le président ukrainien Volodymyr Zelensky présentait ses "sincères félicitations" alors que Kiev aspire aussi à rejoindre un jour l'organisation militaire.
"Nouvelle ère"
La Finlande a remis les instruments de ratification au chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, représentant du pays dépositaire du traité de l'Atlantique nord. Le drapeau de la Finlande a ensuite été hissé dans la cour d'honneur de l'Otan, entre ceux de l'Estonie et de la France.
"L'ère du non-alignement militaire dans notre histoire s'achève. Une nouvelle ère commence", a déclaré le chef de l'Etat Sauli Niinistö.
Le secrétaire d'Etat américain et le chef de l'Otan Jens Stoltenberg ont salué une "journée historique". "Je suis tenté de dire que c'est peut-être la seule chose pour laquelle on peut remercier (le président russe Vladimir) Poutine, parce qu'il a, une fois de plus, précipité quelque chose qu'il disait vouloir éviter en agressant" l'Ukraine, a commenté Antony Blinken.
Le déclic de l'attaque russe
Le pays nordique partage une frontière de 1300 kilomètres de long avec la Russie et "est maintenant en sécurité", a affirmé Jens Stoltenberg. "Ensemble, les Alliés de l'Otan représentent 50% de la puissance militaire mondiale. Donc, tant que nous restons unis, que nous nous protégeons mutuellement et que nous le faisons de manière crédible, il n'y aura pas d'attaque militaire contre un allié de l'Otan", a-t-il expliqué.
L'invasion de l'Ukraine par la Russie a bouleversé la sécurité en Europe et rebattu les cartes, poussant la Finlande et la Suède à vouloir rejoindre le parapluie protecteur de l'Otan.
La Finlande obtient la protection de l'article 5, l'engagement de défense collective selon lequel une attaque contre un membre "sera considérée comme une attaque contre tous les membres". "Un pour tous, tous pour un", a insisté Jens Stoltenberg.
Véto turc sur la Suède
Les objections de la Turquie et de la Hongrie ont retardé l'adhésion d'Helsinki pendant des mois, et bloquent toujours celle de Stockholm. A l'unisson, les dirigeants de l'Alliance ont d'ailleurs aussitôt appelé à ce que la Suède les rejoigne, du Premier ministre britannique Rishi Sunak au chancelier allemand Olaf Scholz.
"Nous encourageons la Turquie et la Hongrie à ratifier les protocoles d'adhésion de la Suède sans délai afin que nous puissions accueillir la Suède dans l'Alliance atlantique aussi vite que possible", a déclaré M. Blinken.
"J'appelle le président (turc) Erdogan à ne pas ruiner le sommet de Vilnius" en juillet, a lancé son homologue lituanien Gabrielus Landbsergis, en disant espérer y voir à ce moment-là "le drapeau de la Suède flotter à l'Otan".
Hasard de l'ordre alphabétique, les couleurs de la Suède seraient alors hissées entre celles de l'Espagne et de la Turquie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Aide à Kiev: les dirigeants de l'UE sommés de trouver une solution
Les dirigeants européens cherchent comment financer l'effort de guerre de l'Ukraine, son armée et son budget, lors d'un sommet à haut risque à Bruxelles. L'issue des discussions reste incertaine.
Le président russe Vladimir Poutine "parie sur notre échec, ne lui offrons pas cela!", a lancé à son arrivée la cheffe de la diplomatie de l'UE Kaja Kallas. Les 27 "ne quitteront pas" la salle sans un accord pour financer l'Ukraine au cours des deux prochaines années, a renchéri la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
Rien ne dit toutefois qu'ils y parviendront. La majorité d'entre eux, Allemagne en tête, veulent utiliser les avoirs gelés de la banque centrale russe en Europe pour financer un "prêt de réparation" de 90 milliards d'euros en faveur de l'Ukraine.
"On saute tous ensemble"
Mais l'essentiel de ces avoirs, soit quelque 210 milliards d'euros, se trouve en Belgique et son Premier ministre Bart De Wever n'est toujours pas prêt à donner son feu vert. "Pour être clair je n'ai jamais vu un texte qui pourrait me séduire et marquer l'accord de la Belgique", a dit jeudi le conservateur flamand. "J'espère peut-être le voir aujourd'hui, mais je ne l'ai pas encore vu", a-t-il insisté.
La Belgique refuse d'être "seule" à assumer les risques d'une telle opération. "On a besoin d'une parachute avant de sauter. Si on nous demande de sauter, on saute tous ensemble", a martelé Bart De Wever devant le parlement belge.
Il redoute de subir des représailles russes, jusqu'à "l'éternité", et réclame une protection solide des intérêts de son pays, y compris en Russie. Une demande jugée disproportionnée par ses partenaires, prêts à apporter leur garantie à un prêt à l'Ukraine, mais pas à signer un "chèque en blanc", a expliqué un négociateur européen.
Refus hongrois
Les Européens se sont engagés à assurer, au cours des deux prochaines années, l'essentiel du soutien financier et militaire à Kiev, après la fermeture du robinet américain décidée par Donald Trump.
La décision de recourir aux avoirs russes gelés peut être prise à la majorité qualifiée des Etats membres, donc théoriquement sans la Belgique, mais surtout sans la Hongrie, pays européen le plus proche du Kremlin, totalement opposée à cette option.
A Bruxelles, une autre option est aussi officiellement sur la table des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE. L'UE pourrait emprunter, mais plusieurs pays y sont très réticents, dont l'Allemagne, et au moins un Etat membre, la Hongrie, s'y oppose totalement. Or, une telle décision requiert l'unanimité.
"Un gros problème"
Faute d'accord, l'Ukraine risque de se retrouver à court d'argent dès le premier trimestre 2026. Sans cette décision, "il y aura un gros problème pour l'Ukraine", a déclaré le président Volodymyr Zelensky à des journalistes avant de se rendre au sommet à Bruxelles.
Juste avant son arrivée, il a annoncé de nouveaux pourparlers américano-ukrainiens vendredi et samedi aux Etats-Unis. Une rencontre entre émissaires russes et américains est par ailleurs prévue ce week-end à Miami, en Floride, selon un responsable de la Maison Blanche.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Joshua contre Jake Paul, un combat qui inquiète
Jake Paul affronte vendredi à Miami l'ex-champion du monde britannique des poids lourds Anthony Joshua dans un combat décrié. Ceci notamment pour le danger encouru par le YouTuber devenu boxeur.
Un an après sa piteuse victoire face à Mike Tyson, légende du noble art alors âgée de 58 ans, Jake Paul s'attaque à un adversaire beaucoup plus jeune et plus dangereux avec Joshua, âgé de 36 ans. Paul devait initialement affronter l'Américain Gervonta Davis, autre grand nom mais d'une catégorie de poids bien inférieure, mais a changé ses plans le mois dernier après les nouvelles accusations de violences domestiques lancées contre Davis.
Face à Joshua, il perd l'avantage de carrure - le Britannique mesure 1,98 m et pèse environ 113 kg, contre 1,85 m et 90 kg pour l'Américain - mais gagne de l'attention pour cet affrontement diffusé par le géant du streaming Netflix (carte principale à partir de 23h), à l'issue duquel les deux boxeurs devraient se partager environ 184 millions de dollars.
Ce nouveau combat ovni construit uniquement pour le buzz interroge sur la direction prise par la boxe quelques jours après la retraite de Terence Crawford, immense champion mésestimé resté loin des affiches les plus rémunératrices, à part sa dernière, un succès contre le Mexicain Canelo Alvarez en septembre.
"Catastrophique"
Surtout, le milieu de la boxe s'inquiète pour la santé de Jake Paul face à un adversaire surpuissant à la technique immensément supérieure, ancien champion olympique en 2012 et ex-champion IBF et WBO de la catégorie reine des poids lourds. Eddie Hearn, le promoteur de longue date du Britannique, trouvait avant la signature du combat que l'affiche présentait "un écart de niveau catastrophique".
L'ex-champion du monde des poids lourds David Haye a prévenu que vendredi pourrait être "le dernier jour sur Terre" de Jake Paul, malgré le sérieux avec lequel cet ex-trublion d'internet âgé de 28 ans s'est lancé dans la boxe (12 victoires en 13 combats).
Le régulateur britannique de la boxe professionnelle (British Boxing Board of Control) a d'ailleurs dit qu'il n'aurait pas autorisé pour des "raisons de sécurité" ce combat professionnel de huit rounds de trois minutes. Jake Paul a lui assumé son "optimisme délirant" et répété qu'il aimait "se mesurer aux meilleurs".
Joshua n'a pas combattu depuis sa défaite par K.O. face à son compatriote Daniel Dubois en septembre 2024 à Wembley. Il a assuré prendre cet affrontement au sérieux, et prévoit de "détruire la tête, le corps" de son adversaire. "Je vais lui marcher dessus", a-t-il prévenu.
Le Britannique avait mis K.O. début 2024 le Camerounais Francis Ngannou, ex-star du MMA reconverti à la boxe et armé d'un gabarit (1,93 m et environ 123 kg) autrement plus impressionnant que celui de Jake Paul. Michal Bisping, ex-vedette de l'UFC désormais commentateur, a lui rappelé que "Joshua s'était frotté aux tous meilleurs". "Des gens meurent sur des rings de boxe. On ne joue pas avec ça", a-t-il prévenu.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Frédéric Péchier condamné à la réclusion criminelle à perpétuité
La cour d'assises du Doubs a condamné jeudi l'anesthésiste Frédéric Péchier à la réclusion à la perpétuité. Elle l'a reconnu coupable de 30 empoisonnements de patients lors d'opérations, dont 12 sont morts. L'accusé va faire appel.
La peine est assortie d'une période de sûreté de 22 ans. "Vous allez être incarcéré immédiatement", a indiqué la présidente de la cour, Delphine Thibierge. Le praticien n'avait jamais été détenu depuis le début de l'enquête en 2017.
La cour a ainsi suivi l'accusation, qui avait requis vendredi la réclusion à perpétuité contre le médecin de 53 ans, qu'elle a présenté comme "l'un des plus grands criminels de l'histoire", coupable selon elle d'avoir "utilisé la médecine pour tuer".
A l'inverse, son avocat Randall Schwerdorffer s'était dit lundi convaincu de son innocence et avait demandé à la cour de l'acquitter "purement et simplement", faute de preuves irréfutables.
L'anesthésiste va faire appel de sa condamnation, a annoncé à l'AFP Ornella Spatafora, associée au cabinet de Me Schwerdorffer.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Cdm: A Val Gardena, 3 chances pour Odermatt d'atteindre 50 succès
Le Nidwaldien Marco Odermatt sera au départ dès jeudi pour les épreuves de Coupe du monde de Val Gardena. En Italie, la star du ski suisse aura l'occasion de rejoindre Alberto Tomba et ses 50 succès.
Jeudi à 11h45, les spécialistes de la vitesse s'élanceront sur la Saslong pour une descente, avant le super-G de vendredi (11h45) et une 2e descente samedi (11h45). Toujours en quête d'un 50e succès pour égaler l'Italien Alberto Tomba, spécialiste du géant et du slalom dans les années 90, Odermatt se présentera dans les Dolomites dans la peau du favori.
Monney et Von Allmen en quête d'un podium
Le skieur d'Hergiswil a en effet remporté la première descente de la saison à Beaver Creek, et s'était imposé lors de celle disputée à Val Gardena en 2024. Après dix courses, il possède déjà plus de 200 points d'avance sur son plus proche poursuivant au classement général de la Coupe du monde, le Norvégien Henrik Kristoffersen.
Si "Odi" arrive en terre transalpine confiant, le reste des talents de l'équipe de Suisse masculine de vitesse ne sont pas encore montés sur le podium en ce début de saison. Le champion du monde de descente bernois Franjo Von Allmen a échoué à la 4e place lors de la descente disputée dans le Colorado.
Le Fribourgeois Alexis Monney, médaillé de bronze aux Mondiaux en descente, a terminé à la 9e place dans cette même épreuve. Le Grison Stefan Rogentin, auteur de trois top 8 cette saison en vitesse, et le Valaisan Justin Murisier seront également au départ de la Saslong jeudi.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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