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La Nasa a dévié un astéroïde de sa trajectoire

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C'est "un moment décisif pour la défense planétaire et un moment décisif pour l'humanité", a déclaré le chef de l'agence spatiale Bill Nelson. (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

"Ce n'est pas Hollywood" mais la Nasa: l'agence spatiale américaine a annoncé mardi avoir réussi à dévier un astéroïde de sa trajectoire en projetant, fin septembre, un vaisseau de la taille d'un gros réfrigérateur contre sa surface.

Une mission test inédite et digne d'un roman de science-fiction, qui doit permettre à l'humanité d'apprendre à se protéger d'une éventuelle menace future.

Le vaisseau de la mission Dart s'était délibérément écrasé contre l'astéroïde Dimorphos, qui est le satellite d'un astéroïde plus grand nommé Didymos. L'appareil de la Nasa est parvenu à le déplacer en réduisant son orbite de 32 minutes, a indiqué le chef de l'agence spatiale, Bill Nelson, lors d'une conférence de presse.

C'est "un moment décisif pour la défense planétaire et un moment décisif pour l'humanité", a-t-il salué, se félicitant que les attentes de son agence aient été dépassées.

"La Nasa, défenseuse de la planète"

Cela aurait déjà été "considéré comme un énorme succès s'il (le vaisseau) avait seulement réduit l'orbite d'environ 10 minutes. Mais il l'a en fait réduite de 32 minutes", a-t-il ajouté. Avec cette mission, "la Nasa a prouvé que nous étions sérieux en tant que défenseurs de la planète", a-t-il affirmé.

Dimorphos, situé à quelque 11 millions de kilomètres de la Terre au moment de l'impact, mesure environ 160 mètres de diamètre et ne représente aucun danger pour notre planète. Il faisait jusqu'ici le tour de Didymos en 11 heures et 55 minutes, une période raccourcie à 11 heures et 23 minutes, a précisé M. Nelson.

"Cela ressemble à un scénario de film. Mais ce n'est pas Hollywood (...). Cette mission montre que la Nasa essaie d'être prête face à tout ce que l'univers pourrait nous envoyer", a-t-il déclaré.

Si l'objectif restait relativement modeste comparé aux scénarios catastrophe de films de science-fiction comme "Armageddon", cette mission sans précédent de "défense planétaire", nommée Dart (fléchette, en anglais), est la première à tester une telle technique. Elle permet à la Nasa de s'entraîner au cas où un astéroïde menacerait un jour de frapper la Terre.

"A l'avenir, si nous découvrons qu'un astéroïde menace de frapper la Terre, et qu'il serait assez gros pour faire des dégâts, ce sera un soulagement d'avoir mené ce test réussi", a dit Bill Nelson à l'AFP.

Vaste nuage de poussière

Pour établir de combien la trajectoire de l'astéroïde a été altérée, il a fallu attendre que les scientifiques analysent les données de télescopes au sol se trouvant au Chili, en Afrique du Sud et aux Etats-Unis. Ces derniers ont observé la variation de l'éclat lorsque le petit astéroïde passe devant et derrière le gros.

Rapidement après la collision, de premières images - prises par des télescopes au sol et le nano-satellite embarqué pour la mission LICIACube - avaient montré un vaste nuage de poussière autour de Dimorphos, s'étendant sur des milliers de kilomètres.

Puis les télescopes James Webb et Hubble, les plus puissants observatoires spatiaux, ont révélé les vues détaillées de l'impact du vaisseau de la Nasa, montrant notamment le mouvement des éjectas - la matière arrachée à l'astre.

Forme d'oeuf

Tout ceci doit permettre de mieux comprendre la composition de Dimorphos, représentatif d'une population d'astéroïdes assez communs, et donc de mesurer l'effet exact que cette technique - dite à impact cinétique - peut avoir sur eux. Des images de Dimorphos, prises peu avant l'impact, montrent que sa surface est grise et rocailleuse et qu'il a une forme d'oeuf.

La mission a permis de constater que l'astéroïde s'apparentait plus à un amalgame de gros rochers liés par leur mutuelle gravité qu'à une masse solide. Le vaisseau kamikaze avait voyagé durant dix mois depuis son décollage, en Californie.

Près de 30'000 astéroïdes de toutes tailles ont été catalogués dans les environs de la Terre. Aujourd'hui, aucun de ces astéroïdes connus ne menace notre planète pour les 100 prochaines années. Sauf qu'ils ne sont pas encore tous recensés.

Ceux d'un kilomètre et plus ont quasiment tous été repérés, selon les scientifiques. Mais ils estiment n'avoir connaissance que de 40% des astéroïdes mesurant 140 mètres et plus - ceux capables de dévaster une région entière.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Mondiaux de Shanghai: Plock/Brunner en finale du deux sans barreur

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Jonah Plock et Patrick Brunner: une finale mondiale à Shanghai (© KEYSTONE/PHILIPP SCHMIDLI)

Jonah Plock et Patrick Brunner se sont qualifiés pour la finale du deux sans barreur aux Mondieux de Shanghai. Le duo suisse a pris la deuxième place en demi-finale.

Le Saint-Gallois et le Lucernois, cinquièmes des Européens, n'ont été battus que par les Roumains Florin Arteni et Florin Lehaci, champions d'Europe en titre. Ils disputeront leur finale jeudi.

En deux sans barreur dames, Lisa Lötscher et Célia Dupré ont pris la cinquième place de leur demi-finale. Elles disputeront jeudi la finale B.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

L'Indonésie et l'UE concluent un accord de libre-échange

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Le ministre indonésien de l'économie Airlangga Hartarto a signé un accord de libre-échange avec l'UE. (© KEYSTONE/AP/TATAN SYUFLANA)

L'Indonésie et l'Union européenne (UE) ont conclu mardi à Bali un accord de libre-échange à l'issue de longues négociations qui se sont accélérées après la hausse des droits de douane américains, a constaté un journaliste de l'AFP.

L'accord signé par le ministre indonésien de l'Économie, Airlangga Hartarto et le commissaire européen au Commerce, le Slovaque Maros Sefcovic, va faciliter les échanges entre les 27 nations du bloc européen et la plus grande économie d'Asie du Sud-Est. Il doit permettre d'ouvrir un nouveau marché aux entreprises européennes, de renforcer l'approvisionnement en matières premières essentielles et de favoriser les investissements dans les secteurs indonésiens en pleine croissance.

L'UE était en 2024 le cinquième partenaire commercial de l'Indonésie, tandis que l'Indonésie occupait la 33e place pour l'UE. Les échanges commerciaux entre les deux marchés s'élevaient à 27,3 milliards d'euros l'an dernier.

L'accord commercial baptisé CEPA (Comprehensive Economic Partnership Agreement) "apportera des avantages considérables aux agriculteurs européens, réduira les droits de douane sur les produits agroalimentaires et les produits traditionnels de l'UE et protègera des secteurs importants tels que ceux de l'automobile, de la chimie et de la construction de machines", a indiqué la Commission européenne par voie de communiqué.

Le texte prévoit la suppression d'environ 600 millions d'euros par an de droits de douane pour les entreprises européennes qui exportent vers l'Indonésie. Cela concerne notamment des voitures, des produits agroalimentaires, des produits laitiers, de la viande, des fruits ou des légumes. La Commission européenne précise qu'il n'y aura pas de libéralisation sur les produits agroalimentaires dits "sensibles" comme le riz, les ½ufs, les bananes, le poulet et l'éthanol, et des "quotas limités" seront appliqués à d'autres produits, comme l'ail, les champignons et le maïs doux.

L'accord comprend par ailleurs des garanties en matière de durabilité, avec des engagements pour le climat, l'environnement et les droits des travailleurs.

La Commission ajoute que les exportations de matières premières critiques comme le nickel, le cobalt, le cuivre et l'étain seront élargies. L'Indonésie possède en effet les plus grandes réserves de nickel au monde et représentait l'année dernière plus de la moitié de la production mondiale. Elle est également le deuxième producteur mondial d'étain.

Le Parlement européen, les États membres et le Parlement indonésien doivent encore se prononcer sur cet accord.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp / blg

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International

IA: un cadre réglementaire international réclamé

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Des personnes regardent un robot qui reproduit l'agilité humaine lors de la journée de l'intelligence artificielle, IA, le samedi 23 novembre 2024 à l'EPFL. (Photo d'illustration) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Des dizaines de chercheurs et cadres du secteur de l'intelligence artificielle ont publié lundi un appel commun à l'instauration d'un cadre réglementaire international. Il devra délimiter l'utilisation de l'IA pour prévenir des effets dévastateurs pour l'humanité.

"L'IA possède un potentiel immense pour le bien-être de l'humanité, mais sa trajectoire actuelle présente des dangers sans précédent", ont écrit les signataires dans une lettre publiée alors que s'ouvre, à New York, l'assemblée générale des Nations unies.

Ils réclament une collaboration entre dirigeants pour parvenir à des "accords internationaux sur des lignes rouges pour l'IA", des limites fixées aux grands acteurs de l'intelligence artificielle dans le développement de cette technologie.

Il s'agit de "garde-fous minimaux", "le 'plus petit dénominateur commun' sur lequel devraient s'entendre les gouvernements pour contenir les risques les plus imminents et inacceptables", expliquent les organisateurs de l'initiative.

Ces derniers sont le Centre pour la sécurité de l'IA (CeSIA), entité française, ainsi que The Future Society et le Centre pour IA humano-compatible de l'université de Berkeley, soutenus par 20 organismes partenaires.

"L'IA pourrait accroître certains risques"

"L'IA pourrait bientôt largement surpasser les aptitudes humaines et accroître certains risques tels que le déclenchement de pandémies, la propagation de la désinformation, (...) des problèmes de sécurité nationale, le chômage de masse ou les violations de droits humains", préviennent les signataires.

Parmi eux figurent des acteurs de l'industrie, comme Jason Clinton, chef de la sécurité informatique d'Anthropic, l'un des fleurons du secteur, et certains de ses collaborateurs, mais aussi plusieurs employés de DeepMind, filiale IA de Google, ou OpenAI.

La liste comprend aussi Geoffrey Hinton, prix Nobel de physique en 2024 et considéré comme l'un des pères de l'IA moderne, et Yoshua Bengio, professeur à l'université de Montréal et parmi les personnalités les plus influentes du milieu.

La plupart des grands acteurs du secteur cherchent à développer l'intelligence artificielle générale (AGI), stade auquel l'IA égalerait toutes les capacités intellectuelles des humains, mais aussi la "superintelligence", qui la verrait aller au-delà.

Les auteurs de la lettre font valoir que des accords internationaux ont déjà été trouvés dans le cas de technologies considérées comme dangereuses pour toute ou une partie de l'humanité.

C'est le cas, par exemple, du traité sur la non-prolifération des armes nucléaire (TNP, 1970) ou du protocole de Genève (1925) bannissant l'utilisation des armes chimiques, prolongé par la Convention sur l'interdiction des armes chimiques (CIAC), entrée en vigueur en 1997.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Les USA approuvent un traitement contre certaines formes d'autisme

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Donald Trump s'est exprimé sur l'autisme, lundi à la Maison Blanche. (© KEYSTONE/EPA/FRANCIS CHUNG / POOL)

Le président américain Donald Trump a fortement déconseillé lundi le paracétamol aux femmes enceintes, assurant qu'il était "peut-être associé à un risque très accru d'autisme", des propos condamnés par des spécialistes de ce trouble neurodéveloppemental complexe.

"N'en prenez pas", "n'en donnez pas à votre bébé", a lancé le républicain lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche dédiée à l'autisme, l'un de ses grands sujets de préoccupation.

"Selon une rumeur - et j'ignore si c'est le cas - ils n'ont pas de paracétamol à Cuba car ils n'ont pas de quoi s'offrir de paracétamol. Eh bien ils n'ont quasiment pas d'autisme", a lancé le président.

Présent dans des antalgiques très largement utilisés comme le doliprane, le dafalgan ou encore le tylenol (aux Etats-Unis ou au Canada), le paracétamol ou acétaminophène est recommandé aux femmes enceintes contre la douleur ou la fièvre, d'autres médicaments comme l'aspirine ou l'ibuprofène étant eux contre-indiqués, notamment en fin de grossesse.

Le lier à l'autisme serait "très irresponsable et potentiellement dangereux", avaient prévenu début septembre des dizaines de scientifiques américains spécialistes de l'autisme alors que le Wall Street Journal avait évoqué cette piste.

"La science est bien plus nuancée et incertaine", avaient-ils insisté, prévenant qu'une telle annonce sèmerait "confusion et peur".

Besoin d'études

La question d'un lien entre la prise de paracétamol lors d'une grossesse et les troubles du neurodéveloppement chez l'enfant n'a en effet "rien de nouveau", relève pour l'AFP David Mandell, professeur en psychiatrie à l'université de Pennsylvanie.

De nombreuses études ont été menées sur le sujet, avec des résultats divergents.

Une vaste étude menée sur plus de 2 millions d'enfants et publiée en 2024 dans la prestigieuse revue médicale Jama avait ainsi écarté ce risque. Mais cet été, une analyse de précédentes études a abouti à une conclusion inverse, ses auteurs prévenant toutefois que des études supplémentaires étaient nécessaires pour confirmer un lien possible.

L'une des difficultés rencontrées par les chercheurs vient du fait qu'il est difficile de distinguer les effets de la prise de ce médicament des raisons pour lesquelles il est pris, explique M. Mandell.

"On sait que la fièvre (...) peut augmenter le risque de retard et de troubles du développement neurologique", pointe-t-il. "Il faut donc être très prudent lorsqu'on essaie de déterminer lequel de ces deux facteurs est responsable de l'augmentation du risque d'autisme."

L'administration Trump a également promu lundi la prise d'acide folinique comme traitement potentiel contre certaines formes d'autisme, une piste prometteuse mais qui nécessite davantage de recherche selon des experts.

Vaccins et hépatite B

L'autisme est un trouble complexe au spectre très large dont l'origine est étudiée depuis des décennies.

Si la génétique joue un rôle important, des facteurs environnementaux ont également été mis en avant, comme la neuro-inflammation ou la prise de certains médicaments comme l'anti-épileptique dépakine durant la grossesse.

Le ministre américain de la Santé Robert Kennedy Jr. avait promis de déterminer les causes de ce qu'il qualifie d'"épidémie d'autisme" avant la fin du mois, un engagement qui avait inquiété les experts en raison de la complexité du sujet et des positions du ministre, qui s'est notamment fait le relais de fausses théories liant autisme et vaccins.

Si les cas d'autisme ont augmenté ces dernières décennies aux Etats-Unis, nombre de scientifiques rejettent l'existence d'une épidémie, mettant en exergue les améliorations des diagnostics.

Lundi, le président lui-même a remis en cause le bénéfice et la sûreté des vaccins, suggérant que les personnes qui ne prennent pas de médicaments et ne se font pas vacciner n'ont pas d'autisme.

"L'hépatite B se transmet par voie sexuelle. Il n'y a aucune raison de vacciner contre l'hépatite B un bébé qui vient à peine de naître. Je dirais donc d'attendre que le bébé ait 12 ans", a-t-il ainsi assuré. L'hépatite B peut toutefois être transmise par la mère à l'enfant lors de la grossesse ou l'accouchement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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