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La perspective d'une défaite russe est illusoire, prévient Poutine

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Vladimir Poutine trinque avec les présidents chinois Xi Jinping (à gauche) et égyptien Abdel Fattah el-Sissi (à droite) lors du sommet des Brics. (© KEYSTONE/AP/Alexey Nikolskiy)

Le président russe Vladimir Poutine a prévenu jeudi qu'il était "illusoire" d'imaginer une défaite russe sur le champ de bataille, lors du sommet des Brics à Kazan. Il doit s'entretenir dans la soirée de l'Ukraine avec le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.

Les Occidentaux "ne cachent pas leur objectif d'infliger une défaite stratégique à notre pays". "Des calculs illusoires que seuls peuvent faire ceux qui ne connaissent pas l'histoire de la Russie et ne tiennent pas compte de son unité forgée pendant des siècles", a-t-il dit au moent où ses troupes continuent de progresser face à l'armée ukrainienne.

A l'unisson des dirigeants des Brics, Vladimir Poutine a également prévenu que "l'ensemble du Moyen-Orient (était) au bord d'une guerre totale". Son homologue chinois Xi Jinping a appelé au cessez-le-feu à Gaza, à la mise en place de la solution à deux Etats dans le conflit israélo-palestinien et à l'arrêt de la "propagation de la guerre au Liban", où Israël affronte le Hezbollah pro-iranien.

"Force stabilisatrice"

Groupe de neuf pays dits du "Sud Global" pesant pour près de la moitié de la population mondiale et près du tiers du PIB de la planète, les Brics peuvent être "une force stabilisatrice pour la paix", a affirmé Xi Jinping, dont le pays est le principal soutien de la Russie face aux pays occidentaux.

Le Moyen-Orient et surtout l'Ukraine seront au menu de l'entretien prévu dans la soirée, après la clôture du sommet, entre M. Poutine et Antonio Guterres, leur premier depuis avril 2022. A l'époque, deux mois après le déclenchement de l'assaut sur l'Ukraine par les troupes de Moscou, le président russe avait affirmé à Antonio Guterres croire en une issue "positive" de pourparlers.

Depuis, Moscou et Kiev ont cessé toute négociation officielle et leurs positions semblent en l'état irréconciliables. La perspective de négociations reste très hypothétique au moment où le Kremlin se félicite d'une "dynamique positive" sur le front pour ses troupes.

Paix et stabilité

A Kazan, "le secrétaire général réaffirmera ses positions bien connues sur la guerre en Ukraine et les conditions d'une paix juste fondée sur la charte et les résolutions des Nations unies et le droit international", a souligné l'un de ses porte-parole. Antonio Guterres a régulièrement souligné que l'annexion de territoires n'avait "pas de place dans le monde moderne".

Alors que Xi Jinping a dit jeudi que les Brics devaient devenir une "force stabilisatrice pour la paix", des offres de médiation de pays partenaires ont été accueillies "favorablement par le président russe" à Kazan, a affirmé mercredi son porte-parole Dmitri Peskov.

Dès son arrivée mardi, le Premier ministre indien Modi, assurant être en contact avec les deux parties, avait exprimé son soutien à tous "les efforts pour restaurer rapidement la paix et la stabilité". La Chine comme l'Inde n'ont jamais condamné - ni davantage reconnu - l'annexion de territoires ukrainiens par la Russie.

"Mauvais choix"

Le président brésilien Lula, autre pilier des Brics, s'est lui attiré de vives critiques en Ukraine et en Occident pour avoir affirmé que les responsabilités du conflit étaient partagées, même s'il a condamné l'assaut russe de février 2022.

Les appels à la paix et à l'ouverture de pourparlers en Ukraine lancés à Kazan ne sont pas de nature à répondre aux attentes de l'Union européenne, qui exhorte les chefs d'Etat et de gouvernement des Brics à inciter Vladimir Poutine à "mettre immédiatement un terme à la guerre qu'il mène contre le peuple ukrainien".

En se rendant à Kazan, M. Guterres a fait un "mauvais choix" qui "ne fait qu'endommager la réputation de l'ONU", a déploré Kiev.

Echec de l'isolement

Avec cette réunion des Brics, M. Poutine entend démontrer l'échec de la politique occidentale de sanctions et d'isolement de son pays, notamment auprès des pays appartenant à ce qui est souvent décrit comme le "Sud global", et afficher sa volonté de mettre à bas l'"hégémonie" supposée de l'Occident dans les relations diplomatiques mondiales et favoriser à la place l'avènement d'"un monde multipolaire".

Il a eu des rencontres bilatérales avec des représentants de bêtes noires de l'Occident, l'Iranien Massoud Pezeshkian ou encore le Vénézuélien Nicolas Maduro.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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USA: l'interdiction des étudiants étrangers à Harvard suspendue

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L'emblême de l'Université de Harvard. (Archive). (© KEYSTONE/EPA/CJ GUNTHER)

La justice américaine a suspendu jeudi la mesure du président Donald Trump visant à interdire l'entrée aux Etats-Unis de nouveaux étudiants internationaux venus suivre les cours de l'université Harvard.

D'après un document judiciaire consulté par l'AFP, la juge Allison D. Burroughs a suspendu la mesure de Donald Trump et affirmé que l'université avait montré que, sans l'intervention de la justice, elle risquait de subir "un préjudice immédiat et irréparable avant que toutes les parties aient eu la possibilité d'être entendues".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Musk rallume la théorie des liens entre Trump et Epstein

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Elon Musk (à dr.) prétend que Donald Trump (à g.) est dans les dossiers Epstein. (Archive) (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Avec un tweet liant Donald Trump au défunt financier accusé d'exploitation sexuelle Jeffrey Epstein, Elon Musk a jeté un pavé dans la mare des soutiens du président américain.

L'homme le plus riche du monde, qui a quitté son poste à la Maison Blanche la semaine dernière, a affirmé jeudi que Donald Trump figurait dans des dossiers gouvernementaux secrets sur d'anciens associés riches et puissants d'Epstein.

L'administration Trump a reconnu qu'elle examinait des dizaines de milliers de documents et vidéos qui, selon le mouvement "Maga" qui soutient Donald Trump, permettront de démasquer les personnalités publiques complices des crimes d'Epstein.

"Il est temps de lâcher la grosse bombe: (Trump) est dans les dossiers Epstein", a posté Elon Musk sur X, alors que sa querelle croissante avec le président a dégénéré jeudi en une violente prise de bec publique. "C'est la véritable raison pour laquelle ils n'ont pas été rendus publics."

Selon les partisans du président républicain, férus de théories conspirationnistes, des personnalités proches d'Epstein ont vu leur rôle dans ses crimes sexuels dissimulés par des fonctionnaires.

Ils accusent les démocrates et des célébrités d'Hollywood, mais pas Donald Trump lui-même, et aucune source officielle n'a jamais confirmé que le président apparaissait dans l'un ou l'autre des documents.

"Type formidable"

Elon Musk n'a pas précisé de quels fichiers il parlait et n'a fourni aucune preuve de ce qu'il avançait. Mais ses allégations ont suscité de nouvelles demandes de divulgation des documents... cette fois-ci de la part de démocrates, désireux de retourner la théorie conspirationniste des supporters "Maga" contre eux-mêmes.

Jeffrey Epstein est mort, officiellement par suicide, dans une prison de New York en 2019 avant d'être jugé pour trafic sexuel. Il était fiché délinquant sexuel depuis plus de dix ans à la suite d'accusations selon lesquelles il aurait eu recours aux services de dizaines de prostituées mineures, qui lui ont valu une condamnation pour des faits secondaires.

Donald Trump a toujours nié avoir passé du temps dans la propriété d'Epstein sur les îles Vierges américaines où, selon les procureurs, le financier se livrait à un trafic sexuel avec des jeunes filles mineures.

L'une des victimes, Virginia Giuffre - qui s'est suicidée en avril, selon sa famille - avait accusé le financier de l'avoir emmenée en avion à des rencontres sexuelles avec des têtes couronnées et des hommes politiques alors qu'elle était mineure.

Le président avait affirmé avant son élection l'année dernière qu'il n'aurait "aucun problème" à rendre publics les dossiers relatifs à Epstein. Mais si son administration a rendu publiques plus de 63'000 pages liées à l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy, elle n'a pas tenu sa promesse concernant les dossiers d'Epstein.

Politifact a enquêté sur les dénégations de Donald Trump et conclu que le président avait voyagé à bord du jet de Jeffrey Epstein au moins sept fois. Et les deux hommes ont participé aux mêmes soirées dans les années 1990. Mais il n'y a aucune preuve que le magnat de l'immobilier ait visité l'île d'Epstein.

Donald Trump, qui était le voisin d'Epstein en Floride et à New York, avait déclaré au début des années 2000 que le financier était un "type formidable". "C'est très amusant d'être avec lui. Il se dit même qu'il aime les belles femmes autant que moi, et beaucoup d'entre elles sont très jeunes".

"Protéger Trump"

Des milliers de pages de dossiers sur l'affaire ont été publiées en 2019, d'autres en 2024, mais elles contenaient peu de preuves d'actes répréhensibles de la part de personnalités célèbres.

Les élus de l'opposition démocrate ont en tout cas sauté sur les allégations d'Elon Musk.

"Il y a un mois, j'ai demandé la publication intégrale des dossiers Epstein parce que je soupçonnais (la ministre de la Justice Pam Bondi) de les dissimuler pour protéger Donald Trump", a ainsi écrit Dan Goldman, membre du Congrès de l'État de New York, sur X. "Aujourd'hui, mes soupçons ont été confirmés."

Même son de cloche chez son collègue démocrate Ted Lieu (Californie), persuadé que M.Trump est "au courant de tous les dossiers Epstein". "Que cache l'administration Trump ?", a-t-il déclaré.

Tim Miller, ancien porte-parole du Comité national républicain devenu un féroce critique de Trump, a fait écho à cet appel: "Le peuple américain mérite de savoir si notre président est un pédophile", a-t-il posté sur X.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Fukushima: une amende massive contre les ex-dirigeants annulée

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La centrale nucléaire de Fukushima avait été sévèrement endommagée en mars 2011. (Archive) (© KEYSTONE/AP/EUGENE HOSHIKO)

La cour d'appel de Tokyo a annulé une amende de 81,48 milliards de francs contre quatre anciens dirigeants de Tepco, l'opérateur de la centrale nucléaire de Fukushima accidentée en 2011, ont indiqué vendredi des médias locaux.

Les quatre hommes avaient été condamnés en 2022 à verser cette somme dans le cadre d'une action judiciaire intentée par des actionnaires, à la suite de la catastrophe nucléaire déclenchée par un tsunami en mars 2011. La cour n'a pas pu confirmer immédiatement les informations des médias.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Ardon Jashari: l'héritier doit enfin s'affirmer

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Ardon Jashari à l'entraînement sous le regard de Granit Xhaka. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Il a conquis la Belgique, il doit désormais faire sienne l'équipe de Suisse.

Après plusieurs rendez-vous manqués, Ardon Jashari, l'héritier naturel de Granit Xhaka, a l'occasion de devenir un pilier de la sélection helvétique.

Cela fait bientôt trois ans que le Zougois a fait ses premiers pas en équipe nationale. Le sélectionneur Murat Yakin lui avait offert sa première cape à la toute fin d'un match de Ligue des nations face à la République tchèque, en septembre 2022 (victoire 2-1). Trois mois plus tard, il foulait pendant quelques instants la pelouse du stade de Lusail, au Qatar, au terme de la déroute contre le Portugal, en huitièmes de finale de la Coupe du monde (défaite 6-1).

Et depuis... Plus grand-chose. Régulièrement sélectionné mais laissé sur le banc par Yakin, Ardon Jashari faisait face à une concurrence relevée au milieu du terrain. Granit Xhaka, Remo Freuler, Denis Zakaria et même Michel Aebischer avaient la priorité sur celui qui n'avait pas encore quitté le FC Lucerne.

Mais son transfert au Club Bruges, l'été dernier, a tout changé. En une seule saison, le natif de Cham est passé dans une autre dimension, au point d'attirer désormais le regard des plus grands clubs européens.

Les fans l'adorent

A Salt Lake City, où la Suisse affrontera le Mexique samedi (22h00 heure suisse), Ardon Jashari rembobine le fil de cette première année passée à l'étranger. "Je ne m'attendais pas à être intégré si vite au sein de l'équipe et de la ville", relate-t-il. "Les deux premiers mois ont été un peu compliqués pour moi, dans un nouveau pays, avec une nouvelle langue. Et puis tout s'est enchaîné et j'ai fini par gagner l'amour des supporters."

Le milieu défensif a disputé 52 matches, dont 46 en tant que titulaire, et a soulevé son premier trophée chez les professionnels en remportant la Coupe de Belgique. Il a également crevé l'écran en Ligue des champions, où Bruges a atteint les 8es de finale. Pour couronner sa saison exceptionnelle, il a été désigné meilleur joueur du championnat belge (ainsi que meilleur jeune) et joueur préféré des supporters du "Club".

"On connaissait ses qualités techniques et physiques, mais avec quelle personnalité a-t-il joué cette année!", applaudit Pierluigi Tami, le directeur des équipes nationales. "C'est un joueur qui bonifie le collectif. Tout est plus facile avec lui dans une équipe."

Fier de représenter la Suisse

Fourbu par l'enchaînement des matches en Belgique et sur la scène européenne, Ardon Jashari avait renoncé à participer au dernier rassemblement de l'équipe de Suisse en mars. D'aucuns se demandaient alors s'il n'y avait pas un malaise avec le talentueux gaucher, qui avait refusé en novembre 2023 d'honorer une sélection avec les M21, arguant que sa place était avec la première équipe.

"Cet épisode a été clarifié tant de mon côté que du côté de l'ASF", indique le Zougois avec décontraction. "J'ai choisi de jouer pour la Suisse et j'en suis très fier. Je n'ai pas encore pu avoir ma chance, mais je suis certain qu'en travaillant bien, j'aurai un bel avenir en équipe nationale."

Régulièrement comparé à Granit Xhaka, Ardon Jashari se voit-il lui aussi comme le successeur du Bâlois? "Cela me flatte, mais nous sommes deux personnes différentes, tant sur le terrain qu'en dehors", répond le joueur de 22 ans. "Cela dit, il est vrai que j'ai une relation particulière avec Granit, même si je m'entends bien avec tous les joueurs. Nous sommes souvent côte à côte lors des repas."

Un nouveau transfert cet été ?

Avant de lui donner les clés, Murat Yakin pourrait bien associer les deux hommes dans l'entrejeu helvétique, le temps que la passation des pouvoirs ait lieu et que Jashari poursuive une progression qui pourrait le propulser plus vite que prévu dans l'un des cinq grands championnats européens.

"Quand on a joué en Ligue des champions contre les meilleures équipes du monde et qu'on a tenu le coup, on doit être capable de passer au niveau supérieur", estime celui qui serait sur les tablettes du Borussia Dortmund et de Manchester City. "Mais je sors tout juste de ma première saison à l'étranger. Alors, si je devais continuer à Bruges, je n'y verrais aucun inconvénient."

Mais ce qui se passera cet été importe peu face à l'évidence: Ardon Jashari doit devenir une figure majeure de l'équipe de Suisse. L'heure n'est plus à l'attente.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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