International
La post-fasciste Meloni, première femme à gouverner l'Italie
A peine entrée en fonctions, la nouvelle première ministre italienne Giorgia Meloni a fait ses débuts sur la scène internationale dimanche soir. Elle a rencontré le président français Emmanuel Macron à Rome, lors de son premier tête-à-tête avec un dirigeant étranger.
Jusqu'au bout, l'Elysée a maintenu l'incertitude sur cet entretien avec M. Macron, qui s'est tenu en toute discrétion et à l'abri des caméras dans le centre de la capitale italienne pendant un peu plus d'une heure.
Contrairement au chancelier allemand, au président américain et aux représentants des institutions européennes, le chef de l'Etat français ne s'était pas exprimé sur le sujet depuis la nomination de Giorgia Meloni, première femme à diriger la troisième économie de la zone euro.
La visite de M. Macron est consacrée à un forum international sur la paix, où il a prononcé un discours dimanche, et à une audience avec le pape François prévue lundi matin. Mais il n'a pu contourner le contexte politique italien, avec l'arrivée au pouvoir de la dirigeante post-fasciste à la tête d'une coalition dominée par l'extrême droite.
Les relations franco-italiennes, au beau fixe tant que Mario Draghi dirigeait la Péninsule, risquent de traverser une zone de turbulences avec l'eurosceptique et souverainiste Meloni. Mais Emmanuel Macron avait assuré vendredi être "tout à fait prêt à travailler avec elle".
Dimanche matin, Mario Draghi, ancien président de la Banque centrale européenne très apprécié sur le plan international, avait passé le flambeau à Mme Meloni sous les ors du palais Chigi, siège du gouvernement à Rome.
Un siècle après l'arrivée au pouvoir de Benito Mussolini, cette ex-admiratrice du Duce a ainsi pris la tête du gouvernement le plus à droite du pays depuis la naissance de la République en 1946.
Dette et inflation
Samedi, l'Union européenne, inquiète face à l'arrivée au pouvoir de l'extrême droite en Italie, pays fondateur de l'Europe, s'est dite prête à "coopérer" avec le gouvernement Meloni.
La Romaine de 45 ans, qui a remporté une victoire historique aux législatives du 25 septembre, a réussi à rendre respectable son parti Fratelli d'Italia (Frères d'Italie) pour accéder au pouvoir à la tête d'un gouvernement de 24 ministres, dont seulement six femmes.
Elle dispose avec ses partenaires de coalition - le dirigeant populiste antimigrants de la Ligue, Matteo Salvini, et le chef déclinant de Forza Italia, Silvio Berlusconi - de la majorité absolue tant à la Chambre des députés qu'au Sénat.
De nombreux défis l'attendent, essentiellement économiques, à commencer par l'inflation et la dette dont le ratio est le plus élevé de la zone euro après la Grèce.
La composition du nouveau gouvernement reflète le désir de rassurer les partenaires de Rome. L'ex-président du Parlement européen Antonio Tajani a été nommé aux Affaires étrangères, avec le titre de vice-Premier ministre, tandis que Giancarlo Giorgetti, un représentant de l'aile modérée de la Ligue, déjà ministre dans le gouvernement sortant de Mario Draghi, hérite du portefeuille de l'Economie.
"Vous n'êtes pas seul"
La tâche de Mme Meloni s'annonce des plus ardues alors que sa coalition montre déjà des fissures.
Dimanche, elle a d'ailleurs appelé son gouvernement à "rester uni" à l'issue du premier conseil des ministres, sur fond de tensions avec Silvio Berlusconi et Matteo Salvini.
Ces derniers renâclent à accepter l'autorité de Giorgia Meloni, dont le parti a remporté 26% des voix aux élections, contre 8% pour Forza Italia et 9% pour la Ligue.
Elle-même atlantiste et favorable au soutien à l'Ukraine face à la Russie, Mme Meloni a dû affronter cette semaine les propos polémiques de M. Berlusconi, qui a affirmé avoir "renoué" avec le président russe Vladimir Poutine et imputé à Kiev la responsabilité de la guerre.
Mme Meloni a rectifié le tir en affirmant que l'Italie fait "pleinement partie et la tête haute" de l'Europe et de l'Otan.
Un message bien reçu à Washington, à Kiev et à l'Otan, dont le secrétaire général Jens Stoltenberg a adressé ses "félicitations" à Mme Meloni. Le président américain Joe Biden a dit samedi avoir "hâte" de travailler avec elle.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est dit "impatient de continuer la coopération fructueuse" avec Rome. "Vous n'êtes pas seul!" lui a répondu Mme Meloni : "L'Italie sera toujours aux côtés du courageux peuple ukrainien qui se bat pour sa liberté et une paix légitime".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Six morts, neuf blessés dans une frappe russe sur Zaporijjia
Six personnes ont été tuées et neuf autres blessées dans une frappe russe mardi matin sur la ville de Zaporijjia dans le sud de l'Ukraine, a indiqué le gouverneur régional.
L'attaque meurtrière a touché un "site d'infrastructure", a dit le gouverneur Ivan Fedorov sur Telegram, ajoutant qu'"un incendie s'est déclaré" sur les lieux.
Peu avant la frappe, l'alerte aérienne due au risque d'attaque aux missiles balistiques avait été déclenchée dans cette région où se trouve la plus grande centrale nucléaire d'Europe, occupée par la Russie depuis le début de son invasion de l'Ukraine début 2022.
Le chef de l'administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak a réagi sur Telegram en appelant les Occidentaux à plus en faire pour aider l'Ukraine.
"Zaporijjia. Une nouvelle attaque russe, il y a des morts, des blessés. La violence doit être stoppée par des actions fermes. Les alliés doivent agir de manière plus ferme", a-t-il martelé.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Michelin ferme deux usines en France, 1250 employés concernés
Michelin a annoncé mardi la fermeture avant 2026 de ses usines de Cholet et Vannes, dans l'ouest de la France, à cause de "l'effondrement" des ventes des pneus pour camions et camionnettes.
La direction du groupe a annoncé cette fermeture mardi matin aux 1254 salariés des sites concernés.
"C'est l'effondrement de l'activité qui a provoqué cette situation, et je veux dire à tous ces salariés que nous ne laisserons personne au bord du chemin", a déclaré le patron de Michelin, Florent Menegaux, dans un entretien à l'AFP.
La fermeture est devenue "inéluctable" en raison de la concurrence asiatique sur les pneus de camionnettes et poids lourds, les secteurs des deux usines, mais aussi de la "dégradation de la compétitivité de l'Europe", a indiqué la direction du groupe français dans un communiqué.
Dans un contexte de crise pour les équipementiers automobiles, le groupe s'engage à "accompagner chacun des salariés concernés avec des solutions sur mesure", avec des offres d'emplois dans d'autres entreprises ou dans le groupe, ou bien en préretraite.
L'intersyndicale du groupe, inquiète pour l'avenir de ces sites, avait rompu les discussions avec la direction.
La grande usine de Cholet (Maine-et-Loire) emploie 955 salariés qui fabriquent principalement des petits pneus pour camionnettes (17 pouces et moins).
Baisse continue des volumes
Ce segment du marché "a connu une baisse significative" en Europe au cours des dernières années, "avec une réduction drastique des volumes de production (...) sans perspective de redressement", justifie Michelin.
Le site de Vannes (Morbihan) compte 299 salariés qui produisent principalement des câbles métalliques pour des pneus fabriqués ensuite en Espagne et en Italie notamment.
L'usine bretonne a connu une baisse continue de ses volumes de production "en raison notamment de l'évolution du niveau de la demande des usines poids lourd du groupe en Europe (...) sans perspective de redressement", souligne Michelin.
Le site de Tours (Indre-et-Loire), dont le sort inquiète aussi les syndicats, a été épargné.
Le groupe "accompagnera également les deux territoires impactés en participant à la création d'au moins autant d'emplois que ceux supprimés", a-t-il promis.
Dans l'immédiat, Michelin va arrêter la production sur les deux sites jusqu'au 13 novembre pour "permettre à la direction et aux organisations syndicales de proposer des échanges collectifs et individuels aux employés".
Le groupe traverse une année difficile avec le ralentissement du marché des véhicules neufs. Michelin avait déjà fermé son site de La-Roche-sur-Yon (Vendée) en 2020, et prépare la fermeture d'ici 2025 de deux usines en Allemagne.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Harris ou Trump: les Américains votent mardi
Ce sera forcément un résultat historique: l'Amérique décide mardi qui de Kamala Harris ou de Donald Trump entrera à la Maison Blanche. Indécise jusqu'à la dernière minute, la campagne a été émaillée de tensions inouïes.
Les bureaux de vote ouvrent à 06h00 locales sur la côte est des Etats-Unis (12h00 en Suisse). Des millions de personnes vont ajouter leurs voix aux plus de 80 millions de bulletins déjà déposés de manière anticipée ou envoyés par voie postale.
Il est impossible de savoir s'il faudra des heures ou des jours de dépouillement pour départager la vice-présidente démocrate de 60 ans et l'ancien dirigeant républicain de 78 ans, dont les personnalités et les visions ne pourraient être plus différentes.
A leurs meetings, ce sont deux Amérique apparemment irréconciliables qui ont afflué ces dernières semaines, chaque camp étant convaincu que l'autre va mener le pays au désastre.
Kamala Harris a qualifié son rival de "fasciste". Donald Trump a martelé qu'elle était "bête comme ses pieds" et qu'elle allait "détruire" le pays.
Coude-à-coude
Mardi à minuit, Dixville Notch, hameau perdu dans les forêts du New Hampshire à la frontière nord-est des Etats-Unis avec le Canada, a comme de tradition lancé le vote. A l'image des sondages, ses six électeurs n'ont pas réussi à départager les deux candidats: trois voix chacun.
Le verdict des urnes sera de toute façon historique. Soit l'Amérique enverra pour la première fois une femme à la Maison Blanche. Soit elle y renverra le tribun populiste, condamné au pénal et visé par de nombreuses poursuites, dont le premier mandat (2017-2021) avait entraîné le pays et le monde entier dans une suite ininterrompue de convulsions.
Les derniers sondages donnent les deux adversaires quasiment à égalité dans les sept Etats cruciaux, ceux qui, dans ce scrutin au suffrage indirect, donneront à la démocrate ou au républicain le nombre suffisant de grands électeurs pour atteindre le seuil de 270 sur 538, synonyme de victoire.
Pour essayer de convaincre en seulement trois mois de campagne, Kamala Harris a misé sur un message de protection de la démocratie et du droit à l'avortement, destiné aux femmes comme aux républicains modérés.
La démocrate, née d'un père jamaïcain et d'une mère indienne, organise sa soirée électorale dans son ancienne université, l'institution historiquement noire Howard, à Washington.
Donald Trump sera à Palm Beach, en Floride, son Etat de résidence. Le milliardaire a rejoué dans cette campagne la même partition qu'en 2016 et 2020, se présentant comme un candidat antisystème et proche du peuple, seul capable de sauver un pays ravagé selon lui par les migrants et une inflation galopante.
Drones et tireurs d'élite
Cette journée de mardi conclut une course stupéfiante, marquée par l'entrée en lice abrupte de la vice-présidente en juillet, en remplacement du président vieillissant Joe Biden, et par deux tentatives d'assassinat contre l'ancien président républicain, quatre fois inculpé au pénal. La suite reste une grande inconnue.
Les deux camps ont d'ores et déjà engagé des dizaines d'actions en justice, tandis que deux Américains sur trois redoutent une éruption de violence après le scrutin.
Certains bureaux de vote se sont mués en forteresses, surveillés par drones et avec des tireurs d'élite sur les toits. Des fonctionnaires électoraux ont aussi suivi des formations pour apprendre à se barricader dans une pièce ou à utiliser une lance à incendie pour repousser d'éventuels intrus.
Dans la capitale fédérale Washington, des barrières métalliques entourent la Maison Blanche, le Capitole et d'autres sites sensibles. Une quantité impressionnante de magasins du centre-ville ont couvert leurs vitrines de planches de bois. Les images du 6 janvier 2021, quand des trumpistes avaient attaqué le siège du Congrès américain, restent dans tous les esprits.
Rien ne dit que le pays va être secoué par des violences similaires. Donald Trump a toutefois déjà posé les premières pierres d'une nouvelle contestation, accusant meeting après meeting les démocrates de "tricher comme des diables". Et le camp démocrate a dit "s'attendre" à ce que le républicain se déclare vainqueur de façon prématurée, comme il l'avait fait en 2020.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Les ouvriers de Boeing acceptent un nouvel accord
Les ouvriers grévistes de Boeing ont accepté lundi soir un nouveau projet d'accord social. Il met fin à un débrayage de plus de sept semaines de quelque 33'000 employés aux Etats-Unis. Coût estimé: plus de dix milliards de dollars à l'entreprise et ses fournisseurs.
Après avoir rejeté deux offres, l'IAM-District 751, branche du syndicat des machinistes (IAM), a indiqué avoir approuvé à 59% l'accord prévoyant une hausse salariale très proche de ses revendications, mais pas le rétablissement de l'ancien dispositif de retraite.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
InternationalIl y a 2 jours
Des bombardiers américains au Moyen-Orient pour défendre Israël
-
FootballIl y a 2 jours
Un beau derby lémanique
-
ConcoursIl y a 1 jour
Gagnez vos entrées pour aller faire un tour aux Automnales 2024 !
-
InternationalIl y a 2 jours
La Moldavie aux urnes, entre rêve européen et influence russe
-
ÉmissionsIl y a 1 jour
Le spécialiste : Epargne & 3e pilier avec Retraites Populaires
-
InternationalIl y a 2 jours
Des milliers de femmes marchent pour leurs droits à Washington
-
InternationalIl y a 2 jours
Un bébé survit à un accident de la route qui fait au moins 10 morts
-
LausanneIl y a 2 jours
Décès du député vaudois Nicola di Giulio