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International

Rishi Sunak officialise sa candidature - Boris Johnson renonce

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Richi Sunak se porte officiellement candidat au poste de Premier ministre du Royaume-Uni: "Je veux redresser notre économie, unir notre parti et agir pour notre pays", a-t-il déclaré dimanche. (archives) (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

L'ancien ministre britannique des Finances Rishi Sunak a annoncé dimanche qu'il se présentait pour devenir premier ministre, à la veille de la clôture des candidatures pour cette campagne éclair. Boris Johnson a pour sa part renoncé dimanche soir.

Cette nouvelle campagne pour Downing Street s'est ouverte jeudi à la suite de la démission de Liz Truss, après seulement 44 jours au pouvoir, un record. Début septembre, elle avait été élue par les membres du parti conservateur face à Rishi Sunak, qui va donc peut-être avoir sa revanche dans les prochains jours.

"Le Royaume-Uni est un grand pays, mais nous sommes confrontés à une profonde crise économique", a écrit sur Twitter Rishi Sunak, 42 ans, qui a été ministre des Finances de 2019 à juillet dernier, quand il avait démissionné.

"C'est pourquoi je me présente pour être le leader du Parti conservateur et votre prochain premier ministre. Je veux redresser notre économie, unir notre parti et agir pour notre pays", a-t-il poursuivi.

Come-back de Johnson

Après une semaine politique chargée en rebondissements, deux candidats se sont déclarés: Rishi Sunak, et la ministre des Relations avec le parlement Penny Mordaunt.

L'ex-premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé dimanche soir renoncer à se présenter dans la campagne pour Downing Street, laissant la voie libre au grand favori Rishi Sunak pour succéder, sauf nouveau coup de théâtre, à Liz Truss.

"Au cours des derniers jours, je suis malheureusement arrivé à la conclusion que ce ne serait tout simplement pas la bonne chose à faire. Vous ne pouvez pas gouverner efficacement si vous n'avez pas un parti uni au Parlement", a-t-il expliqué dans un communiqué, affirmant qu'il avait eu les 100 parrainages des députés conservateurs, indispensables pour poursuivre la course.

Les candidats ont jusqu'à lundi après-midi pour obtenir les cent parrainages nécessaires pour poursuivre la course.

Selon la BBC, Rishi Sunak avait dimanche 132 parrainages, devant Boris Johnson (57) et Penny Mordaunt (23).

Une fois que les candidats auront présenté leurs parrainages, les 357 députés conservateurs voteront. S'il reste deux candidats en lice, les 170'000 adhérents du parti devront les départager par un vote sur internet d'ici le 28 octobre. En cas de candidat unique, celui-ci entrerait directement à Downing Street en début de semaine.

D'intenses tractations au sein du parti conservateur, profondément divisé, continuaient dimanche.

"Désastre garanti"

Penny Mordaunt, qui a démenti dimanche avoir eu des négociations avec le camp de Boris Johnson, s'est dite "confiante" sur ses parrainages.

Rishi Sunak et Boris Johnson, qui sont à couteaux tirés depuis des mois, se sont rencontrés samedi soir pour, selon plusieurs médias, évoquer la possibilité d'une candidature commune. Cette rencontre ne leur a visiblement pas permis de s'entendre.

Selon un sondage du Sunday Telegraph, les électeurs du parti le préfèrent largement à Rishi Sunak: un peu plus de la moitié d'entre eux pensent qu'il serait le meilleur premier ministre, contre 28% pour Rishi Sunak. Et près de 60% de ces électeurs conservateurs estiment que le départ de Boris Johnson au début de l'été était une erreur.

Mais certains députés "tories" ne mâchent pas leurs mots quand à un retour possible de Boris Johnson. "Ce n'est pas le moment pour Boris", a déclaré Steve Baker, ministre de l'Irlande du Nord et partisan de Sunak, à Sky News, affirmant qu'un autre gouvernement dirigé par Johnson "serait un désastre garanti" et imploserait en quelques mois.

Grave crise

Rishi Sunak a reçu des soutiens clés depuis samedi, dont celui du ministre de l'Intérieur Grant Shapps et de la ministre du Commerce Kemi Badenoch, influente à la droite des "Tories". Le parti "n'est pas un outil pour les ambitions personnelles d'un individu", a-t-elle dit au Sunday Times.

Le prochain premier ministre gouvernera un pays plongé dans une grave crise du coût de la vie, avec une inflation dépassant les 10%. Il devra calmer les marchés, dans la tempête depuis les annonces budgétaires du gouvernement Truss fin septembre. Il devra également tenter d'unir un parti profondément divisé, à deux ans des élections législatives.

Le leader de l'opposition travailliste, Keir Starmer, a réitéré dimanche son appel pour des élections anticipées. Les travaillistes sont au plus haut dans les sondages, après douze ans de pouvoir conservateur. Le prochain premier ministre conservateur sera le cinquième depuis 2016.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'armée syrienne lance une contre-offensive près de Hama

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L'opposition armée a pris Alep en début de semaine (archives). (© KEYSTONE/AP/Omar Albam)

L'armée syrienne a lancé une contre-offensive mercredi pour repousser les rebelles qui s'approchent de Hama, dans le centre de la Syrie. La Russie, l'Iran et la Turquie sont en "contact étroit" pour stabiliser la situation dans ce pays.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), "les forces du régime ont lancé après minuit une contre-offensive" sous couverture aérienne. Ils auraient réussi repousser les combattants de la coalition de rebelles dominée par le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS).

Les rebelles ont pris la majeure partie d'Alep, deuxième ville du pays et étaient arrivés aux portes de Hama, quatrième ville de Syrie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Kyshawn George touché à la cheville

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Kyshawn George (à gauche) au duel avec Donovan Mitchell avant de se blesser. (© KEYSTONE/AP/Sue Ogrocki)

Coup dur pour Kyshawn George ! Le Valaisan s’est blessé à la cheville gauche lors de la défaite 118-87, la quinzième de rang, de Washington à Cleveland.

Kyshawn George souffre d’une entorse après être allé au duel avec Donovan Mitchell. Il s’est blessé au deuxième quarter alors qu’il comptabilisait un temps de jeu de 11 minutes riche de 6 rebonds et de 2 assists. Il a dû être aidé par des membres du staff des Wizards pour regagner les vestiaires. La durée de son indisponibilité n’est pas encore connue.

Le rookie n’a pas été le seul joueur de Washington à se blesser face à la meilleure équipe de la NBA. Corey Kispert a également été touché à la cheville alors que Malcolm Brogdon a ressenti des douleurs au genou.

Ce match s’est joué à la fin du deuxième quarter. Les Cavaliers ont signé un partiel de 10-0 pour mener 48-28 et voguer ainsi tranquillement vers une 19e victoire en 22 matches, la plus large de la saison avec cet écart de 31 points.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'assemblée de l'ONU veut la création d'un Etat palestinien

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La résolution a été adoptée dans le cadre de l'examen annuel de la question palestinienne à l'assemblée générale de l'ONU (archives). (© KEYSTONE/EPA/SARAH YENESEL)

L'assemblée générale de l'ONU a plaidé mardi pour la fin de l'occupation israélienne des territoires palestiniens et la création d'un Etat palestinien. Elle a décidé de convoquer pour juin une conférence internationale visant à faire avancer la solution à deux Etats.

Dans une résolution adoptée par 157 voix, contre 8, dont celles des Etats-Unis, d'Israël et de Hongrie, et 7 abstentions dans le cadre de l'examen annuel de la question palestinienne, l'assemblée "réaffirme son appui indéfectible, conforme au droit international, au règlement prévoyant deux Etats, Israël et la Palestine, vivant côte à côte dans la paix et la sécurité, à l'intérieur de frontières reconnues sur la base de celles d'avant 1967".

Insistant sur la nécessité d'engager des "négociations crédibles" pour le processus de paix au Proche-Orient, l'assemblée a décidé de convoquer pour le mois de juin à New York une "conférence internationale de haut niveau pour le règlement pacifique de la question de la Palestine et la mise en oeuvre de la solution des deux Etats", qui sera co-présidée par la France et l'Arabie saoudite.

D'ici là, le texte appelle les parties à "agir de façon responsable" afin d'inverser "les tendances négatives, y compris toutes les mesures prises sur le terrain qui contreviennent au droit international".

Territoires occupés

Plus spécifiquement, l'assemblée réclame une nouvelle fois que "les droits inaliénables du peuple palestinien, au premier rang desquels viennent le droit à l'autodétermination et le droit de créer un État indépendant, soient réalisés".

Se basant sur les récentes décisions de la Cour internationale de justice, elle demande également qu'Israël "mette fin à sa présence illicite dans le territoire palestinien occupé dans les plus brefs délais" et cesse toute colonisation.

L'ONU considère l'ensemble des territoires palestiniens, Cisjordanie, Jérusalem-Est et Gaza, comme occupés.

"La question de la Palestine est sur l'agenda de l'ONU depuis son origine et reste un test critique pour sa crédibilité et son autorité", a commenté avant le vote l'ambassadeur palestinien à l'ONU Riyad Mansour.

C'est une résolution de l'assemblée générale de 1947 qui avait partagé la Palestine, alors sous mandat britannique, en deux Etats indépendants, l'un arabe, l'autre hébreu, et une zone internationale autour de Jérusalem. Mais seule la création d'Israël avait alors été proclamée, le 14 mai 1948, provoquant une guerre entre le nouvel Etat et plusieurs pays arabes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Grâce du fils Biden: Trump réclame l'annulation d'un procès

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Donald Trump accuse la justice d'être instrumentalisée par ses adversaires démocrates dans l'affaire Stormy Daniels (archives). (© KEYSTONE/AP/Evan Vucci)

Invoquant la grâce présidentielle accordée au fils de Joe Biden, le président américain élu Donald Trump a réclamé officiellement l'annulation de sa condamnation pénale historique dans l'affaire Stormy Daniels. Il avait été jugé coupable de paiements dissimulés.

Le verdict de culpabilité avait été rendu en mai. Les paiements dissimulés avaient été versés à une actrice de films pornographiques pour qu'elle taise un rapport sexuel dix ans avant la présidentielle de 2016. Le prononcé de sa peine a été maintes fois repoussé et reste en suspens, sa défense usant de tous les recours.

Qualifiant l'affaire de "bidon", M. Trump a toujours nié la relation. Le républicain a accusé la justice d'être instrumentalisée par ses adversaires démocrates.

Dans un document judiciaire de 70 pages rendu public mardi, les avocats de M. Trump, qu'il a nommés futurs numéros deux et trois du prochain ministère de la justice, exigent que "le tribunal annule immédiatement l'inculpation et le verdict du jury".

Grâce avant les peines

Dans leur recours daté de lundi, les conseils ne manquent pas d'invoquer un événement politico-juridique survenu la veille au soir: faisant volte-face, l'actuel président des Etats-Unis d'Amérique Joe Biden a gracié dimanche son fils Hunter, reconnu coupable, dans deux affaires distinctes, de détention illégale d'arme à feu et de fraude fiscale.

Cette grâce présidentielle pour une période de dix ans, avant même que ne soient prononcées les peines contre Hunter Biden, a provoqué l'indignation des républicains et le malaise chez des démocrates.

"En décidant hier [dimanche] d'une grâce décennale pour Hunter Biden couvrant n'importe lequel de ses crimes ou délits, qu'ils fassent ou non l'objet de poursuites, le président Biden a affirmé que son fils avait été 'pointé du doigt et injustement accusé' et 'traité différemment'", argumentent les avocats de M. Trump, en citant le président sortant qui a parlé d'"erreur judiciaire".

Ils voient dans ces "propos une condamnation du propre ministère de la justice du président Biden, celui-là même qui a coordonné et supervisé la chasse aux sorcières politique et l'ingérence électorale contre le président Trump".

Condamné une fois au pénal et deux fois au civil par la justice, Donald Trump a vu son horizon judiciaire fédéral se dégager complètement par l'abandon d'au moins deux procédures pénales grâce à sa réélection et l'arrêt historique de la cour suprême qui a élargi le 1er juillet le champ de l'immunité présidentielle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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