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International

La pression russe s'accroît sur l'est de l'Ukraine au début du 4e mois de guerre

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Selon le ministère ukrainien de la Défense, d'intenses combats sont en cours près du village de Bakhmout (archives). (© KEYSTONE/AP/Andriy Andriyenko)

La Russie s'est dite mardi bien déterminée à atteindre "tous ses objectifs" en Ukraine. Moscou a intensifié son offensive contre la dernière poche de résistance de la région de Lougansk, dans l'Est.

Après avoir éloigné les forces russes des deux plus grandes villes du pays, Kiev et Kharkiv (nord-est), les Ukrainiens reconnaissent des "difficultés" dans le Donbass (est), formé par les provinces de Lougansk et de Donetsk, où la Russie a recentré son offensive.

"Nous continuons l'opération militaire spéciale jusqu'à la réalisation de tous les objectifs", a souligné le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou.

"Les objectifs fixés par le président (russe Vladimir Poutine) seront remplis", a lui aussi assuré le secrétaire du Conseil de sécurité de Russie, Nikolaï Patrouchev, un proche de M. Poutine.

"La situation dans le Donbass est extrêmement difficile", a ensuite reconnu mardi soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky. "En fait, toutes les forces que l'armée russe a encore ont été jetées là pour l'offensive".

Deux villes en ligne de mire

De fait, Moscou concentre sa puissance de feu sur le réduit ukrainien de la région de Lougansk, essayant de cerner les villes de Severodonetsk et de Lyssytchansk.

Des combats sont en cours pour le contrôle de la ville de Lyman, un important noeud ferroviaire dont la prise constituerait un progrès important dans ces tentatives d'encerclement, a affirmé le chef des séparatistes prorusses de Donetsk, Denis Pouchiline.

"Des unités russes et de la milice populaire (l'armée séparatiste prorusse) sont entrées dans la ville", a-t-il affirmé lors d'une émission pro-Kremlin diffusée sur Youtube, ces informations étant impossibles à vérifier dans l'immédiat.

Le ministère ukrainien de la Défense a aussi évoqué d'intenses combats dans les environs des localités de Popasna et de Bakhmout, dont la chute donnerait aux Russes le contrôle d'un carrefour important pour l'effort de guerre ukrainien.

Les habitants rechignent à fuir malgré les risques: "Les gens ne veulent pas partir", se désole le maire-adjoint de Bakhmout, Maxim Soutkovyï, devant un car d'évacuation à moitié vide.

Dans ce secteur, "l'ennemi a amélioré sa position tactique", a admis mardi matin l'état-major de l'armée ukrainienne, qui assure que "la plus grande activité hostile" est observée "près de Lyssytchansk et de Severodonetsk".

"Très violents combats"

"La situation est très difficile et malheureusement, elle ne fait que s'aggraver. Elle empire de jour en jour, d'heure en heure", a ensuite déclaré dans la soirée le gouverneur de la région de Lougansk, Serguiï Gaïdaï.

"Les bombardements sont de plus en plus intenses" et "l'armée russe a décidé de détruire complètement Severodonetsk", ville stratégique qui "est en train d'être éliminée de la surface de la Terre", a-t-il ajouté.

Le gouverneur a comparé Severodonetsk à Marioupol, grande cité portuaire du Sud-Est pratiquement rasée après plusieurs semaines de siège et de bombardements. "A partir d'aujourd'hui, nous pouvons dire que (les Russes) essaient de réaliser une attaque à grande échelle", a-t-il conclu.

Deux républiques séparatistes prorusses ont été proclamées en 2014 dans le Donbass. C'est notamment pour les défendre d'un prétendu "génocide" que le président russe Vladimir Poutine avait déclenché le 24 février l'invasion de l'Ukraine.

Retour progressif à la normale en revanche à Kharkiv (nord-est), où le métro, qui a des mois durant servi d'abri contre les bombes, a été remis en service mardi.

"Etat terroriste"

Le front méridional semble quant à lui stable, bien que les Ukrainiens y revendiquent des gains territoriaux.

Le commandement sud de l'armée ukrainienne a fait état, dans la nuit de lundi à mardi, d'une "avancée" de ses divisions "à travers la région de Mykolaïv en direction de la région de Kherson", contrôlée par les Russes. Il a accusé les "occupants" d'avoir tué des civils cherchant à fuir en voiture.

Les forces ukrainiennes pilonnent dorénavant les positions russes avec des systèmes d'artillerie occidentaux tout nouvellement acheminés, en particulier des obusiers américains, a expliqué à l'AFP un porte-parole de l'armée ukrainienne.

De son côté, le maire de Marioupol, Vadim Boïtchenko, a accusé, dans une communication vidéo avec la conférence économique de Davos, "les forces d'occupation russes" de se comporter en "Etat terroriste".

A l'inverse, le ministère russe de la Défense a affirmé dans son briefing quotidien que l'aire marine du port de Marioupol a été déminée et que des opérations sont en cours pour "rétablir les infrastructures portuaires". Il a ajouté qu'un "couloir humanitaire" sera ouvert mercredi matin vers la mer Noire pour permettre "la sortie sécurisée des navires étrangers" toujours présents dans le port.

Impatience sur les armes

Dans ce contexte, Kiev appelle instamment les Occidentaux à lui livrer davantage d'armements.

"L'offensive russe dans le Donbass est une bataille impitoyable, la plus vaste sur le sol européen depuis la Deuxième Guerre mondiale. J'exhorte nos partenaires à accélérer les livraisons d'armes et de munitions", a ainsi lancé mardi le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba.

Le président Zelensky lui-même a réclamé des "armes lourdes : grenades propulsées par des fusées, chars, armes antinavires et autres armes".

Le président polonais Andrzej Duda, dont le pays a fourni à l'Ukraine ses chars soviétiques T-72, a reproché mardi à Berlin de tergiverser sur la livraison de blindés allemands Leopard, promis à la Pologne en contrepartie. La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a reconnu qu'il y avait discussion, l'hebdomadaire Der Spiegel affirmant que celles-ci étaient dues à la demande de Varsovie de recevoir des chars de dernière génération.

De son côté, l'ancien chancelier allemand Gerhard Schröder, très critiqué dans son pays, a annoncé mardi qu'il ne rejoindrait pas le conseil de surveillance du géant gazier russe Gazprom.

Etat d'urgence en Hongrie

Accentuant sa pression sur la Russie, les États-Unis ont eux décidé de mettre fin, à partir de mercredi 04h01 GMT (06h01 en Suisse), à une exemption permettant à Moscou de payer ses dettes en dollars, a annoncé mardi le Trésor américain. Cette décision pourrait précipiter la Russie, qui a une douzaine de paiements à honorer d'ici la fin de l'année, dans le défaut de paiement.

Au Forum de Davos, le président de la Confédération Ignazio Cassis a annoncé que la Suisse organiserait, les 4 et 5 juillet à Lugano, une "conférence de reconstruction de l'Ukraine", qui devrait aborder notamment la question des contributions annoncées et à venir de la Banque mondiale, de l'OCDE et de l'Union européenne (UE).

L'UE discutait toujours mardi d'un embargo sur le pétrole russe, qui requiert l'unanimité des pays membres. L'Allemagne et la France ont jugé possible d'y parvenir dans les prochains jours, mais le Premier ministre hongrois Viktor Orban, dont le pays est très dépendant du pétrole russe, a jugé cette perspective "très improbable" dans l'immédiat.

Le dirigeant hongrois, arguant des répercussions de la guerre, a en outre décrété mardi l'état d'urgence à partir de minuit dans son pays, une décision dénoncée par l'ONG de défense des libertés civiles TASZ.

Centaines d'enfants tués ou blessés

En trois mois de conflit armé, 234 enfants ont été tués et 433 blessés, a dénoncé mardi le bureau de la procureure générale d'Ukraine Iryna Venediktova.

Au total, des milliers de civils et de militaires ont péri, sans qu'il existe un bilan chiffré. Pour la seule ville de Marioupol, les autorités ukrainiennes parlent de 20'000 morts.

Côté russe, des sources occidentales évaluent à 12'000 le nombre des soldats tués, le Kremlin n'ayant admis que des "pertes importantes".

L'Ukraine n'a pas fourni de bilan du nombre de ses militaires mis hors de combat.

Plus de huit millions d'Ukrainiens ont été déplacés à l'intérieur de leur pays, selon l'ONU. S'y ajoutent 6,5 millions qui ont fui à l'étranger, dont plus de la moitié - 3,4 millions - en Pologne.

Peine confirmée pour Navalny

La répression continue en Russie: un tribunal de Moscou a ordonné mardi l'arrestation de deux blogueurs accusés de discréditer l'action de l'armée en Ukraine.

Les députés russes ont adopté en première lecture une proposition de loi qui doit permettre de fermer, sur simple décision du parquet, les médias étrangers accusés de diffuser des informations mensongères sur la guerre en Ukraine.

L'opposant emprisonné Alexeï Navalny s'est servi d'un procès en appel, qui a sans surprise confirmé sa peine de 9 ans de camp, pour dénoncer à son tour une "guerre fondée sur un super mensonge".

Enfin, Moscou a annoncé mardi interdire le territoire russe à 154 membres de la Chambre des Lords, chambre haute du Parlement britannique, en représailles aux sanctions visant la quasi-totalité des élus du Conseil de la Fédération de Russie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Finale inédite, Draper et Rune sortent Alcaraz et Medvedev

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Jack Draper célèbre sa victoire sur Carlos Alcaraz (© KEYSTONE/AP/Mark J. Terrill)

Jack Draper et Holger Rune ont créé la surprise. Ils ont éliminé le double tenant du titre Carlos Alcaraz et le double finaliste Daniil Medvedev pour filer en finale du Masters 1000 d'Indian Wells.

Un vainqueur inédit sera donc sacré dimanche, tout comme pour le tournoi féminin, dont la finale opposera la sensation russe Mirra Andreeva, âgée de 17 ans, à la no 1 mondiale Aryna Sabalenka.

La plus grande surprise de la journée reste le succès de Draper, 14e mondial, contre Alcaraz (3e), battu 6-1 0-6 6-4 en 1h44. Alcaraz, qui chassait un troisième titre consécutif, se montrait très à l'aise dans la vallée de Coachella depuis la semaine dernière.

Mais l'Espagnol a complètement raté son début de match, ne marquant qu'un point sur les 12 premiers, et perdant rapidement la première manche.

Soudainement plus précis, il a écrasé Draper lors du deuxième set et semblait lancé. Cependant, le gaucher britannique âgé de 23 ans a été très solide, notamment au service. Draper a conclu grâce à deux gros services après avoir lâché deux jeux (6-4). Sa qualification en finale, sa première pour un tournoi de ce niveau, assure à Draper d'intégrer le Top 10 pour la première fois lundi.

Un peu plus tôt, le Danois Holger Rune (13e mondial) s'était imposé contre le Russe Daniil Medvedev (6e) 7-5 6-4, double finaliste perdant du tournoi contre Alcaraz en 2023 et 2024.

Agé de 21 ans, Rune avait remporté le Masters 1000 de Paris-Bercy en 2022. Il avait aussi atteint les finales des Masters 1000 de Monte-Carlo et de Rome en 2023, et jouera dimanche sa première finale en Californie. Lors de leur seul match sur le circuit, Rune avait battu Draper en quart de finale du Masters 1000 de Cincinnati 6-4 6-2 en août 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Au moins 33 morts dans de violentes tempêtes et tornades aux USA

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Les autorités du Missouri ont confirmé 12 décès liés aux tempêtes. (© KEYSTONE/AP)

Au moins 33 personnes sont mortes et des dizaines ont été blessées lors du passage de tornades et de violentes tempêtes dans le centre et le sud des Etats-Unis, ont annoncé samedi les différentes autorités locales.

Venus du sud du pays vendredi, ces épisodes violents sont progressivement montés vers la région des Grands Lacs, près de la frontière canadienne. Selon le site Poweroutage, environ 250'000 foyers étaient privés d'électricité samedi soir.

Les autorités de l'Etat du Missouri ont confirmé 12 "décès liés aux tempêtes", dans un communiqué sur X, ajoutant "travailler sans relâche pour venir en aide à ceux dans le besoin et évaluer les dommages".

Six personnes sont décédées dans le comté de Wayne, trois dans le comté d'Ozark, une dans celui de Butler, une dans le comté de Saint-Louis et une dans le comté de Jefferson, ont détaillé les autorités, qui ont parlé de "tornades, orages et gros grêlons".

Le gouverneur Mike Kehoe avait déclaré dès vendredi l'état d'urgence dans cet Etat, en prévision des tornades à venir.

Les photos publiées par les autorités montrent des maisons et des entrepôts dévastés et des poids lourds retournés sur les routes.

D'autres tornades attendues

"Je n'ai jamais connu quelque chose d'aussi effrayant, tout est arrivé très vite, on avait l'impression que nos tympans allaient éclater. J'ai un enfant de deux ans, je suis à peu près sûre qu'on a perdu notre maison et nos voitures", a témoigné Alicia Wilson, une habitante de la petite ville de Villa Ridge, auprès de la chaine locale KSDK.

Dans l'Etat voisin du Kansas, au coeur du pays, au moins huit personnes sont mortes dans une série d'accidents de voiture impliquant une cinquantaine de véhicules, ont indiqué les forces de l'ordre.

Une "violente tempête de sable" a considérablement amoindri la visibilité sur les routes, a-t-on précisé de même source.

Dans le Sud-Est, le gouverneur du Mississippi Tate Reeves a fait état sur X de la mort de six personnes.

Et au Texas, les autorités locales ont rapporté à l'AFP que quatre personnes étaient également mortes dans des accidents de voiture liés au manque de visibilité provoqué par les tempêtes de poussière et les incendies

Ces conditions météorologiques ont notamment provoqué des carambolages importants.

Dans l'Etat de l'Arkansas, trois personnes sont décédées et au moins 29 ont été blessées, d'après les autorités.

La gouverneure Sarah Huckabee Sanders, a indiqué s'être entretenue avec le président américain Donald Trump.

D'autres tornades, "potentiellement violentes" selon les services de prévision météorologique nationaux américains, étaient prévues samedi notamment en Louisiane, dans le Mississippi, l'Alabama et le Tennessee.

Le vent devrait atteindre 120 km/h, de même source.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Des millions de Cubains passent une deuxième nuit sans courant

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La grande majorité des 9,7 millions de Cubains s'apprêtaient à passer une deuxième nuit sans courant, (© KEYSTONE/AP/Ramon Espinosa)

Des millions de Cubains se préparaient samedi soir à passer une deuxième nuit sans électricité, au lendemain d'une nouvelle panne générale qui touche l'île, la quatrième en moins de six mois.

Pendant toute la journée, les autorités ont bataillé pour relancer le système électrique national, en panne depuis plus de 24h, mais ont reconnu que les progrès étaient lents.

"Le rétablissement (de l'électricité) n'est pas aussi rapide que l'espéraient les spécialistes, mais ils continuent à travailler pour y parvenir dans les plus brefs délais", a fait savoir le média d'Etat Granma.

La grande majorité des 9,7 millions de Cubains s'apprêtaient à passer une deuxième nuit sans courant, nombre d'entre eux se montrant résignés alors qu'ils subissent leur quatrième panne générale d'électricité depuis octobre.

"Cela fait maintenant 24 heures que nous sommes privés d'électricité et rien n'indique qu'elle sera bientôt rétablie. Certains habitants de la province ont eu au moins quelques heures d'électricité, mais nous n'en avons pas eu une seconde", se désole Daymi Echenique, 26 ans, une habitante de Consolacion del Sur, jointe par téléphone dans la province de Pinar del Rio (ouest).

Entre 1 et 2 jours

Rubén Borroto, 69 ans, vit dans le quartier populaire du Cerro, à La Havane, au septième étage d'un immeuble. Il se retrouve sans ascenseur et sans eau, les pompes à eau étant paralysées par la coupure.

"Je me sens mal, je me sens coincé, très contrarié, et le pire, c'est qu'on ne sait pas quand l'électricité va revenir. Lors de la précédente panne, ils n'ont pas mis autant de temps à la rétablir", a-t-il déclaré à l'AFP.

L'île a déjà subi trois pannes généralisées pendant le dernier trimestre 2024. Deux ont duré plusieurs jours et la dernière environ 24 heures.

Dans certaines rues de La Havane, où l'activité a été ralentie toute la journée, des habitants cuisinaient au feu de bois, a constaté l'AFP.

Les autorités ont indiqué samedi matin que des circuits parallèles avaient été mis en place dans diverses provinces permettant de fournir de l'électricité aux secteurs prioritaires et à certains quartiers proches.

"Plusieurs provinces ont des circuits parallèles et les unités de génération commencent à être synchronisées" avec le système électrique national, a déclaré le président cubain Miguel Diaz-Canel sur X.

Mais dans plusieurs provinces, comme à La Havane ou à Santiago de Cuba, ces circuits n'ont pas tenu, ont reconnu les autorités.

"Le courant a été rétabli vers 15 heures, mais deux heures plus tard, il a de nouveau été coupé", a expliqué à l'AFP Carlos, 72 ans, un habitant de Santiago de Cuba, la deuxième ville du pays avec ses 500'000 habitants.

"De mal en pis"

La panne s'est produite en début de soirée vendredi sur une sous-station située dans la banlieue de La Havane, provoquant la déconnexion du système à l'échelle du pays.

Il s'agit de la première coupure de courant généralisée de l'année, bien que la population soit confrontée depuis de longs mois à des pannes quasi quotidiennes de quatre ou cinq heures dans la capitale. Dans les provinces, ces délestages peuvent durer plus de 20 heures.

"Que Dieu nous aide, ce pays va de mal en pis!" se désolait Xiomara Castellanos, 82 ans, dans le quartier du Vedado à La Havane. L'octogénaire s'inquiète pour le peu de nourriture qu'elle a dans son réfrigérateur et qu'elle va devoir manger avant que les denrées ne pourrissent si l'électricité ne revient pas rapidement.

Cuba est en proie depuis cinq ans à une profonde crise économique et le système électrique vétuste souffre d'avaries fréquentes et de pénuries de combustible.

Les huit centrales électriques du pays, dont aucune n'avait été relancée samedi soir, ont presque toutes été inaugurées dans les années 1980 et 1990. Elles tombent régulièrement en panne ou doivent être arrêtées pour de longues semaines de maintenance.

Des centrales flottantes louées à une entreprise turque et les générateurs, qui complètent le système énergétique national, sont alimentées par des combustibles que Cuba, sous embargo américain depuis 1962, importe très difficilement.

Face à l'urgence, le gouvernement met les bouchées doubles pour installer au moins 55 parcs solaires de technologie chinoise en 2025. Selon les autorités, ces parcs produiront 1.200 mégawatts, soit 12% du total national.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Un pêcheur péruvien, naufragé en haute mer, survit 94 jours

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Un pêcheur péruvien parti en décembre sans balise radio a dérivé pendant trois mois en haute mer (image symbolique). (© KEYSTONE/AP/RODRIGO ABD)

Un pêcheur péruvien de 61 ans a été retrouvé vivant dans les eaux internationales après avoir dérivé durant 94 jours. Il a quitté l'hôpital samedi, a confirmé la Marine péruvienne à l'AFP.

C'est un navire équatorien qui a repéré mardi le petit bateau de pêche artisanal de Maximo Napa, dérivant au large du port de Chimbote, dans le nord du Pérou, selon le capitaine de port de la Marine péruvienne, Jorge González.

"M. Napa est arrivé en bonne condition physique. Il pouvait marcher, se laver. Choqué, mais dans un bon état physique", a-t-il déclaré. Il est sorti samedi de l'hôpital Nuestra Señora de las Mercedes de Paita, a-t-il ajouté.

Pas de balise radio

Le pêcheur avait appareillé le 7 décembre dans le port de San Juan de Marcona, à Ica. Mais les mauvaises conditions météorologiques et le courant lui avaient fait perdre le cap. Son petit bateau, qui n'avait pas de balise radio, s'est alors retrouvé en haute mer.

"C'est un miracle qu'ils soient tombés sur mon papa (...). Nous n'avons jamais perdu espoir", a confié à la station de radio RPP sa fille, Ines Napa.

Maximo Napa a survécu en mangeant des cafards, des oiseaux et une tortue, selon le récit qu'il en a fait, en larmes, vendredi soir aux médias locaux, à son retour au Pérou.

"Je ne voulais pas mourir, pour ma mère. J'ai une petite-fille de deux mois, je me suis accroché à ça. Chaque jour je pensais à ma mère", a-t-il dit.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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