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Nouvel effort pour sortir les civils de Marioupol dévastée

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Les habitants de Marioupol tentent de se protéger face à l'attaque russe, particulièrement forte dans la région. (© KEYSTONE/AP/Mstyslav Chernov)

Au 27e jour du conflit en Ukraine, deux bombes superpuissantes ont frappé mardi Marioupol, selon les autorités de la ville portuaire ravagée par les bombardements russes où 200'000 civils sont coincés. A Kiev, les habitants, sous couvre-feu, se terraient chez eux.

Face à la poursuite de cette offensive russe, les Occidentaux, qui vont réunir jeudi des sommets de l'Otan, du G7 et de l'Union européenne à Bruxelles, vont annoncer "de nouvelles sanctions contre la Russie" et renforcer celles qui existent déjà, a annoncé Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale du président américain.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est invité à s'adresser directement jeudi par visioconférence aux dirigeants des pays de l'Otan. Les Alliés, qui fournissent "une quantité importante d'équipements militaires essentiels" ainsi que du renseignement à l'Ukraine, examineront ce qu'ils "peuvent faire de plus pour renforcer" leur soutien, a indiqué un responsable de l'Otan.

Sur le terrain, les bombardements de l'armée russe se sont poursuivis sur nombre de villes ukrainiennes: Kiev, Kharkiv, Marioupol, Odessa, Mykolaïv, Tcherniguiv...

"Dans le pire des cas nous mourrons, mais jamais nous ne nous rendrons", a lancé le maire de Kiev, l'ex-champion du monde de boxe Vitali Klitschko, en visioconférence devant le Conseil de l'Europe, alors que la capitale ukrainienne craint un assaut et de nouveaux bombardements des forces russes.

Celles-ci n'ont cependant jusqu'à présent réussi ni à encercler ni à pénétrer la ville, farouchement défendue et où s'est retranché le président Volodymyr Zelensky.

Le Pentagone a d'ailleurs estimé mardi que l'armée russe souffrait de problèmes de coordination et de ravitaillement, et que les Ukrainiens, en dépit des bombardements et des frappes aériennes, étaient par endroits "à l'offensive", en particulier dans le Sud.

Le président Zelensky, qui propose à son homologue russe Vladimir Poutine de négocier directement, s'est dit prêt à "essayer d'aborder tout ce qui contrarie et mécontente la Russie" pour "arrêter la guerre".

"Enfer glacial"

Dans le sud, la municipalité de Marioupol a indiqué que la ville avait été bombardée mardi par deux "bombes superpuissantes", sans pouvoir donner de bilan. "Les occupants ne s'intéressent pas à la ville (...), ils veulent la raser", selon la mairie.

Des habitants ayant fui la ville assiégée ont décrit à l'ONG Human Rights Watch "un enfer glacial, avec des rues jonchées de cadavres et de décombres d'immeubles détruits", et "des milliers de personnes coupées du monde", terrées dans des sous-sols sans eau, nourriture, électricité ni communications.

Trois couloirs humanitaires devaient être ouverts mardi entre trois localités proches de Marioupol et la ville de Zaporojie, à 250 km au nord-ouest, selon la vice-première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk.

Plus de 200'000 personnes sont toujours dans Marioupol, selon Petro Andryushchenko, adjoint au maire cité par Human Rights Watch. D'après lui, plus de 3000 civils y ont péri, mais le bilan exact reste inconnu.

Le siège par les forces russes de ce port ukrainien "ce n'est pas la guerre, c'est un génocide", a déclaré mardi à l'AFP la procureure générale d'Ukraine, Iryna Venediktova. "Les théâtres de guerre ont des règles, des principes. Ce que nous voyons à Marioupol, (c'est) l'absence totale de règles", a-t-elle ajouté.

Majoritairement russophone, Marioupol, stratégiquement située entre la Crimée (sud) et le territoire séparatiste de Donetsk (est), est pilonnée depuis des semaines par les Russes. Leurs chars y sont entrés et les combats se poursuivent.

Kiev attend les Russes

A Kiev, soumise à un nouveau couvre-feu jusqu'à mercredi, sirènes de bombardements et détonations dans le lointain ont résonné à intervalles réguliers toute la journée dans la capitale presque déserte, baignée d'un soleil printanier. "Armée russe, allez vous faire foutre!", clame un tag sur un bloc de béton.

Au moins une personne a péri mardi dans une attaque contre un immeuble de l'Académie nationale des sciences, dans le nord-ouest de la ville, a constaté l'AFP. Sur place, un officier du renseignement militaire ukrainien a annoncé trois victimes, tuées par des drones "kamikazes" russes.

Les bombardements étaient particulièrement intenses mardi dans plusieurs localités autour de la capitale et des combats étaient en cours à Irpin et Gostomel, en périphérie de Kiev, selon le gouverneur de la région, Oleksandre Pavliouk.

A propos de la frappe russe - la plus puissante jusque-là, selon habitants et secouristes - qui a détruit un centre commercial, tuant au moins huit personnes dimanche, l'AFP a vu, sous leur linceul de plastique, six cadavres vêtus d'effets militaires. Selon Moscou, le centre commercial était "inopérant" et servait de dépôt d'armements.

Repositionnement

Face à de lourdes pertes et une défense acharnée, notamment autour de Kiev, l'armée russe a "renforcé sa présence dans l'espace aérien de l'Ukraine" depuis lundi et regroupait ses forces terrestres mardi dans le nord "dans l'objectif de reprendre son offensive", a indiqué l'armée ukrainienne sur Facebook.

Des sources du renseignement américain, citées par le quotidien américain New York Times, avancent que plus de 7000 soldats russes ont été tués depuis le début de la guerre.

Les Russes "ne conduisent pas leurs opérations avec la coordination qu'on aurait pu attendre d'une armée moderne", a expliqué sur CNN le porte-parole de la défense américaine, John Kirby.

Dans ce contexte, les députés russes ont validé mardi une loi prévoyant de lourdes sanctions pour punir les "informations mensongères" sur l'action de Moscou à l'étranger. Ce texte vient compléter une loi adoptée début mars prévoyant jusqu'à 15 ans de prison pour la publication d'"informations mensongères" sur l'armée russe.

C'est dans le cadre de cette loi que le Comité d'enquête russe a indiqué mardi avoir ouvert une enquête pénale contre Alexandre Nevzorov, ancien journaliste vedette de la télévision et ex-député, pour une publication sur le bombardement d'une maternité la semaine dernière à Marioupol, dont le ministère russe de la Défense a "déjà annoncé officiellement (qu'elle) était fausse".

"L'arrêt de la guerre"

Dans le Donbass (est), en proie à un mouvement séparatiste prorusse depuis 2014, au moins 124 civils ont été tués dans la région de Lougansk depuis le début de l'invasion, a indiqué l'administration régionale sur Facebook.

Le ministère russe de la Défense a fait état mardi de la prise d'une dizaine de villages du Donbass par les séparatistes prorusses.

La ville d'Avdiivka, en périphérie de Donetsk, a été la cible d'une attaque russe dans la soirée de lundi, faisant au moins cinq morts et 19 blessés, a indiqué mardi Lioudmila Denissova, chargée des droits humains auprès du Parlement ukrainien.

A Lissitchansk (150 km au nord-est de Donetsk) et près de Kharkiv (est), au moins cinq personnes, dont une fillette de 9 ans et ses parents, ont été tuées, trois blessées et huit sauvées des décombres à la suite d'autres frappes russes.

Dans une interview à plusieurs médias, le président ukrainien s'est dit prêt à discuter de la Crimée et du Donbass, tout en prévenant que l'Ukraine choisirait d'être "détruite" plutôt que de se rendre.

Il faut "des garanties de sécurité" et la fin des hostilités, et "une fois que ce blocage sera levé, parlons", a-t-il à propos de la presqu'île annexée par la Russie en 2014 et de la région de l'Est ukrainien.

"L'arrêt de la guerre maintenant, c'est ça la question", a dit M. Zelensky.

Réfugiés

Près de 3,5 millions de personnes, essentiellement des femmes et des enfants, ont fui l'Ukraine depuis le 24 février, selon l'ONU.

Le président américain Joe Biden a estimé lundi soir que Vladimir Poutine, qui est "dos au mur", "envisage d'utiliser" en Ukraine des armes chimiques et biologiques.

Mardi, c'est sur la question de l'arme nucléaire que le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, s'est exprimé.

"Nous avons une doctrine de sécurité intérieure, cela est public, vous pouvez y lire toutes les raisons pour l'utilisation des armes nucléaires et il s'agit d'une menace existentielle pour notre pays", a-t-il dit, sur CNN.

Après les sommets à Bruxelles jeudi, Joe Biden sera vendredi et samedi en Pologne, principal pays d'arrivée des réfugiés ukrainiens.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Regez s'impose devant Fiva, comme à Pékin 2022

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Ryan Regez a cueilli la victoire samedi à Val di Fassa (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les Suisses ont dominé les débats samedi en Coupe du monde à Val di Fassa.

Ryan Regez a triomphé devant Alex Fiva, le Bernois et le Grison signant ainsi le même doublé que lors des JO de Pékin 2022. Chez les dames, Fanny Smith doit se contenter d'un 5e rang dans une épreuve gagnée par la leader de la Coupe du monde Marielle Thompson.

Respectivement 5e et 6e des qualifications, Ryan Regez (32 ans) et Alex Fiva (39 ans) ont maîtrisé leur sujet tout au long de la phase à élimination directe. Regez s'est imposé en patron en finale, devançant de 0''41 Fiva pour cueillir sa première victoire depuis son sacre olympique de février 2022, la première en Coupe du monde depuis janvier 2022.

Fanny Smith n'est quant à elle pas parvenue à se mêler à la lutte pour la victoire. La Vaudoise, auteure du meilleur temps des qualifications et victorieuse de son quart de finale, a été stoppée pour quelques centièmes en demi-finale. Sa 1re place dans la petite finale ne l'a pas franchement consolée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Breezy Johnson titrée en descente, Corinne Suter 7e

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Breezy Johnson savait qu'elle avait frappé un grand coup en franchissant la ligne (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Breezy Johnson est la nouvelle championne du monde de descente.

L'Américaine de 29 ans a mis tout le monde d'accord avec son dossard 1 samedi à Saalbach. Meilleure Suissesse, Corinne Suter s'est classée 7e, alors que Lara Gut-Behrami a été éliminée.

Suspendue d'octobre 2023 à décembre 2024 par les instances antidopage pour un défaut de localisation, Breezy Johnson a fait parler ses qualités de glisseuse sur la piste Ulli Maier. Elle ne compte aucune victoire en Coupe du monde, où elle a décroché au total sept podiums.

Johnson s'est imposée avec 0''15 d'avance sur Mirjam Puchner (2e), qui offre à l'Autriche sa troisième médaille dans ces joutes après l'or du super-G dames (Stephanie Venier) et l'argent du super-G messieurs (Raphael Haaser). Le bronze est revenu à la polyvalente Tchèque Ester Ledecka (à 0''21).

La championne du monde 2021 Corinne Suter a quant à elle livré sa meilleure manche de la semaine. Mais la Schwytzoise n'a pas pris suffisamment de risques pour aller chercher son quatrième podium d'affilée dans une descente mondiale. Elle échoue à 0''41 du top 3. Malorie Blanc (19e) et Priska Ming-Nufer (21e) ont fini plus loin.

Lara Gut-Behrami a pour sa part connu l'élimination sur le bas d'un parcours qui n'était pas taillé pour elle, commettant une faute après un mouvement de terrain. La Tessinoise, qui a évité au forceps une chute qui aurait pu avoir de graves conséquences, abattra sa dernière carte dans ces joutes jeudi en géant.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le Hamas libère trois otages israéliens après 16 mois de captivité

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Le Hamas a libéré samedi trois otages israéliens détenus à Gaza depuis 16 mois. En échange, Israël doit relâcher plus de 170 détenus palestiniens. (© KEYSTONE/AP/Abdel Kareem Hana)

Le Hamas a libéré samedi trois otages israéliens après 16 mois de captivité dans la bande de Gaza, cinquième libération d'otages depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu entre le mouvement islamiste palestinien et Israël.

Transportés dans des pick-up, les trois hommes - Or Levy, 34 ans, Eli Sharabi, 52 ans, et l'Israélo-Allemand Ohad Ben Ami, 56 ans - ont été emmenés sur un podium lors d'une cérémonie organisée par des combattants du Hamas à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, selon des correspondants de l'AFP sur place.

Ils ont ensuite été remis, comme à chaque échange depuis l'entrée en vigueur le 19 janvier du cessez-le-feu, à la Croix-Rouge internationale qui les transfèrera à son tour aux autorités israéliennes.

Des dizaines de combattants armés du Hamas, masqués et le front ceint de bandeaux verts, ont formé un cordon autour d'une zone où a été installé le podium avec des photos de véhicules blindés israéliens détruits, des drapeaux verts du mouvement et des photos de commandants tués.

La foule, quelques centaines de personnes, a été disposée méthodiquement derrière le cordon.

A Tel-Aviv, sur la "Place des otages", des centaines de personnes se sont rassemblées pour assister à la retransmission en direct des libérations d'otages.

Là était installé un écran géant comptant les jours, les heures, les minutes et les secondes depuis l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 dans le sud d'Israël, lors de laquelle les otages ont été enlevés et emmenés dans la bande de Gaza voisine.

En échange des trois otages, Israël va libérer "18 prisonniers condamnés à perpétuité, 54 condamnés à de lourdes peines et 111 arrêtés à Gaza" après l'attaque du 7 octobre, qui a déclenché la guerre, selon Amani Sarahneh, porte-parole du Club des prisonniers palestiniens.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, devait suivre le processus des Etats-Unis, où il est en visite.

Doutes dissipés

Des doutes, finalement dissipés vendredi soir, avaient plané sur le tenue de l'opération au vu de l'onde de choc provoquée par la proposition du président américain Donald Trump d'une prise de contrôle américaine de Gaza et d'un déplacement de sa population hors du territoire.

Il s'agira du cinquième échange d'otages et de prisonniers depuis le début de la trêve.

L'épouse d'Eli Sharabi et leurs deux filles adolescentes ont été tuées dans leur maison du kibboutz Beeri dans le sud d'Israël, lors de l'attaque du 7-Octobre. Yossi Sharabi, le frère aîné d'Eli Sharabi, enlevé séparément, est présumé mort.

L'épouse de Or Levy, Einav, a elle été tuée lors de l'assaut du Hamas contre le festival de musique Nova. Et celle de Ohad Ben Ami, enlevée avec lui au kibboutz Beeri, a été libérée durant la première trêve d'une semaine à Gaza en novembre 2023.

Depuis le 19 janvier, 18 otages et 582 prisonniers palestiniens, plus un égyptien, ont été libérés.

La première phase de l'accord, de six semaines, prévoit au total la remise à Israël de 33 otages, dont huit au moins décédés, contre 1900 Palestiniens.

Le sort parmi ces captifs de Shiri Bibas et de ses deux fils, Ariel et Kfir, qui seraient aujourd'hui âgés de cinq et deux ans soit les plus jeunes des otages, nourrit l'inquiétude en Israël.

Israël n'a pas confirmé leur mort annoncée par le Hamas. Vendredi, leur époux et père, Yarden Bibas, libéré de Gaza le 1er février, a exhorté M. Netanyahu à les ramener en Israël.

"Pas pressé"

Sur les 251 personnes enlevées le 7-Octobre, 76 sont toujours retenues à Gaza, dont au moins 34 sont mortes selon l'armée.

La deuxième phase de l'accord, qui doit faire l'objet de négociations, est censée aboutir à la libération de tous les otages et à la fin définitive de la guerre, avant une étape finale dédiée à la reconstruction de Gaza.

Mais la suite du processus reste incertaine, après l'annonce choc mardi par Donald Trump d'un projet de prise de contrôle américaine de Gaza et d'un déplacement de sa population, notamment en Egypte ou Jordanie, pour pouvoir la reconstruire.

Après avoir insisté sur ce projet, M. Trump a affirmé vendredi qu'il n'était "absolument pas pressé".

Plusieurs pays occidentaux et arabes, dont l'Egypte et la Jordanie, ont rejeté son idée. L'ONU a mis en garde contre tout "nettoyage ethnique" et le Hamas l'a vertement condamnée.

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

L'offensive israélienne de représailles a fait au moins 47'583 morts à Gaza en majorité des civils et provoqué un désastre humanitaire dans le territoire palestinien assiégé par Israël, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Demi Moore sacrée meilleure actrice aux Critics Choice Awards

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Demi Moore, 62 ans, incarne dans "The Substance" une ancienne gloire d'Hollywood droguée à un sérum de jouvence. (© KEYSTONE/EPA/ALLISON DINNER)

L'actrice Demi Moore a remporté vendredi le prix de la meilleure actrice aux Critics Choice Awards à Los Angeles, confirmant son statut de favorite pour les Oscars. La vedette des années 1990 a été couronnée meilleure actrice pour son rôle dans "The Substance".

Ce film a également remporté le prix du meilleur scénario original aux Critics Choice Awards, la cérémonie des récompenses hollywoodiennes décernées par les critiques de cinéma. Dans cette fable horrifique de la Française Coralie Fargeat, Demi Moore, 62 ans, incarne une ancienne gloire d'Hollywood droguée à un sérum de jouvence.

Pour ce rôle, l'actrice avait déjà été récompensée aux Golden Globes en janvier. Elle fait désormais figure de favorite pour les Oscars qui seront décernés le mois prochain.

"Cela a été une course folle", a déclaré la comédienne américaine tout en remerciant les critiques du cinéma de l'avoir récompensée pour son interprétation dans "The Substance" et déplorant que "ce genre de films d'horreur [...] ne soient rarement vus pour la profondeur qu'ils peuvent renfermer".

Polémique Gascon

La victoire de Demi Moore survient en pleine polémique concernant l'actrice transgenre Karla Sofia Gascon, la vedette du film "Emilia Pérez" qui vu ses chances s'effondrer pour les Oscars après que d'anciens messages racistes ont été exhumés sur les réseaux.

Elle y qualifiait notamment l'islam de "foyer d'infection pour l'humanité" et raillait la diversité dans le divertissement ou encore le mouvement antiraciste né après la mort de George Floyd, un Noir américain tué par la police en 2020.

Le réalisateur d'"Emilia Pérez", le Français Jacques Audiard, s'est lui-même distancé de son actrice principale, qualifiant les messages de Karla Sofia Gascon d'"inexcusables" et "pleins de haine".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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