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International

La République dominicaine lance un mur-frontière avec Haïti

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Le président de République dominicaine Luis Abinader a lancé dimanche la construction d'un mur de 160 km le long de la frontière haïtienne, Les travaux coûteront 31 millions de dollars et dureront neuf mois. (© KEYSTONE/EPA/ORLANDO BARRIA)

Le président de République dominicaine Luis Abinader a lancé dimanche en grande pompe la construction d'un mur de 160 km le long de la frontière de son pays avec Haïti. Ce projet controversé doit, selon lui, aider à "contrôler" l'immigration clandestine et le crime.

Cette barrière "bénéficiera aux deux pays, car elle permettra de contrôler beaucoup plus efficacement le commerce bilatéral, de réguler les flux migratoires pour lutter contre les mafias de trafic d'êtres humains, de lutter contre le trafic de drogue et les ventes illégales d'armes, a déclaré Abinader lors d'une cérémonie dans la zone frontalière de Dajabon (nord-ouest).

Elu en 2020, le président dont la lutte contre l'immigration clandestine est un des chevaux de bataille avait promis de construire ce mur il y a un an. Les travaux coûteront 31 millions de dollars et dureront neuf mois.

La première étape lancée dimanche comptera 54 kilomètres de clôture "dans les zones les plus peuplées et sensibles de la frontière", selon le président. Une deuxième étape prolongera le mur de 110 km. Le mur s'étendra ainsi sur 164 des 380 kilomètres de la frontière poreuse entre les deux voisins qui se partagent l'île d'Hispaniola.

Le mur en béton armé sur lequel sera posée une structure métallique sera haut de 3,90 mètres et épais de 20 centimètres. Il y aura, a ajouté l'armée, 70 tours de surveillance et de contrôle.

Critiques

Les organisations de défense des migrants critiquent la construction du mur, estimant qu'il provoquera "xénophobie et racisme". Le maire de Dajabon, Santiago Riveron, a déclaré à l'AFP qu'il n'était pas d'accord "avec ce type de mur", car "le vrai mur, c'est celui de l'économie" et de la corruption, accusant des "militaires d'encaisser des pots-de-vin de 100 ou 200 pesos (2 ou 4 dollars)" par immigrant clandestin.

La République dominicaine (10,5 millions d'habitants) accueille quelque 500'000 Haïtiens à la recherche de meilleures conditions de vie chez le voisin bien plus prospère, selon l'Enquête nationale sur les immigrants,.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Culture

Une oeuvre d'un robot artiste humanoïde aux enchères à Londres

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Le robot Ai-Da possède des bras bioniques, mais son visage, encadré d'une perruque brune, lui confère une ressemblance troublante avec une femme (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Une oeuvre du robot artiste Ai-Da, un humanoïde doté d'une intelligence artificielle, va être mise aux enchères en novembre, une première, a annoncé la maison Sotheby's. Son prix est estimé entre 100'000 et 150'000 livres sterling (112'000 et 170'000 francs).

La peinture, baptisée "A.I God" (dieu de l'IA), est un portrait du mathématicien anglais Alan Turing, considéré comme l'un des pères de l'informatique moderne. Elle fait partie des lots de ces enchères en ligne situées à "l'intersection de l'art et la technologie", qui auront lieu du 31 octobre au 7 novembre.

Le robot Ai-Da, ultraréaliste, est l'un des plus avancés au monde. Il possède des bras bioniques, mais son visage, encadré d'une perruque brune, lui confère une ressemblance troublante avec une femme.

Il a été créé en 2019 par une équipe dirigée par Aidan Meller, galeriste et fondateur d'Ai-Da Robot Studio, avec des spécialistes de l'IA au sein des universités d'Oxford et Birmingham en Angleterre. Son nom s'inspire d'Ada Lovelace, la première codeuse de l'histoire.

Exposé à la biennale de Venise

Ce robot-artiste, qui utilise l'IA pour créer des tableaux ou des sculptures, dispose de caméras dans ses yeux et ses mains bioniques. Il se déplace et s'exprime de manière autonome, sans intervention humaine.

"À travers mes oeuvres d'Alan Turing, je commémore ses réalisations et ses contributions au développement de l'informatique et de l'IA", a déclaré le robot, cité dans un communiqué.

Ce portrait, un visage déstructuré dans des tons sombres, évoque visiblement les craintes d'Alan Turing concernant l'utilisation de cette technologie et "continue d'interroger jusqu'où le pouvoir de l'IA nous mènera", a souligné le créateur d'Ai-Da, Aidan Meller.

Des oeuvres d'Ai-Da ont déjà été exposées à la biennale de Venise, au musée du Design de Londres, aux pyramides de Gizeh ou à l'ONU. Le robot avait donné un discours devant la chambre des Lords en 2022.

D'autres oeuvres interrogeant le rôle de l'intelligence artificielle et la définition de la création artistique seront vendues pendant cette semaine d'enchères en ligne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Virus de Marburg: premier essai clinique d'un traitement au Rwanda

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Le taux de mortalité du virus de Marburg peut aller jusqu'à 88% (archives). (© KEYSTONE/EPA BIONTECH SE/BIONTECH SE HANDOUT)

Le premier essai clinique d'un traitement contre le virus de Marburg a démarré au Rwanda, où cette forme de fièvre hémorragique ressemblant à Ebola a tué au moins 13 personnes cet automne. Cet essai emploie un médicament utilisé pour traiter le Covid-19.

Le directeur de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a salué mardi sur le réseau social X (ex-Twitter) une "nouvelle encourageante".

Le Rwanda a déclaré une épidémie de Marburg le 28 septembre. Au 11 octobre, le ministère de la santé du pays a recensé 58 cas de personnes contaminées, 13 décès et 12 guérisons.

Outre le traitement, une campagne d'immunisation à l'aide d'un vaccin expérimental a été lancée et l'agence sanitaire de l'Union africaine estime que l'épidémie est désormais "maîtrisée".

Taux de létalité jusqu'à 88%

Avec un taux de mortalité pouvant aller jusqu'à 88%, le très dangereux virus de Marburg cause une forte fièvre souvent accompagnée d'hémorragies touchant plusieurs organes. Il n'existe actuellement aucun vaccin confirmé ni aucun traitement antiviral officiellement approuvé.

Marburg fait partie de la famille des filovirus, à laquelle appartient également le virus Ebola, qui a déjà causé des épidémies meurtrières en Afrique.

Les animaux peuvent le transmettre à des mammifères primates vivant près d'eux, dont des humains. La transmission interhumaine se fait ensuite par contact sanguin ou avec d'autres fluides corporels.

Selon l'OMS, l'essai clinique en cours au Rwanda "comprend des essais de sûreté et d'efficacité du Remdesivir - un antiviral déjà utilisé pour traiter le Covid-19 - et du MBP091 - un anticorps spécial conçu pour combattre le virus de Marburg".

"Cet essai est le résultat de deux ans de travail de près de 200 chercheurs, développeurs, fonctionnaires du ministère de la santé et partenaires mondiaux et de 17 pays africains exposés aux risques d'épidémies de filovirus tels qu'Ebola et Marburg", a ajouté l'organisation onusienne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'arme israélienne fait état de 50 projectiles tirés du Liban

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Selon le Hezbollah, "une grande salve de missiles" a été tirée en direction de la ville israélienne de Safed (archives). (© KEYSTONE/AP/Baz Ratner)

L'arme israélienne a indiqué que 50 projectiles ont été tirés dans la nuit de mardi à mercredi sur le nord d'Israël depuis le Liban, où elle est opposée au Hezbollah pro-iranien. "Certains projectiles ont été interceptés", a-t-elle précise sans faire état de victimes.

Le Hezbollah a de son côté affirmé avoir tiré "une grande salve de missiles" en direction de la ville israélienne de Safed. C'est la troisième fois en moins de deux jours que le mouvement islamiste s'en prend à cette ville du nord d'Israël. Il a également dit avoir lancé des "salves de missiles" contre des positions de l'artillerie israélienne à Dalton et Dishon (nord-est).

Après près d'un an d'échanges de tirs frontaliers avec le Hezbollah et après avoir affaibli le Hamas dans la bande de Gaza, Israël a déplacé à la mi-septembre le front de la guerre au Liban, affirmant vouloir éloigner le Hezbollah de la frontière israélo-libanaise et mettre un terme à ses tirs de roquettes, afin de permettre le retour dans le nord d'Israël de quelque 60'000 habitants déplacés.

Les autorités libanaises ont annoncé mardi que 41 personnes étaient mortes la veille à travers le pays. Au moins 1356 personnes ont été tuées au Liban depuis le début des bombardements massifs le 23 septembre, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles. L'ONU a recensé près de 700'000 déplacés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Débuts modestes pour la plateforme de cryptomonnaies de Trump

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Donald Trump s'est associé à ses fils et à plusieurs entrepreneurs du secteur des monnaies numériques pour lancer ses jetons WLFI (archives). (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

La plateforme de cryptomonnaies cofondée par l'ancien président américain Donald Trump a connu mardi des débuts sans éclat. Seule une infime partie des jetons numériques proposés par la start-up a trouvé preneur.

Le candidat républicain à la présidentielle américaine de novembre avait annoncé à la mi-septembre le lancement de cette plateforme, baptisée World Liberty Financial. Outre ses fils, Donald Trump est associé, dans ce projet, à plusieurs entrepreneurs du secteur des monnaies numériques.

World Liberty Financial a mis en vente, mardi, des jetons ou "tokens", identifiants numériques qui peuvent être des cryptomonnaies, mais sont aussi utilisés à d'autres fins, par exemple pour les NFT (titre de propriété numérique).

Les jetons WLFI, leur sigle, donneront droit à participer à la gouvernance de la plateforme et ne pourront être revendus, à la différence d'une monnaie numérique traditionnelle.

Problèmes techniques

Quelque 20 milliards de WLFI ont été proposés, pour une valeur unitaire de 1,5 centime de dollar. L'ensemble était donc valorisé 300 millions de dollars. En début de soirée mardi, soit plusieurs heures après l'ouverture de la vente, moins de 3% des jetons avaient trouvé preneurs.

Des responsables de la plateforme avaient affirmé lundi que plus de 100'000 investisseurs qualifiés s'étaient enregistrés en vue de la vente.

Plusieurs observateurs ont mis le faible total des ventes en partie sur le compte de problèmes techniques. Durant les premières heures, il a ainsi été parfois impossible de se connecter au site de WLF, qui affichait un message d'erreur.

World Liberty Financial a émis, au total, 100 milliards de jetons, dont 20 milliards ont été proposés mardi. Quelque 22,5 milliards ont été octroyés à la société DT Marks Defi, à laquelle est rattaché Donald Trump. Si les 20 milliards de jetons mis en circulation mardi étaient placés, la valorisation de la totalité des WLFI atteindrait alors 1,5 milliard de dollars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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