International
Le spectre d'une offensive russe en Ukraine grandit
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2022/02/apres-un-debat-eclair-le-conseil-de-la-federation-russe-a-approuve-a-lunanimite-des-153-votants-la-demande-de-vladimir-poutine-1000x600.jpg&description=Le spectre d'une offensive russe en Ukraine grandit', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Le feu vert mardi du Parlement russe à une opération militaire en Ukraine est "le début d'une invasion" du pays, a dénoncé mardi le président américain Joe Biden. En riposte, il a dévoilé les premières sanctions contre Moscou, comme ses partenaires occidentaux.
La crainte d'une escalade militaire en Ukraine, aux portes de laquelle 150'000 soldats russes ont, selon Washington, été déployés, est à son paroxysme depuis que Vladimir Poutine a reconnu lundi l'indépendance des entités sécessionnistes de Lougansk et de Donetsk.
Le président russe est "en train d'élaborer des justifications pour aller beaucoup plus loin", a déclaré Joe Biden, 24 heures après la décision majeure de son homologue. "Il est encore temps d'éviter le pire", a-t-il cependant ajouté.
A Moscou, le vice-ministre de la défense Nikolaï Pankov a lu devant le Sénat une demande du président russe de déployer des troupes dans les entités de Donetsk et Lougansk, au motif qu'une "armée [ukrainienne, ndlr] de 60'000 hommes et de blindés lourds" serait prête à attaquer.
"Démilitarisation de l'Ukraine"
Juste après avoir reçu l'accord des élus, M. Poutine a dénoncé une fois encore les exactions que Kiev commet d'après lui contre les séparatistes du Donbass. Il a laissé planer le doute sur le calendrier de l'envoi de forces armées, en réclamant une "démilitarisation" de l'Ukraine, qui ferait "mieux" de renoncer à son ambition de rejoindre l'OTAN pour choisir la "neutralité".
"Je n'ai pas dit que nos soldats vont y aller là, maintenant [...] Cela dépendra, comme on dit, de la situation sur le terrain", a-t-il déclaré. Juste après, la diplomatie russe a annoncé l'évacuation prochaine de ses diplomates d'Ukraine.
M. Poutine a aussi revendiqué pour les séparatistes l'ensemble des régions administratives de Lougansk et de Donetsk, dont la superficie dépasse largement celle des territoires sous leur contrôle. Il a évoqué d'hypothétiques "négociations" entre Kiev et forces prorusses.
L'intervention russe serait justifiée légalement par la ratification mardi d'accords d'entraide, notamment au plan militaire. Et Moscou a aussi établi des relations diplomatiques avec les deux régions. L'OTAN s'attend à "une attaque massive" de la Russie en Ukraine, a annoncé dans ce contexte son secrétaire général, Jens Stoltenberg.
Premières sanctions
Sans attendre, les Occidentaux ont pris de premières sanctions en réaction à la reconnaissance des séparatistes que Kiev combat depuis huit ans, un conflit qui a fait plus de 14'000 morts. La mesure la plus spectaculaire a été annoncée par Berlin, qui a gelé le gigantesque projet de gazoduc Nord Stream II, qui devait acheminer encore davantage de gaz russe en Allemagne.
A la Maison-Blanche, Joe Biden a annoncé une "première tranche" de sanctions visant à empêcher Moscou de lever des fonds occidentaux pour rembourser sa dette souveraine. L'ensemble du secteur bancaire russe pourrait être visé par des sanctions si la Russie poursuit son invasion de l'Ukraine, a affirmé un responsable américain.
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a pour sa part annoncé qu'il ne rencontrerait pas comme prévu son homologue russe Sergueï Lavrov jeudi à Genève. "Maintenant que nous voyons que l'invasion a commencé et que la Russie a clairement rejeté toute diplomatie, cela ne fait aucun sens de se rencontrer à ce stade", a déclaré M. Blinken.
Emboîtant le pas à M. Biden, le premier ministre canadien Justin Trudeau a annoncé une "série de sanctions" économiques contre la Russie "jusqu'à ce que l'intégrité territoriale de l'Ukraine soit rétablie". L'UE a, elle, adopté un paquet de sanctions qui "feront très mal à la Russie", a assuré le chef de sa diplomatie, Josep Borrell.
ONU pas à la carte
Et le premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé des sanctions visant trois oligarques proches du Kremlin et cinq banques russes, des mesures a minima pour Londres, la place forte financière des grandes fortunes russes. Il s'est dit aussi opposé aux matches internationaux en Russie, comme la finale de Ligue des champions de football, prévue à la fin mai à Saint-Pétersbourg.
Ces mesures restent, pour l'instant, modestes par rapport à celles promises en cas d'invasion d'ampleur.
Pour le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, les principes de "la charte des Nations unies ne sont pas un menu à la carte" et la Russie doit "les appliquer tous" à l'égard de l'Ukraine.
Il a réaffirmé que la reconnaissance par Moscou d'une "soi-disante indépendance" de zones séparatistes était "une violation de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de l'Ukraine".
Sur la ligne de front, des tirs avaient toujours lieu avec les séparatistes. Kiev dément toute action offensive, contrairement aux affirmations de Moscou, accusant ses adversaires de propager de fausses informations visant à tenter de justifier une intervention.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Accord "historique" sur l'avenir de la Nouvelle-Calédonie
L'Etat et les forces politiques de Nouvelle-Calédonie, réunis depuis dix jours près de Paris pour tenter de tracer un avenir institutionnel au territoire, ont signé samedi matin un accord "historique". C'est ce qu'ont annoncé plusieurs participants au sommet.
Les détails de cet accord, trouvé au petit matin après une ultime nuit de négociations à Bougival, à l'ouest de Paris, où les représentants calédoniens étaient réunis depuis le 2 juillet, ne sont pas encore connus. Il doit encore être entériné en Nouvelle-Calédonie par les mandants des différentes délégations.
"Un accord historique a été signé", ont indiqué dans un communiqué les non-indépendantistes des Loyalistes et du Rassemblement. Sans préciser le contenu du texte signé, ils assurent que l'accord permettra "la réouverture du corps électoral à de nombreux Calédoniens".
Ils se félicitent aussi que "ce choix respecte la volonté souveraine exprimée par les Calédoniens" lors des trois référendums d'indépendance de 2018, 2020 et 2021 et évoquent des "concessions", avec "la transformation de la collectivité Nouvelle-Calédonie en Etat intégré dans l'ensemble national".
"Fortes concessions"
"C'est signé. Un statut dans la France. Avec des Calédoniens qui restent Français. Plus aucun référendum en vue si ce n'est celui qui sera organisé pour valider cet accord. Une ouverture du corps électoral", a déclaré le député non indépendantiste Nicolas Metzdorf dans une réaction transmise à l'AFP.
"On nous avait prédit un référendum sur l'état-associé dans 15 ans. Nous avons fait de fortes concessions pour l'éviter et pour projeter définitivement la Nouvelle-Calédonie dans l'avenir et sans date butoir", a-t-il ajouté.
"L'heure est désormais aux explications et à la relance économique", a-t-il souligné, alors que la Nouvelle-Calédonie a été ravagée par les émeutes de mai 2024, qui ont fait 14 morts et plus de deux milliards d'euros de dégâts.
"Cet accord permet à l'espoir de renaître", a réagi auprès de l'AFP Philippe Gomes, chef de file du parti Calédonie ensemble. Selon lui, le Parlement doit être réuni à Versailles au dernier trimestre pour "constitutionnaliser" l'accord, avant un référendum local. Les élections provinciales, cruciales sur l'archipel et prévues au plus tard fin novembre, sont reportées.
Selon des informations de l'AFP, l'accord acte un "Etat de la Nouvelle-Calédonie" inscrit dans la Constitution de la République française. Une nationalité calédonienne sera créée et cet Etat pourra être reconnu par la communauté internationale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Lyon a mobilisé 117 millions pour sauver sa place
Maintenu mercredi en Ligue 1 par la commission d'appel fédérale de la DNCG, Lyon a présenté un apport d'actionnaires de 87 millions d'euros et une garantie bancaire de 30 millions.
"Sur le plan financier, les besoins sur l'exercice 2025/26 sont couverts par la trésorerie disponible sur les comptes bancaires du groupe (OL) au 30 juin 2025, complétée par un apport de 87 millions d'euros réalisé par les actionnaires d'Eagle Football Holdings (qui chapeaute l'OL et les clubs brésilien et belge de Botafogo et Molenbeek), ainsi qu'une garantie bancaire de 30 millions pour couvrir d'éventuels besoins supplémentaires", précise un communiqué de l'Olympique lyonnais diffusé dans la nuit de vendredi à samedi.
"Grâce à cet apport de liquidités, la continuité d'exploitation n'est plus dépendante des opérations menées par Eagle Football Holdings en lien avec la cession des parts détenues dans Crystal Palace et une introduction en bourse sur le New York Stock Exchange (NYSE)", poursuit l'OL.
"Les prévisions pour la saison 2025/26 démontrent une capacité à couvrir l'ensemble des besoins d'exploitation et à respecter les engagements financiers pris auprès des principaux fournisseurs et agents ainsi que le règlement des dettes sociales avec la mise en place d'échéanciers", assure encore le communiqué.
L'Olympique lyonnais avait été rétrogradé administrativement en Ligue 2 par le gendarme financier du football français le 24 juin.
Accord négocié avec l'UEFA
"Il fallait montrer que nous avions suffisamment de liquidités pour faire fonctionner le club sur toute la saison avec la promesse de respecter toutes les règles (de la DNCG)", avait expliqué la nouvelle présidente, la femme d'affaires américaine Michele Kang lors d'une conférence de presse organisée mercredi soir.
Avec son maintien, l'OL est aussi parvenu à garder son billet pour l'Europa League avec un accord financier négocié, notamment une amende de 12,5 millions d'euros ferme et 37,5 millions avec sursis, avec l'UEFA.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Débuts victorieux pour Niederhäuser en Summer League
Yanic Konan Niederhäuser a fait ses débuts sous le maillot des Clippers vendredi à Las Vegas, à l'occasion de la NBA Summer League.
L'intérieur fribourgeois a connu la victoire avec la franchise de Los Angeles, face à Houston (95-92).
Présent dans le cinq de base des Clippers, Niederhäuser est resté discret sur le plan offensif, inscrivant 1 point seulement (1/2 au lancer franc, 0/4 au tir). Mais le no 30 de la dernière draft s'est néanmoins illustré avec 10 rebonds, 4 contres et 2 interceptions cumulés en 26 minutes passées sur le parquet.
Deuxième Helvète aligné en Summer League, Kyshawn George a brillé mais en vain, Washington s'inclinant 103-84 face à Phoenix pour son premier match à Vegas. L'ailier valaisan fut le meilleur marqueur de cette partie avec 24 points (10/18 au tir, 3/9 à 3 points). Il a également réussi 7 rebonds, 3 assists et 3 interceptions.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Le plus grand trafiquant d'Equateur extradé vers les Etats-Unis
Le plus grand trafiquant de drogue d'Equateur, Adolfo Macias surnommé "Fito", a accepté vendredi d'être extradé vers les Etats-Unis, où il est accusé de trafic de cocaïne et d'armes. Il est considéré comme l'un des plus dangereux criminels d'Equateur.
"Fito" avait été arrêté à la fin juin dans sa ville natale de Manta, après un an et demi de cavale. Il s'était évadé en janvier 2024 du centre pénitentiaire de Guayaquil, qu'il contrôlait et où il purgeait depuis 2011 une peine de 34 ans de réclusion pour crime organisé, trafic de drogue et meurtre.
Vêtu de l'uniforme orange des détenus et la barbe taillée, "Fito" a assisté vendredi à l'audience en visioconférence de sa cellule dans une prison de haute sécurité. Il a répondu au juge: "Oui, j'accepte" l'extradition. Cette décision ouvre la voie à son transfert.
Chef d'un des principaux gangs d'Equateur, les Choneros, qui règne notamment sur le trafic de cocaïne, "Fito" a été associé à l'assassinat en août 2023 de l'un des principaux candidats à l'élection présidentielle équatorienne, Fernando Villavicencio.
Chauffeur de taxi
Ancien chauffeur de taxi, il était devenu l'ennemi public numéro un en Equateur, les autorités le désignant comme un "criminel aux caractéristiques extrêmement dangereuses".
Son évasion début 2024 avait déclenché une vague de violences sans précédent dans le pays, faisant des dizaines de morts et générant des mutineries dans plusieurs prisons, des combats de rue déclenchés par les gangs et une prise d'otages sur un plateau de télévision.
Du fait de sa situation entre la Colombie et le Pérou - les plus grands pays producteurs mondiaux de cocaïne - et ses ports stratégiques sur l'océan Pacifique, l'Equateur est devenu ces dernières années le théâtre de violents affrontements pour le contrôle des territoires destinés à l'acheminement de la cocaïne vers les Etats-Unis et l'Europe.
Plus de 70% de toute la cocaïne produite dans le monde transite désormais par les ports de l'Equateur. En 2024, le pays a saisi un record de 294 tonnes de drogue, principalement de la cocaïne.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
VaudIl y a 3 jours
Nord vaudois: course poursuite après le vol d'une voiture de luxe
-
LausanneIl y a 3 jours
Lausanne: un policier tire sur une voiture en délit de fuite
-
LausanneIl y a 3 jours
Vaud: SMS frauduleux faisant croire à une amende
-
InternationalIl y a 3 jours
Des bons en euros pour lutter contre l'exode frontalier
-
InternationalIl y a 3 jours
Gaza: au moins 22 morts dans de nouvelles attaques d'Israël
-
InternationalIl y a 2 jours
Trump annonce des taxes de 50% sur le cuivre dès le 1er août
-
InternationalIl y a 3 jours
Trump menace de punir le Brésil avec une surtaxe de 50%
-
InternationalIl y a 3 jours
L'abbé Pierre visé par 12 nouvelles accusations de violences