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International

La Russie entame des manoeuvres militaires au Bélarus

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"Des approches idéologisées, des ultimatums et des menaces ne mènent à rien", a répété Sergeï Lavrov au début de sa rencontre avec la ministre britannique des affaires étrangères Liz Truss. (© KEYSTONE/AP)

Les armées russe et bélarusse ont entamé jeudi de grandes manoeuvres au Bélarus, aux portes de l'Ukraine qui est au centre d'extrêmes tensions entre la Russie et les Occidentaux. D'intenses efforts diplomatiques se poursuivent pour désamorcer la crise.

Le déploiement de ces soldats a été immédiatement qualifié par la présidence ukrainienne de moyen de "pression psychologique" employé par Moscou, qui a par ailleurs massé depuis novembre plus de 100'000 soldats près de sa propre frontière avec l'Ukraine.

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a regretté "un geste d'une grande violence". Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a lui parlé de "moment dangereux pour la sécurité en Europe".

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a quant à lui jugé "incompréhensible" l'inquiétude des Occidentaux à propos des manoeuvres au Bélarus.

"Désescalade"

Sur fond d'intensification des efforts diplomatiques ces dernières semaines, le chancelier allemand Olaf Scholz a de son côté averti la Russie qu'elle ne devait pas sous-estimer "l'unité" et "la détermination" des Européens.

"Nous attendons maintenant de la Russie qu'elle prenne des mesures claires pour réduire les tensions actuelles", a-t-il insisté après une rencontre avec les dirigeants des pays baltes, trois ex-républiques soviétiques frontalières de la Russie et devenues membres de l'Otan et de l'UE.

Les Occidentaux sont ouverts à "un dialogue sérieux avec la Russie", a-t-il ajouté, précisant que "des propositions concrètes" avaient été soumises à Moscou, sans toutefois entrer dans les détails.

Le Premier ministre britannique Boris Johnson, en visite à Varsovie, a également insisté sur la nécessité de convaincre Vladimir Poutine d'"engager une désescalade". Et ce le jour-même où le Royaume-Uni a adopté la législation qui lui permet de durcir son régime de sanctions contre la Russie, destiné à contribuer à la dissuader d'envahir l'Ukraine.

A l'ONU, l'ambassadrice américaine, Linda Thomas-Greenfield, a réclamé à la Chine "d'encourager les Russes" à faire les bons choix, s'attirant une réplique immédiate de son homologue chinois, Zhang Jun, lui demandant "d'arrêter d'attiser la tension".

Eviter des "incidents"

A la veille des manoeuvres, l'armée russe a diffusé une vidéo montrant une batterie antiaérienne S-400 pointant ses missiles vers le ciel à partir d'un terrain enneigé de la région bélarusse de Brest, frontalière de l'Ukraine.

Affirmant vouloir éviter que ne se produisent des "incidents malencontreux" au moment où commençaient ces exercices militaires, le chef d'état-major américain, le général Mark Milley, a eu un entretien téléphonique avec son homologue bélarusse, le général Viktor Goulevitch.

Le Kremlin est accusé de préparer une nouvelle opération militaire contre l'Ukraine, après l'annexion de la Crimée en 2014, des accusations rejetées par la Russie qui affirme vouloir assurer sa sécurité face à l'hostilité de Kiev et de l'Otan.

Les manoeuvres russo-bélarusses "se déroulent avec l'objectif de se préparer à arrêter et repousser une agression extérieure dans le cadre d'une opération défensive", a expliqué le ministère russe de la Défense.

Selon lui, elles ont lieu jusqu'au 20 février sur cinq terrains militaires, quatre bases aériennes et "différents sites" au Bélarus, notamment dans la région de Brest, au nord-ouest de la frontière ukrainienne.

Le nombre des soldats et des équipements participant à ces exercices n'a pas été officiellement fourni. Mais les Occidentaux affirment que 30'000 militaires russes ont été déployés au Bélarus dans ce cadre. La Russie a en outre annoncé jeudi l'arrivée en Crimée de six navires de guerre en vue de prochaines manoeuvres en mer Noire, qui borde le sud de l'Ukraine.

Dialogue difficile

Les tensions ont suscité cet hiver un ballet diplomatique pour tenter de désamorcer la crise. Le président français Emmanuel Macron s'est ainsi rendu lundi à Moscou, puis le lendemain à Kiev. En cas d'attaque russe, les Occidentaux ont menacé la Russie de sanctions économiques majeures qui s'ajouteront à celles prises en 2014.

L'annexion de la Crimée a été suivie par le déclenchement d'un conflit dans l'est de l'Ukraine entre les forces de Kiev et des séparatistes soutenus par Moscou, une guerre qui a fait plus de 14'000 morts en huit ans, selon un dernier bilan de l'ONU.

La Russie nie chercher à déstabiliser l'Ukraine et jure vouloir se défendre face à l'Otan, que ce pays voisin souhaite rejoindre. Les négociations restent très difficiles entre les deux camps, dont les positions semblent irréconciliables.

Moscou exige la fin de la politique d'élargissement de l'Alliance atlantique, l'engagement à ne pas déployer d'armes offensives à proximité des frontières russes et le retrait d'infrastructures de l'Otan sur les frontières de 1997, avant que cette organisation n'accueille d'ex-territoires qui appartenaient au bloc soviétique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Économie

Barclays pâtit d'une forte concurrence sur l'immobilier début 2024

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Le bénéfice net part du groupe de Barclays s'est réduit à 1,6 milliard de livres (1,8 milliard de francs), entre recul des revenus et inflation des coûts (archives). (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

La banque britannique Barclays a annoncé jeudi un bénéfice net part du groupe en baisse de 13% au premier trimestre, ses marges pâtissant d'une forte concurrence dans les prêts immobiliers et les dépôts au Royaume-Uni.

Le bénéfice net part du groupe ressort à 1,6 milliard de livres (1,8 milliard de francs), entre recul de ses revenus et inflation des coûts.

Les revenus du groupe sont en baisse de 4%, à 7 milliards de livres, mais la baisse est plus marquée pour sa branche britannique (-7%).

Les dépenses d'exploitation du groupe ont dans le même temps augmenté de 2% à 4,2 milliards de livres, traduisant notamment un nouveau prélèvement de la Banque d'Angleterre sur les entreprises du secteur.

Barclays, qui cherche à réduire ses coûts et avait notamment supprimé 5.000 postes dans le monde l'an dernier, avant d'annoncer en février une nouvelle structure de groupe, reste "concentrée sur la mise en oeuvre" de son plan, a assuré le directeur général C. S. Venkatakrishnan, cité dans le communiqué.

Toujours dans le cadre de sa restructuration, Barclays avait annoncé mercredi l'intention de céder un portefeuille de prêts immobiliers italiens qui "devrait générer une perte avant impôts d'environ 225 millions de livres" sur l'année, avait prévenu la banque.

Le groupe avait aussi annoncé début février le rachat au géant britannique des supermarchés Tesco de ses opérations bancaires de détail pour un versement initial de quelque 600 millions de livres, dans le but de "compléter" son activité au Royaume-Uni.

Barclays avait publié en février un bénéfice annuel 2023 plombé par ses coûts de restructuration, ce qui ne l'avait pas empêchée de faire de généreuses distributions à ses actionnaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Culture

Paris: les ailes du Moulin Rouge se sont effondrées, pas de blessé

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Le célèbre établissement va fêter ses 135 ans le 6 octobre. (© KEYSTONE/EPA/Teresa Suarez)

Stupeur sur la butte Montmartre à Paris, où les ailes du célèbre cabaret le Moulin Rouge sont à terre jeudi matin après leur chute dans la nuit. La raison est encore inconnue.

Les ailes du doyen des cabarets parisiens - immortalisé par les affiches du peintre Henri de Toulouse-Lautrec à la fin du 19ème siècle - sont tombées dans la nuit de mercredi à jeudi, ont indiqué les pompiers à l'AFP, confirmant une information de BFMTV.

Les lettres M, O et U de son nom, situées sur la façade, sont également tombées. Aucun blessé n'est à déplorer, ont précisé les sapeurs-pompiers de Paris, ajoutant qu'il n'y avait plus aucun risque d'effondrement. Les raisons de cette chute sont pour le moment inconnues.

"C'est incroyable", s'est ému auprès de l'AFP Exaucé, qui n'a pas voulu donner son nom. Cuisinier au Moulin Rouge, il a découvert les pales au sol en arrivant sur place vers 8h.

Le préfet de police de la capitale, Laurent Nuñez, a pour sa part indiqué que "des architectes de sécurité de la préfecture de police" se sont rendus sur place.

Jeudi matin, des barrières ont été mises en place autour de l'entrée de l'établissement mais la rue n'était pas bloquée et un camion benne a enlevé les pales, a constaté une journaliste de l'AFP.

Après la fermeture

"Ça fait drôle. C'est comme si on coupait la tête de la tour Eiffel. Ça me fait mal. J'espère qu'ils vont rapidement réparer", a réagi auprès de l'AFP Daniel, 58 ans, qui explique passer devant le bâtiment tous les jours pour se rendre au travail.

"C'est la première fois qu'un accident de ce type se produit depuis sa création le 6 octobre 1889", a précisé le Moulin Rouge.

"Ca s'est passé après la fermeture à 01h15 heureusement", a précisé la même source, en indiquant que, "chaque semaine, la direction technique du cabaret vérifie le mécanisme des ailes du moulin et n'a constaté aucun problème".

"Sur le site en lui-même, on a une surveillance 24 heures sur 24, notamment sur les toitures, avec présence humaine. On sait déjà que ce n'est pas un acte malveillant, c'est évidemment un problème technique", a déclaré à la presse Jean-Victor Clerico, directeur général du Moulin Rouge.

Temple du cancan

Le seul accident grave intervenu dans le temple mondial du cancan est un incendie dû à des travaux en 1915, selon le cabaret, qui avait dû fermer pendant neuf ans.

Le célèbre établissement, qui va fêter ses 135 ans le 6 octobre, est situé au pied de la butte Montmartre et au coeur du quartier de Pigalle. Synonyme des folles nuits parisiennes avec le Lido et des danseuses de cancan, il attire chaque jour des milliers de visiteurs du monde entier qui se prennent en photo devant sa façade aux ailes animées.

Sa "marque de fabrique", le French cancan, a fait la célébrité de cette institution avec ses revues de danseuses en jupons et froufrou, dans les pas de La Goulue, la Môme Fromage, Nini Pattes en l'air et Mistinguett.

Le Moulin Rouge accueille 600'000 spectateurs par an, à raison de deux représentations chaque soir, 365 jours par an, et emploie quelque 450 employés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

23 paniers à 3 points pour le Heat

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Tyler Herro (14), l'homme du match. (© KEYSTONE/AP/Charles Krupa)

Meilleure équipe de la saison régulière, Boston est tombé de haut. Sur leur parquet, les Celtics se sont inclinés 111-101 devant Miami pour perdre l’avantage du terrain dans cette série.

Finaliste malheureux l’an dernier face à Denver, contraint une fois de plus à passer par la case des play-in et privé de sa star Jimmy Butler, le Heat est revenu à 1-1 dans cette série grâce à un véritable festival derrière la ligne des 3 points. Emmené par Tyler Herro avec ses 24 points et ses 14 assists, Miami a, en effet, réussi 23 tirs primés pour forcer la décision.

Avec 23 paniers inscrits sur 43 tentés, Miami a témoigné d’une réussite de 53,5 % dans les tirs à 3 points. Avec une telle adresse, tout devient possible.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Malala critiquée pour une comédie musicale produite avec Clinton

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La militante des droits des femmes, Malala Yousafzai, 26 ans, est louée à travers le monde (archives). (© KEYSTONE/AP Invision/VIANNEY LE CAER)

La Pakistanaise Malala Yousafzai, prix Nobel de la paix, est sous le feu des critiques dans son pays natal après une publicité réalisée pour une comédie musicale sur les suffragettes qu'elle produit avec Hillary Clinton.

Sur X, anonymes et commentateurs lui reprochent d'être apparue à Broadway aux côtés de l'ex-secrétaire d'Etat américaine - sous le mandat de laquelle des frappes de drones ont tué des civils au Pakistan - et de ne pas se prononcer sur la guerre à Gaza, y voyant un "deux poids, deux mesures".

Si Malala Yousafzai, 26 ans, est une militante obstinée des droits des femmes louée à travers le monde, les cercles islamistes et une partie importante de l'opinion publique pakistanaise voient en elle un "agent des Etats-Unis" créé pour corrompre la jeunesse. Après la première représentation de "Suffs", le cercle des critiques semble s'être élargi à des figures du féminisme au Pakistan.

"J'ai défendu bec et ongle Malala toutes ces années mais, là, je ne la suis pas. C'est vraiment difficile de la défendre depuis six mois", écrit ainsi la militante Leena Ghani, en référence à la guerre lancée par Israël à Gaza en réponse à l'attaque meurtrière du Hamas sur son sol le 7 octobre.

"J'admire Malala depuis 2011", affirme l'éditorialiste Mehr Tarar sur X, mais "sa collaboration théâtrale avec Hillary Clinton -qui défend le soutien infaillible de l'Amérique au génocide des Palestiniens- est un vrai coup à sa crédibilité comme défenseuse des droits humains".

"Tu nous as laissés tomber"

Mme Clinton a dit soutenir la guerre contre le Hamas et rejeté des appels au cessez-le-feu à Gaza. Elle a aussi réclamé la protection des civils dans le petit territoire contrôlé par le mouvement islamiste depuis 2007.

"Quelle déception Malala, tu nous as laissés tomber", écrit de son côté la professeure et militante féministe Nida Kirmani. De nombreuses voix au Pakistan ont accusé Malala Yousafzai de ne pas avoir exprimé sa solidarité avec les Palestiniens. La jeune femme avait pourtant précédemment publiquement condamné la mort de civils à Gaza et réclamé un cessez-le-feu.

Le New York Times rapporte qu'elle portait un pin's rouge et noir pour la première représentation de "Suffs", un signe de soutien au cessez-le-feu. Après ces critiques, la jeune femme a affirmé mardi sur le réseau social X son soutien aux habitants de Gaza et condamné la guerre menée par Israël.

"Je veux qu'il n'y ait aucune confusion quant à mon soutien à la population de Gaza", a écrit Malala Yousafzai. "Nous n'avons pas besoin de voir davantage de cadavres, d'écoles bombardées et d'enfants affamés pour comprendre qu'un cessez-le-feu est urgent et nécessaire".

"J'ai condamné et je continuerai à condamner le gouvernement israélien pour ses violations du droit international et ses crimes de guerre", a-t-elle ajouté. La jeune fille originaire de la verdoyante vallée de Swat, dans le nord-ouest du Pakistan, avait été blessée par balle au visage en 2012 par des islamistes.

Soignée en urgence en Grande-Bretagne, elle est ensuite devenue un symbole mondial de résistance à l'extrémisme religieux et la porte-voix des filles privées d'instruction, puis en 2014 la plus jeune prix Nobel de la Paix de l'histoire. Depuis qu'elle a été attaquée, elle n'est revenue que deux fois dans son pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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