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International

L'Ukraine accuse la Russie et dit avoir des "preuves"

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Un soldat ukrainien à la ligne de démarcation entre la zone pro-russe de Donetsk et l'Ukraine (© KEYSTONE/AP/Andriy Dubchak)

L'Ukraine a affirmé dimanche avoir des "preuves" de l'implication de la Russie dans une cyberattaque d'ampleur qui a visé cette semaine plusieurs sites gouvernementaux. Ce dossier s'inscrit dans un contexte de vives tensions entre Kiev et Moscou.

"A ce jour, toutes les preuves indiquent que la Russie est derrière la cyberattaque", a déclaré le ministère ukrainien de la Transformation numérique dans un communiqué.

La cyberattaque s'est produite dans la nuit de jeudi à vendredi et a visé les sites de plusieurs ministères ukrainiens, qui sont restés inaccessibles pendant plusieurs heures.

Ce sabotage, a ajouté le ministère, "est une manifestation de la guerre hybride que la Russie mène contre l'Ukraine depuis 2014", année de l'annexion de la Crimée par Moscou qui a été suivie d'un conflit toujours en cours entre les forces de Kiev et des séparatistes prorusses dans l'est du pays.

Déstabiliser

L'objectif est "non seulement d'intimider la société", mais aussi de "déstabiliser la situation en Ukraine" en "sapant la confiance des Ukrainiens dans leur pouvoir" avec ses "fausses informations sur la vulnérabilité des structures informatique d'Etat" et sur la "fuite des données personnelles des Ukrainiens", selon le ministère.

La cyberattaque s'est produite dans un contexte de tensions croissantes entre la Russie et l'Ukraine, Kiev et ses alliés occidentaux accusant Moscou d'avoir massé des troupes à sa frontière en vue d'une agression.

Des experts estiment qu'une éventuelle invasion pourrait être précédée par des actes de sabotage informatique visant à désorganiser les autorités ukrainiennes.

Craintes d'une invasion

Plusieurs pourparlers entre la Russie et les Occidentaux cette semaine ont échoué à calmer les tensions. Les Etats-Unis ont même accusé vendredi la Russie d'avoir déployé en Ukraine des agents chargés de mener des opérations de "sabotage" afin de créer un "prétexte" pour une invasion, ce que Moscou a nié.

La Russie nie tout projet d'agression de l'Ukraine, mais exige des "garanties" pour assurer selon elle sa sécurité, à commencer par un engagement de l'Otan à ne pas accepter Kiev comme membre.

L'Ukraine avait dès vendredi déclaré avoir des "indices" sur une implication de Moscou.

Dans une interview réalisée avant les dernières accusations de Kiev et qui doit être publiée dimanche par la chaîne américaine CNN, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a nié tout rôle de son pays dans la cyberattaque.

"Nous n'avons rien à voir avec cela", assure M. Peskov, selon un court extrait de cette interview. "Les Ukrainiens rejettent la faute sur la Russie pour tout ce qui leur arrive, même la mauvaise météo dans leur pays", ironise-t-il.

Vendredi, le service de sécurité ukrainien (SBU) avait indiqué que les attaques ont visé un total de 70 sites internet gouvernementaux.

Microsoft prévient

En dépit de ces déclarations rassurantes, Microsoft a averti dimanche que cette cyberattaque massive pourrait rendre toute la structure informatique du gouvernement ukrainien inopérable.

Même si le logiciel malveillant détecté ressemble à un rançongiciel qui bloque généralement l'accès à l'ordinateur en réclamant le paiement d'une rançon, il vise en fait "à détruire et rendre inopérables les sites visés, et non pas à récupérer une rançon", a déclaré le géant américain des logiciels sur son blog.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Italie: Amazon condamné pour pratiques commerciales déloyales

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L'organisme de surveillance italien a aussi fait part de ses préoccupations concernant la présélection de l'option "livraison rapide payée". (archive) (© KEYSTONE/AP/REED SAXON)

L'autorité italienne de la concurrence (ACGM) a condamné deux entreprises du groupe Amazon, Amazon Services Europe et Amazon EU, basées au Luxembourg, à verser une amende de 10 millions d'euros. Des pratiques commerciales déloyales leur sont reprochées.

Amazon est accusé d'avoir incité les clients à accepter des achats en ligne "récurrents" plutôt que "ponctuels". Dans un communiqué publié mercredi, l'AGCM a déclaré que l'option permettant d'effectuer des achats réguliers était "présélectionnée par défaut" sur une large sélection de produits répertoriés sur le site italien d'Amazon. "La présentation graphique de l'option d'achat récurrent présélectionnée peut conduire les consommateurs à acheter des produits périodiquement, même s'ils n'en ont pas réellement besoin, limitant ainsi leur capacité à choisir librement", précise l'AGCM dans son communiqué.

"En tant qu'opérateur majeur, Amazon est censé concevoir ses interfaces en ligne, en particulier celles liées aux processus d'achat, d'une manière qui permette aux consommateurs de prendre des décisions commerciales libres et éclairées", poursuit l'institution. L'organisme de surveillance a aussi fait part de ses préoccupations concernant la présélection de l'option "livraison rapide payée".

Il a toutefois souligné qu'il ne prenait aucune mesure supplémentaire à l'encontre du groupe, Amazon ayant accepté de ne présélectionner à l'avenir que l'option de livraison gratuite et de dédommager les consommateurs qui s'étaient plaints de ce procédé l'an passé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Prêtre ayant prononcé une oraison funèbre pour Navalny sanctionné

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Alexeï Navalny, principal ennemi politique du Kremlin, est mort le 16 février dans des circonstances restées troubles, dans une prison de l'Arctique où il était soumis à des conditions de détention particulièrement sévères. (© KEYSTONE/AP/EBRAHIM NOROOZI)

Un prêtre ayant prononcé une oraison funèbre pour l'opposant Alexeï Navalny le mois dernier ne pourra plus conduire d'office religieux pendant 3 ans. C'est ce qu'indique un décret signé par le chef de l'Église orthodoxe publié sur le site du Patriarcat de Moscou.

Outre cette interdiction, le prêtre, Dimitri Safronov, ne peut plus "porter la soutane et la croix", peut-on lire dans ce décret signé par le patriarche Kirill le 15 avril.

Dimitri Safronov, qui officiait jusque-là dans une église du centre de Moscou, exercera désormais les fonctions de sacristain dans une autre église de la capitale russe, selon ce décret, qui ne précise pas les raisons de cette sanction.

"Les raisons de l'interdiction ne sont pas indiquées dans le document (mais nous comprenons bien pourquoi)", a écrit l'équipe de Navalny dans un communiqué partagé mardi sur Telegram.

Selon les partisans d'Alexeï Navalny, Dimitri Safronov avait prononcé cette oraison funèbre le 26 mars, soit 40 jours après la mort de l'opposant, conformément à la tradition orthodoxe. Le service s'était déroulé en présence de la famille et de sympathisants de l'opposant, au cimetière moscovite de Borissovo où Alexeï Navalny est enterré.

Autorités accusées de meurtre

Alexeï Navalny, principal ennemi politique du Kremlin, est mort le 16 février dans des circonstances restées troubles, dans une prison de l'Arctique où il était soumis à des conditions de détention particulièrement sévères. Les autorités russes ont affirmé qu'il était mort de causes naturelles, mais les proches de l'opposant les accusent de meurtre.

La répression des voix dissidentes en Russie s'est considérablement accrue depuis le début de l'offensive russe en Ukraine. Des milliers de Russes ont été arrêtés pour avoir manifesté leur désaccord avec l'offensive et des centaines d'entre eux ont été condamnés à des peines de prison.

La quasi-totalité des opposants d'envergure sont derrière les barreaux ou en exil à l'étranger.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Économie

Contrôleurs aériens en France: un syndicat lève le préavis de grève

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Le syndicat majoritaire des contrôleurs aériens a levé son préavis de grève prévue jeudi en France (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/ARMANDO FRANCA)

Le syndicat majoritaire chez les contrôleurs aériens français a annoncé mercredi la levée de son préavis de grève pour jeudi, un mouvement qui s'annonçait massivement suivi.

"Un accord a été trouvé, le SNCTA lève son préavis", a expliqué l'organisation dans un court message sur son site internet, à l'issue d'une conciliation de "dernière minute" dans la nuit de mardi à mercredi avec la Direction générale de l'aviation civile (DGAC). Contactée par l'AFP, l'administration n'a pas confirmé cette information dans l'immédiat.

Deux autres syndicats, l'Unsa Icna et l'Usac-CGT, avaient également appelé à la grève. Le SNCTA n'a pas communiqué de détails sur le protocole de sortie de crise. Il protestait contre les mesures d'accompagnement, notamment salariales, d'une refonte du contrôle aérien français.

La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) avait demandé aux compagnies de renoncer à une majorité de leurs vols jeudi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Des chevaux en cavale en plein centre de Londres

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Des images partagées sur les réseaux sociaux montrent deux animaux, l'un blanc et couvert de sang et l'autre noir, galoper sur une avenue de Londres. (© KEYSTONE/AP/Jordan Pettitt)

Des chevaux de l'armée britannique se sont échappés mercredi matin. Ils ont semé la pagaille en plein centre de Londres, blessant au moins quatre personnes, percutant des véhicules et stupéfiant les passants avant d'être maîtrisés.

Des images spectaculaires partagées sur les réseaux sociaux ont montré deux animaux, l'un blanc et couvert de sang et l'autre noir, galoper à vive allure sur une avenue, dépassant un scooter et semblant un moment percuter un taxi après avoir grillé un feu rouge.

"Un certain nombre de chevaux de l'armée se sont échappés au cours d'un exercice de routine ce matin", a confirmé un porte-parole de l'armée.

Chevaux et personnels blessés

"Tous les chevaux ont été récupérés et ramenés au camp. Un certain nombre de membres du personnel et de chevaux ont été blessés et reçoivent les soins médicaux appropriés", a-t-il ajouté.

Les services ambulanciers ont précisé être intervenus vers 08h25 pour assister une personne tombée de cheval près du palais de Buckingham, quartier où se trouvent les écuries de plusieurs régiments de prestige et où la vue de patrouilles à cheval est fréquente.

Au total, des ambulances ont été envoyées à trois endroits différents et ont transporté quatre personnes à l'hôpital.

Vitres de véhicules brisés

Les médias britanniques ont évoqué jusqu'à cinq chevaux vus en liberté et ont cité des témoins évoquant un taxi et un bus se retrouvant avec leurs vitres brisées.

"J'ai regardé dans le rétroviseur et je les ai vus arriver juste derrière moi, et à ce moment-là, j'avais deux clients à l'arrière, donc j'étais inquiet pour eux", a confié à la BBC Robbie, un chauffeur de taxi. "Heureusement, ils se sont déplacés vers le milieu de la route et ont continué, mais ils allaient vite".

La police a précisé avoir maîtrisé deux des animaux échappés dans le quartier de Limehouse, à plus de huit kilomètres à l'est du palais de Buckingham.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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