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Kiev prêt à discuter directement avec Moscou mais après une trêve

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Vladimir Poutine exige la reddition de l'Ukraine, son renoncement à rejoindre l'Otan et demande que Moscou garde les cinq régions ukrainiennes que la Russie a annexées. (© KEYSTONE/EPA/VYACHESLAV PROKOFYEV / SPUTNIK / KREMLIN POOL)

L'Ukraine est prête à discuter directement avec Moscou pour mettre fin à l'invasion russe, ce qui serait une première depuis 2022. Mais seulement après l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu, a déclaré mardi le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

L'émissaire spécial américain Steve Witkoff sera lui de retour à Moscou dans la semaine, ont fait savoir la Maison Blanche et le Kremlin, alors que selon plusieurs médias américains Donald Trump, très impatient d'obtenir une percée, serait prêt pour cela à reconnaître la souveraineté russe sur la Crimée, péninsule ukrainienne annexée en 2014.

Américains, Ukrainiens et Européens doivent disccuter mercredi à Londres d'une cessation des combats en Ukraine, après plus de trois années de guerre.

"Après un cessez-le-feu, nous sommes prêts à nous asseoir (pour des négociations) sous n'importe quel format", a dit Volodymyr Zelensky au cours d'une conférence de presse à Kiev.

La veille, son homologue russe Vladimir Poutine avait évoqué une possible reprise de pourparlers directs avec l'Ukraine pour parler d'une trêve limitée aux frappes sur les infrastructures civiles.

Echec des dernières discussions directes

Les dernières discussions directes entre des représentants russes et ukrainiens remontent au printemps 2022, au début de l'invasion déclenchée par le Kremlin, et se sont soldées par un échec. Washington de son côté mène des discussions séparées avec Kiev et Moscou.

Le dialogue avec la Russie repose sur Steve Witkoff, un homme d'affaire promu négociateur en chef de Donald Trump, attendu à Moscou avant la fin de la semaine pour ce qui sera son quatrième voyage en Russie depuis la relance des relations russo-américaines initiée mi-février par le président républicain.

La discussion avec Kiev est menée par un autre émissaire américain, Keith Kellogg, qui représentera les Etats-Unis mercredi à Londres.

Trump "de plus en plus frustré"

Donald Trump "est de plus en plus frustré par les deux parties dans cette guerre, et il l'a vraiment fait savoir", a dit mardi sa porte-parole Karoline Leavitt.

Volodymyr Zelensky s'est déclaré mardi "prêt" à le rencontrer au Vatican, où tous deux doivent assister aux obsèques du pape prévues pour samedi. Il s'agirait de leur première entrevue depuis un échange particulièrement acrimonieux en février à la Maison Blanche.

Le président ukrainien a précisé que Kiev n'avait pas de discussions avec les Etats-Unis sur une nouvelle aide militaire et ne recevait de ce pays que l'assistance accordée sous le précédent président américain, Joe Biden.

Le Kremlin temporise

Si Donald Trump s'impatiente, Vladimir Poutine semble lui considèrer que le temps joue en sa faveur.

Malgré de lourdes pertes, l'armée russe avance, lentement, dans l'est de l'Ukraine, et contrôle près de 20% de son territoire. Les forces de Kiev ont été presque entièrement chassées de la région frontalière russe de Koursk, et Donald Trump a impulsé un rapprochement avec le Kremlin.

Demandes maximalistes du Kremlin

Le président russe maintient donc des demandes maximalistes : une capitulation de facto de l'Ukraine, qu'elle renonce à rejoindre l'Otan, et les cinq régions ukrainiennes annexées. Autant de conditions inacceptables pour Kiev et ses alliés - au premier rang desquels sont les Européens.

Plus largement, Vladimir Poutine voudrait revoir l'architecture sécuritaire en Europe, lui qui n'a cessé de dénoncer l'expansion de l'Otan aux frontières russes depuis la dislocation de l'URSS en 1991.

Son porte-parole, Dmitri Peskov, a souligné mardi qu'arriver à la paix était "un sujet tellement complexe" qu'il ne valait "probablement mieux pas fixer de délai serré".

Accusations mutuelles

Lundi soir, Volodymyr Zelensky avait dit attendre "une réponse claire" de Moscou à son offre de nouvelle trêve limitée aux attaques contre les infrastructures civiles. La Russie de son côté accuse l'Ukraine d'abriter des cibles militaires sur des sites civils.

Pendant le week-end, les deux camps se sont mutuellement accusés d'avoir violé un cessez-le-feu de Pâques proposé par le Kremlin mais que la France, parmi les alliés de Kiev, a qualifié d'"opération marketing" de Moscou.

Depuis, l'armée russe a repris ses frappes, causant en particulier la mort de trois personnes dans la ville de Mirnograd, selon le parquet ukrainien.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Quatre sur quatre pour les Suisses à Garmisch

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Gregor Deschwanden a terminé 19e de la qualification à Garmisch (© KEYSTONE/EPA/ANNA SZILAGYI)

Les quatre sauteurs suisses en lice ont passé l'écueil de la qualification jeudi à Garmisch, théâtre de la deuxième étape de la Tournée des Quatre tremplins.

Gregor Deschwanden a réalisé la meilleure performance helvétique en se classant 19e. Le Lucernois s'est posé à 132,5 mètres pour devancer de peu son coéquipier Sandro Hauswirth, 23e avec 133,5 mètres. Le vétéran Simon Ammann (39e) a validé son ticket en atterrissant à 124,5 mètres, alors que Juri Kesseli a profité d'une disqualification pour décrocher la 50e et dernière place qualificative.

Kesseli aura l'honneur d'affronter Domen Prevc, vainqueur du concours d'Oberstdorf ainsi que de la qualification mercredi, en première manche de ce saut du Nouvel An. Deschwanden en découdra avec le Kazakhe Ilya Mizernykh, Hauswirth avec l'Allemand Ben Bayer et Ammann avec le Polonais Kacper Tomasiak.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

La région Pacifique est passée en 2026

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Des centaines de milliers de spectateurs ont admiré le feu d'artifice à Sydney pour fêter le passage à 2026. (© KEYSTONE/EPA/DAN HIMBRECHTS)

Les pays du Pacifique ont les premiers à célébrer le passage à la nouvelle année. Plusieurs feux d'artifice ont été tirés, mais l'ambiance était lourde à Sydney, suite à l'attentat antisémite qui a eu lieu le 14 décembre.

En Nouvelle-Zélande, la capitale Wellington s'est illuminée de feux d'artifice, donnant le coup d'envoi à une chaîne de festivités dans le monde.

A Sydney, qui s'est proclamée "capitale mondiale du Nouvel An", l'événement a été assombri par l'attentat antisémite ayant fait 15 morts à la mi-décembre sur l'une de ses plages emblématiques.

Une minute de silence a été observée à 23h00 (13h00 suisses) par la foule, que sillonnaient des patrouilles de policiers lourdement armés, tandis que le célèbre pont du port s'illuminait d'une lumière blanche pour symboliser la paix.

"Là, maintenant, la joie que nous ressentons habituellement au début de la nouvelle année est tempérée par la tristesse de l'année écoulée", a déclaré le Premier ministre australien, Anthony Albanese, dans un message vidéo.

Rio vise un record

Des centaines de milliers de spectateurs se sont massés sur les quais de Sydney pour admirer l'énorme feu d'artifice tiré à minuit, pendant que des bateaux s'assuraient les meilleurs emplacements à proximité du célèbre opéra. "J'ai toujours rêvé d'assister à ce feu d'artifice et je suis ravie d'être ici", a confié Susana Suisuikli, une touriste anglaise.

A Hong Kong, le grand feu d'artifice prévu dans la baie Victoria a carrément été annulé en hommage aux 161 personnes mortes dans l'incendie d'un complexe d'habitations en novembre.

Au Brésil, à Rio de Janeiro, la "plus grande célébration du Nouvel An" reconnue par le Guiness des records, s'annonce grandiose avec 2,5 millions de fêtards sur la plage de Copacabana.

Douze minutes de feux d'artifice et 1200 drones doivent illuminer le ciel carioca. Treize scènes ont été installées pour des concerts gratuits dans toute la ville.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Football

Mbappé absent au moins trois semaines

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Mbappé est au repos forcé pour au moins 3 semaines (© KEYSTONE/AP/Manu Fernandez)

Kylian Mbappé sera absent au moins trois semaines, a indiqué mercredi le Real Madrid dans un communiqué. La star française souffre d'une entorse du genou gauche.

Le Real Madrid souligne dans son communiqué que son état serait réévalué prochainement. Mbappé est touché au ligament externe du genou, selon une source proche du joueur.

Le capitaine des Bleus, qui a passé une IRM mercredi, devrait rater plusieurs matches de championnat, mais aussi la Supercoupe d'Espagne du 7 au 11 janvier en Arabie saoudite et probablement la rencontre contre son ancien club, Monaco, en Ligue des champions le 20 janvier.

Depuis le début de la saison, le no 10 a enchainé les matches avec le Real Madrid, qui se repose sur lui offensivement ces dernières semaines. Le 20 décembre, il a égalé le record de Cristiano Ronaldo (2013) avec un 59e but inscrit en 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le Bangladesh a fait ses adieux à son ex-Première ministre

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Une véritable marée humaine a rendu hommage à son ex-Première ministre (archives). (© KEYSTONE/AP/Mahmud Hossain Opu)

Une foule immense a assisté mercredi à Dacca aux funérailles nationales de l'ancienne Première ministre Khaleda Zia. Cette personnalité a marqué la vie politique du Bangladesh pendant 40 ans.

Les drapeaux ont été mis en berne au lendemain du décès à 80 ans de la première femme à avoir exercé les fonctions de Première ministre dans cette nation d'Asie du Sud de 170 millions d'habitants.

Des milliers d'agents des forces de l'ordre ont été déployés le long des artères de la capitale empruntées par le convoi funéraire pavoisé aux couleurs du drapeau national.

Des prières ont été dites autour de son cercueil et, pour ces funérailles nationales, une marée humaine portant le deuil s'est rassemblée devant le Parlement. Dans la foule, beaucoup brandissaient le drapeau national ou celui du Parti nationaliste du Bangladesh (BNP) de l'ex-dirigeante.

Minhaz Uddin, 70 ans, un haut fonctionnaire retraité, explique n'avoir jamais voté pour elle mais avoir tenu à rendre hommage à celle qui fut trois fois Première ministre.

"Je suis venu avec mon petit-fils pour dire adieu à une grande figure de la vie politique, dont les contributions resteront à jamais dans les mémoires", a-t-il confié, derrière une barrière surmontée de fil de fer barbelé.

"Son héritage demeure"

Malgré sa santé défaillante, Mme Zia avait annoncé son intention de mener la campagne du BNP pour les premières législatives depuis le soulèvement populaire de l'été 2024 et de briguer un siège au Parlement.

Elle avait été propulsée à la tête du BNP après l'assassinat de son mari Ziaur Rahman pendant le coup d'Etat militaire de 1981.

"Elle n'est plus là, mais son héritage demeure - et le BNP aussi", a confié Jenny Parvez, 37 ans, qui a fait plusieurs heures de route pour assister au passage du cortège funéraire.

Tarique Rahman, fils de Mme Zia et président par intérim du BNP, est rentré au Bangladesh le 25 décembre pour conduire la campagne électorale, après 17 ans d'un exil volontaire au Royaume?Uni.

A 60 ans, il est pressenti pour prendre la tête du gouvernement en cas de victoire de son parti, donné favori pour le scrutin du 12 février 2026.

Le chef du gouvernement provisoire et prix Nobel de la paix Muhammad Yunus a décrété trois jours de deuil national.

"Une grande protectrice"

Les funérailles se sont tenues mercredi après-midi devant le Parlement et l'ex-cheffe du gouvernement a ensuite été inhumée aux côtés de son mari.

Des dirigeants ainsi que des officiers de l'armée ont déposé des gerbes, et un clairon a retenti.

Le pays "a perdu une grande protectrice", a déclaré dans un communiqué M. Yunus, saluant "son leadership inflexible".

"Le pays pleure la perte d'une figure tutélaire qui a façonné ses aspirations démocratiques", a déclaré son fils dans un communiqué.

Elle "a enduré des arrestations à répétition, le refus de soins médicaux et une persécution incessante", a-t-il ajouté, mais "sa résilience (...) était inébranlable".

Gravement malade, Khaleda Zia avait été admise fin novembre dans le service de soins intensifs d'un établissement privé de Dacca pour une infection pulmonaire.

"Une source d'inspiration"

Sa santé était fragile depuis son incarcération pour corruption en 2018, sous le règne de sa grande rivale Sheikh Hasina qui a dirigé le pays d'une main de fer pendant 15 ans jusqu'à la chute de son régime en août 2024. Mme Zia avait été libérée quelques mois après.

Le Premier ministre indien Narendra Modi a dit espérer que "sa vision et son héritage continuer(aient) de guider notre relation".

Des déclarations inattendues dans le contexte des relations très tendues entre les deux pays voisins.

L'Inde était l'un des principaux soutiens de l'ex-Première ministre Sheikh Hasina qui vit, depuis sa chute, en exil sur son territoire .

Le ministre indien des Affaires étrangères, Subrahmanyam Jaishankar, s'est rendu à Dacca pour assister aux funérailles, a indiqué New Delhi. C'est la visite du plus haut responsable du gouvernement indien depuis le renversement de l'ex-Première ministre. Il a indiqué avoir rencontré M. Rahman et lui avoir présenté les "plus profondes condoléances" de l'Inde.

En novembre dernier, elle a été condamnée à mort par contumace pour avoir ordonné la répression meurtrière des manifestations de l'été 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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