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La Russie sur le banc des accusés à l'assemblée générale de l'ONU

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Les combats se poursuivent en Ukraine, notamment à Kharkiv, la deuxième ville de l'Ukraine. (© KEYSTONE/AP/Marienko Andrew)

Après son invasion de l'Ukraine, la Russie se retrouve lundi sur le banc des accusés avec l'ouverture d'une session extraordinaire d'urgence de l'assemblée générale de l'ONU à New York. En Ukraine, les combats se sont poursuivis dans la nuit de dimanche à lundi.

Les troupes russes ont tenté à plusieurs reprises de s'emparer de la ville d'Irpin, située juste au nord de Kiev, a indiqué l'armée ukrainienne. Les tentatives, dont la dernière en construisant un ponton sur la rivière Irpin, ont échoué. Des explosions ont également retenti dans la capitale même et à Kharkiv.

Face à la résistance des forces ukrainiennes et la mobilisation des Occidentaux, le président russe Vladimir Poutine a ordonné dimanche dans une réunion filmée avec son ministre de la défense Sergueï Choïgou de "mettre les forces de dissuasion de l'armée russe en régime spécial d'alerte", ce qui concerne les forces nucléaires. Il a invoqué "les déclarations belliqueuses de l'OTAN" et les sanctions "illégitimes" imposées à la Russie.

Pression des Occidentaux

Les Etats-Unis ont aussitôt dénoncé une escalade "inacceptable", accusant Vladimir Poutine de "fabriquer des menaces qui n'existent pas afin de justifier la poursuite d'une agression". Le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg a dénoncé une attitude "irresponsable" de Moscou.

La ministre allemande de la défense Christine Lambrecht a accusé le chef de l'Etat russe d'avoir "franchi un cap supplémentaire", parce que "l'invasion rapide de l'Ukraine a été arrêtée par des actions courageuses et déterminées de l'Ukraine".

"Ce qui se passe vraiment, c'est qu'ils se défendent peut-être avec plus d'effet, plus de résistance, que ce que s'imaginait le Kremlin", a abondé dans le même sens le premier ministre britannique Boris Johnson.

En réponse, les pays du G7 ont intimé dimanche soir à la Russie de "mettre un terme immédiatement aux attaques contre l'Ukraine", la menaçant de nouvelles sanctions après celles, déjà considérables, adoptées cette semaine.

Les premiers effets des sanctions financières contre Moscou sont apparus lundi: la Banque centrale européenne a constaté la "faillite ou faillite probable" de la filiale européenne de la banque russe Sberbank, parmi les plus grandes du pays et le rouble a chuté de près de 30%.

La pression occidentale sur Moscou va se poursuivre lundi. Le président américain Joe Biden va s'entretenir en conférence téléphonique avec ses alliés et partenaires pour discuter des "développements" et "coordonner" une "réponse unie", a fait savoir la Maison-Blanche.

"L'agression armée non provoquée"

A New York, l'assemblée générale de l'ONU se réunit à partir de 10h00 (16h00 en Suisse). Une mise au vote d'une résolution est attendue à la fin des interventions qui devraient se prolonger mardi en raison du très grand nombre de discours en prévision.

Intitulé "L'agression armée non provoquée de la Russie contre l'Ukraine", le projet initial de cette résolution obtenu par l'AFP, piloté par les Européens en coordination avec Kiev, "condamne dans les termes les plus forts l'agression de la Russie contre l'Ukraine".

Similaire à un texte américano-albanais coparrainé par plus de 80 nations issues de tous les continents et rejeté vendredi au Conseil de sécurité à la suite d'un veto de la Russie, il réclame le retrait immédiat des troupes russes de l'Ukraine et l'arrêt des combats. Ses auteurs espèrent dépasser la centaine de votes favorables pour ce texte alors qu'à l'assemblée générale il n'y a pas de droit de veto.

La France a, elle, convoqué lundi à 15h00 (21h00 en Suisse) une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU pour faire adopter mardi une résolution appelant à l'"arrêt des hostilités", à "protéger les civils" et à "permettre un acheminement de l'aide humanitaire sans entrave". La position de la Russie sur ce projet de texte, après son premier veto vendredi, reste inconnue.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp / dpa

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Afrique du Sud: dix personnes tuées vers Johannesburg

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Image d'illustration de policiers sud-africains. (© KEYSTONE/EPA/KIM LUDBROOK)

Des hommes armés ont tué dix personnes et en ont blessé dix autres près de Johannesburg, a annoncé dimanche la police sud-africaine.

Le mobile de cette tuerie par des inconnus en pleine rue à Bekkersdal, à 40 kilomètres au sud-ouest de capitale économique de l'Afrique du Sud n'était pas immédiatement connu.

"Certaines victimes ont été abattues au hasard dans la rue par des hommes armés non identifiés", a seulement précisé la police dans un communiqué.

Brenda Muridili, une porte-parole de la police de la province de Gauteng, dont font partie Johannesburg et la capitale sud-africaine Pretoria, a déclaré à l'AFP que les autorités ne disposaient pas encore "d'informations détaillées" sur l'identité des victimes.

Le 6 décembre, des hommes armés avaient pris d'assaut un foyer de travailleurs à Pretoria, tuant 11 personnes dont un enfant de trois ans dans un lieu qui, selon la police, accueillait un autre bar informel.

L'Afrique du Sud, pays le plus industrialisé du continent, est aux prises avec une criminalité et une corruption endémiques, alimentées par des réseaux organisés.

Les fusillades sont fréquentes, souvent liées aux violences des gangs et à l'alcool.

Si de nombreuses personnes possèdent légalement des armes à feu pour leur protection personnelle, le nombre d'armes illégales en circulation est bien plus important.

Entre avril et septembre, environ 63 personnes ont été tuées chaque jour dans le pays de 63 millions d'habitants, selon les données de la police sud-africaine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Poutine "prêt au dialogue avec Macron", selon son porte-parole

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Le président russe Vladimir Poutine s'est dit prêt à dialoguer avec son homologue français Emmanuel Macron. (© KEYSTONE/EPA/MIKHAIL METZEL/SPUTNIK/KREMLIN / POOL)

Le président russe Vladimir Poutine est "prêt au dialogue" avec son homologue français Emmanuel Macron, a déclaré dans la nuit de samedi à dimanche le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, à l'agence russe RIA Novosti.

"Il (M. Macron) a dit qu'il était prêt à parler avec Poutine. Il est probablement très important de rappeler ce que le président a dit lors de Ligne directe (ndlr: sa grande conférence de presse annuelle vendredi). Il a également exprimé le fait qu'il était prêt à engager le dialogue avec Macron", a expliqué M. Peskov.

Le porte-parole de la présidence russe faisait référence à une déclaration d'Emmanuel Macron vendredi matin à Bruxelles, à l'issue d'un sommet où l'Union européenne a trouvé un accord pour débloquer un prêt de 90 milliards d'euros pour soutenir l'Ukraine.

"Je pense qu'il va redevenir utile de parler à Vladimir Poutine", avait dit le président français devant la presse.

"Je constate qu'il y a des gens qui parlent à Vladimir Poutine", avait-il ajouté, en allusion au président américain Donald Trump, qui a renoué le dialogue avec son homologue russe.

"Donc je pense que nous, Européens et Ukrainiens, on a intérêt à trouver le cadre pour réengager cette discussion en bonne et due forme. Sinon, on discute entre nous avec des négociateurs qui vont seuls discuter avec les Russes, ce qui n'est pas optimal", avait insisté Emmanuel Macron.

De fait, des émissaires de Donald Trump mènent une série de pourparlers séparés, avec Moscou d'une part, et avec les Ukrainiens et les Européens d'autre part, dans l'espoir d'aboutir à un accord sur le conflit en Ukraine.

Des négociateurs ukrainiens, européens et américains se trouvent ce week-end à Miami, en Floride, pour ces discussions menées par Steve Witkoff, l'envoyé spécial de Donald Trump, et Jared Kushner, le gendre du président des Etats-Unis.

L'émissaire russe Kirill Dmitriev est également à Miami depuis samedi.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé samedi Washington à accentuer la pression sur Moscou, en vue d'un accord pour mettre fin au conflit déclenché par l'offensive russe de février 2022.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Odermatt vise un 6e succès en géant à Alta Badia

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Marco Odermatt vise un 6e succès en géant à Alta Badia (© KEYSTONE/EPA ANSA/LUCIANO SOLERO)

Le marathon italien se poursuit pour Marco Odermatt. Après les trois courses de vitesse de Val Gardena, le Nidwaldien retrouve dimanche l'un de ses terrains de jeu favori avec le géant d'Alta Badia.

Marco Odermatt est même quasiment intouchable dans la station des Dolomites. Il y a fêté cinq de ses 28 succès obtenus en géant sur le front de la Coupe du monde, et reste sur quatre victoires consécutives: une en 2022 - au lendemain d'une 3e place -, deux en 2023 et une en 2024.

Le Nidwaldien, qui s'était également imposé à Alta Badia en 2021 dans sa discipline fétiche, pointe déjà en tête de la Coupe du monde de la spécialité malgré son élimination à Copper Mountain. Vainqueur à Sölden et à Beaver Creek, il reste sur une troisième place à Val d'Isère où Swiss-Ski avait signé un fameux triplé.

Vainqueur pour la première fois de l'hiver dans la station française, Loïc Meillard espère quant à lui confirmer son retour au tout premier plan. Le skieur d'Hérémence est toujours en quête d'un premier podium en géant à Alta Badia. Deuxième à Val d'Isère, Luca Aerni skiera quant à lui sans trop de pression après avoir validé son ticket pour les JO 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Australie: audit de la police et du renseignement après l'attentat

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Après l'attentat du 15 décembre à Bondi Beach, l'Australie va faire un audit de ses forces de police et de renseignement. (© KEYSTONE/AP/Mark Baker)

Le Premier ministre australien Anthony Albanese a annoncé dimanche avoir ordonné un audit du fonctionnement de la police et du renseignement après l'attentat de Sydney qui a fait 15 morts le 14 décembre.

Le gouvernement va vérifier s'il dispose des structures adéquates "pour protéger les Australiens à la suite du terrible attentat terroriste antisémite de la plage de Bondi", a-t-il déclaré dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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