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Économie

Des volontaires russes pro-Ukraine attaquent la frontière

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Des volontaires russes pro-Ukraine, à l'image du bataillon Sibir, ont lancé une offensive contre l'armée russe mardi. (Photo d'archives) (© KEYSTONE/AP/EFREM LUKATSKY)

Des volontaires russes combattant pour l'Ukraine ont dit s'être infiltrés mardi en Russie pour mener des attaques terrestres, que l'armée de Moscou a assuré avoir repoussées, après des frappes de drones ukrainiennes sur de multiples régions.

Ces attaques interviennent à trois jours du début de la présidentielle russe, qui doit voir triompher Vladimir Poutine, en l'absence de toute opposition.

"Nous avons traversé la frontière", a affirmé dans la matinée l'unité baptisée Légion Liberté de la Russie sur Telegram, en publiant une vidéo sur laquelle on peut voir trois véhicules blindés rouler dans le noir sur un chemin de campagne. Peu après, l'unité a affirmé avoir "détruit" un blindé russe dans le village Tiotkino de la région de Koursk, située à l'est de l'Ukraine.

L'armée russe a déclaré avoir repoussé dans la nuit et la matinée de multiples attaques depuis l'Ukraine, assurant avoir empêché toute percée en territoire russe. Les forces armées "ont fait échouer une tentative du régime de Kiev d'effectuer une percée sur le territoire de la Russie dans les régions de Belgorod et Koursk", a indiqué le ministère de la Défense.

Le gouverneur russe de la région de Koursk, Roman Starovoït, a confirmé l'attaque et fait état d'un blessé léger, niant cependant toute "percée" des assaillants.

Une unité, appelée le bataillon Sibir, a évoqué des "combats acharnés" en Russie et appelé les Russes à "ignorer l'élection" présidentielle des 15-16-17 mars. "On ne peut changer les choses pour le mieux que les armes à la main", a-t-elle indiqué, qualifiant le scrutin de fiction.

Frappes loin de la frontière

Cette incursion armée survient après une importante attaque de drones ukrainiens en Russie dans la nuit de lundi à mardi, notamment sur deux sites énergétiques qui ont été ravagés par des incendies, dont l'un à des centaines de kilomètres du front.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a assuré mardi que les militaires russes faisaient "le nécessaire" pour lutter contre toutes les attaques ukrainiennes. Confronté depuis deux ans à l'invasion russe, Kiev attaque régulièrement des régions russes à l'aide de drones, mais les incursions ukrainiennes menées par des citoyens russes sont très rares.

Selon les autorités russes, des drones ukrainiens ont visé notamment Orel et Kstovo, deux villes russes situées respectivement à quelque 160 km et à 800 km de la frontière ukrainienne, y incendiant des dépôts énergétiques.

Raffinerie en feu

Le ministère russe de la Défense a lui affirmé avoir abattu 25 appareils ukrainiens dans la région de Moscou (2), de Léningrad (1), ainsi que dans celles de Belgorod (11), de Koursk (11) et de Briansk (1), toutes trois frontalières de l'Ukraine.

Dans la zone industrielle de Kstovo, dans la région russe de Nijni Novgorod, une raffinerie de pétrole a pris feu selon le gouverneur régional, Gleb Nikitine. L'incendie a ensuite été maîtrisé, d'après l'agence d'Etat Tass.

La raffinerie qui appartient au géant pétrolier russe Loukoïl est l'un des plus grands producteurs de carburant en Russie, selon des informations disponibles sur son site officiel. Le gouverneur de la région d'Orel, Andreï Klytchkov, a lui aussi annoncé qu'un complexe de carburant avait été attaqué et que les pompiers là aussi étaient "sur les lieux".

Selon un responsable des services de secours cité par l'agence Ria Novosti, un réservoir contenant des produits pétroliers a pris feu. A 10h (8h en Suisse), M. Klytchkov a assuré que l'incendie avait été circonscrit et que la "situation était entièrement sous contrôle".

Aussi en mer

Des drones ukrainiens ont également attaqué dans la nuit de lundi à mardi la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, sans faire de blessé, mais en endommageant une ligne électrique, et privant d'électricité sept communes, selon le gouverneur régional, Viatcheslav Gladkov.

La région de Belgorod a aussi été la cible de frappes ukrainiennes qui ont visé mardi matin le district de Graïvoron et la ville de Chebekino où une femme a été blessée, selon M. Gladkov.

Un drone a également été abattu mardi matin à Kirichi, dans la région de Léningrad, située près de Saint-Pétersbourg, à plusieurs centaines de kilomètres de l'Ukraine, selon le gouverneur local Alexandre Drozdenko.

Enfin, la marine ukrainienne a revendiqué mardi la destruction d'un "poste de commandement" russe installé sur un pétrolier échoué sur l'isthme de Kinbourn, en mer Noire, près de l'estuaire du fleuve Dnipro. Le navire servait aussi de "plate-forme de lancement" de petits drones sur la région de Kherson, a précisé la marine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Économie

Pékin: des obligations pour relancer l'économie

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Des ouvriers travaillent dans une usine de radiateurs de refroidissement pour climatiseurs dans la province d'Anhui en Chine centrale. (© KEYSTONE/AP CHINATOPIX)

Le ministre chinois des Finances a annoncé samedi que la Chine allait consacrer près de 280 milliards de francs d'obligations au cours des trois prochains mois, afin de relancer la deuxième économie mondiale, en perte de vitesse.

"Au cours des trois prochains mois, un total de 2300 milliards de yuans d'obligations spéciales pourra être utilisé", a affirmé le ministre Lan Fo'an lors d'une conférence de presse à Pékin.

Ces fonds permettront d'"aider les grandes banques commerciales d'Etat à reconstituer leur capital de base, à améliorer leur résistance au risque et leurs capacités de prêt, et à mieux servir le développement de l'économie", a-t-il expliqué.

Série de mesures

Cette dépense publique vient s'ajouter à une série de mesures annoncées ces dernières semaines, notamment des baisses de taux d'intérêt et l'octroi de liquidités aux banques.

Pékin va aussi relever le plafond de la dette des collectivités locales pour leur permettre de dépenser davantage dans les infrastructures et favoriser l'emploi.

Les principales banques chinoises vont baisser les taux d'intérêt sur la plupart des prêts immobiliers existants à partir du 25 octobre, conformément à une demande faite en septembre par la Banque centrale, a par ailleurs annoncé samedi la chaîne d'Etat CCTV.

La Chine a connu l'an dernier l'une de ses croissances les plus faibles en trois décennies (5,2%), selon un chiffre officiel qui laisse dubitatifs certains économistes compte tenu des difficultés qui pèsent sur l'activité.

Ce taux ferait rêver nombre de nations développées, mais il reste pour la Chine bien loin de l'expansion fulgurante qui l'a propulsée ces dernières décennies vers les sommets de l'économie mondiale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Produits illégaux: Bruxelles réclame encore des explications à Temu

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Bruxelles demande à Temu d'expliquer les mesures prises contre la présence et la réapparition de commerçants vendant des produits illégaux sur sa plateforme. (image symbolique) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La Commission européenne a réclamé vendredi de nouvelles explications au site de commerce en ligne Temu, soupçonné d'agir insuffisamment contre la vente de produits illégaux et potentiellement dangereux.

C'est la deuxième fois que Bruxelles adresse des questions écrites à cette plateforme d'origine chinoise, soupçonnée de ne pas respecter ses obligations de protection des consommateurs, dans le cadre du nouveau règlement européen sur les services numériques (DSA).

Si ces demandes d'informations ne constituent pas encore une mise en cause, il s'agit d'une première étape qui peut conduire à l'ouverture d'une enquête formelle, puis à de lourdes sanctions financières en cas d'infractions avérées.

La Commission a demandé vendredi à Temu d'expliquer en particulier les mesures prises "contre la présence et la réapparition de commerçants vendant des produits illégaux" sur sa plateforme.

Elle veut aussi connaître les mesures adoptées pour réduire "les risques liés à la protection des consommateurs, à la santé publique et au bien-être des utilisateurs".

L'exécutif européen, qui joue désormais le rôle de gendarme du numérique dans l'UE, réclame par ailleurs "des détails sur les systèmes de recommandation de Temu et les risques pour la protection des données personnelles des utilisateurs".

Temu doit fournir ces informations d'ici au 21 octobre.

La Commission précise qu'elle décidera des prochaines étapes de la procédure "sur la base de l'évaluation des réponses".

Le 28 juin, Bruxelles avait adressé de premières questions à Temu sur les moyens mis en oeuvre pour permettre le signalement de produits illégaux.

D'autres demandes concernaient les interfaces trompeuses ("dark pattern") qui permettent de manipuler le comportement des utilisateurs, la protection des mineurs, la transparence des systèmes de recommandations de produits, ou encore la traçabilité des vendeurs sur ces plateformes.

Progression fulgurante

Temu, qui connaît une progression fulgurante en Europe grâce à une stratégie de prix cassés, est la version internationale du mastodonte chinois du e-commerce Pinduoduo, né en 2015. Il propose un choix pléthorique de produits: vêtements, jouets, décoration, outils, high-tech...

Des associations européennes de consommateurs avaient déposé en mai une plainte contre Temu, l'accusant notamment d'utiliser des interfaces trompeuses pour inciter les utilisateurs à dépenser plus sur la plateforme.

"Nous coopérons pleinement" avec la Commission, a assuré vendredi un porte-parole de Temu, affirmant que "la sécurité des consommateurs est une priorité absolue".

L'entreprise assure avoir déjà "pris des mesures importantes" depuis le printemps et dit continuer "à affiner" ses pratiques "dans le cadre du règlement sur les services numériques".

Fin septembre, six pays de l'Union européenne, dont la France et l'Allemagne, avaient demandé à la Commission de serrer la vis-à-vis de Temu.

"Chaque jour, des centaines de milliers de colis arrivent chez nous, surtout en provenance de Chine, avec des marchandises qui ne respectent pas les règles du marché européen", avait dénoncé le secrétaire d'État allemand à l'Economie Sven Giegold lors d'une réunion avec ses homologues de l'UE à Bruxelles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Le projet de patinoire du Trèfle-Blanc à Lancy prend du retard

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Le projet de la nouvelle patinoire du Trèfle-Blanc, qui accueillera l'équipe du Geneve-Servette Hockey Club, prend du retard par rapport au calendrier initial (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Initialement prévue pour décembre 2028, la mise en service de la future patinoire du Trèfle-Blanc à Lancy (GE) est envisagée pour la saison 2030. Ces quinze mois de retard ne sont pas exceptionnels pour un projet de construction de cette envergure, assure le canton.

Ce décalage par rapport au calendrier prévu a été révélé vendredi par 20 minutes et Léman Bleu. Le Département de la cohésion sociale (DCS), dont dépendent les sports, précise que des ajustements sont souvent nécessaires à l'issue des études préliminaires.

Un crédit de 138 millions de francs est prévu pour la réalisation de l'infrastructure. Un projet de loi d'investissement sera déposé en automne 2025 devant le Grand Conseil. Cette patinoire porte le nom du Nid des Aigles, en écho au club de hockey du Genève-Servette qui deviendra maître des lieux et dont l'aigle est le symbole.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Recours des communes riveraines contre la convention d'objectifs

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Les communes riveraines de l'Aéroport de Genève ont saisi la justice. Elles contestent la légalité de la convention d'objectifs 2024-2029 entre l'Aéroport et l'Etat (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L’Association Transfrontalière des Communes Riveraines de l’Aéroport de Genève (ATCR-AIG) a déposé un recours contre la convention d'objectifs 2024-2029 qui lie l'aéroport de Genève (AIG) à l'Etat. Elle conteste le manque d'objectifs clairs de réduction des nuisances générées par l'activité de l'aéroport.

"La population a demandé par votation que l'on prenne des mesures contre les nuisances de l'aéroport et notamment contre les vols de nuit. On espérait voir apparaître ces mesures dans cette convention d'objectifs, comme demande la loi. Mais cette convention se contente d'intention, d'études et de réflexions", a déclaré vendredi sur les ondes de la RTS Mathias Buschbeck, président de l'ACTR-AIG.

Le recours, qui émane aussi de l'ATE Genève et d'un particulier, a été déposé auprès de la Chambre administrative de la Cour de justice, a précisé M. Buschbeck à Keystone-ATS. La convention n'est pas conforme à la loi, souligne le conseiller administratif de Vernier.

Les recourants espèrent que la justice "casse cette convention" afin d'en faire une qui respecte les dispositions légales. Ils veulent aussi restaurer le dialogue "aujourd'hui au point mort".

Les Genevois ont accepté en novembre 2019 l'initiative pour un pilotage démocratique de l'aéroport de Genève. Or, selon les recourants, la convention d'objectifs ne respecte pas la volonté populaire d'un développement maîtrisé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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