International
La Slovaquie livrera 13 MiG-29 à l'Ukraine
La Slovaquie livrera treize chasseurs MiG-29 de conception soviétique à l'Ukraine, a annoncé vendredi son Premier ministre. Elle deviendra ainsi le deuxième pays de l'Otan à prendre une telle décision. Moscou assure que ces appareils seront "détruits".
"Nous remettrons 13 de nos MiG-29 à l'Ukraine", a déclaré à la presse Eduard Heger, ajoutant que cette démarche était "pleinement coordonnée avec la Pologne et l'Ukraine". La Pologne a indiqué jeudi qu'elle enverrait "dans les jours à venir" un premier lot de quatre MiG-29.
"Nous donnons ces MiG à l'Ukraine pour qu'elle puisse protéger les civils contre les nombreuses bombes qui tombent sur leurs maisons et qui sont la raison pour laquelle les gens meurent en Ukraine", a déclaré encore le Premier ministre.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a remercié M. Heger pour un "paquet puissant d'armes aériennes et de défense aérienne, y compris des avions MiG".
Kiev a demandé à plusieurs reprises à ses alliés occidentaux de lui envoyer des chasseurs-bombardiers modernes, dans l'espoir d'obtenir des F-16 américains. Kremlin a immédiatement dénoncé une "implication de plus en plus grande" des pays de l'Otan dans le conflit avec Kiev.
"La livraison de ces équipements militaires, comme nous l'avons répété maintes fois, ne saura pas affecter l'issue" du conflit, a dit à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. "Bien entendu, ces équipements seront détruits", a-t-il ajouté.
"Faire plus"
La décision de la Pologne et de la Slovaquie a été saluée vendredi par l'Estonie qui a estimé qu'il fallait toujours "faire plus pour aider l'Ukraine à gagner et à vaincre l'agresseur".
Au moins trois appareils slovaques destinés à l'Ukraine seront utilisés pour fournir des pièces détachées. Le transport des MiG vers l'Ukraine prendra quelques semaines, ont précisé vendredi les responsables slovaques.
Le chef du gouvernement a ajouté que son pays allait également livrer à Kiev le système de défense anti-aérienne Koub.
L'année dernière, la Slovaquie avait décidé de ne plus utiliser ses MiG-29. Ils seront remplacés d'ici janvier 2024 par des F-16 américains. Pour l'instant, l'espace aérien slovaque est protégé par la République tchèque et la Pologne.
La livraison des chasseurs, des pièces détachées et des missiles antiaériens se fera sur la base d'un accord intergouvernemental et la Slovaquie sera indemnisée par ses alliés.
"Nous recevrons une compensation via la Facilité européenne pour la paix", a expliqué M. Heger, alors que le ministre de la Défense a évoqué une offre de Washington de matériel militaire américain non spécifié d'une valeur de 700 millions de dollars".
Jeudi, le président polonais Andrzej Duda a annoncé que "dans les jours à venir" la Pologne allait transférer "quatre avions entièrement opérationnels à l'Ukraine".
Besoin des F-16
Réagissant à l'annonce de Varsovie, le porte-parole de l'armée de l'air ukrainienne, Yuriy Ignat, a estimé que "les MiG ne résoudront pas les problèmes, nous avons besoin de F-16. Mais les MiG contribueront à renforcer nos capacités".
La décision polonaise "ne change rien" toutefois au refus américain d'en faire autant, a souligné peu après John Kirby, un porte-parole de la Maison Blanche.
Vendredi, l'Espagne a aussi confirmé une nouvelle fois qu'elle ne livrerait pas d'avions de chasse à l'Ukraine.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Google doit ouvrir sa boutique d'applications à la concurrence
Un juge fédéral de Californie a ordonné lundi à Google d'autoriser l'installation de plateformes concurrentes à sa boutique d'applications Google Play Store. Mais le groupe a déjà indiqué qu'il avait l'intention de faire appel.
Cette peine a été prononcée près de dix mois après qu'un jury a reconnu Google coupable de monopole sur le marché de la distribution d'applications sur Android, son système d'exploitation mobile.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Wawrinka manque son rendez-vous avec Djokovic
Stan Wawrinka (ATP 236) ne défiera pas Novak Djokovic pour un 28e duel sur le circuit. A Shanghai, le Vaudois a subi la loi de Flavio Cobolli (ATP 30) au 2e tour 6-7 (6/8) 7-6 (7/4) 6-3.
Wawrinka avait l'occasion de remporter deux matches d'affilée, chose qu'il n'avait plus réussi à faire depuis l'US Open en 2023. Le triple vainqueur en Grand Chelem avait aussi la possibilité de rencontrer Novak Djokovic une 28e fois en cas de victoire.
Seulement après avoir remporté le premier set au tie-break en marquant les quatre derniers points et en profitant d'une double-faute de l'Italien, le droitier de Saint-Barthélemy n'a pas pu enchaîner dans un deuxième set perdu au tie-break 7-4. A noter que Wawrinka avait sauvé trois balles de break à 5-5.
Dans la dernière manche, le Vaudois a fracassé sa raquette et s'est retrouvé mené 3-0 après avoir reçu un point de pénalité pour un second avertissement.
Wawrinka aurait cependant pu revenir puisqu'il a bénéficié de trois balles de break à 4-2 pour le récent demi-finaliste du Geneva Open. Mais Cobolli a serré le jeu et effacé tout cela pour mener 5-2. Le Transalpin a conclu sur son service en enlevant les quatre derniers points.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
La mission Hera de défense planétaire a décollé
La mission de défense planétaire Hera est lancée. La sonde a décollé à 16h52, heure suisse, de Cap Canaveral à bord d'une fusée Falcon 9 de SpaceX, selon la retransmission en direct. L'Université de Berne y participe.
L'agence spatiale européenne (ESA) a ainsi lancé ce qu'elle considère comme sa première mission de défense planétaire. "Cette mission contribue à comprendre comment dévier un astéroïde sur une trajectoire de collision avec la Terre", avait expliqué à Keystone-ATS Martin Jutzi, de l'Université de Berne, partie prenante dans cette mission.
L'objectif est l'astéroïde Dimorphos, volontairement percuté il y a deux ans par une sonde de la Nasa dans le cadre de la mission Dart (Double Asteroid Redirection Test) afin de modifier sa trajectoire. Hera doit maintenant vérifier ce que l'impact a exactement fait à l'astéroïde. Ce devrait être le cas d'ici 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
La France promet à l'UE de corriger son déficit budgétaire
Le nouveau ministre français des Finances, Antoine Armand, a tenté lundi de convaincre ses homologues de l'UE du sérieux budgétaire de Paris lors d'une réunion à Luxembourg, après un gros dérapage en 2024.
Le budget français pour 2025, qui doit être présenté jeudi, "s'inscrira pleinement dans les nouvelles règles budgétaires européennes", a-t-il promis lors d'une réunion des 27 ministres.
Report de l'indexation des retraites, fusion de certains services publics, baisse du nombre de fonctionnaires, ou contribution des plus fortunés à l'effort budgétaire: les mesures déjà évoquées par le gouvernement témoignent des efforts conséquents à mettre en oeuvre pour réduire le déficit public.
Convaincre les partenaires européens s'annonce tout aussi difficile, tant la France s'est écartée du seuil de 3% du PIB défini par les règles budgétaires de l'UE et fait désormais figure de mauvais élève.
L'objectif affiché est de ramener le déficit de 6,1% cette année à 5% l'an prochain, avant de passer sous les 3% à l'horizon 2029, deux ans plus tard que ce qui était promis par le précédent gouvernement.
"C'est une trajectoire sérieuse, crédible et ambitieuse pour notre pays afin de respecter totalement les règles budgétaires de l'UE", a affirmé M. Armand, à son arrivée à Luxembourg, pour sa première réunion européenne.
Paris a obtenu un délai jusqu'au 31 octobre pour présenter sa trajectoire pluriannuelle des finances publiques qui était initialement attendue le 20 septembre.
Bruxelles a prévu de publier un avis fin novembre sur les plans des 27 Etats membres.
Le commissaire européen à l'Économie, Paolo Gentiloni, a salué lundi de premières discussions "prometteuses" avec le nouveau ministre français. "Nous reconnaissons tous les difficultés" auxquelles la France fait face, a-t-il souligné.
"On ne plaisante pas avec les marchés financiers"
Mais le ministre allemand des Finances, Christian Lindner, a lui averti qu'il ne fallait "pas plaisanter" avec "la crédibilité des finances publiques vis-à-vis des marchés financiers". Il n'a toutefois pas souhaité commenter directement le sérieux du plan français, dans l'attente des explications du nouveau ministre.
"Nous devons réduire de manière crédible notre déficit et notre endettement afin de pouvoir nous financer de manière stable et efficace", a-t-il simplement souligné, dans une référence implicite aux hausses de taux d'intérêt sur les marchés qui augmentent le coût du financement des pays très endettés.
Le coût de la dette française a en effet nettement augmenté ces derniers mois sur fond d'instabilité politique et de nouvelles révélations sur l'ampleur du déficit légué par l'ancien ministre Bruno Le Maire.
Respecter les règles européennes "est une question de crédibilité internationale et de souveraineté", a d'ailleurs reconnu Antoine Armand.
La dette, à 3.228,4 milliards d'euros fin juin, soit 112% du PIB, a gonflé d'un millier de milliards depuis 2017, quand Emmanuel Macron est devenu président. Elle frôlera 115% l'an prochain, presque le double du maximum fixé à 60% par Bruxelles, avant de décroître progressivement.
Le "freinage" des dépenses publiques est "indispensable, sinon on va droit vers une crise financière", avait averti vendredi le Premier ministre français, Michel Barnier.
La France fait l'objet d'une procédure de l'UE pour déficit excessif, avec six autres pays (Italie, Belgique, Hongrie, Pologne, Slovaquie et Malte). Ces pays ont dépassé l'an dernier la barre de 3% fixée par le Pacte de stabilité qui limite aussi la dette à 60% du PIB. Ils doivent prendre des mesures correctrices, sous peine de sanctions financières.
Cette consolidation budgétaire risque pourtant de freiner une croissance économique européenne déjà très faible, alors que l'Allemagne, première économie de l'UE, est en récession.
M. Armand a affirmé qu'il comptait s'impliquer "personnellement" sur le sujet du "renforcement de la compétitivité" de l'Union européenne. "L'UE prend du retard par rapport à la Chine et aux Etats-Unis dans des domaines stratégiques", a-t-il averti en évoquant les rapports de deux anciens présidents du Conseil italiens Mario Draghi et Enrico Letta, publiés cette année.
Il a plaidé pour "l'approfondissement du marché unique européen" et en particulier "l'Union des marchés de capitaux". Elle doit aider à mobiliser l'argent privé pour financer les transitions numérique et climatique, un "chantier fondamental au vu du mur de financement qui se dresse devant nous", a-t-il souligné.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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