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International

La Suisse condamnée pour privation illégale de liberté

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La Cour européenne des droits de l'homme a dû se pencher sur le cas d'un délinquant souffrant de troubles psychiques (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a condamné la Suisse pour le traitement d'un délinquant souffrant de troubles psychiques. L'homme a été placé dans plusieurs prisons pour une mesure thérapeutique sans traitement adéquat.

La Cour a conclu que la détention de l'homme de juillet 2012 à fin février 2016 dans les établissements pénitentiaires de Thorberg (B)E, Lenzburg (AG) et Bostadel (ZG), sans soins thérapeutiques appropriés, constituait un traitement inhumain et dégradant au sens de l'article 3 de la Convention.

En outre, la privation de liberté qui y était liée n'était pas correcte, car elle n'a pas eu lieu dans un établissement approprié, a fait savoir le tribunal. Le droit à la liberté et à la sécurité a donc été violé. En outre, sa demande de libération en 2014 n'a pas été examinée dans un délai raisonnable.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Croatie et Ukraine qualifiés pour la finale de l'Eurovision

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Les Ukrainiennes alyona alyona et Jerry Heil ont interprété le titre "Teresa & Maria" lors de la demi-finale de mardi. (© KEYSTONE/EPA/JESSICA GOW)

Deux des favoris de l'Eurovision 2024, Croatie et Ukraine, se sont qualifiés mardi soir pour la finale, qui se tiendra samedi à Malmö. La compétition est marquée cette année par les controverses sur la participation d'Israël.

Les genres musicaux s'entrelacent allégrement lors de cette 68ème édition du rendez-vous annuel de la musique européenne populaire. Le titre "Teresa & Maria", interprété par les Ukrainiennes alyona alyona et Jerry Heil, mélange rap et pop aux accents d'opéra tandis que "Rim Tim Tagi Dim" du Croate Baby Lasagna, qui avait été repêché en sélection nationale après un désistement, mêle rock et électro.

Au-delà des performances musicales, les éventuelles prises de position des artistes ont été scrutées pendant le premier volet de cette compétition d'habitude édulcorée qui revendique un caractère non-politique.

Depuis le début de l'année, les pétitions se sont multipliées pour exiger l'exclusion d'Israël. Fin mars, les candidats de neufs pays, dont Bambie Thug (Irlande) en lice ce mardi soir, ont appelé à un cessez-le-feu durable.

Israël en demi-finale jeudi

Lors du numéro d'ouverture, c'est finalement le chanteur suédois Éric Saade, qui a attiré l'attention. L'artiste, dont le père est d'origine palestinienne, avait prévenu vouloir utiliser sa performance pour protester contre la participation d'Israël et portait un keffieh autour du bras.

Son geste a été déploré par la télévision publique suédoise, SVT, qui organise cette 68ème édition avec l'Union européenne de radio-télévision (UER). "Il est regrettable qu'il utilise sa participation de cette manière", a déclaré à l'AFP Ebba Adielsson.

A l'issue de cette première demi-finale, tranchée par les votes du public, sont aussi qualifiés la Serbie, le Portugal, la Slovénie, la Lituanie, la Finlande, Chypre, l'Irlande et le Luxembourg. Ils rejoignent les six pays qualifiés d'office en finale: la Suède, détentrice du titre, et les "big five" - Allemagne, Espagne, France, Italie, Royaume-Uni - plus gros contributeurs à l'organisation du concours.

Israël participe à la deuxième demi-finale qui a lieu jeudi avant la finale de samedi. Plusieurs manifestations, appelant à exclure Israël du concours, doivent avoir lieu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Six poteaux et une finale pour Gregor Kobel

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Gregor Kobel s'interpose devant Kylian Mbappé. C'est le Zurichois qui ira à Wembley le 1er juin, (© KEYSTONE/AP/Frank Augstein)

Pour la première fois, un gardien suisse jouera une finale de la Ligue de Champions. Ce bonheur sera pour Gregor Kobel le 1er juin à Wembley.

Le Zurichois et le Borussia Dortmund se sont qualifiés à la faveur de leur succès 1-0 devant le PSG au Parc des Princes. Déjà victorieux sur le même score six jours plus tôt au match aller, les Allemands seront opposés en finale au vainqueur de la rencontre de mercredi entre le Real Madrid et le Bayern Munich.

Même s'ils n'ont fait que défendre lors de la dernière demi-heure, les Allemands n'ont rien volé. Conscients de leurs limites, ils ont trouvé leur salut dans un collectif parfaitement huilé autour du capitaine Emre Can.

Cet échec sera bien lourd à digérer pour le PSG et pour Kylian Mbappé. L'équipe parisienne n'a pas su exploiter un tableau de rêve pour aller en finale. Quant à Mbappé, il n'a pas pesé lors de cette double confrontation comme aurait dû peser un candidat au Ballon d'Or. Son rêve de gagner la Ligue des Champions avant de partir pour Madrid s'est envolé bien brutalement.

La tête de Mats Hummels

La première période du PSG ne fut vraiment pas celle espérée par Luis Enrique. Malgré le repositionnement de Mbappé sur le flanc gauche pour permettre la titularisation de Gonçalo Ramos dans l’axe, les Parisiens n’ont pas vraiment menacé Kobel. Le portier zurichois a traversé ces 45 premières minutes sans connaître la moindre frayeur, si ce n’est une frappe non-cadrée d’Ousmane Dembélé à la 34e.

Gianluigi Donnarumma a, en revanche, dû sortir le grand jeu à la 35e sur une rupture menée par Karim Adeyemi. Sa parade de la main gauche a empêché le Borussia d’ouvrir le score plus tôt. Un avantage des Allemands à cet instant n’aurait pas été usurpé dans la mesure où ils avaient témoigné d’une réelle maîtrise lors de cette première mi-temps alors qu’un enfer leur était promis.

A la reprise, le match s’emballait enfin. A la 50e, Mats Hummels climatisait le Parc des Princes avec le 1-0 pour le Borussia. Le défenseur a exploité les largesses impardonnables de la défense adverse pour battre de la tête Donnarumma, figé une fois de plus sur sa ligne. Mais juste avant et juste après ce coup de poignard, les Parisiens avaient trouvé le poteau gauche de Kobel par Warren Zaïre-Emery (47e) et par Nuno Mendes (60e). Le portier devait être encore sauvé à deux reprises par ses montants dans les dix dernières minutes. Après les deux poteaux du match aller, Gregor Kobel a été accompagné lors de cette demi-finale par une chance presque insolente.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Stormy Daniels livre un récit cru de sa rencontre avec Trump

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Les avocats de Donald Trump réfutent tout délit pénal. (© KEYSTONE/AP/Sarah Yenesel)

L'ancienne star de films X Stormy Daniels, personnage central du procès de Donald Trump à New York, a livré mardi un témoignage cru sur la relation sexuelle qu'elle affirme avoir eue en 2006 avec l'ex-président des Etats-Unis, un épisode au coeur du dossier.

Son témoignage était particulièrement attendu car Donald Trump, qui nie toute relation sexuelle avec Stormy Daniels, est poursuivi pour la dissimulation d'un paiement de 130'000 dollars à l'actrice pour acheter son silence à la toute fin de la campagne présidentielle de 2016.

L'audition s'est déroulée dans une ambiance tendue, et la défense a demandé, en vain, l'annulation du procès tout entier, au motif que les questions des procureurs sortaient du cadre et que les réponses s'avéraient "extrêmement préjudiciables" pour le candidat des républicains à la Maison Blanche, à six mois du scrutin du 5 novembre contre le sortant démocrate Joe Biden.

Après l'audience, Donald Trump a assuré devant les journalistes que c'était "un jour important, très révélateur" et que "le dossier s'effondre". Mais il n'a fait aucun commentaire sur Stormy Daniels, après que le juge l'a menacé de prison s'il s'en prenait encore aux témoins.

"Honte"

Nerveuse mais volubile, l'actrice de 45 ans a raconté avec force détails ce jour de 2006 où, en marge d'une compétition de golf, elle a fait la rencontre de Donald Trump, alors une figure du monde des affaires et de la jet-set. Après "une très brève rencontre", un membre de la sécurité "(m'a) dit 'M. Trump voudrait savoir si vous souhaitez dîner avec lui'", a-t-elle raconté, devant des jurés visiblement absorbés, pendant que l'intéressé restait impassible.

En tailleur pantalon noir, un épais trait d'eye-liner sur les yeux, Stormy Daniels, de son vrai nom Stephanie Clifford, s'est ensuite souvenue de la suite d'hôtel "qui faisait trois fois la taille de (son) appartement", où Donald Trump l'a accueillie "habillé d'un pyjama en soie ou en satin". La conversation est badine, le milliardaire lui fait miroiter une apparition dans sa célèbre émission de téléréalité, "The Apprentice", raconte-t-elle.

Puis Stormy Daniels raconte ce moment où, sortant de la salle de bains, elle trouve Donald Trump dévêtu sur le lit. "J'ai senti le sang quitter mes mains, et les pieds comme quand on se lève trop vite". Si elle ne s'est pas sentie menacée, elle assure que l'intention de l'homme d'affaires "était assez claire" et le "rapport de force déséquilibré".

"J'ai fini par avoir une relation sexuelle avec lui", ajoute-t-elle, précisant, à la demande de la procureure, que Donald Trump ne portait pas de préservatif. "J'ai eu honte de ne pas avoir arrêté ça, de ne pas dire non", ajoute-t-elle. Le juge Juan Merchan a paru agacé par certaines questions de la procureure, alors que la défense de Donald Trump plaidait pour que la relation sexuelle ne soit pas évoquée.

Société-écran

Stormy Daniels dit avoir recroisé Donald Trump quelques fois, puis avoir perdu le contact. Selon son récit, lorsque le milliardaire s'est lancé dans la campagne présidentielle, son agente lui a conseillé de monnayer son témoignage.

Un tabloïd américain, dont le patron était proche de Donald Trump, avait déjà payé à deux reprises pour acheter l'exclusivité des droits sur des histoires similaires, jamais publiées. "L'argent ne m'intéressait pas", assure-t-elle, en racontant avoir été menacée en 2011, par un inconnu dans un parking de Las Vegas, pour ne pas parler.

Les 130'000 dollars avaient été versés à Stormy Daniels par l'ancien avocat du milliardaire, Michael Cohen, via une société-écran. Il avait été remboursé en 2017 par la holding de Donald Trump, la Trump Organization, des dépenses maquillées selon l'accusation en "frais juridiques" qui sont au centre des poursuites.

Le candidat républicain est poursuivi pour 34 falsifications de documents comptables, qui pourraient lui valoir la première condamnation pénale d'un ancien président des Etats-Unis et, en théorie, une peine de prison.

"Chaos"

Stormy Daniels a aussi raconte le "chaos" qui a suivi dans sa vie quand le paiement a été révélé par le Wall Street Journal en janvier 2018, en pleine présidence Trump. "Soudain, j'étais au premier plan partout", accusée par le président et ses partisans d'être une menteuse, explique-t-elle.

Durant son contre-interrogatoire, l'avocate de Donald Trump, Susan Necheles, a cherché à la dépeindre en personnage vénal, qui a tout intérêt à une condamnation de l'ex-président. Elle a rappelé que Stormy Daniels avait perdu une affaire en diffamation contre Donald Trump et lui devait toujours des centaines de milliers de dollars pour frais d'avocats.

L'actrice a répondu "oui" quand l'avocate lui a demandé si elle détestait Donald Trump. Et elle dit souhaiter qu'il aille en prison s'il est condamné. Le ton est encore monté quand l'avocate a affirmé qu'elle avait cherché à extorquer l'ancien président. "Faux", a répondu, décidée, Stormy Daniels. Son témoignage se poursuit jeudi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

TikTok porte plainte contre les États-Unis

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En 2020, TikTok avait réussi à bloquer un décret similaire de l'ancien président Donald Trump (archives). (© KEYSTONE/AP/Michael Dwyer)

TikTok et sa maison mère chinoise ByteDance ont porté plainte mardi contre les États-Unis. Ils estiment que la loi posant un ultimatum à la plateforme de vidéos, qui risque de la bannir du pays l'an prochain, est "inconstitutionnelle", d'après le document judiciaire.

Washington a adopté fin avril un texte qui oblige ByteDance à vendre TikTok dans un délai de douze mois, faute de quoi l'application utilisée par 170 millions d'Américains serait interdite.

Le réseau social et de nombreuses personnalités et ONG considèrent que cette loi viole la liberté d'expression de ses utilisateurs, garantie par le premier amendement de la Constitution américaine.

"Pour la première fois dans l'histoire, le Congrès a adopté une loi qui bannit une plateforme d'expression, et elle seule, de façon permanente à l'échelle nationale, et qui interdit à chaque Américain de participer à une communauté en ligne unique comptant plus d'un milliard de personnes dans le monde", déclarent les avocats de l'entreprise dans la plainte déposée devant un tribunal fédéral de Washington.

Après le vote par les élus et la promulgation par la Maison-Blanche, TikTok avait prévenu qu'elle utiliserait toutes les voies légales possibles contre la loi baptisée "Protecting Americans From Foreign Adversary Controlled Applications Act" ("protéger les Américains d'applications contrôlées par des adversaires étrangers").

Soupçons d'espionnage

Les promoteurs de ce texte font valoir des soupçons de manipulation et d'espionnage des utilisateurs américains par les autorités chinoises via TikTok.

Selon la loi, la plateforme dispose de 270 jours pour trouver de nouveaux investisseurs non chinois, faute de quoi elle sera interdite aux États-Unis. La Maison-Blanche peut accorder un délai supplémentaire de 90 jours. La bataille judiciaire pourrait monter jusqu'à la Cour suprême.

En 2020, TikTok avait réussi à bloquer un décret similaire de l'ancien président Donald Trump. Elle avait alors déposé un recours et un juge avait suspendu provisoirement le décret, estimant que les raisons invoquées pour l'interdiction étaient exagérées et la liberté d'expression menacée.

La nouvelle loi vise à contourner les difficultés rencontrées précédemment. Des experts estiment que la Cour suprême pourrait être sensible aux arguments de sécurité nationale avancés par les élus, sans certitude.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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