International
La Suisse demande un briefing au Conseil de sécurité de l'ONU
La Suisse demande un briefing au Conseil de sécurité de l'ONU à New York après le séisme. L'ONU veut des points de passage supplémentaires pour l'aide entre la Turquie et la Syrie, une thématique dont Berne est co-responsable des négociations.
"La Suisse est en contact étroit avec les acteurs humanitaires sur place ainsi qu'avec le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA)", a affirmé à Keystone-ATS le chef de la communication du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), Nicolas Bideau. "Elle a demandé à la présidence maltaise du Conseil de convoquer le plus rapidement possible – en début de semaine prochaine - un briefing" du chef d'OCHA Martin Griffiths qui doit se rendre ce week-end dans la région.
Devant la presse à New York, l'ambassadrice suisse à l'ONU Pascale Baeriswyl a estimé que "la situation humanitaire n'a cessé de se détériorer" depuis des années. Les victimes, les sans-abri et les températures froides font augmenter les besoins, a-t-elle dit au côté de son homologue brésilien.
Les deux pays ont été en contact avec les ambassadeurs des autres pays du Conseil depuis lundi. "Toutes les modalités de réponse" pour une assistance, qu'elles soient au-delà de la ligne de front ou transfrontalières, doivent être garanties, a dit Mme Baeriswyl.
Succès récemment
Il y a un mois, la Suisse avait pu revendiquer un premier succès au Conseil, en obtenant, à la dernière minute, le renouvellement pour six mois de l'aide transfrontalière. Cette question est l'objet depuis des années, à chaque fois, de tensions entre Occidentaux et la Russie.
Or le séisme a changé la situation. "Nos stocks doivent être réapprovisionnés", a affirmé à la presse à Genève une responsable du Programme alimentaire mondial (PAM) dans la région. "Nous appelons toutes les parties à une révision de la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU", ajoute-t-elle aussi.
La Turquie a annoncé être prête à ouvrir de nouvelles voies. "Nous sommes prêts à faciliter des accords pour davantage d'action par le Conseil si c'est requis", dit Mme Bariswyl. Après un appel du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres à l'unité, l'ambassadeur brésilien a estimé de son côté qu'il était difficile de taper sur le Conseil de sécurité.
Millions de sans-abri
Actuellement, seul un point de passage est fonctionnel vers le nord de la Syrie et a été endommagé pendant plusieurs jours en raison du séisme. Mais il en faut davantage, selon la responsable de la PAM. Un convoi de six camions, prévu avant le désastre, a pu passer jeudi pour Idlib. Un autre d'une quinzaine de véhicules pour une aide à plusieurs milliers de personnes a suivi vendredi, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Une aide prépositionnée, de la nourriture prête à être consommée, a pu être donnée à environ 25'000 personnes dans le nord-ouest. Sur toute la Syrie, 100'000 autres pourront la recevoir dans les prochains jours. Et des repas qui doivent être cuisinés sont prévus pour près d'1,5 million de personnes. Mais il faut davantage, a aussi ajouté la responsable du PAM.
De son côté, un représentant du Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) affirme aussi que des convois d'aide onusienne peuvent être acheminés des territoires contrôlés par les autorités vers d'autres régions. "Le gouvernement l'a accepté", selon lui. Il a ajouté que plus de 5 millions de personnes étaient sans abri en raison du séisme. Comme d'autres responsables de l'ONU, la haute commissaire adjointe pour les réfugiés est attendue dans les prochains jours dans la région.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
L'allemand Bertelsmann passe un accord avec OpenAI
Le géant allemand des médias Bertelsmann, propriétaire de la radio RTL, a annoncé mercredi avoir conclu un accord avec OpenAI pour utiliser son logiciel Chat GPT, renforçant l'usage de l'IA dans ses activités à l'instar d'autres médias.
Selon l'accord passé, Bertelsmann utilisera le logiciel Chat GPT pour "rendre les processus existants plus efficaces dans le travail au quotidien (...) dans les secteurs des médias, des services et de l'éducation", a indiqué un communiqué du groupe, qui possède également la maison d'édition Penguin Random House.
Chez RTL Allemagne, les journalistes seront soutenus par la technologie d'OpenAI et les équipes marketing de Penguin Random House pourront émettre des recommandations de livres personnalisées sur les réseaux sociaux, de quoi dynamiser les ventes de cette maison d'édition, selon le communiqué.
Le groupe n'a pas communiqué sur d'éventuelles conséquences sur les emplois.
L'un des précurseurs utilisant l'IA, le concurrent allemand Axel Springer, avait de son côté annoncé début 2023 des suppressions d'emplois dans ses quotidiens Bild et Die Welt, au motif que l'intelligence artificielle pouvait désormais "remplacer" certaines tâches comme l'édition de contenus, en voulant mettre l'accent sur le travail d'investigation des journalistes.
"Nous voulons être une entreprise de médias à la pointe de la technologie", a expliqué un porte-parole de Bertelsmann à l'AFP.
Comme le groupe n'est pas une entreprise technologique, il a besoin "de partenaires et OpenAI est l'un d'entre eux", a ajouté cette source, sans communiquer le montant de la transaction.
Contrairement à Axel Springer, Bertelsmann ne sera pas rétribué par Open AI qui n'obtient aucun droits sur les archives du groupe.
D'autres médias ont conclu des accords qui permettent à des acteurs de l'IA d'utiliser leurs contenus, à l'image de l'AFP avec l'entreprise française Mistral, ou encore du quotidien Le Monde, du groupe espagnol Prisa Media (El Pais, As) et du quotidien économique britannique Financial Times avec OpenAI.
A rebours de ces accords, d'autres médias comme le prestigieux quotidien américain The New York Times ont choisi le bras de fer et traînent les acteurs de l'IA en justice. Ils leur reprochent d'avoir utilisé leurs contenus piochés sur internet sans payer.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
La justice italienne donne raison à Telecom Italia
La Cour d'appel de Rome a rejeté mercredi la requête du gouvernement Meloni de suspendre le remboursement par l'Etat d'un milliard d'euros à Telecom Italia dans un litige portant sur le paiement d'une redevance contestée en 1998, a appris l'AFP de sources légales.
La Cour avait ordonné en avril 2024 le remboursement à l'opérateur d'un milliard d'euros (à peine moins en francs au cours du jour), estimant que l'Etat lui avait réclamé indûment une redevance pour 1998, année qui a suivi la libéralisation du secteur.
Cette somme se compose de la redevance initiale d'environ 500 millions d'euros, auxquels s'ajoutent la réévaluation et les intérêts courus.
Le gouvernement avait introduit un recours contre cette décision et demandé la suspension de ses effets jusqu'au jugement sur cette affaire par la Cour suprême de cassation devant laquelle il a également fait appel.
L'opérateur avait demandé à l'Etat de lui rembourser le paiement d'une redevance pour l'année 1998, en échange de droits exclusifs de télécommunications, alors que ce système venait d'être aboli dans le cadre de la libéralisation du marché européen des télécommunications.
En 2020, la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) avait établi que la réglementation européenne "ne permettait pas" aux législations nationales "de prolonger pour l'année 1998 l'obligation imposée à une entreprise de télécommunications, anciennement concessionnaire, de payer une redevance calculée sur la base de ses revenus", avait fait valoir Telecom Italia.
Le jugement de la Cour d'appel a contribué à la hausse du cours de Telecom Italia à la Bourse de Milan, où le titre progressait de 1,70% à 0,263 euro vers 12h00 (11h00 GMT).
L'opérateur avait remporté une manche dans une autre bataille judiciaire la semaine dernière, qui l'oppose à son principal actionnaire, le géant français des médias Vivendi.
Le tribunal de Milan a rejeté le recours de Vivendi, déposé en décembre 2023, contre la cession du réseau fixe de Telecom Italia au fonds d'investissement américain KKR.
Vivendi, qui avait réclamé l'annulation de cette vente jugée "illégale" car elle n'a pas été soumise à l'approbation préalable des actionnaires, a annoncé aussitôt faire appel de la décision.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
France: les embauches à la baisse au quatrième trimestre
Mauvais signal pour le marché du travail français: le nombre de déclarations d'embauche de plus d'un mois (hors intérim) est reparti à la baisse au quatrième trimestre 2024 (-2,4%) par rapport au trimestre précédent, a indiqué mercredi l'Urssaf.
Le nombre de déclarations d'embauche était resté stable au trimestre précédent (+0%), rappelle l'établissement public dans un communiqué.
Sur un an, le nombre de déclarations a diminué de 5% au quatrième trimestre. Mais avec un peu moins de 2,3 millions de déclarations, leur niveau reste supérieur de 5,7% à celui du dernier trimestre 2019, avant la crise Covid, ajoute l'Urssaf.
Le repli au quatrième trimestre résulte de la baisse des embauches en CDI (-3,3%) et dans une moindre mesure des CDD de plus d'un mois (-1,5%).
Les entreprises de 20 salariés ou plus affichent une baisse plus prononcée (-2,8%) que celle des entreprises de moins de 20 salariés (-1,9%).
Par secteur, les déclarations d'embauche sont en "forte diminution" dans l'industrie au quatrième trimestre (-4,2%), alors qu'elles étaient restées dans le vert au trimestre précédent (+0,8%).
Elles repartent à la baisse dans la construction (-2,6%) et dans le tertiaire (-2,1%) après un troisième trimestre quasiment stable (respectivement -0,1% et +0,2%), détaille l'Urssaf.
Le niveau reste "nettement plus élevé" que celui d'avant-crise dans l'industrie et le tertiaire (respectivement +5,4% et +7,4% par rapport au dernier trimestre 2019), mais est en revanche "nettement en deçà" dans la construction (-11,8%).
Sur fond de multiplication des plans sociaux, les principaux organismes économiques s'attendent à une hausse du chômage. Dans sa dernière note de conjoncture mi-décembre, l'Insee a estimé que le taux de chômage (mesuré au sens du BIT et permettant des comparaisons internationales) devrait passer de 7,4% actuellement à 7,6% de la population active d'ici à la mi-2025. Les chiffres du quatrième trimestre sont attendus le 11 février.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Accord financier entre le prince Harry et le propriétaire du Sun
Le prince Harry a conclu un accord financier avec le propriétaire du tabloïd The Sun. Cet accord met fin aux poursuites qu'il avait engagées contre le groupe de Rupert Murdoch, a annoncé mercredi David Sherborne, l'avocat du fils cadet du roi Charles III.
Cet accord de dernière minute permet à Harry et au groupe News Group Newspapers (NGN), propriétaire du Sun et du défunt News of the World, d'éviter un procès, qui devait initialement commencer mardi et durer plusieurs semaines.
Harry accusait les publications d'avoir recouru, notamment par le biais de détectives privés, à des procédés illégaux pour recueillir des informations destinées à nourrir des articles le concernant il y a plus d'une décennie.
"J'ai le plaisir d'annoncer à la Cour que les parties sont parvenues à un accord", a déclaré l'avocat du prince mercredi matin devant la Haute Cour de Londres.
"Grave intrusion"
NGN a présenté ses excuses à Harry pour "le piratage téléphonique, la surveillance et le mauvais usage d'informations privées de la part de journalistes et de détectives privés" agissant pour News of the World, qui a fermé en 2011, et lui verseront des "dommages substantiels", a poursuivi l'avocat.
Concernant le tabloïd The Sun, le groupe présente ses excuses pour "la grave intrusion" du journal entre 1996 et 2011 dans la vie privée d'Harry, "y compris des incidents liés à des activités illégales menées par des enquêteurs privés".
Le groupe a aussi présenté ses excuses au prince pour "l'impact qu'ont eu sur lui la vaste couverture et l'intrusion sérieuse dans sa vie privée ainsi que dans celle de Diana, princesse de Galles, sa défunte mère, en particulier pendant ses jeunes années".
Combat judiciaire
Le prince Harry, 40 ans, a engagé un combat judiciaire contre la puissante presse à scandale britannique. Il a toujours tenu les paparazzi pour responsables de la mort de sa mère Diana en 1997 à Paris.
Il avait remporté en 2023 une victoire majeure contre la presse tabloïd en obtenant la condamnation de l'éditeur du Daily Mirror pour des articles issus du piratage de messageries téléphoniques.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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