International
ONU: dernière étape pour la Suisse au Conseil de sécurité
La candidature helvétique pour la place de membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU pour 2023-2024 est entrée dans sa phase finale vendredi. Ce siège permettrait à la Suisse de contribuer à la paix et la sécurité dans le monde, selon le Conseil fédéral.
Réunis devant la presse vendredi, la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga et le conseiller fédéral Igniazio Cassis ont annoncé qu'ils avaient présenté la veille la candidature "Un plus pour la paix" aux représentants des missions auprès de l'ONU à New York. Les deux conseillers fédéraux auraient dû se rendre aux Etats-Unis, mais l'évènement s'est finalement tenu virtuellement, pandémie de coronavirus oblige.
La candidature de la Suisse a été officiellement présentée en 2011. Un siège non permanent au sein de la plus haute instance de l'ONU permettrait à la Suisse de "s'engager à réaliser ses objectifs de politique étrangère et de mettre ses forces au service de la paix et de la sécurité", déclare le Conseil fédéral dans un communiqué. Les choix auront lieu lors d'élections à New York en juin 2022.
Dans son discours vidéo, la présidente de la Confédération a souligné l'importance du dialogue et de la recherche du consensus. Elle a rappelé que la Suisse s'efforce en premier lieu de trouver des solutions consensuelles et que seul le dialogue permet de parvenir à des solutions durables.
M. Cassis a quant à lui insisté sur l'engagement de la Suisse en faveur de l'état de droit, de la démocratie, de la paix et de la sécurité. La Suisse est reconnue comme un partenaire fiable avec une longue tradition de promotion de la paix, a souligné le ministre des Affaires étrangères.
Économie
Regards tournés vers la Fed après les turbulences bancaires
Les yeux sont rivés mercredi sur la banque centrale américaine (Fed), qui achève sa réunion et dira si elle relève ses taux, au moment où la confiance semble revenir sur les marchés après deux semaines de turbulences dans le secteur bancaire.
La puissante Fed se trouve face à un difficile arbitrage: continuer à relever son principal taux directeur pour juguler la forte inflation ou marquer une pause, afin d'éviter d'aggraver les difficultés des banques?
"L'expérience de mort imminente qu'a connue le secteur bancaire au cours des deux dernières semaines devrait rendre les responsables de la Fed plus mesurés", relève Steve Englander, économiste pour Standard Chartered et ancien économiste à la Fed.
L'hypothèse d'une hausse modérée, d'un quart de point de pourcentage, soit 25 points de base, l'emporte très largement parmi les acteurs du marché, selon l'évaluation de CME Group.
Les anticipations avaient fait les montagnes russes, passant en quelques jours d'une forte hausse d'un demi-point de pourcentage après des propos du président de la Fed sur l'inflation, à zéro lors du déclenchement de la crise bancaire.
Les faillites des banques régionales américaines Silicon Valley Bank (SVB), Signature Bank et Silvergate ont créé une vague d'inquiétudes. Gouvernements, banques centrales et régulateurs sont intervenus en urgence pour tenter de rétablir la confiance, meilleure arme pour éviter une contagion.
Mais la banque helvétique Credit Suisse, déjà en difficulté depuis des années, en a fait les frais et a été rachetée dimanche en urgence par sa compatriote UBS.
"Restaurer la confiance"
Le calme semble toutefois revenir: après deux séances de rebond en début de semaine, les Bourses européennes évoluent mercredi autour de l'équilibre. Wall Street avait terminé dans le vert mardi, c'est même le secteur bancaire qui avait mené la hausse du marché, et la banque First Republic, sur la sellette, s'était envolée de presque 30%.
Les indices de la Bourse de New York ont prudemment débuté la séance mercredi, restant proches de l'équilibre: le Dow Jones grappillait 0,04%, le Nasdaq, à dominante technologique, cédait 0,14% et le S&P 500 0,07%.
"La pression sur les titres du secteur bancaire semble se relâcher après les actions des régulateurs pour restaurer la confiance", a commenté Rubeela Farooqi, cheffe économiste pour HFE, qui n'écarte toutefois pas le risque de "crainte de nouvelles faillites et d'un risque de contagion".
La Fed a prêté environ 164 milliards de dollars aux banques américaines en quelques jours afin que tous les clients qui souhaitaient retirer leur argent puissent le faire, ainsi que 142,8 milliards aux deux entités créées par les régulateurs américains pour succéder à SVB et à Signature Bank.
A rebours de la lutte contre l'inflation que mène la Fed, ces prêts ont fait grimper de 297 milliards de dollars son bilan, qu'elle s'efforçait pourtant de réduire depuis juin.
La réunion du comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) a débuté mardi matin et a repris mercredi "à 09H00 (13H00 GMT) comme prévu", a indiqué à l'AFP un porte-parole de la banque centrale.
Elle doit s'achever mercredi à la mi-journée. Un communiqué de presse sera publié à 14H00 (18H00 GMT) puis le président de l'institution Jerome Powell tiendra une conférence de presse à 14H30 (18H30 GMT).
Jerome Powell "reconnaîtra les risques sur le secteur bancaire mais soutiendra que la menace est contenue", anticipe Ian Shepherdson, chef économiste pour Pantheon Macreconomics.
Comme la BCE?
Pour lui cependant, "toute hausse des taux aujourd'hui serait une erreur" car "la Fed a fait assez pour ramener l'inflation à la cible et nous ne pouvons pas être sûrs que les menaces contre le système bancaire sont passées".
D'autant plus que la chute de ces banques a été poussée par les relèvements des taux de la Fed, qui ont grimpé à un rythme inédit depuis le début des années 1980, lors de l'épisode de très forte inflation qu'avaient alors connu les Etats-Unis.
Compris entre 0 et 0,25% il y a encore un an, les taux se trouvent désormais entre 4,50 et 4,75%.
La Fed doit également mettre à jour ses prévisions économiques et ses responsables dire jusqu'à quel niveau ils jugent opportun de faire grimper les taux.
La banque centrale américaine est d'autant plus sous pression que son homologue européenne, la BCE, a relevé jeudi ses taux de 0,50 point de pourcentage, en assurant qu'elle ne ferait pas de compromis entre stabilité des prix et stabilité financière.
Sa présidente Christine Lagarde a réitéré mercredi que les gardiens de l'euro avaient encore "du chemin à faire" pour combattre l'inflation, tout en mettant en garde que les tensions financières "créent de nouveaux risques" pour l'économie.
Au Royaume-Uni, l'inflation a rebondi en février à 10,4% sur un an, tirée par une nouvelle accélération des prix alimentaires.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Retraites: Macron défend une réforme "nécessaire"
Le président français Emmanuel Macron a estimé mercredi que sa réforme très contestée des retraites devait "entrer en vigueur d'ici la fin de l'année". Elle est "nécessaire", a-t-il déclaré lors d'un entretien télévisé sur TF1 et France2 en pleine colère sociale.
"Cette réforme, elle est nécessaire, ça ne me fait pas plaisir, j'aurais voulu ne pas la faire, mais c'est pour ça aussi que j'ai pris l'engagement de la faire", a déclaré le chef de l'Etat.
Il a souhaité une entrée en vigueur d'ici la fin de l'année "pour que les choses rentrent en place", et notamment que 1.8 million de retraités "commencent à être augmentés d'environ 600 euros par an en moyenne" et qu'"on commence à décaler l'âge légal de trois mois supplémentaires".
Déficit
Le président de la République, qui fait face à une contestation politique et syndicale toujours plus soutenue depuis l'adoption de la réforme par le 49.3, a par ailleurs considéré que "le projet de toutes les oppositions et de tous ceux qui s'opposent" à la réforme, "c'est le déficit", qu'il a comparé à une "formule magique".
"Qu'est-ce que c'est le déficit?", a interrogé Emmanuel Macron. "Ça veut dire, de fait, que vous choisissez de faire payer vos enfants parce que, aujourd'hui, vous refusez de décider avec clarté et courage", a-t-il poursuivi.
Alors que de nouveaux rassemblements ont été organisés mardi soir contre la réforme dans plusieurs grandes villes françaises, théâtre pour certaines d'entre elles, dont Paris, de tensions entre forces de l'ordre et manifestants, "on ne peut accepter ni les factieux, ni les factions", a fait valoir le chef de l'Etat.
"Quand les Etats-Unis d'Amérique ont vécu ce qu'ils ont vécu au Capitole, quand le Brésil a vécu ce qu'il a vécu (...), je vous le dis très nettement", a-t-il appuyé, en dénonçant chez des manifestants des "groupes qui utilisent la violence". "On ne tolèrera aucun débordement", a-t-il encore prévenu.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp
Football
Mesut Özil tire sa révérence à 34 ans
Il a conquis l'Allemagne grâce à son "pied léger", avant de claquer la porte de la Mannschaft sur fond d'accusations de racisme: le meneur de jeu allemand Mesut Özil se retire à 34 ans.
"Ces derniers mois et dernières semaines, après avoir souffert de plusieurs blessures, il est devenu de plus en plus clair qu'il était temps pour moi de quitter ce grand monde du football", a expliqué le champion du monde 2014 dans un long message publié sur Twitter.
L'ancien joueur du Werder Brême, du Real Madrid et d'Arsenal, au cours de sa carrière achevée avec le club turc de Basaksehir, a déchaîné les passions, sur les terrains et en dehors.
Il s'était engagé en juillet dernier avec Basaksehir pour une saison, après un passage délicat à Fenerbahçe où il était entré en conflit avec sa direction.
Özil avait déjà fini au placard à Arsenal, son précédent club.
Une photo avec Angela Merkel
L'histoire avait pourtant bien commencé: "C'est le nouveau numéro dix de l'Allemagne", claironnait le magazine Stern en juin 2010 au sujet du gamin de la Ruhr.
Né de parents turcs, le meneur de jeu et son équipier germano-tunisien Sami Khedira font des merveilles au Mondial sud-africain, dont l'Allemagne termine troisième, et ne tarde pas à être érigé en symbole d'une Allemagne multiculturelle.
Une photo synthétise la belle histoire: torse nu et tout sourire, Özil serre la main de l'ex-chancelière Angela Merkel.
Après le Mondial, Özil signe au Real Madrid, tremplin vers le triomphe allemand de 2014 au Brésil, où il sera paradoxalement moins séduisant qu'en Afrique du Sud.
Ses longs cheveux ont disparu au profit d'une coupe plus sage, l'Allemand prête son image à Adidas.
Mais sa carrière connaît un tournant en mai 2018: Özil et son équipier de la Mannschaft Ilkay Gündogan, lui aussi d'origine turque, posent à Londres en compagnie du président turc Recep Tayyip Erdogan, en pleine campagne pour sa réélection.
Le cliché fait polémique, alors que Berlin accuse Ankara de dérive répressive. Le chef d'État turc répond en traçant un parallèle entre l'Allemagne contemporaine et le nazisme.
Peu après, l'Allemagne, championne du monde, est éliminée dès la phase de poules du Mondial russe, une humiliation.
"J'ai deux coeurs"
Özil devient le bouc émissaire de l'extrême droite. Certains médias allemands l'accablent aussi.
Lâché par le président de la Fédération allemande de football, Özil finit par claquer la porte de la Mannschaft en juillet, pour "aussi longtemps que je (ressentirai) du racisme et du manque de respect à mon égard".
"Erdogan est le président actuel de la Turquie et je dois montrer du respect à cette personne, quelle qu'elle soit", plaidait-il.
Un an plus tard, Özil choisit M. Erdogan comme témoin de mariage lorsqu'il s'unit à une ancienne miss Turquie, Amine Gülse.
Et quitte à dire le fond de sa pensée, il s'indigne du traitement réservé par la Chine à la minorité musulmane ouïghoure. En réaction, la télévision d'État CCTV déprogramme un match d'Arsenal contre Manchester City.
Les Gunners prennent alors leurs distances avec Özil, soucieux "de ne pas s'impliquer dans la politique".
Sur une voie de garage à Londres, le milieu de terrain avait choisi à 32 ans de vivre sa première expérience en Turquie en rejoignant Fenerbahçe en janvier 2021, avant de rejoindre Basaksehir l'été dernier.
"J'ai certes grandi en Allemagne, mais mon histoire familiale a ses racines solidement plantées en Turquie. J'ai deux coeurs, un allemand et un turc", assurait le joueur en 2018.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Macron, sans regret, prêt à "endosser l'impopularité" de la réforme
Emmanuel Macron est sans regret ou presque. La réforme très contestée des retraites doit être appliquée "avant la fin de l'année", a-t-il affirmé lors d'une intervention télévisée très attendue, assumant son "impopularité" et provoquant des réactions ulcérées.
Lors d'un entretien de 35 minutes sur TF1 et France2, le président, quasiment silencieux depuis janvier sur ce projet phare de son second mandat, a une nouvelle fois plaidé pour une réforme "nécessaire" qu'il ne conduit pas "par plaisir".
"Je n'ai pas de regrets", si ce n'est de ne "pas avoir réussi à convaincre sur la nécessité" de la réforme, a-t-il dit. Mais "il n'y a pas 36 solutions" que de reculer l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans.
Le chef de l'État a épinglé les oppositions en disant que pour elles, le projet "c'est le déficit". L'entretien présidentiel les a immédiatement fait bondir, de même que les organisations syndicales qui préparent une 9e journée de grèves et de mobilisations jeudi.
"Du foutage de gueule et du mépris pour les millions de personnes qui manifestent", a cinglé le patron de la CGT Philippe Martinez.
"Déni et mensonge", a fulminé son homologue de la CFDT Laurent Berger, alors qu'Emmanuel Macron venait d'affirmer qu'aucun syndicat n'avait proposé de compromis sur les retraites.
M. Macron, qui avait écarté mardi toute perspective immédiate de remaniement, de dissolution ou de référendum, a égrené les arguments déployés par son camp depuis l'activation de l'article 49.3 sur cette réforme, adoptée après le rejet, à seulement neuf voix près, d'une motion de censure contre son gouvernement.
"S'il faut endosser l'impopularité aujourd'hui, je l'endosserai", a assumé le chef de l'État qui est revenu sur des propos polémiques tenus la veille devant les parlementaires de sa majorité.
Alors que sa réforme suscite des manifestations quotidiennes dans le pays et des grèves, il avait indiqué que la "foule" n'avait "pas de légitimité face au peuple qui s'exprime, souverain, à travers ses élus".
"Déconnexion"
Des propos qui visaient les parlementaires ciblés par des violences, a-t-il assuré mercredi. "On ne peut accepter ni les factieux, ni les factions", a-t-il insisté mercredi, citant les exemples des assauts contre le Capitole de Washington par des partisans de Donald Trump ou les lieux de pouvoirs à Brasilia par ceux de Jaïr Bolsonaro.
Comme les syndicats, les opposants politiques ont vivement réagi aux propos d'Emmanuel Macron.
Le président prodigue ses "traditionnelles marques de mépris", s'est insurgé après l'interview Jean-Luc Mélenchon. "Je crains qu'il n'ait mis plus d'explosif sur un brasier déjà bien allumé", a dénoncé le patron du PS Olivier Faure.
A droite également, la critique est dure. Le président du parti "Les Républicains" (LR) Eric Ciotti a fustigé des solutions "pas à la hauteur de la crise politique et économique que nous vivons".
"Il dit qu'il respecte, mais il insulte. Tous les Français, tout le temps", a dit la cheffe de l'extrême droite Marine Le Pen, ajoutant elle aussi que le président a "conforté le sentiment de mépris" que, selon elle, beaucoup ressentent.
Après plus de deux mois de contestation, les manifestations et actions de blocage se sont multipliées depuis le 49.3 jeudi dernier.
Pour Jonathan Moy, 25 ans, étudiant en master de biologie à l'université de Jussieu, le mot qui résume l'intervention du président, c'est "la déconnexion, toujours et encore plus visible". "Il ne nous écoute plus, il est dans son monde, dans son bunker", peste-t-il.
"Co-construction" à l'Assemblée
Mercredi, le port de Marseille-Fos était totalement bloqué dans le cadre d'une journée "ports morts" à l'appel de la CGT, tandis que des actions coup de poing ont également été menées aux abords de la zone portuaire de Capécure, à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais).
Le dépôt pétrolier de Puget-sur-Agens (Var) est bloqué par des manifestants, de même que deux ronds-points desservant deux dépôts pétroliers au nord de Bordeaux, tandis qu'au niveau national, 14,3% des stations-services connaisse une pénurie d'au moins un type de carburant.
Pour la journée de jeudi, le SNUipp-FSU, premier syndicat dans le primaire, a prévu entre 40 et 50% des professeurs du primaire en grève. La situation devrait être très chaotique également dans les transports, notamment les trains, et environ 30% des vols seront annulés au départ de Paris-Orly.
Désireux de sortir de cette séquence retraites, le président a tenté de donner des perspectives. Charge à Élisabeth Borne de "bâtir un programme de gouvernement" susceptible "d'élargir" la majorité relative à l'Assemblée, dans une démarche de "co-construction d'un agenda parlementaire avec l'ensemble des forces des deux chambres".
Premier changement, le projet de loi immigration, présenté comme la prochaine victime des oppositions à l'Assemblée, sera scindé en "plusieurs textes" dans "les prochaines semaines".
Le président veut également "réengager" un dialogue avec les partenaires sociaux sur le rapport au travail. Mais "il faut attendre quelques jours, quelques semaines", a-t-il observé.
Réponse immédiate de Laurent Berger: "Ce sont des mots creux, pour l'instant, il y a un gros conflit social, une crise démocratique, une crise sociale. Faut être dingue (...), il y a un délai de décence", a-t-il déclaré à l'AFP.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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