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L'écrivain Salman Rushdie poignardé lors d'une conférence

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Suite à son ouvrage controversé "Les versets sataniques", Salman Rushdie avait été la cible d'une fatwa de l'ayatollah iranien Rouhollah Khomeiny en 1989 (archives). (© KEYSTONE/AP/Rogelio V. Solis)

L'écrivain Salman Rushdie, cible depuis plus de 30 ans d'une fatwa de l'Iran pour "Les Versets sataniques", a été poignardé au cou vendredi par un homme lors d'une conférence littéraire dans l'Etat de New York. Son état de santé n'est pour l'instant pas connu.

Mais la gouverneure de New York Kathy Hochul a cependant assuré que l'auteur britannique de 75 ans était "vivant". Immédiatement après l'agression sur l'estrade d'un amphithéâtre d'un centre culturel, il a été transporté en hélicoptère vers l'hôpital le plus proche où il a été opéré en urgence, a indiqué sur Twitter son agent.

Vers 11h00 (17h00 en Suisse), "un suspect s'est précipité sur la scène et a attaqué Rushdie et un intervieweur", a annoncé la NYSP, la police de l'Etat de New York, dans un communiqué. L'agresseur a été immédiatement arrêté et placé en détention.

M. Rushdie s'apprêtait à donner une conférence littéraire dans l'amphithéâtre du centre culturel Chautauqua Institution. La personne qui devait donner la parole à l'écrivain a également été "blessée légèrement à la tête", selon la police.

Poignardé à plusieurs reprises

Carl LeVan, professeur de sciences politiques, était dans la salle, et a raconté au téléphone à l'AFP, qu'un homme s'est précipité sur la scène où M. Rushdie était assis et "l'a poignardé violemment à plusieurs reprises". L'agresseur "essayait de tuer Salman Rushdie", a affirmé ce témoin.

Né le 19 juin 1947 à Bombay, deux mois avant l'indépendance de l'Inde, Salman Rushdie a été élevé par une famille d'intellectuels musulmans non pratiquants, riche, progressiste et cultivée. Il avait embrasé une partie du monde musulman avec la publication des "Versets sataniques", conduisant l'ayatollah iranien Rouhollah Khomeiny à émettre en 1989 une "fatwa" demandant son assassinat.

L'auteur avait été contraint dès lors de vivre dans la clandestinité et sous protection policière, allant de cache en cache. Il doit affronter une immense solitude, accrue par la rupture avec sa femme, la romancière américaine Marianne Wiggins, à qui "Les versets..." sont dédiés.

Vivant discrètement à New York, Salman Rushdie avait repris une vie à peu près normale tout en continuant de défendre, dans ses livres, la satire et l'irrévérence. Mais la "fatwa" n'a jamais été levée et beaucoup de traducteurs de son livre ont été blessés par des attaques, voire tués, comme le Japonais Hitoshi Igarashi, victime de plusieurs coups de poignard en 1991.

Johnson "atterré"

"Trente ans ont passé", disait-il toutefois à l'automne 2018. "Maintenant tout va bien. J'avais 41 ans à l'époque [de la fatwa, ndlr]. J'en ai 71 maintenant. Nous vivons dans un monde où les sujets de préoccupation changent très vite. Il y a désormais beaucoup d'autres raisons d'avoir peur, d'autres gens à tuer...".

Anobli en 2007 par la reine d'Angleterre, au grand dam des extrémistes musulmans, ce maître du réalisme magique, homme d'une immense culture qui se dit apolitique, a écrit en anglais une quinzaine de romans, récits pour la jeunesse, nouvelles et essais.

Le premier ministre britannique Boris Johnson a condamné l'attaque. Je suis "atterré que Sir Salman Rushdie ait été poignardé alors qu'il exerçait un droit que nous ne devrions jamais cesser de défendre", a-t-il écrit sur Twitter en allusion à la liberté d'expression.

L'association de défense des écrivains dans le monde, PEN América, s'est dit aussi "sous le choc et horrifiée" en révélant que vendredi matin M. Rushdie leur avait écrit pour proposer son "aide à des écrivains ukrainiens".

De son côté, la gouverneure Hochul a salué "quelqu'un qui a passé des décennies à dire la vérité aux puissants [...] qui s'est exposé sans crainte en dépit des menaces qui l'ont poursuivi toute sa vie d'adulte".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Masters ATP: Sinner réussit son entrée

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Un succès aisé pour Sinner (© KEYSTONE/EPA/Alessandro Di Marco)

Jannik Sinner (ATP 2) a réussi son entrée au Masters ATP à Turin. L'Italien, tenant du titre, a battu le Canadien Félix Auger-Aliassime (ATP 8) 7-5 6-1.

Sinner, très solide sur son service, a réussi le break à 6-5 dans la manche initiale. Il a converti sa troisième balle de set contre un adversaire qui a semblé touché physiquement.

Le Canadien a rapidement cédé son service au deuxième set et s'est retrouvé mené 3-0 après avoir perdu cinq jeux consécutifs. Il a fait alors appel au physio et demandé un temps mort médical pour se faire masser le mollet gauche.

Cela n'a pas modifié le scénario d'une rencontre devenue à sens unique. Sinner a réussi un nouveau break pour mener 5-1 avant de conclure.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Trump instaure une "semaine de l'anti-communisme"

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Donald Trump a lancé lundi une semaine de l'anti-communisme aux Etats-Unis (archives). (© KEYSTONE/EPA/SHAWN THEW / POOL)

Donald Trump a publié une proclamation établissant une semaine de "l'anti-communisme" aux Etats-Unis. Un texte qui attaque au passage ses adversaires progressistes.

Ces proclamations, par lesquelles les présidents américains mettent en valeur des thématiques qui leur sont chères pour une journée ou une semaine, ont surtout une valeur de signal politique. La "semaine de l'anti-communisme" a ainsi eu lieu du 2 au 8 novembre, sur la base d'une proclamation signée le 7 novembre, alors qu'elle était donc presque finie.

Dénonçant "l'une des idéologies les plus destructrices de l'histoire", le républicain de 79 ans écrit, dans ce texte diffusé par la Maison Blanche: "Aujourd'hui de nouvelles voix répètent de vieux mensonges, en les déguisant sous des expressions telles que 'justice sociale' ou 'socialisme démocratique'", le courant dont se revendique Zohran Mamdani, élu maire de New York mardi dernier, le 4 novembre.

"Leur message reste le même: renoncez à vos libertés, faites confiance au pouvoir du gouvernement, et échangez l'espoir de la propriété pour le confort vide de la surveillance", affirme encore Donald Trump. Le président américain a déjà qualifié Zohran Mamdani de "communiste", et déclaré dans un discours, après l'élection de ce dernier, que les Américains faisaient face à un "choix entre le communisme et le bon sens".

Le futur maire de New York l'a défié publiquement le soir de sa victoire à l'élection municipale, en lançant: "Donald Trump, puisque je sais que vous regardez, hé bien: 'montez le son!'".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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COP30: Lula reçoit le monde en Amazonie, bataille en vue entre pays

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Le président brésilien Lula s'est montré offensif lundi lors de son discours d'ouverture à la COP30 à Belem en Amazonie. (© KEYSTONE/EPA/Antonio Lacerda)

La 30e conférence sur le climat de l'ONU s'est ouverte lundi à Belém en Amazonie brésilienne. Une bataille est déjà en vue entre pays sur l'urgence et les moyens de contenir le réchauffement climatique.

"Il est temps d'infliger une nouvelle défaite aux négationnistes", a déclaré Luiz Inacio Lula da Silva en entamant deux semaines de conférence, sans les Etats-Unis, par une vigoureuse défense de l'action multilatérale.

Le président brésilien a répété qu'investir pour le climat - point éternel de dispute dans cette enceinte - coûtait "beaucoup moins cher" que les guerres. Avec une volonté d'éviter le fatalisme: "Nous allons dans la bonne direction, mais à la mauvaise vitesse."

Les Etats-Unis, premier producteur mondial de pétrole et deuxième émetteur de gaz à effet de serre, sont absents pour la première fois de l'histoire de ces réunions. "C'est mieux que d'envoyer des gens tout bloquer, non?", dit à l'AFP la cheffe de Greenpeace au Brésil, Carolina Pasquali.

Cette COP, la première en Amazonie, rassemble moins que lors des éditions précédentes, avec 42'000 personnes accréditées. Au premier jour, les délégués présents ont pu entendre la pluie tropicale cogner violemment contre le toit du centre de conventions, et même sentir des gouttes s'infiltrer dans l'enceinte.

Solutions

"Se lamenter n'est pas une stratégie, nous avons besoin de solutions", a lancé Simon Stiell, chef de l'ONU Climat, qui coorganise la COP30 avec le pays hôte.

Il s'est félicité d'une petite avancée: en incluant les toutes dernières feuilles de route climatiques déposées par certains pays, la baisse des émissions d'ici 2035 sera de 12%. Toujours loin du compte mais un peu mieux que les 10% annoncés dernièrement sur une base plus limitée.

"Chaque fraction de degré de réchauffement évitée sauvera des millions de vies et évitera des milliards de dollars en dommages climatiques", a souligné Simon Stiell. Mais il demande que les tractations produisent plus de concret: davantage d'engagements pour sortir des énergies fossiles, pour développer les renouvelables, et pour envoyer l'argent promis aux pays pauvres pour les aider dans un climat plus violent.

Le temps presse, rappellent les scientifiques. Jim Skea, président du Giec, le groupe de chercheurs qui travaille sur le climat sous l'égide de l'ONU, a jugé "presque inévitable" de dépasser à court terme le seuil de 1,5°C de réchauffement, l'objectif le plus ambitieux fixé par l'accord de Paris en 2015.

"Question de survie"

Un groupe de petites îles bataille pour que soit inscrit à l'ordre du jour le besoin de formuler une réponse à cet échec, mais le groupe des pays arabes et d'autres refusent, craignant une nouvelle attaque contre pétrole. La position de l'Arabie saoudite est "toxique", déplore un diplomate occidental.

Un échec à maintenir la limite de 1,5°C "scelle notre perte", a dit à l'AFP Maina Vakafua Talia, ministre du Tuvalu, petit archipel du Pacifique menacé par la montée des eaux. "Je garde espoir. On doit garder un certain optimisme", a-t-il toutefois dit.

"1,5°C n'est pas qu'un chiffre ou un objectif, c'est une question de survie", abonde auprès de l'AFP Manjeet Dhakal, conseiller du groupe des pays les moins développés à la COP. "Nous ne pourrons cautionner aucune décision qui n'inclue pas de discussion sur notre échec à éviter 1,5°C."

Mais il n'y aura pas de bras de fer d'emblée sur l'ordre du jour officiel de la conférence: les discussions les plus tendues sur ce sujet ainsi que la taxe carbone européenne et les mesures commerciales unilatérales ont été reportées à mercredi.

"Sujet sensible"

D'ici là, la présidence brésilienne organise des consultations entre pays, après de premiers échanges "assez tendus", selon un participant. "Personne ne veut bouger de ses positions", regrette un représentant d'un pays d'Amérique latine.

L'un des mystères de ces deux semaines de négociation concerne la "feuille de route" sur les énergies fossiles mise sur la table par Lula lors du sommet de chefs d'Etat, la semaine dernière à Belem.

La sortie du pétrole, du gaz et du charbon fera-t-elle l'objet d'une nouvelle décision négociée et contraignante - après une première étape il y a deux ans à Dubaï - ou, plus probablement, d'engagements volontaires de certains pays?

"On sait que c'est un sujet sensible pour un certain nombre de nos partenaires, que pour certains, c'est plus simple d'en discuter, pas sous un format de négociation, mais sous un format de coalition", reconnaît-on dans la délégation française.

La Suisse est présente à l'événement. Sa délégation sera menée par l'ambassadeur helvétique pour l'environnement Felix Wertli. Le conseiller fédéral Albert Rösti participera à la COP30 lors de la deuxième semaine de la conférence.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Masters ATP: Taylor Fritz sans problème pour son entrée en lice

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Taylor Fritz a joué avec conviction (© KEYSTONE/AP/Antonio Calanni)

Taylor Fritz (ATP 6) n'a pas connu de problème lors de son entrée en lice au Masters ATP à Turin. L'Américain a battu l'Italien Lorenzo Musetti (ATP 9) en deux sets, 6-3 6-4.

Musetti a vite paru dépassé physiquement par son adversaire. L'Italien avait bataillé samedi pendant près de trois avec le Serbe Novak Djokovic pour finalement s'incliner en finale du tournoi d'Athènes (4-6 6-3 7-5).

Neuvième au classement annuel, Musetti ne devait initialement pas prendre part au "tournoi des maîtres" qui réunit les huit meilleurs joueurs de l'année. Le forfait de Djokovic, annoncé blessé, lui a offert son billet pour Turin.

Dans la première rencontre du groupe Jimmy Connors, dimanche, l'Espagnol Carlos Alcaraz, redevenu no 1 mondial lundi, avait dominé l'Australien Alex De Minaur (7e) 7-6 (7/5) 6-2.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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