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International

Le Conseil de l'Europe encore plus indispensable, dit Alain Berset

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Alain Berset veut que le Conseil de l'Europe mène une réflexion sur le recul de la démocratie (archives). (© KEYSTONE/AP/Petr Josek)

Le Conseil de l'Europe est plus que jamais indispensable, estime son nouveau secrétaire général depuis septembre, Alain Berset. L'ancien conseiller fédéral a proposé un plan d'action pour repenser la démocratie.

Une démocratie vivante a besoin d'une grande diversité d’opinions, d'échanges avec ceux qui ne sont pas d’accord. "Or c’est devenu plus difficile aujourd’hui", constate Alain Berset dans un entretien au Matin Dimanche.

"Ce n’est pas quand tout va bien que l’on a besoin d’institutions qui fonctionnent, c’est au contraire lorsque les temps sont difficiles", ajoute-t-il. Il se déclare convaincu que le Conseil de l'Europe est plus indispensable que jamais.

La démocratie recule dans divers pays, pas toujours au même degré. "Mais le mouvement ne va pas dans la bonne direction" et le Conseil de l’Europe doit mener cette réflexion, poursuit l'ancien conseiller fédéral.

Plan d'action

C'est pourquoi il a proposé le lancement d’un plan d’action pour repenser la démocratie. "L’idée n’est pas de faire la leçon aux uns et aux autres. Mais de regarder les différents contextes, toujours avec respect, et de renforcer partout les conditions permettant à la démocratie de fonctionner."

Le fait d'être le premier Suisse au poste de secrétaire général a des avantages, mais pas que. Les quatre langues européennes, la tradition de démocratie directe impressionnent certes. Même si les gens disent: "C’est génial chez vous, mais ça ne marcherait pas forcément ailleurs", poursuit M. Berset.

Il existe aussi un côté moins facile, observe-t-il. "On m’a fait plus ou moins la remarque: Vous, les Suisses, vous êtes des privilégiés. Vous ne savez pas ce qu’est une vraie crise, d’avoir faim ou froid, de vivre une guerre. Comment pourriez-vous être capables de nous dire comment gérer ces problèmes?"

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Record de passagers à Heathrow en 2024, mieux qu'avant la pandémie

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Jamais encore l'aéroport londonnien n'avait enregistré autant de fréquentation qu'en 2024. (archive) (© KEYSTONE/EPA/NEIL HALL)

L'aéroport londonien d'Heathrow, le premier du Royaume-Uni et d'Europe en nombre de passagers en 2023, a annoncé lundi avoir battu l'an dernier son record de trafic, repassant pour la première fois au dessus des chiffres d'avant la pandémie de Covid-19.

Le "hub" a vu passer 83,9 millions de passagers en 2024, "un record pour le principal aéroport du Royaume-Uni et 3 millions de plus que le précédent record de 2019", a annoncé l'entreprise dans un communiqué.

Avec plus de 7 millions de passagers, le mois de décembre a aussi été le plus chargé jamais enregistré par Heathrow, qui espère en outre augmenter encore un peu le nombre de passagers passant par ses terminaux en 2025.

Après l'effondrement du trafic lié à la pandémie de Covid-19, Heathrow a été pointé du doigt ces dernières années, comme d'autres aéroports britanniques et européens, pour une reprise poussive marquée par des annulations, des retards, des files d'attente à rallonge ou des problèmes de livraison de bagages.

L'aéroport a annoncé le mois dernier des investissements de 2,3 milliards de livres (2,7 milliards d'euros) au cours des deux prochaines années, afin de se moderniser et améliorer notamment la livraison des bagages et la ponctualité.

L'aéroport a aussi vu fin 2024 la finalisation du rachat par la société d'investissement française Ardian et le fonds public saoudien PIF de près de 38% de son capital pour 3,87 milliards d'euros, auprès notamment du groupe espagnol de BTP Ferrovial.

Ardian, avec 22,6%, est ainsi devenu le plus gros actionnaire de la plateforme, tandis que le fonds PIF en détient quelque 15%.

Heathrow avait publié en octobre une baisse de son chiffre d'affaires de 3,2% sur un an pour les neuf premiers mois de 2024, mais un bénéfice net en hausse de 7,8%, à 496 millions de livres (590 millions d'euros).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Northvolt monétise sa part dans le recycleur de batteries Hydrovolt

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Confronté à un endettement écrasant, Northvolt multiplie les initiatives pour attirer les liquidités. (archive) (© KEYSTONE/DPA/CHRISTIAN CHARISIUS)

Le producteur norvégien d'aluminium Norsk Hydro a annoncé lundi qu'il allait racheter au suédois Northvolt, actuellement en grande difficulté, les 28% qu'il ne détient pas encore dans le recycleur de batteries Hydrovolt.

Conditionnée notamment au feu vert de la justice américaine -Northvolt s'étant placé en novembre sous la protection de la loi américaine sur les faillites-, la transaction est d'une valeur de 78 millions de couronnes (6,3 millions de francs), a indiqué Hydro dans un communiqué.

Société commune initialement à 50-50 créée en 2020, Hydrovolt exploite une usine de recyclage à Fredrikstad dans le sud-est de la Norvège, et prévoit d'en ouvrir une autre à Hordain, dans la "Vallée de la batterie" dans le nord de la France, en milieu d'année.

Le recyclage des batteries permet de récupérer leur aluminium mais aussi la précieuse "masse noire" qui contient notamment du lithium, du nickel ou encore du cobalt, et qui peut être réutilisée pour produire des batteries neuves.

A l'issue de l'opération qu'il espère boucler d'ici à la fin du premier trimestre, Norsk Hydro détiendra 100% d'Hydrovolt.

Longtemps considéré comme l'un des grands espoirs européens en matière de batteries, Northvolt, qui ploie sous une dette de 5,84 milliards de dollars, cherche toujours de son côté à sortir de l'ornière.

Ses actionnaires ont donné la semaine dernière leur feu vert à la poursuite de l'activité.

Pour survivre, l'entreprise suédoise a obtenu en novembre un financement de 100 millions de dollars de l'un de ses grands clients, le constructeur de poids lourds Scania, propriété de Volkswagen, également l'un des deux plus gros actionnaires de Northvolt.

Elle a également obtenu 145 millions de dollars de prêt garanti sur ses actifs.

Le groupe a recentré son activité sur la seule production de cellules de batteries, renonçant au reste de la chaîne de production (cathodes, recyclage...), supprimé 1.600 emplois sur 6500 fin 2024 et a gelé le développement de son principal site de production, à Skelleftea dans le nord de la Suède.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Transports perturbés en Belgique en raison d'une grève nationale

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A l'aéroport de Bruxelles-Zaventem, 40% des vols prévus lundi au départ et à l'arrivée sont annulés en raison d'une grève nationale (archives). (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER MATTHYS)

Des dizaines de vols annulés à Bruxelles, deux trains sur trois supprimés sur le réseau national: les transports fonctionnaient au ralenti lundi en Belgique en raison d'une journée de grève nationale sur la question des retraites à l'appel des grands syndicats.

A l'aéroport de Bruxelles-Zaventem, le premier du pays, 40% des vols prévus sur la journée au départ et à l'arrivée sont annulés, a indiqué à l'AFP une porte-parole de la société exploitante, Brussels Airport.

Les compagnies aériennes ont dû adapter leur trafic à la baisse du personnel disponible parmi les bagagistes et les agents de sécurité, a-t-elle précisé.

La compagnie Brussels Airlines - du groupe Lufthansa à l'instar de Swiss - avait indiqué dès samedi être contrainte d'annuler préventivement "50% de (ses) vols européens", afin de pouvoir maintenir les vols long-courrier.

A Charleroi, deuxième aéroport du pays et premier hub de Ryanair sur le continent européen, "des retards importants sont à prévoir et des annulations ne sont pas exclues", selon l'exploitant.

Journée d'action

Les trois grands syndicats de Belgique - FGTB (socialiste), CSC (chrétien) et CGSLB (libéral) - ont appelé à une journée d'action pour dénoncer les projets de la coalition gouvernementale encore en négociation au niveau fédéral, qui est selon eux déterminée à "s'attaquer" aux retraites. Une manifestation est prévue dans la matinée à Bruxelles.

"Personne ne le conteste dans les cinq partis (qui négocient depuis sept mois, ndlr). Il y a trois milliards minimum d'économies qui sont prévues sur les pensions", a affirmé à la radio RTBF la secrétaire générale de la CSC, Marie-Hélène Ska.

"Cela concerne en particulier les cheminots et un certain nombre de catégories de la fonction publique qui ont aujourd'hui la possibilité de partir un peu plus tôt à la retraite", a-t-elle ajouté.

Sur le réseau des chemins de fer belges (SNCB), seul un train sur trois reliant les grandes villes était en circulation, tandis que les transports urbains ou interurbains des régions de Bruxelles et de Wallonie (sud francophone) étaient aussi très perturbés.

Le monde enseignant est également mobilisé, notamment en Flandre (nord néerlandophone) car les entités fédérées qui ont compétence sur l'enseignement prévoient également de réduire le montant des retraites, selon les syndicats.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

La BCE à la recherche du juste taux

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Après avoir ramené l'inflation à proximité de ses objectifs, le garant européen de la stabilité des prix peaufine la manoeuvre pour procéder à un atterrissage en douceur. (archive) (© KEYSTONE/DPA/FRANK RUMPENHORST)

L'économiste en chef de la Banque centrale européenne (BCE) a déclaré lundi qu'il importe d'adopter un "juste milieu" dans l'évolution des taux d'intérêt, afin de maîtriser l'inflation tout en préservant la croissance économique.

Depuis juin dernier, la BCE a réduit ses taux de 100 points de base, ramenant son principal taux directeur à 3,0% après une série de hausses sans précédent destinées à maîtriser l'envolée des prix, accentuée par la guerre en Ukraine.

Les marchés anticipent plus dans les mois à venir, mais il faut "s'assurer de trouver le juste milieu dans l'évolution des taux d'intérêt", affirme l'économiste en chef Philip Lane dans une interview au quotidien autrichien Der Standard publiée sur le site de la BCE.

L'inflation en zone euro a nettement diminué, passant d'un pic à 10% fin 2022 à 2,4% en décembre 2024, grâce notamment à une baisse des prix de l'énergie.

Cependant, pour atteindre durablement l'objectif de 2%, une nouvelle baisse de l'inflation des services, actuellement à 4%, sera nécessaire.

"Si les taux d'intérêt baissent trop rapidement, il sera difficile de maîtriser l'inflation dans les services", prévient M.Lane.

Mais les gardiens de l'euro ne souhaitent pas non plus maintenir les taux "trop élevés trop longtemps", au risque de faire chuter l'inflation globale bien en dessous de l'objectif, ce qui serait "également indésirable", prévient-il.

Il importe donc de trouver "une voie médiane" sur l'évolution du loyer de l'argent qui ne soit "ni trop agressive ni trop prudente", a-t-il ajouté.

Une autre priorité est de veiller à ce que l'économie, encore pénalisée par les taux élevés, ne croisse pas "trop lentement", car cela risquerait de stabiliser l'inflation "en dessous de l'objectif", selon M.Lane.

La BCE prévoit une croissance de 1,1% en zone euro cette année et de 1,4% en 2026.

Or, de tels taux de croissance faibles "représentent un défi majeur" et il serait "préférable que l'Europe croisse plus rapidement", selon l'économiste en chef.

Cependant, la BCE exclut pour l'instant le risque de récession dans la région, un scénario qui justifierait "une accélération spectaculaire de l'assouplissement monétaire", conclut-il.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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