International
Réformer les retraites, "pas simple"mais "indispensable", dit Borne
Réformer le système des retraites "ça n'est pas simple" mais c'est "indispensable", a affirmé jeudi sur France 2 la première ministre Elisabeth Borne.
"C'est indispensable de mener une réforme pour préserver notre système de retraites par répartition", même si "demander aux Français de travailler progressivement plus longtemps ça n'est pas simple", a affirmé la cheffe du gouvernement.
Ses explications étaient très attendues deux jours après une nouvelle mobilisation massive des opposants à cette réforme.
Invitée à dire si elle répéterait aujourd'hui que cette réforme est "juste", elle n'a pas réutilisé ce mot.
"Il faut de la justice dans la façon dont on répartit l'effort entre les Français", a-t-elle seulement indiqué.
Le gouvernement a été critiqué pour avoir dit au moment de la présentation de sa réforme que celle-ci était "juste" alors qu'il subsistera notamment des disparités de durées de cotisations.
Emploi des seniors
Elisabeth Borne s'est dite favorable à des "sanctions" contre les entreprises qui ont de "mauvaises pratiques" en matière d'emploi des seniors, jeudi sur France 2 lors d'un entretien consacré à la réforme des retraites.
S'agissant de l'index d'emploi des seniors que le gouvernement veut mettre en place, "je pense qu'on peut aller plus loin (...) en disant que les entreprises dont l'index montre qu'elles n'ont pas des bonnes pratiques à l'égard des seniors, elles doivent mettre en oeuvre un plan d'action qui évidemment sera négocié dans l'entreprise", a-t-elle dit.
"Et si elles ne le font pas, ou s'il n'y a pas d'effets pour corriger les mauvaises pratiques, alors il pourrait y avoir des sanctions", a-t-elle ajouté.
Les opposants à la réforme du gouvernement estiment qu'il faut d'abord inciter les entreprises à garder leurs salariés les plus âgés, avant de songer à reculer l'âge légal de départ en retraite de 62 ans à 64 ans. Ce report est au coeur du projet gouvernemental.
Pas en force
Elisabeth Borne "n'envisage pas l'hypothèse" d'un recours à l'article 49.3 de la Constitution, qui permet l'adoption d'un texte sans vote sauf motion de censure, pour la réforme des retraites.
"Je n'envisage pas cette hypothèse". "Je cherche des compromis sur ce texte comme sur tous ceux que je présente au Parlement", a répondu sur France 2 la première ministre, alors que le gouvernement ne dispose pas d'une majorité absolue à l'Assemblée nationale, et a déjà eu recours à dix reprises au 49.3 pour l'adoption des textes budgétaires.
Pas d'empathie
"Il faut amplifier" la mobilisation contre la réforme des retraites lors de la journée d'action du 7 février, a jugé jeudi soir le leader de la CFDT Laurent Berger, qui a regretté l'absence d'"empathie" exprimée par la première ministre Elisabeth Borne sur France 2.
Réagissant à chaud, M. Berger a regretté qu'on n'ait "pas entendu parler de travail". Or, "c'est de travail dont il aurait fallu parler ce soir pour montrer un minimum d'empathie", a-t-il regretté, ajoutant: "on a l'impression qu'il n'y a pas en ce moment un mouvement social dans ce pays".
Examen dès lundi
L'Assemblée nationale commence lundi l'examen du texte, sur lequel environ 20.000 amendements ont été déposés, plus de la moitié par La France insoumise (LFI)
En première ligne sur cette réforme, la cote de confiance d'Elisabeth Borne a atteint un plus bas depuis sa nomination à 23% (-4 points), selon un sondage Elabe réalisé mardi et mercredi.
Après une mobilisation record mardi, avec entre 1,2 et 2,7 millions de personnes dans la rue, qui sera suivie par deux nouvelles journées d'action la semaine prochaine, elle a redit qu'elle "mesurait ce que ça représentait" de travailler plus longtemp, mais est resté mordicus sur les 64 ans.
Ce raidissement expose à d'éventuels blocages dans le pays, que 60% (+3 points en une semaine) des Français "comprendraient", selon un sondage Elabe publié mercredi, tandis que 71% restent opposés à la réforme.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Sept morts et 62 disparus dans un glissement de terrain
Soixante-deux personnes sont portées disparues et sept autres sont mortes dans le sud de l'Equateur, dans un glissement de terrain provoqué par de fortes pluies dans la nuit de dimanche à lundi. C'est ce qu'a annoncé lundi soir le président équatorien Guillermo Lasso.
"Cinq (membres de ma famille) sont enterrés ici", explique à l'AFP Manuel Upai, un agriculteur et maçon de 40 ans, qui continuait lundi de chercher ses beaux-parents dans les décombres à Alausi, dans le sud de l'Equateur.
Plusieurs dizaines de maisons ont été ensevelies dans cette localité de la province de Chimborazo, à environ 300 km au sud de Quito, dans une zone andine frappée la semaine dernière par un tremblement de terre qui a fait 15 morts, dont un au Pérou voisin.
"Je déplore que sept personnes soient mortes et que 62 personnes soient toujours portées disparues", a déclaré lundi soir le président Guillermo Lasso à son arrivée dans la localité d'Alausi. "Nous continuerons de mener des opérations de sauvetage", a assuré M. Lasso. Dans la zone sinistrée, quelque 600 maisons épargnées par la coulée ont été évacuées sur ordre des autorités.
Les images diffusées par les médias locaux ont montré des dizaines de secouristes et de civils s'affairant autour des débris pour tenter de dégager des personnes ensevelies, dans un ballet d'ambulances à gyrophares et sirènes hurlantes. Une énorme coulée de boue brunâtre est descendue soudainement des montagnes verdoyantes qui entourent Alausi, où vivent quelque 45'000 habitants. Dans la zone sinistrée, les rescapés en larmes et aux visages éplorés attendent des nouvelles de leurs proches disparus.
"Nez du Diable"
Dès les premières heures de la matinée de lundi, des équipes de secours étaient à pied d'oeuvre à la recherche du moindre signe de vie sous les décombres. Le "bruit fatal" du pan de la montagne qui s'est détaché résonne encore dans l'esprit de Maria Villa, 46 ans, qui s'est échappée de sa maison par une fenêtre avec son mari et sa fille.
"J'étais en train de préparer à manger (...) et j'ai entendu un bruit", raconte-t-elle à l'AFP, apeurée. Son mari a aussitôt crié: "La colline est en train de s'écrouler". Maria reconnaît que les autorités avaient recommandé à sa famille de quitter la zone, celle-ci ayant été classée en "alerte jaune" en février en raison de risques de glissements de terrain après de fortes intempéries.
"Cette semaine, ils nous ont conseillé de partir, mais la vérité c'est que cela fait de la peine de laisser nos affaires derrière nous. Je sais que la vie a plus de valeur, mais c'est une douleur si forte", confie-t-elle. Les autorités avaient également mis en garde contre un possible effondrement de la route E35 dans le secteur de Casual, où une partie de la montagne s'était détachée.
Selon le Secrétariat national à la gestion des risques (SNGR), près de 500 personnes au total ont été affectées par la coulée. Le bureau du gouverneur de Chimborazo a indiqué qu'il préparait des centres de collecte de nourriture pour aider les personnes touchées. Les forces armées participent aux opérations de secours et à l'acheminement de matériel pour construire des abris temporaires.
De son côté, la Croix-Rouge locale a fourni des "soins préhospitaliers" aux victimes. Des habitants des villages voisins sont également arrivés dès les premières heures de la matinée pour participer aux opérations de sauvetage. La ville d'Alausi est connue dans le monde entier pour le "Nez du Diable", une pente abrupte par laquelle passe la ligne ferroviaire transandine de l'Équateur, un tronçon surnommé le "train le plus difficile du monde" en raison de sa dangerosité.
Depuis janvier, les fortes pluies ont déjà fait 22 morts et 346 sans-abri dans le pays. Plus de 6.900 maisons ont été endommagées et 72 ont été détruites, selon les autorités. Quelque 987 incidents ont été causés par les intempéries, tels que des inondations et des glissements de terrain. En février, les pluies ont entraîné une suspension de cinq jours du pompage du pétrole brut car un oléoduc menaçait de se rompre après l'effondrement d'un pont.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Vingt morts dans l'accident d'un bus de pèlerins (média d'Etat)
Un bus transportant des pèlerins en direction de La Mecque, en Arabie saoudite, s'est enflammé après une collision sur un pont lundi. L'accident a fait 20 morts et blessé une trentaine de personnes, selon une télévision d'Etat saoudienne.
L'accident, qui a eu lieu dans la province d'Asir (sud), souligne le défi constant de la sécurité des transports de pèlerins à destination de La Mecque et de Médine, les deux villes les plus saintes de l'islam.
Il intervient au cours de la première semaine du mois de jeûne musulman du ramadan, au moment où beaucoup de musulmans effectuent le pèlerinage de la Omra (petit pèlerinage), et quelques mois avant le pèlerinage annuel du hajj.
"Selon des informations préliminaires que nous avons reçues, le nombre de morts dans cet accident a atteint les 20, et le nombre total de blessés était d'environ 29", a rapporté la chaîne d'Etat Al-Ekhbariya.
Trajet périlleux
Les victimes sont de "nationalités différentes", selon la chaîne, qui n'a pas donné davantage de précisions. Al-Ekhbariya a diffusé des images montrant un reporter devant ce qui semblait être la carcasse calcinée d'un bus.
Le transport de pèlerins sur les routes d'Arabie saoudite peut être périlleux, en particulier pendant le hajj, lorsque des embouteillages interminables sont créés par les bus remplis de fidèles. En octobre 2019, 35 étrangers avaient été tués et quatre autres blessés dans la collision entre un bus et un autre véhicule lourd près de Médine.
Les pèlerinages restent toutefois une partie cruciale du secteur du tourisme, sur lequel les dirigeants saoudiens comptent en vue de diversifier leur économie dépendante des énergies fossiles.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Fraudes présumées de la Juve: audience préliminaire renvoyée
L'audience préliminaire d'examen des demandes de renvoi en procès pour fraudes comptables présumées de la Juve et 12 anciens et actuels dirigeants, dont l'ex-président Agnelli, a été renvoyée en mai.
L'audience s'est ouverte lundi matin à Turin, consacrée à la constitution de parties civiles de la part de plusieurs petits actionnaires, avant d'être suspendue et renvoyée au 10 mai.
La séance s'est tenue en l'absence des dirigeants et ex-dirigeants, accusés principalement d'avoir artificiellement amélioré les comptes du club en gonflant des plus-values lors de la vente de joueurs ou en différant le paiement de salaires, selon l'agence Ansa.
L'audience du 10 mai devrait principalement être consacrée à la question de savoir où se tiendrait un éventuel procès.
La Juve, club coté en bourse, plaide en effet pour qu'il ait lieu non à Turin mais plutôt à Milan, où se trouve la Bourse, ou à Rome, ville accueillant les serveurs effectuant les opérations financières, selon les médias.
Le parquet avait demandé le renvoi en justice des douze dirigeants et du club le 1er décembre. Andrea Agnelli avait pris les devants en démissionnant de son poste de président trois jours plus tôt, le 28 novembre, avec l'ensemble de son conseil d'administration, dont le vice-président et ex-Ballon d'or Pavel Nedved.
D'ici ce nouveau rendez-vous judiciaire, la Juve devrait connaître la décision de la justice sportive sur son recours contre la pénalité de quinze points en championnat infligée en janvier par la cour d'appel de la Fédération italienne de football.
Ce recours doit être examiné le 19 avril par les juges du Comité olympique italien (Coni). Ces derniers, qui examineront la forme et non le fond de la sanction sportive, pourront valider la pénalité de quinze points, l'annuler totalement ou la suspendre en demandant que la cour d'appel de la Fédération motive davantage sa décision.
Toujours du côté sportif, où seul le volet "plus-values" a pour le moment été jugé, d'autres enquêtes sont en cours au sein de la Fédération italienne sur les salaires payés en différé aux joueurs ou sur d'éventuelles ententes entre la Juve et d'autres clubs.
Outre ces procédures pénale et sportive en Italie, la Juve est aussi visée depuis décembre par une enquête de l'UEFA sur de possibles "violations financières présumées". Le club est sous étroite surveillance de l'instance européenne avec qui elle a conclu l'été dernier un plan de redressement sur trois ans pour respecter le fair-play financier.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Zelensky et Grossi se retrouvent avant une visite à Zaporijjia
Volodymyr Zelensky et Rafael Grossi se sont retrouvés lundi dans une station hydroélectrique de la région de Zaporijjia. Le second, chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), est attendu dans les prochains jours à la centrale de Zaporijjia.
"Sans le retrait immédiat des troupes et du personnel russes de (la centrale) et des territoires adjacents, toute initiative visant à restaurer la sûreté et la sécurité nucléaire est vouée à l'échec", a averti le président Zelensky auprès de M. Grossi, selon des propos rapportés par la présidence ukrainienne.
"Votre rôle pour assurer la sécurité énergétique de l'Ukraine est extrêmement important aujourd'hui", a rappelé Volodymyr Zelensky.
Les deux dirigeants se sont rendus lundi sur le site d'une centrale hydroélectrique à Dniepr chargée d'alimenter la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par l'armée russe et régulièrement victime de coupures de courant.
Visite attendue
Le chef de l'AIEA est, lui, attendu dans les prochains jours à la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, pour sa deuxième visite sur place depuis le début de l'invasion russe en février 2022.
"Je poursuivrai mes efforts pour protéger la centrale nucléaire pendant le conflit en cours et dirigerai notre prochaine rotation régulière d'experts vers et depuis le site", avait indiqué dimanche M. Grossi.
Lundi, MM. Zelensky et Grossi "ont été informés des mesures prises pour protéger la centrale hydroélectrique de Dniepr en cas de nouvelles attaques" russes, selon la présidence ukrainienne, qui a indiqué dans un communiqué que les infrastructures du site étaient "considérablement détruites".
"J'ai eu avec M. Zelensky un riche échange sur la protection" du site "et de ses employés", a écrit pour sa part M. Grossi dans un tweet, accompagné d'une photo des deux dirigeants.
Zelensky sur le frond Sud
Plus tôt lundi, M. Zelensky s'était affiché dans la région de Zaporijjia, "en première ligne" sur le front Sud.
"Région de Zaporijjia. Positions en première ligne. Je suis honoré d'être ici aujourd'hui, aux côtés de nos militaires", a-t-il indiqué sur son compte Telegram, accompagnant son message d'une vidéo dans laquelle on le voit remettre des médailles à des soldats.
"Merci de protéger notre État (et) nous tous. Merci pour la protection de nos maisons, de notre intégrité territoriale et de la vie en Ukraine", leur a-t-il dit, selon un communiqué de la présidence ukrainienne.
Selon la présidence ukrainienne, M. Zelensky s'est rendu lundi au poste de commandement du groupe opérationnel des troupes pour la région de Zaporijjia, où une réunion s'est tenue avec des responsables militaires de la région.
Le président ukrainien est par ailleurs allé sur le site d'une frappe russe sur un immeuble d'habitation dans la ville de Zaporijjia, qui avait fait un mort et une trentaine de blessés mercredi dernier. Il a aussi visité un hôpital militaire où il a échangé avec des blessés de guerre et le personnel médical, selon la présidence.
La semaine dernière, Volodymyr Zelensky s'était déplacé dans la région de Kherson (sud), partiellement occupée par la Russie, après être allé près de Bakhmout, l'épicentre des combats dans l'Est, et dans la région de Kharkiv (nord-est).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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