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Ukraine: l'étau russe se resserre dans le Donbass

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Un lance-roquettes de la milice de la République populaire de Donetsk tire depuis sa position non loin de Panteleimonivka, dans le territoire sous le gouvernement de la République populaire de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, samedi. (© KEYSTONE/AP/Alexei Alexandrov)

La bataille pour le contrôle de Donbass fait rage dans l'est de l'Ukraine. L'étau des forces russes se resserre autour des villes clé de Severodonetsk, pilonnée sans relâche, et Lyssytchansk sa ville jumelle.

La situation à Lyssytchansk s'est "largement agravée", a assuré dimanche sur Telegram le gouverneur de la région de Lougansk, Serguiï Gaïdaï. "Un obus russe est tombé sur un immeuble d'habitation, une fille est morte sur place et quatre personnes ont été hospitalisées", a-t-il dit. La journée de la veille a été "difficile" dans la ville selon M. Gaïdaï, qui évoque un cinéma détruit et 22 immeubles endommagés.

A Severodonetsk, "l'ennemi a mené des opérations d'assaut", selon un rapport de l'état-major de l'armée ukrainienne publié dimanche. Selon le gouverneur Gaïdaï, l'assaut russe se poursuit dans la ville avec des combats de rue.

Plus de trois mois après le début de la guerre lancée par Moscou le 24 février dernier, le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz ont demandé au président russe Vladimir Poutine - lors d'un entretien téléphonique - d'entamer des "négociations directes sérieuses" avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.

M. Poutine a assuré de son côté que la Russie restait "ouverte à une reprise du dialogue" avec Kiev pour régler le conflit armé, alors que les négociations de paix avec l'Ukraine sont au point mort depuis mars, selon le Kremlin.

"Bombardements constants"

"La semaine prochaine sera très dure", avait admis samedi le gouverneur Gaïdaï, en considérant toutefois que les forces russes ne seraient "pas en mesure de réussir tout ce qu'elles planifient dans un avenir proche".

"Les Russes ont amené beaucoup de moyens pour prendre la ville d'assaut mais ne peuvent pas encore le faire", a assuré de son côté le maire de Severodonetsk, Olexander Stryuk. "Nous pensons que la ville résistera", a-t-il insisté. Il a alerté sur l'aggravation de la situation sanitaire dans cette ville de 100'000 habitants avant la guerre.

Les "bombardements constants" compliquent beaucoup l'approvisionnement - notamment en eau potable - de la cité, privée d'électricité depuis plus de deux semaines, a-t-il écrit samedi soir sur son compte Telegram. L'activité du "centre d'aide humanitaire" de la ville a été suspendue, a-t-il précisé.

Dans un communiqué publié dimanche matin le ministère russe de la Défense a assuré que l'armée russe a détruit "avec des missiles de haute précision de longue portée un important arsenal des forces armées ukrainiennes", dans la région de Dnipropetrovsk (sud-est).

Ces missiles ont également visé au cours des dernières 24 heures un système de défense antiaérienne ukrainien près de Mykolaïevka, dans la région de Donetsk, une station radar dans la région de Kharkiv et cinq dépôts de munitions notamment près de Severodonetsk, selon le même communiqué.

Villes clé encerclées

Lyssytchansk et Severodonetsk, villes clé de l'est ukrainien situées de part et d'autre de la rivière rivière Siversky Donets, sont menacées d'encerclement par les forces russes et les séparatistes prorusses, qui cherchent à établir un contrôle complet sur le bassin minier du Donbass.

Le dirigeant de la république russe de Tchétchénie, Ramzan Kadyrov a revendiqué quant à lui samedi soir sur Telegram que "Severodonetsk est sous notre contrôle total (...) La ville a été libérée".

Un peu plus à l'ouest, le ministère russe de la Défense a confirmé samedi la prise de contrôle de la localité clé de Lyman - qui ouvre la voie aux grandes villes de Sloviansk et Kramatorsk, dans le Donbass.

La défense territoriale de cette république "autoproclamée" par les séparatistes prorusses avait indiqué dès vendredi sur Telegram avoir "pris le contrôle complet" de Lyman, avec "l'appui" de l'armée russe.

Le commandant des forces armées du District militaire central de Russie, le général Alexandre Lapine, a salué dimanche "le courage et l'héroïsme" des militaires russes ayant participé à la prise de Lyman, a relayé le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

Dimanche, l'armée ukrainienne a indiqué que le regroupement des forces russes "se renforce" dans ce secteur.

Situation très difficile

Le président Zelensky avait reconnu que "la situation dans cette région du Donbass (était) très, très difficile", avec des frappes intensives d'artillerie et de missiles. Mais il avait estimé que "si les occupants pensent que Lyman et Severodonetsk seront les leurs, ils se trompent. Le Donbass sera ukrainien".

Après l'offensive infructueuse sur Kiev et Kharkiv (nord-est) au début de la guerre, les forces russes se sont concentrées dans l'est de l'Ukraine, avec l'objectif affiché de s'emparer de la totalité du Donbass, partiellement contrôlé depuis 2014 par des séparatistes prorusses soutenus par Moscou.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Etats-Unis: Quatre morts dans une attaque au couteau

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L'assaillant a sévi en divers endroits de Rockford, ci-contre (Archives). (© KEYSTONE/AP Rockford Register Star/SCOTT P. YATES)

Quatre personnes, dont une adolescente, ont été tuées et au moins cinq blessées après l'attaque au couteau de la part d'un homme à différents endroits de Rockford, dans l'Etat de l'Illinois, a indiqué la police américaine.

Un suspect de 22 ans a été placé en garde à vue suite à ces attaques qui ont eu lieu mercredi, a précisé dans un communiqué la police de la ville située à environ 150 km au nord-ouest de Chicago.

Le communiqué ne mentionne aucun mobile possible.

Parmi les personnes tuées figurent une jeune fille de 15 ans, une femme de 63 ans et deux hommes âgés de 49 et 22 ans, selon la police.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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En Chine, Xiaomi accélère dans le monde de la voiture électrique

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Xiaomi , numéro trois mondial du smartphone, s'est servi de son expérience dans ce domaine pour se lancer dans le créneau des véhicules électriques. (archive) (© KEYSTONE/AP/Ng Han Guan)

Le géant chinois de l'électronique Xiaomi, qui prépare depuis des années son entrée dans l'automobile, commercialise jeudi sa première voiture électrique en Chine, où fait rage une guerre des prix sur ce marché très concurrentiel.

La marque est incontournable dans le pays pour les smartphones, tablettes tactiles, montres connectées, écouteurs, trottinettes ou encore les scooters mais aussi les autocuiseurs à riz intelligents.

Xiaomi, dont le siège se trouve à Pékin, avait annoncé en 2021 se lancer sur le créneau très convoité des véhicules électriques, sur lequel de nombreuses marques chinoises mettent le turbo.

Le groupe met sur le marché sa Xiaomi SU7 ("Speed Ultra" 7), une berline dont le design n'est pas sans rappeler celui d'une voiture de sport de luxe.

La SU7 est équipée d'une sonorisation qui "recrée le frisson de la conduite d'une voiture de sport", précise Xiaomi, qui sur ce créneau entre en concurrence frontale avec le champion chinois de l'électrique BYD et l'américain Tesla.

Avec cette arrivée dans l'automobile, "je mets ma réputation en jeu", a averti le patron de Xiaomi, Lei Jun, sur le réseau social X (ex-Twitter), alors que d'autres concurrents chinois ambitieux ont échoué à s'imposer.

Evergrande NEV, filiale du groupe immobilier criblé de dettes, se donnait ainsi à sa création en 2019 "trois à cinq ans" pour devenir le constructeur "le plus puissant" au monde dans le domaine de la voiture électrique.

La marque joue aujourd'hui sa survie, fragilisée par les déboires de sa maison mère et des ventes qui peinent à décoller. Evergrande NEV a annoncé mercredi n'avoir vendu que 1.389 véhicules au total.

Stratégie prix

Xiaomi n'a pas encore divulgué le prix de sa voiture. Mais son patron avait évoqué moins de 500'000 yuans (63'600 francs environ).

Des analystes s'attendent à ce que ce soit deux fois moins.

"La fourchette 200'000 - 250'000 yuans est à l'heure actuelle la tranche la plus concurrentielle en Chine pour les véhicules électriques", souligne l'un d'eux, Johnson Wan de la banque d'affaires Jefferies, interrogé par l'agence Bloomberg. Cela correspond à un prix entre 25'000 et 30'000 francs.

Xiaomi est le numéro trois mondial du smartphone. Son expérience dans ce domaine a servi de base pour l'automobile et en particulier pour déterminer les prix.

"Je pense que les premiers acheteurs (de SU7) seront nos utilisateurs de smartphones. Donc c'est notre stratégie", avait expliqué le mois dernier le président de Xiaomi, Lu Weibing, à la chaîne américaine CNBC.

Le lancement de la SU7 intervient après la publication mardi par BYD d'un bénéfice annuel record en 2023.

Le marché chinois de l'électrique a connu ces dernières années un développement à vitesse grand V, porté notamment par des subventions à l'achat, qui ont toutefois disparu fin décembre 2022.

Pour maintenir la cadence sur fond de ralentissement économique, des dizaines de constructeurs locaux se sont lancés dans une guerre des prix en Chine, au risque de fragiliser leur rentabilité.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Kiev dit avoir abattu 26 drones russes d'attaque dans la nuit

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L'Ukraine a un urgent besoin de système de défense antiaérien Patriot, comme ci-contre déployés en Poilogne l'an dernier (Archives).. (© KEYSTONE/AP/MICHAL DYJUK)

Les forces ukrainiennes ont abattu 26 drones russes d'attaque dans l'est et le sud du pays au cours de la nuit de mercredi à jeudi, a annoncé un haut responsable de l'armée.

"L'ennemi a lancé (...) 28 drones d'attaque de type 'Shahed-136/131'" dans la nuit depuis la région russe de Koursk et le cap Tchaouda, dans la péninsule de Crimée annexée par Moscou en 2014, a rapporté le commandant de l'armée de l'air ukrainienne, Mykola Olechtchouk, dans un message Telegram publié jeudi matin.

"Vingt-six" de ces drones ont été "détruits" dans les régions d'Odessa (sud), Kharkiv (est), Dnipropetrovsk (est) et Zaporijjia (sud), a ajouté M. Olechtchouk, sans faire mention de blessés ou de dégâts.

Moscou a également dirigé dans la nuit contre l'Ukraine trois missiles de croisières Kh-22, d'un missile antiradar Kh-31P et d'un missile sol-air S-300, d'après la même source qui n'a pas communiqué davantage à ce propos.

Manque de Patriot

Dans la journée mercredi, plusieurs frappes russes ont fait au moins quatre morts et une trentaine de blessés, notamment à Kharkiv, la deuxième ville d'Ukraine, poussant Kiev à réclamer à ses alliés occidentaux davantage de systèmes de défense antiaérienne Patriot.

"Aucune justification rationnelle ne permet d'expliquer pourquoi les Patriot, qui sont nombreux dans le monde, ne couvrent toujours pas le ciel de Kharkiv et d'autres villes et localités attaquées par les terroristes russes", a exhorté mercredi le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

"Renforcer la défense antiaérienne de l'Ukraine et accélérer la livraison de F-16 à l'Ukraine sont des missions vitales", a-t-il ajouté dans un message publié sur les réseaux sociaux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Frappes israéliennes meurtrières sur Gaza, discussions à venir

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Le ministère de la Santé du Hamas a fait état de 66 morts à Gaza au cours de la nuit de mercredi à jeudi. (© KEYSTONE/AP/Ohad Zwigenberg)

La bande de Gaza est le théâtre jeudi de raids aériens et d'affrontements féroces entre l'armée israélienne et des combattants palestiniens du Hamas. Le gouvernement de Netanyahu rouvre en parallèle la porte à des discussions avec son allié américain sur Rafah.

Tôt jeudi, le ministère de la Santé du Hamas a fait état d'au moins 66 morts à Gaza au cours de la nuit, notamment dans des frappes aériennes, tandis qu'un haut responsable local rapportait des combats près de la ville de Gaza (nord) et à Khan Younès (sud). En parallèle, l'agence de presse palestinienne Wafa a dénombré des heurts dans différentes localités de la Cisjordanie occupée.

L'armée israélienne, qui accuse les combattants du Hamas de se cacher dans les hôpitaux, poursuit son opération lancée le 18 mars dans le complexe hospitalier al-Chifa de Gaza-Ville. A Khan Younès, les soldats mènent des opérations dans le secteur des hôpitaux Nasser et al-Amal, distants d'environ un kilomètre. L'hôpital al-Amal "a cessé de fonctionner complètement", a indiqué plus tôt cette semaine le Croissant-Rouge palestinien après l'évacuation des civils qui s'y trouvaient.

En réponse à l'abstention des Etats-Unis concernant une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU appelant lundi à un "cessez-le-feu immédiat" dans la bande de Gaza, le gouvernement du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait annulé l'envoi d'une délégation à Washington pour discuter du projet d'offensive terrestre à Rafah. Mercredi, un haut responsable américain a déclaré que les services de M. Netanyahu avaient "fait savoir qu'ils aimeraient trouver une nouvelle date pour organiser la réunion consacrée à Rafah".

Après Gaza-Ville et Khan Younès, Israël veut poursuivre son offensive terrestre jusque dans cette ville à la pointe sud de la bande de Gaza, considérée comme le dernier grand bastion du Hamas, et où s'entassent 1,5 million de Palestiniens, en grande majorité déplacés par les violences ailleurs dans le territoire. Premier allié d'Israël, les Etats-Unis redoutent le bilan humain d'une telle opération et préfèrent d'autres options comme des mesures ciblées contre des chefs locaux du Hamas.

En parallèle, le Qatar - pays médiateur avec l'Egypte et les Etats-Unis - a assuré cette semaine la poursuite des négociations indirectes entre Israël et le Hamas visant à arracher une trêve de plusieurs semaines dans les combats doublée d'un échange d'otages israéliens et de prisonniers palestiniens.

"Menaces" et soutiens

La guerre a été déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël qui a entraîné la mort d'au moins 1.160 personnes, essentiellement des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes. D'après Israël, environ 250 personnes ont été enlevées et 130 d'entre elles sont toujours otages à Gaza, dont 34 seraient mortes.

En représailles, Israël a juré de "détruire" le Hamas - qu'il considère comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne - et lancé une vaste opération qui a fait 32'490 personnes morts, majoritairement des femmes et des mineurs, selon le ministère de la Santé du Hamas.

L'experte des Nations unies ayant affirmé qu'il existait des motifs raisonnables" de croire qu'Israël avait commis plusieurs "actes de génocide" à Gaza, Francesca Albanese, a affirmé mercredi avoir reçu des "menaces" mais assure ne pas vouloir démissionner

Un grand nombre de pays, pour la plupart arabes et musulmans mais aussi d'Amérique latine, ont apporté leur soutien cette semaine à cette rapporteure spéciale de l'ONU sur les territoires palestiniens occupés au centre d'une controverse, certains observateurs estimant que ses déclarations sont parfois trop musclées.

"A quelques kilomètres"

Outre le lourd bilan humain et les destructions colossales, la guerre a provoqué une catastrophe humanitaire dans le territoire palestinien exigu, où la majorité des 2,4 millions d'habitants sont menacés de famine selon l'ONU.

Alors que l'aide humanitaire par voie terrestre contrôlée strictement par Israël y arrive au compte-gouttes, plusieurs pays arabes et occidentaux parachutent quotidiennement des vivres, surtout dans le nord de la bande de Gaza où la situation est particulièrement désespérée.

"Une aide alimentaire est habituellement parachutée quand les personnes sont isolées, à des centaines de kilomètres de tout. Ici, l'aide dont on a besoin est à peine à quelques kilomètres: il faut utiliser les routes!", a déclaré James Elder, porte-parole de l'Unicef, depuis Rafah.

Mardi, le Hamas avait annoncé la mort de 18 personnes, dont 12 noyées en essayant de récupérer de la nourriture parachutée tombée en mer, appelant à l'arrêt des largages et à l'ouverture des accès terrestres pour l'acheminement des aides. "Quand les parachutes sont tombés à l'eau, de jeunes hommes et des garçons ont commencé à patauger dans leur direction. Malheureusement certains ne sont pas revenus", a raconté à l'AFP Ouday Nassar, témoin du drame.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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