International
Le favori de la présidentielle remporte le scrutin
Le candidat surprise de l'élection présidentielle au Guatemala, Bernardo Arevalo, objet de tentatives de disqualification pendant la campagne électorale, a remporté dimanche le second tour du scrutin avec la promesse d'en finir avec la corruption.
"Heureusement, nous avons déjà une tendance extrêmement importante", a déclaré Irma Palencia, présidente du Tribunal suprême électoral (TSE), en annonçant que M. Arevalo avait obtenu 59% des voix après le dépouillement de 95% des suffrages, contre 36% à sa rivale, l'ancienne Première dame Sandra Torres.
Le scrutin s'est déroulé sans qu'aucun "incident significatif" ne soit signalé, avait indiqué plus tôt le TSE, soulignant sans plus de précision un "pourcentage historique de participation".
Les deux candidats en lice, Bernardo Arevalo, 64 ans, et Sandra Torres, 67 ans, se réclament tous deux de centre gauche. Mais si le premier cristallise les espoirs de changement dans un pays profondément inégalitaire, sa rivale est considérée comme la représentante de l'establishment.
A la tête du parti Unité nationale de l'espoir (UNE), Sandra Torres a promis des programmes d'aide sociale et diverses subventions pour les pauvres. Cependant, elle a gagné le soutien de la droite et des évangélistes et multiplié les discours conservateurs. "Les forces traditionnelles ont misé sur Torres, car Arevalo est considéré comme un risque pour la continuité du système", souligne auprès de l'AFP l'analyste politique Arturo Matute.
Répression
L'ancienne épouse de l'ex-président de gauche Alvaro Colom (2008-2012) bénéficie du soutien silencieux du président sortant Alejandro Giammattei, dont le mandat a été marqué par la répression contre les magistrats et les journalistes qui dénonçaient la corruption. Elle a aussi l'appui de la puissante élite économique alliée au gouvernement.
Selon le dernier sondage mercredi, Bernardo Arevalo était crédité de 50% des intentions de vote, largement devant Sandra Torres, plusieurs fois candidate malheureuse à la présidence par le passé, avec 32%. Dans la ville indigène de San Juan Sacatepéquez, à une trentaine de kilomètres de la capitale, les électeurs ont dit leurs espoirs de changement.
"On ne peut plus vivre nulle part car il y a beaucoup de criminalité", a déploré Maria Rac, une femme au foyer de 66 ans. Efrain Boch, un camionneur de 47 ans, a dit espérer que le nouveau président "s'attaque à la corruption qui nous affecte".
"Nous sommes confiants: le gagnant sera le peuple du Guatemala", a déclaré Bernardo Arevalo après avoir voté dans un lycée de la capitale. Sandra Torres n'a elle fait aucune déclaration après avoir introduit son bulletin dans l'urne.
Qualifié à la surprise générale lors du premier tour, Bernardo Arevalo cristallise les espoirs de changement, notamment parmi les jeunes qui représentent 16% des 9,4 millions d'inscrits. "Nous avons été les victimes, les proies, de politiciens corrompus pendant des années", a-t-il déclaré mercredi. "Voter, c'est dire clairement que c'est le peuple guatémaltèque qui dirige ce pays, et non les corrompus", a-t-il assuré.
Ce sociologue et ancien diplomate est le fils du premier président démocratiquement élu du pays, Juan José Arevalo (1945-1951). Celle qui a focalisé sa campagne sur la lutte contre les bandes criminelles et contre la pauvreté, a multiplié les attaques contre son rival, qu'elle a qualifié d'"étranger" car né en Uruguay durant l'exil de son père.
"Altération des données"
Dans la dernière ligne droite de la campagne, vendredi, elle a même mis en doute la partialité du processus électoral, se disant "préoccupée par toute altération des données" de comptage des voix par les personnes habilitées du TSE.
La spectaculaire percée de Bernardo Arevalo inquiète les élites économiques et politiques du pays, perçu comme un danger pour leurs intérêts, et le ministère public a multiplié les procédures à son encontre. Sur avis du parquet, un juge avait ordonné le 12 juillet la suspension de son parti Semilla pour de supposées irrégularités lors de sa création en 2017.
La Cour constitutionnelle avait suspendu cette décision, annulée vendredi par la Cour suprême. La veille, le procureur Rafael Curruchiche, sanctionné pour "corruption" par Washington, avait annoncé de possibles arrestations à venir de dirigeants de Semilla. Communauté internationale et analystes considèrent que les procédures du ministère public tentent d'écarter M. Arevalo de l'élection.
Trois décennies après la fin de sa brutale guerre civile, le pays le plus peuplé d'Amérique centrale est enlisé dans la pauvreté, la violence et la corruption, ce qui pousse chaque année des milliers de Guatémaltèques à émigrer. Le nouveau président prendra ses fonctions le 14 janvier 2024.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Alinghi face à Britannia en demi-finale de la Louis Vuitton
Alinghi Red Bull Racing défiera Britannia, vainqueur du Round Robin, dès samedi en demi-finale de la Coupe Louis Vuitton.
Le premier défi qui remportera cinq régates se qualifiera pour la finale des Challengers, où il affrontera Luna Rossa ou American Magic.
Le défi britannique, emmené par Sir Ben Ainslie, légendaire barreur de 47 ans aux quatre titres olympiques, a donc choisi d'affronter Alinghi au stade des demi-finales. Il a conclu la phase préliminaire avec six succès pour deux défaites, comme les Italiens de Luna Rossa qu'il a battus en barrage pour la 1re place.
Premier projet à avoir défié le Defender néo-zélandais en vue de la 37e Coupe de l'America, Britannia a bénéficié d'un statut privilégié en tant que "Challenger of Record". C'est avec lui que se sont faites les négociations ayant conduit à la rédaction du protocole officiel de cette compétition.
Britannia - qui bénéficie du soutien du géant anglais de la chimie Ineos, propriétaire notamment du FC Lausanne-Sport - a nettement dominé les deux matches disputés face à Alinghi durant le Round Robin. Les Britanniques se sont imposés pour 1'25 le 31 août, et pour 53 secondes le 7 septembre.
Ben Ainslie et ses coéquipiers avaient à chaque fois fait la différence avant même d'avoir franchi la ligne de départ, poussant le défi cher à Ernesto Bertarelli à la faute dans la zone de pré-départ. Alinghi ne pourra pas se permettre de répéter encore la même erreur.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Davantage de répression contre les Iraniennes (enquêtrices)
La répression contre les Iraniennes a augmenté depuis avril, selon la Mission internationale d'établissement des faits sur l'Iran. Le gouvernement souhaite éliminer leurs droits fondamentaux et "écraser" ce qui reste de leur activisme, a-t-elle dit vendredi à Genève.
Dans son rapport il y a quelques mois, la mission avait estimé que des actes équivalant à des crimes contre l'humanité avaient été perpétrés dans la répression des manifestants après le décès de la jeune Mahsa Amini en 2022. Celle-ci était décédée dans un commissariat après avoir été arrêtée pour avoir mal porté le voile islamique.
Les trois enquêtrices, qui ne s'expriment pas au nom de l'ONU, avaient alors évoqué des meurtres, des emprisonnements, des actes de torture, des viols et d'autres formes de violences sexuelles, des persécutions, des disparitions forcées et d'autres actes inhumains.
Vendredi, elles ont dénoncé le plan national annoncé en avril par le chef de la police de Téhéran, qui "encourage, autorise et soutient des violations des droits humains des femmes qui bafouent la règle du voile obligatoire". Dès le premier jour, environ 500 femmes auraient été arrêtées, selon les médias iraniens.
"Les forces de sécurité ont encore augmenté les modèles de violences physiques en vigueur", affirme la mission qui a pu évaluer des vidéos. De même, la surveillance du port du voile s'est étendue, y compris par des drones.
La mission avait déjà alerté sur un projet de loi, qui pourrait être approuvé prochainement, qui prévoit des "amendes exorbitantes, de longues peines de prison" et d'autres restrictions contre les femmes qui violent les règles. Elle demande que celui-ci ne soit pas validé et se dit "très inquiète" d'indications de peines capitales contre des femmes activistes.
Elle appelle de nouveau à mettre un terme aux exécutions et à la libération des détenus arbitraires. Elle demande aux autres pays de poursuivre les responsables de toutes ces violations qui seraient présents sur leur territoire. Et d'accueillir les personnes qui ont été blessées ou sont ciblées par le régime iranien.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Deutsche Bahn cède sa filiale Schenker pour 14 milliards d'euros
Le fournisseur de services logistiques danois DSV a été choisi pour acquérir sa rivale Schenker, filiale de Deutsche Bahn, une opération à 14,3 milliards d'euros (13,4 milliards de francs) qui doit contribuer à désendetter l'opérateur ferroviaire allemand en crise.
"Avec cette acquisition, nous réunissons deux entreprises solides, créant ainsi un leader mondial du transport et de la logistique", s'est félicité dans un communiqué vendredi Jens Lund, le patron de DSV, fondé en 1976 et numéro trois du secteur.
Ensemble, les deux entreprises, présentes dans plus de 90 pays, rassemblent un chiffre d'affaires combiné de près de 40 milliards d'euros et quelque 147'000 employés. Elles vont compter parmi les poids lourds du secteur aux côtés de groupes comme DHL, UPS ou Fedex.
La compagnie ferroviaire allemande Deutsche Bahn (DB) avait lancé fin 2023 la vente de sa filiale logistique, activité la plus rentable du groupe, dans le but de contribuer à réduire sa dette colossale de plus de 30 milliards d'euros, alors que l'entreprise fait face à un besoin d'investissements massifs sur son réseau vieillissant, miné par les dysfonctionnements.
DSV "prévoit des investissements d'environ un milliard d'euros en Allemagne au cours des trois à cinq prochaines années", s'est félicité DB vendredi dans un communiqué.
Son patron Richard Lutz, cité dans le texte, note que la réduction de la dette "contribuera de manière substantielle à la viabilité financière" de l'entreprise ferroviaire publique, détenue à 100% par l'Etat allemand.
"Au cours des trois prochaines années, l'accent sera mis sur l'assainissement structurel de l'infrastructure, de l'exploitation ferroviaire et de la rentabilité" du groupe, ajoute-t-il.
Deutsche Bahn a affiché l'an dernier une perte nette de 2,35 milliards d'euros, multipliée par dix en un an.
La vente de Schenker s'est jouée entre DSV et un consortium dirigé par le fonds CVC Capital Partners. "DSV s'est imposé avec l'offre clairement la plus avantageuse économiquement pour Deutsche Bahn", assure vendredi l'opérateur public.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Les salariés de Boeing votent la grève à une écrasante majorité
Les salariés de Boeing de la région de Seattle, aux Etats-Unis, ont voté à une très large majorité en faveur d'une grève dès vendredi, rejetant la nouvelle convention proposée par l'avionneur américain en difficulté, a annoncé leur syndicat.
Les travailleurs ont rejeté la convention à 94,6% et voté jeudi soir la grève à 96%, a précisé Jon Holden, président du syndicat des machinistes IAM-District 751. "Nous ferons grève à minuit", soit à 07H00 GMT vendredi, a-t-il ajouté.
"Nos membres se sont exprimés haut et fort ce soir", a affirmé M. Holden, dont le syndicat qui représente environ 33'000 travailleurs dans le nord-ouest du Pacifique, avait initialement soutenu l'accord. M. Holden avait auparavant déclaré ne pas pouvoir "garantir que nous obtiendrons davantage en faisant grève".
La grève entraînera la fermeture de deux grandes usines d'assemblage d'avions dans la région de Puget Sound - les deux tiers des votes étaient nécessaires pour lancer un arrêt de travail dès l'expiration jeudi à minuit de la convention actuelle, vieille de 16 ans.
Elle va paralyser la production du 737, du 777 et du 767 cargo, dont les livraisons cumulent déjà les retards. Une situation d'autant plus problématique que l'avionneur encaisse la plus grosse partie du paiement (environ 60%) à la remise des avions.
Selon les analystes de TD Cowen, une grève de 50 jours priverait Boeing de 3 à 3,5 milliards de dollars de liquidités et aurait un impact de 5,5 milliards sur le chiffre d'affaires.
Le vote de jeudi marque un rejet décisif d'un accord qui, selon les travailleurs, était bien moins généreux que ne l'affirmaient les dirigeants de Boeing.
Cette nouvelle convention, qui concerne les adhérents de l'IAM dans la région de Seattle (nord-ouest), prévoyait une hausse salariale de 25% sur quatre ans ainsi qu'un engagement d'investissements dans la région.
Et aussi la construction du prochain avion - annoncé pour 2035 - dans le berceau historique de l'avionneur qui devait assurer des emplois pour plusieurs décennies.
Dernière grève en 2008
Boeing espérait que ces concessions suffiraient à esquiver une grève, alors que sa situation financière est précaire depuis le crash de deux 737 MAX 8 en 2018 et en 2019, ayant coûté la vie à 346 personnes, et une multitude de problèmes de qualité de la production.
"Ce n'est un secret pour personne: notre activité traverse une période difficile, en partie à cause de nos propres erreurs du passé. (...) Une grève mettrait en péril notre reprise commune", avait prévenu mercredi soir Kelly Ortberg, qui a succédé le 8 août à Dave Calhoun au poste de directeur général de l'avionneur américain.
Il avait exhorté les employés à ne pas "sacrifier" les progrès futurs en raison de "frustrations liées au passé".
Mais les mécontents jugent la hausse salariale trop éloignée des demandes du syndicat (+40% initialement) et le volet sur les retraites insatisfaisant.
Une semaine après sa prise de fonction, M. Ortberg s'était engagé à "réinitialiser" la relation avec l'IAM. Mais à la lecture de l'accord, de nombreux syndiqués ont réagi négativement et plaidé pour un arrêt de travail.
"On nous a bradés", a lancé jeudi à l'AFP Kamie Bryan, employée chez Boeing depuis 18 ans, après avoir voté contre l'accord et pour la grève. "Nous ne devrions pas prendre ces quelques sous qu'ils nous donnent et être reconnaissants", a-t-elle relevé, insistant sur l'ampleur des "revenus du patron".
Les télévisions ont montré des rassemblements quotidiens d'ouvriers protestant dans les usines contre des mesures salariales qu'ils estiment inadéquates face à l'inflation.
Après des grèves dans les secteurs de l'automobile, du divertissement et d'autres secteurs d'activité, les syndicats engagent ainsi un nouveau bras de fer.
Le règlement de l'IAM prévoit que les grévistes reçoivent 250 dollars par semaine à partir de la troisième semaine d'arrêt de travail.
Boeing fait l'objet d'une supervision accrue depuis un incident en vol début janvier sur un 737 MAX 9 d'Alaska Airlines. Survenu après une série de problèmes de conformité et de contrôle qualité, il a ravivé les questions soulevées sur ces mêmes lacunes après les deux crashes.
La dernière grève chez l'avionneur américain remonte à 2008 et avait duré 57 jours.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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