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International

Le Kosovo dépose sa demande d'adhésion au Conseil de l'Europe

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Le Kosovo, dont Belgrade n'a jamais reconnu l'indépendance, a annoncé jeudi avoir demandé à entrer au Conseil de l'Europe (archives). (© KEYSTONE/AP/VISAR KRYEZIU)

La Serbie a promis jeudi de "se battre" contre toute adhésion du Kosovo au Conseil de l'Europe, vigie des droits humains sur le continent, après avoir prévenu qu'elle reprendrait son combat contre la reconnaissance sur la scène internationale de son ancienne province.

Le Kosovo a annoncé jeudi avoir demandé à entrer au Conseil de l'Europe, quelques semaines après le départ de cet organisme de la Russie dans la foulée de son invasion de l'Ukraine.

Belgrade n'a jamais reconnu l'indépendance de Pristina déclarée en 2008, une décennie après une guerre meurtrière entre indépendantistes albanais et forces serbes, pas plus que Moscou ou Pékin, ce qui prive le Kosovo d'une entrée à l'ONU.

Le Kosovo est le pays "le plus démocratique, le plus pro-Européen et le plus optimiste de la région" des Balkans occidentaux, a déclaré la ministre kosovare des Affaires étrangères Donika Gervalla-Schwarz sur le compte Facebook de son ministère, en annonçant le dépôt de la demande d'adhésion de Pristina.

Opposition diplomatique

Le président serbe Aleksandar Vucic avait prévenu dès le 6 mai que la Serbie reprendrait ses efforts pour convaincre les pays ayant reconnu le Kosovo de renoncer à cette reconnaissance en cas de tentative de rapprochement avec le Conseil de l'Europe.

Il a assuré jeudi que Belgrade ferait son possible pour "s'opposer de manière pacifique et diplomatique" à cette initiative. "Dans les semaines à venir nous allons faire notre maximum pour montrer que nous pouvons nous battre et sauvegarder notre pays", a-t-il déclaré à une télévision locale.

"Notre puissance est, bien entendu, limitée, pas grande, mais la vie est un combat et nous nous battrons", a insisté M. Vucic, annonçant avoir convoqué vendredi une réunion du Conseil national de sécurité serbe. "Il n'y aura pas de retraite, ni de reddition devant les chantages et les ultimatums".

En septembre 2020, sous l'égide de l'ancien président américain Donald Trump, le Kosovo avait accepté de geler pendant un an ses efforts pour tenter d'intégrer des organisations internationales. Belgrade avait accepté pour sa part d'arrêter sa campagne pour convaincre les pays ayant entériné l'indépendance de son ex-province de la "dé-reconnaître".

Le Kosovo est reconnu par une centaine de pays, dont la plupart des Occidentaux, et depuis peu par Israël.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Frappes israéliennes dans la région d'Alep, selon Sana

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Un coordinateur humanitaire des Nations Unies a visité à la mi-octobre un camp de personnes déplacées à Ma'arrat Misrin, Idlib, dans nord-ouest de la Syrie. (© KEYSTONE/EPA/BILAL AL HAMMOUD)

L'agence officielle syrienne Sana a fait état samedi de plusieurs militaires blessés dans des raids aériens israéliens près d'Alep (nord). L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) indique que ces frappes ciblaient des installations militaires.

"L'armée israélienne a lancé une agression aérienne depuis le sud-est d'Alep, visant un certain nombre de sites dans la campagne d'Alep et d'Idleb, ce qui a fait un certain nombre de blessés parmi les soldats et pertes matérielles", a indiqué Sana, citant une source militaire.

Les frappes ont eu lieu vers 00h45 (23h45 heure suisse), selon l'agence.

Depuis le début de la guerre civile en 2011 en Syrie, Israël a conduit des centaines de frappes sur le pays voisin visant l'armée syrienne et des groupes soutenus par Téhéran, dont le Hezbollah, déployés en soutien aux forces gouvernementales syriennes.

La cadence de ces frappes a augmenté ces dernières semaines.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Annulation des prochaines échéances dans la procédure contre Trump

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Donald Trump avait déclaré durant la campagne vouloir s'il est élu, "virer" le procureur spécial Jack Smith en charge du dossier contre lui pour tentatives d'inverser illégalement les résultats de l'élection de 2020 (archives). (© KEYSTONE/AP/JACQUELYN MARTIN)

La juge au procès de Donald Trump pour tentatives illégales d'inverser les résultats de l'élection de 2020 a annulé vendredi toutes les échéances au calendrier de cette affaire après une demande du procureur spécial. La procédure a de bonnes chances d'être suspendue.

Rappelant que le président élu doit être investi le 20 janvier, le procureur spécial Jack Smith a motivé sa demande par la nécessité de donner à l'accusation "le temps d'analyser cette situation sans précédent et de déterminer la marche à suivre en conformité avec la politique du ministère de la Justice".

Il précise qu'il présentera "le résultat de ses délibérations" d'ici le 2 décembre. Le procureur spécial et le ministère de la Justice ont engagé dès mercredi des discussions en vue de l'arrêt des poursuites fédérales contre Donald Trump instruites par Jack Smith, ont rapporté plusieurs médias américains.

Sollicité par l'AFP, le ministère s'est refusé à tout commentaire. Mais le ministère a adopté depuis plus de 50 ans une politique consistant à ne pas poursuivre un président en exercice.

La situation d'un candidat à la présidence poursuivi pénalement puis élu est inédite, mais la plupart des commentateurs juridiques s'attendent à une extension de cette politique au cas de Donald Trump, ce qui lui permettrait d'échapper aux poursuites fédérales jusqu'à la fin de son nouveau mandat.

De retour à la Maison Blanche, il pourrait de toute façon soit nommer un nouveau ministre de la Justice qui licencierait Jack Smith, soit simplement ordonner à son ministère de la Justice d'abandonner les poursuites contre lui.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Beyoncé en tête des nominations pour les Grammy Awards

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La chanteuse Beyoncé sera la grande favorite de la prochaine cérémonie des Grammy Awards (archives). (© KEYSTONE/AP/Susan Walsh)

La chanteuse Beyoncé sera la grande favorite de la prochaine cérémonie des Grammy Awards, les récompenses de l'industrie musicale américaine en février 2025. Elle a obtenu des nominations dans onze catégories pour son album "Cowboy Carter".

Beyoncé sera en compétition avec l'autre méga vedette de la musique américaine Taylor Swift, notamment dans la catégorie du meilleur album, ainsi qu'avec les nouvelles stars de la pop Charli XCX, Chappell Roan et Sabrina Carpenter, a annoncé vendredi la Recording Academy.

Elle décroche des nominations dans la catégorie du meilleur album de l'année, et fait notable, dans celle du meilleur album country, alors que son album, qui puise largement dans ce genre, a récemment été boudé des nominations aux Country Music Awards.

Avec le single "Texas Hold 'Em", rythmé au son du banjo, et "Cowboy Carter", "Queen B" était pourtant devenue la première artiste noire à se hisser en tête des classements de référence du Billboard pour la country.

En plus de rencontrer un succès phénoménal, "Cowboy Carter", qui comprend aussi le classique "Jolene" de la star absolue de la country Dolly Parton, a relancé les débats sur la place des Afro-Américains dans l'histoire de la musique country, dont ils ont été largement évincés, le genre étant plutôt associé à des musiciens blancs et conservateurs.

Deux semaines après l'investiture de Trump

Avec onze nominations, elle devance Charli XCX, Billie Eilish, Kendrick Lamar et Post Malone - sept nominations chacun -, puis Sabrina Carpenter, Chappell Roan et Taylor Swift, qui reçoivent six nominations chacune.

La cérémonie des 67e Grammy Awards aura lieu le dimanche 2 février 2025 à Los Angeles, deux semaines après l'investiture à la Maison Blanche de Donald Trump.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

En pleine crise, l'Allemagne plonge dans l'effervescence électorale

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Le chancelier allemand Olaf Scholz est sous pression pour accélérer le processus menant à des élections anticipées après la chute de sa coalition (archives). (© KEYSTONE/AP/Denes Erdos)

Vidéos sur les réseaux sociaux, déclarations de candidature: l'Allemagne est entrée en campagne électorale après la chute de la coalition d'Olaf Scholz. Appelé à accélérer le processus pour des élections anticipées, le chancelier s'est dit ouvert sur la date.

Selon un sondage publié vendredi, les deux tiers des Allemands aspirent à de nouvelles élections sans délai, confortant l'opposition qui multiplie les appels en se sens.

Et 59% des personnes interrogées par le sondage de l'institut Infratest Dimap se déclarent satisfaites de l'implosion de la très impopulaire coalition entre les sociaux-démocrate du chancelier, les Verts et les libéraux du FDP, qui dirigeait le pays depuis fin 2021.

"Chancelier, cédez la place!", écrit la rédactrice en chef de Bild, le journal le plus lu d'Allemagne.

En Une, elle s'adresse directement au dirigeant social-démocrate: "Je pense que vous pensez vraiment que vous êtes le seul à pouvoir diriger l'Allemagne. Vous avez peut-être même raison. Seulement, nous, les Allemands, ne le croyons plus depuis longtemps. Ce n'est pas Bild qui le dit, c'est chaque foutu sondage depuis avril 2022".

Quand?

Olaf Scholz s'est déclaré ouvert vendredi à des discussions sur la date d'élections anticipées. Ce processus doit commencer le 15 janvier avec la question de confiance posée aux députés, mais le dirigeant social-démocrate s'est dit prêt à laisser les parlementaires "répondre à la question de savoir quel est le bon moment pour poser la question de confiance au Bundestag", reconnaissant que "de nouvelles élections doivent avoir lieu rapidement".

Il était resté discret sur le sujet depuis sa déclaration de mercredi soir annonçant d'une part le limogeage du ministre des Finances libéral Christian Lindner, en raison de profonds désaccords sur la politique économique du pays, et d'autre part son intention de poser la question de confiance à la mi-janvier, en vue d'élections anticipées en mars.

En attendant une décision, la marmite bout en Allemagne où les partis se positionnent en vue du scrutin à venir. En pointe, le chef des conservateurs de la CDU, Friedrich Merz, omniprésent dans les médias.

"Que Scholz pose la question de confiance la semaine prochaine", a lancé le leader de 68 ans, qui aurait de bonnes chances de devenir chancelier en cas d'élections. Un discours d'Olaf Scholz prévu mercredi prochain devant les députés du Bundestag pourrait constituer une bonne occasion, a-t-il suggéré, ce que la porte-parole de Scholz Christiane Hoffmann a exclu vendredi.

"Les processus démocratiques sérieux prennent du temps. Une élection démocratique équitable a des règles et des délais que nous devons respecter", a argumenté de son côté le député SPD Dirk Wiese lors d'une séance au Bundestag.

CDU en tête

Les sondages créditent la CDU et son allié bavarois CSU de quelque 34% des suffrages, devant l'extrême droite de l'Alternative pour l'Allemagne (AfD).

Si Olaf Scholz ne recueille pas la majorité des voix lors du vote de confiance, ce qui semble inéluctable, le président Frank-Walter Steinmeier aura 21 jours pour dissoudre le Bundestag et de nouvelles élections devront avoir lieu au plus tard 60 jours après.

Christian Lindner dont le FDP a désormais rejoint le camp de l'opposition, continue lui de régler ses comptes avec le chancelier, jugeant "peu responsable" sa volonté d'attendre janvier. Alors que son parti flirte avec les 5% dans les sondages, il a dit vouloir "reprendre (son) travail de ministre fédéral des Finances après les prochaines élections fédérales".

Les Verts en lice

Du côté des Verts, seul allié restant de Scholz, les préparatifs vont aussi bon train. Le vice-chancelier et ministre de l'Economie Robert Habeck a annoncé indirectement son entrée en lice via une vidéo postée sur son compte X, réactivé pour l'occasion après environ cinq ans d'absence

On le voit en train de lire un document. A son poignet un bracelet où est inscrit "Kanzler Era" ("l'ère du chancelier"). "Une autoproclamation en tant que candidat à la chancellerie avec 9% d'intentions de vote ne manque pas d'humour", a ironisé Friedrich Merz à l'adresse du leader écologiste.

Mais le chef des conservateurs doit aussi s'attendre en cas de victoire aux élections à une formation de coalition très compliquée, car il rejette toute alliance avec l'AfD (autour de 17-18%). Resteront comme alliés éventuels le SPD (16%), les Verts, et éventuellement le FDP.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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