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Le labo Dechra bondit en Bourse après une offre de rachat

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Le secteur des produits pharmaceutiques pour animaux "devrait bénéficier de nombreux moteurs de croissance à long terme. (Archives) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le laboratoire vétérinaire Dechra Pharmaceuticals bondissait vendredi matin de 8% à Londres, après avoir confirmé une offre de rachat d'EQT et du fonds souverain Abu Dhabi Investment Authority (Adia), pour une valeur d'entreprise de près de 5 milliards de livres.

Les entreprises concernées "sont parvenues à un accord" pour cette opération à 3.875 pence par action qui valorise l'ensemble du capital de Dechra à 4,5 milliards de livres et "implique une valeur d'entreprise" de 4,9 milliards de livres (5,7 milliards d'euros), selon un communiqué.

A l'issue du rachat, EQT possédera 74% et Adia les 26% restants. L'opération devrait être finalisée vers la fin de l'année ou début 2024, précise le communiqué publié vendredi matin par Dechra Pharmaceuticals.

L'action de Dechra bondissait vendredi de 8% à 3.644 pence à la Bourse de Londres à 08H00 GMT. Elle s'est envolée de plus de 30% depuis l'annonce, mi-avril par le laboratoire, qu'il avait entamé des discussions en vue de cette offre de rachat.

Dechra Pharmaceuticals, spécialisé notamment dans l'endocrinologie, la dermatologie ou encore le traitement de la douleur pour les animaux, compte près de 2500 employés. Le groupe est implanté directement dans 26 pays et distribue ses produits aux vétérinaires dans 66 pays.

Le secteur des produits pharmaceutiques pour animaux "devrait bénéficier de nombreux moteurs de croissance à long terme, notamment d'une démographie positive, de l'augmentation du nombre de propriétaires d'animaux de compagnie, de l'innovation médicale et d'une plus grande concentration sur les soins aux animaux au sein de la famille", selon le communiqué.

"Depuis l'introduction en Bourse en 2000, (...) Dechra est passée d'une entreprise de distribution vétérinaire spécialisée basée uniquement au Royaume-Uni à une entreprise mondiale de produits pharmaceutiques vétérinaires et de produits associés", a fait valoir Elizabeth Alison Platt, présidente de Dechra, citée dans le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

La Birmanie coupable de "violations flagrantes" de règles de l'OIT

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La Commission d'enquête de l'Organisation internationale du travail (OIT) appelle les militaires birmans à arrêter de cibler les travailleurs dans ce pays (archives) (© KEYSTONE/EPA/LYNN BO BO)

Les militaires au pouvoir en Birmanie sont coupables de "violations flagrantes" de deux Conventions de l'Organisation internationale du travail (OIT). Dans son rapport publié mercredi à Genève, une Commission d'enquête les appelle à "empêcher d'autres abus".

Les restrictions aux libertés fondamentales et aux libertés syndicales sont contraires aux obligations internationales de ce pays, estime-t-elle. La Birmanie est un Etat partie à la fois à une Convention de 1948 sur cette question et une autre de 1930 sur le travail forcé, également un reproché lancé aux militaires.

La Commission avait été établie l'année dernière par le Conseil d'administration de l'organisation, après le coup d'Etat de février 2021. Même sans accès au pays, les trois experts indépendants en charge des investigations ont pu avoir des discussions directes avec des personnes affectées.

Le rapport demande encore aux militaires de mettre un terme aux violences, à la torture et autres abus contre les syndicalistes et les travailleurs. Les détenus doivent être libérés et les libertés syndicales protégées.

Autre demande, le travail forcé perpétré par l'armée doit s'arrêter. La Birmanie a trois mois pour dire si elle accepte ou non les recommandations ou si elle veut saisir la Cour internationale de justice (CIJ). La mission de ce pays auprès de l'ONU à Genève, qui a reçu le rapport, ne représente pas les militaires.

Selon l'ONU, plus de 4100 personnes ont été tuées depuis le coup d'Etat. Comme d'autres acteurs onusiens, le Haut-Commissariat aux droits de l'homme a dénoncé à plusieurs reprises des actes équivalant à des crimes contre l'humanité et crimes de guerre dans ce pays.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Automobile: Bruxelles détaille les preuves de subventions chinoises

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Un véhicule électrique du constructeur chinois BYD au salon de l'automobile de Munich en septembre 2023. Bruxelles accuse Pékin de subventionner massivement les constructeurs chinois de véhicules électriques. (archives) (© KEYSTONE/AP/Matthias Schrader)

Prêts à taux favorables, exonérations fiscales, composants à prix cassés: la Commission européenne a détaillé mercredi les premières preuves qu'elle affirme détenir d'aides publiques illégales octroyées par Pékin aux constructeurs chinois de voitures électriques.

Bruxelles a en effet ouvert une enquête antisubventions.

"La Commission est en possession d'éléments de preuve suffisants tendant à montrer l'existence de subventions, d'une menace de préjudice et d'un lien de causalité requis pour l'ouverture d'une enquête", stipule l'avis d'ouverture de la procédure publié au Journal officiel de l'Union européenne.

Le document précise que cette enquête résulte de la "propre initiative" de la Commission qui agit "sans avoir reçu de plainte écrite déposée par l'industrie" automobile européenne.

Les pratiques identifiées peuvent prendre la forme de "transferts directs de fonds", de "recettes publiques abandonnées" ou encore de "fourniture par les pouvoirs publics de biens ou de services" à des tarifs préférentiels, explique l'avis publié mercredi.

En particulier, la Commission affirme avoir "trouvé des preuves de l'octroi de prêts, de crédits à l'exportation et de lignes de crédit fournis par des banques publiques".

La liste des aides dont auraient bénéficié les constructeurs chinois, au détriment de leurs concurrents européens, inclut aussi "la fourniture d'une assurance à l'exportation préférentielle, des réductions et exonérations de l'impôt sur le revenu, une exonération fiscale des dividendes, des remises de taxe à l'importation et à l'exportation, des exonérations et abattements de TVA, ainsi que la fourniture de biens (tels que des matières premières, des intrants, ainsi que des composants) et de services par les pouvoirs publics moyennant une rémunération moins qu'adéquate".

La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, avait annoncé l'ouverture de cette enquête lors d'un discours au Parlement européen à Strasbourg le 13 septembre, la justifiant par la nécessité de défendre l'industrie européenne.

"Les marchés mondiaux sont aujourd'hui inondés de voitures électriques chinoises bon marché, dont le prix est maintenu artificiellement bas par des subventions publiques massives", avait-elle affirmé.

Pékin a de son côté dénoncé une mesure "protectionniste" qui aura "un impact négatif sur les relations économiques" entre les deux blocs.

L'enquête, qui doit permettre de rassembler l'ensemble des preuves nécessaires, devra être achevée dans un délai maximum de 13 mois, précise l'avis d'ouverture de la procédure.

A l'issue, l'UE pourrait décider de taxer les véhicules importés de Chine, au-delà des 10% actuels.

Mais elle pourrait y renoncer, même en cas d'infraction avérée, si elle estime ne pas y avoir intérêt. "Si l'existence de subventions et d'un préjudice en résultant est établie, il sera déterminé (...) si l'institution de mesures compensatoires n'est pas contraire à l'intérêt de l'Union", souligne le document.

L'industrie automobile allemande réalise 40% de son chiffre d'affaires mondial en Chine et redoute un conflit commercial avec son premier client.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Le Nobel de chimie à un trio de chercheurs basés aux Etats-Unis

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Les trois lauréats en photo lors de l'annonce mercredi à Stockholm des Prix Nobel de chimie 2023. (© KEYSTONE/AP/Claudio Bresciani)

Le prix Nobel de chimie 2023 a été décerné mercredi à un trio composé de Moungi Bawendi, Louis Brus et Alexei Ekimov. Nés respectivement en France, aux Etats-Unis et en URSS, ils travaillent tous trois aux Etats-Unis sur les nanoparticules.

Le comité a récompensé les travaux sur "la découverte et le développement des points quantiques, des nanoparticules si petites que leur taille détermine leurs propriétés", selon le jury.

Les lauréats, dont les noms avaient fuité dans la presse suédoise quelques heures avant l'annonce officielle, ont été distingués "pour la découverte et la synthèse de points quantiques".

La fuite des noms des Nobel est rare, les Académies chargées de choisir les lauréats prenant le soin de garder leurs débats secrets.

Les points quantiques, aussi appelés boîtes quantiques, sont des nanocristaux de semi-conducteurs, faisant généralement de 2 à 10 nanomètres de diamètre.

Ces très petits composants de la nanotechnologie diffusent aujourd'hui la lumière des téléviseurs et des LED et peuvent également guider les chirurgiens lorsqu'ils retirent des tissus tumoraux, selon le communiqué de l'Académie royale des sciences de Suède.

Points quantiques

"Les lauréats du prix Nobel de chimie 2023 ont réussi à produire des particules si petites que leurs propriétés sont déterminées par des phénomènes quantiques", explique-t-elle.

Ces particules, appelées points quantiques, revêtent désormais une grande importance dans le domaine des nanotechnologies.

"Très surpris, endormi, choqué, et très honoré", a réagi à chaud Moungi Bawendi, 62 ans, professeur au Massachusetts Institute of Technology (MIT).

Pour les lauréats du millésime 2023, le chèque accompagnant le prix est désormais de onze millions de couronnes (900'000 francs), soit la plus haute valeur nominale (dans la devise suédoise) dans l'histoire plus que centenaire des Nobel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Une panne d'électricité au Palais des Nations paralyse l'ONU

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Les travaux au Palais des Nations ont interrompu le fonctionnement des activités de l'ONU à Genève (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'ONU à Genève a été confrontée à une difficulté inédite. Une panne d'électricité massive liée aux travaux de rénovation du Palais des Nations a paralysé mercredi matin pendant plus d'une heure le fonctionnement de toutes les instances de l'organisation.

Le Conseil des droits de l'homme discutait de la situation des droits humains en Israël et dans les territoires palestiniens au moment de la coupure. "La réunion est suspendue", a affirmé un responsable onusien.

Et parmi les autres activités au Palais des Nations, la secrétaire générale de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) présentait à la presse le principal rapport de cette agence onusienne. Arrivée en retard en raison du blocage des accès avec la coupure, Rebeca Grynspan n'a pu parler que quelques minutes, avant de devoir renoncer avec les conditions observées.

Après ces problèmes qui ont démarré en milieu de matinée, les réunions ont ensuite pu être relancées à la mi-journée à Genève pour les différentes entités onusiennes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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