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Record de cas de Covid-19 pour les Etats-Unis

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New York est l'un des principaux foyers de l'épidémie due au coronavirus aux Etats-Unis. (©KEYSTONE/EPA/PETER FOLEY)
Partie d'Asie en décembre et toujours vigoureuse en Europe, la vague de la pandémie due au coronavirus est en passe de submerger les Etats-Unis. Avec 82'404 cas enregistrés, ils sont désormais le pays le plus affecté au monde par le virus.

Si l'épicentre de la maladie à coronavirus 2019 (Covid-19) reste l'Europe avec près de 275'000 cas officiellement diagnostiqués, selon un comptage réalisé par l'AFP jeudi à 20h00, les Etats-Unis semblent être sur la lancée pour dépasser à terme le vieux continent, car l'épidémie y progresse de façon exponentielle.

Ils sont devenus jeudi le premier pays affecté avec plus de 83'000 cas, selon les données de l'université John-Hopkins et du New York Times. C'est davantage que les 81'285 cas de la Chine, berceau de l'épidémie, et que l'Italie avec ses 80'539 cas.

Concernant les décès, l'Italie reste cependant en tête (plus de 8000 morts), devant l'Espagne (plus de 4000 morts) et la Chine (3287 morts). Les Etats-Unis, avec 1201 décès jeudi soir, se trouvaient en sixième position derrière l'Iran et la France.

"Initiative importante"

Le président français Emmanuel Macron a annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi, après un entretien avec son homologue américain Donald Trump, qu'ils préparaient tous deux une "nouvelle initiative importante" face à la pandémie.

"Très bonne discussion avec @realDonaldTrump. Face à la crise du Covid-19, avec d'autres pays, nous préparons pour les prochains jours une nouvelle initiative importante", a tweeté M. Macron, sans autre précision.

De son côté, la Maison-Blanche n'a pas évoqué un tel projet. Selon elle, les deux dirigeants sont convenus de "l'importance d'une coopération étroite par le biais du G7, du G20 et du P5", les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU.

Le but de la coopération est d'"aider les organisations multilatérales, notamment l'Organisation mondiale de la santé, le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, à éliminer rapidement la pandémie et à en minimiser l'impact économique", a-t-elle précisé.

Afrique du Sud confinée

L'Afrique du Sud est depuis vendredi matin à minuit (jeudi 23h00 en Suisse) le dernier pays en date à entrer en confinement, pour trois semaines. Le pays le plus industrialisé d'Afrique est, de loin, le plus touché sur le continent avec 927 cas recensés mais aucun décès.

Il s'agit de "prévenir une catastrophe humaine aux proportions énormes", a expliqué le président Cyril Ramaphosa. Partout en Afrique, le virus a continué vendredi de progresser à une vitesse inquiétante avec plus de 2700 cas et au moins 73 décès.

En Chine, berceau du coronavirus, la pandémie semble au contraire maîtrisée. Les autorités chinoises ont fait état vendredi de 55 nouveaux cas, dont 54 "importés" de l'étranger. Pour la première fois depuis trois jours, un cas de contamination d'origine locale a été recensé dans l'est du pays, à en croire le bilan officiel.

Cinq décès ont par ailleurs été enregistrés dans le Hubei, l'immense province centrale placée en quarantaine à la fin janvier et dont les restrictions sont depuis mercredi progressivement levées.

Restrictions en Chine

La Chine a parmi ses priorités aujourd'hui d'éviter que le Covid-19 ne revienne sur son sol depuis l'étranger. Le pays compte au total 595 cas "importés". Les autorités chinoises ont annoncé jeudi soir qu'elles allaient fermer temporairement les frontières à la plupart des étrangers et réduire drastiquement ses vols internationaux.

La mesure entrera en vigueur samedi à minuit (vendredi 17h00 en Suisse). Ces restrictions ferment la porte du territoire chinois aux touristes et aux étrangers domiciliés en Chine mais actuellement à l'extérieur du pays. Les voyageurs d'affaires semblent épargnés.

Le pays a par ailleurs annoncé une réduction drastique des vols internationaux, toujours en raison du Covid-19. A partir de dimanche, une compagnie chinoise ne pourra plus effectuer qu'une seule liaison hebdomadaire depuis la Chine vers un pays tiers. Une compagnie étrangère ne pourra, elle, maintenir qu'une seule desserte par semaine vers la Chine.

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L'aide financière à l'Ukraine ne "peut plus attendre" (Biden)

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Joe Biden demande au Congrès une nouvelle aide pour Kiev. (© KEYSTONE/AP/Evan Vucci)

Le déblocage de financements pour soutenir l'Ukraine ne "peut plus attendre", a averti mercredi le président Joe Biden en s'adressant aux élus du Congrès américain. Démocrates et républicains n'arrivaient pas à s'accorder sur une nouvelle enveloppe pour Kiev.

L'échec d'un vote sur des fonds supplémentaires serait "le plus beau cadeau" offert au président russe Vladimir Poutine, a ajouté M. Biden, en affirmant que le maître du Kremlin, s'il parvenait à s'emparer de l'Ukraine, "ne s'arrêtera(it) pas là".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le chef de l'ONU met en garde contre un "effondrement total" à Gaza

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Le patron de l'ONU Antonio Guterres craint un "effondrement total de l'ordre public à Gaza". (© KEYSTONE/EPA/ATEF SAFADI)

Le secrétaire général de l'ONU a mis en garde mercredi contre un "effondrement total de l'ordre public bientôt" à Gaza, pilonnée par Israël, dans une lettre inédite au Conseil de sécurité insistant pour un cessez-le-feu humanitaire.

"Avec les bombardements constants des forces armées israéliennes, et en l'absence d'abris ou du minimum pour survivre, je m'attends à un effondrement total de l'ordre public bientôt en raison des conditions désespérées, ce qui rendrait impossible une aide humanitaire même limitée", écrit Antonio Guterres en invoquant pour la première fois depuis son arrivée à la tête des Nations unies en 2017 l'article 99 de la Charte qui lui permet d'"attirer l'attention du Conseil" sur un dossier qui "pourrait mettre en danger le maintien de la paix et de la sécurité internationale".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Poutine en Arabie saoudite pour parler pétrole et conflit

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Vladimir Poutine parle pétrole et conflit au Proche-Orient à Ryad (archives). (© KEYSTONE/EPA/SERGEI KARPUKHIN / SPUTNIK / KREMLIN POOL)

Le président russe Vladimir Poutine est arrivé mercredi en Arabie saoudite en provenance des Emirats arabes unis, dernière étape d'une visite éclair dans le Golfe axée sur le pétrole et le conflit israélo-palestinien.

Le dirigeant russe, que les Occidentaux cherchent à isoler depuis l'invasion de l'Ukraine en février 2022, s'est un temps fait plus rare à l'étranger en réservant ses déplacements à ses plus proches alliés, mais il effectue un retour sur la scène internationale.

Cette fois, il fait le choix de rendre visite à des partenaires économiques jugés importants. Et chez qui le président, visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour la "déportation" d'enfants ukrainiens, ne risque pas l'arrestation, les deux pays n'ayant pas ratifié le traité fondateur de cette institution.

M. Poutine a atterri en soirée à Ryad, selon des images de la télévision russe, afin de rencontrer Mohammed ben Salmane, le prince héritier et homme fort de l'Arabie saoudite, premier exportateur mondial de brut.

Les deux dirigeants doivent discuter investissements, mais aussi de "leur coopération dans le secteur de l'énergie", garante d'une "situation stable et prévisible" sur le marché international, estime le Kremlin.

La Russie est le troisième producteur mondial de brut.

Le conflit entre Israël et le Hamas palestinien sera aussi à l'ordre du jour, notamment les "façons de promouvoir la désescalade", d'après Moscou.

Avec les honneurs

Pour ce voyage diplomatique d'une journée, Vladimir Poutine s'était d'abord arrêté aux Emirats. Reçu dans l'imposant palais présidentiel d'Abou Dhabi, il s'est entretenu avec son homologue, Mohammed ben Zayed al-Nahyane.

Il a eu droit à un accueil avec les honneurs: des dizaines de soldats en armes l'attendaient au palais, tandis qu'une patrouille aérienne a traversé le ciel en diffusant des fumigènes aux couleurs du drapeau russe et que des coups de canon étaient tirés à proximité, selon des images diffusées par le Kremlin.

"Grâce à votre position, nos relations ont atteint un niveau sans précédent", a souligné M. Poutine, au début de la rencontre.

Le président russe a assuré que les Emirats étaient "le principal partenaire commercial de la Russie dans le monde arabe", évoquant des "projets dans le secteur du gaz et du pétrole".

Il a également affirmé vouloir évoquer la situation "dans les zones chaudes", citant le conflit israélo-palestinien mais aussi "la crise en Ukraine".

Avant ce voyage, la présidence russe avait indiqué que les dirigeants parleraient de la réduction de la production de pétrole dans le cadre de l'Opep+, une alliance de pays exportateurs de pétrole et de partenaires, dont la Russie est membre.

Vladimir Poutine ne s'est en revanche pas rendu à la COP28, qui se tient à Dubaï.

- "Assurance" -

Le président russe, traité en paria par les Occidentaux, était absent des dernières grandes rencontres internationales: le sommet du G20 en Inde en septembre et celui des BRICS en Afrique du Sud en août.

Officiellement, M. Poutine dit éviter ces réunions pour ne pas "causer de problème" aux organisateurs. Reste que le mandat d'arrêt de la CPI entrave ses déplacements, car il pourrait théoriquement être arrêté s'il se rend dans un pays membre.

Vladimir Poutine privilégiait ces derniers temps des déplacements en terres très amicales.

Assurance

En octobre, il avait été reçu en Chine par son homologue, Xi Jinping, en marge du forum des Nouvelles routes de la soie. Quelques jours auparavant, il s'était rendu au Kirghizstan pour son premier voyage à l'étranger depuis le mandat d'arrêt émis par la CPI.

Mais le président russe voit un contexte international plus favorable à ses intérêts.

La contre-offensive ukrainienne, très attendue, s'est fracassée cet été contre les défenses russes. Quant au soutien jusqu'alors inconditionnel des Occidentaux à Kiev, il montre des signes d'effritement, à la faveur des divisions politiques, comme l'espérait le Kremlin.

"Poutine parle certainement avec plus d'assurance que jamais depuis le début de la guerre" en Ukraine, constate Nigel Gould-Davies, chargé de recherches à l'International Institute for Strategic Studies.

A l'intérieur de la Russie, les revenus pétroliers se sont redressés, toute opposition au Kremlin a été méthodiquement muselée et Vladimir Poutine se prépare à lancer en mars la campagne pour sa réélection, qui ne fait guère de doute.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Volkswagen, en quête de rentabilité, va réduire ses effectifs

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L'objectif de Volkswagen est de réduire de 20% les coûts salariaux hors activités de production. (archives) (© KEYSTONE/EPA/MARTIN DIVISEK)

Le premier constructeur européen Volkswagen a annoncé mercredi qu'il devra dans les années à venir supprimer des postes pour réduire ses coûts et améliorer sa rentabilité dans le cadre de sa transition laborieuse vers l'électromobilité.

"Au cours des prochaines années, nous devrons réduire nos effectifs de manière socialement responsable, en tirant parti autant que possible des dispositifs de retraite partielle et de préretraite", a déclaré le directeur des ressources humaines, Gunnar Kilian, cité dans un communiqué à l'issue d'une assemblée du personnel au siège de Volkswagen à Wolfsburg (centre).

L'objectif est de réduire de 20% les coûts salariaux hors activités de production, a-t-il ajouté.

"Nous ne parlons pas de 20% de personnel en moins", a précisé M. Kilian, sans chiffrer le nombre de suppressions de postes à venir.

"Il est évident qu'à l'avenir, nous devrons travailler avec moins de personnel dans de nombreux domaines chez Volkswagen", a ajouté Thomas Schäfer, le PDG de la marque éponyme Volkswagen.

Cette dernière est aussi la plus en difficulté et sera la plus affectée par la réorganisation à venir. Les discussions entre la direction et les représentants du personnel sont dans leur "phase finale", précise le communiqué.

En quête de rentabilité, Volkswagen a annoncé en juin un plan de transformation destiné à réaliser 10 milliards d'euros d'économies et une marge opérationnelle entre 9 et 11% d'ici 2030.

Le constructeur est sous pression de la concurrence de l'américain Tesla et des marques chinoises, qui grignotent ses parts de marché, notamment en Chine, son marché principal où il réalise 40% de ses ventes.

Situation critique

M. Schäfer a multiplié ces derniers mois les déclarations alarmantes sur la situation de sa marque.

"La situation est très critique. De nombreux marchés sont sous pression, nos commandes, en particulier pour les voitures électriques, sont inférieures à nos attentes", avait-il dit en novembre.

"Avec nos structures existantes, et nos coûts élevés, nous ne sommes plus compétitifs", avait-il ajouté, appelant les syndicats à accepter des mesures "de personnels" s'appliquant dès l'an prochain.

Le groupe souhaite également réduire le temps et les coûts de production, notamment en utilisant des plateformes communes à plusieurs modèles électriques.

L'amélioration des performances s'inscrit dans un contexte économique compliqué par l'inflation, les hausses de taux d'intérêt, une conjoncture morose en Chine, et des problèmes d'approvisionnement en composants depuis la pandémie.

Cet automne, Volkswagen a réduit la production sur plusieurs sites à cause de la baisse de la demande.

Le groupe a aussi décidé de renoncer à construire une usine supplémentaire à Wolfsburg, son siège et son berceau historique, d'où sortent notamment les Golf.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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