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International

Le pape à Chypre, la question migratoire au coeur de sa visite

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Le pape à son arrivée l'aéroport de Larnaca (© KEYSTONE/AP/Alessandra Tarantino)

Le pape François, en visite à Chypre, a appelé jeudi à "l'unité" ainsi qu'à "dépasser les divisions", au moment où l'île méditerranéenne membre de l'Union européenne fait face à une importante crise migratoire. Il pourrait ramener avec lui 50 migrants.

L'avion du pontife argentin de 84 ans a atterri dans l'après-midi à l'aéroport de Larnaca (sud). Le pape a été accueilli par les autorités avec une fanfare et un tapis rouge. "Pape François, on vous aime!", a chanté un groupe d'enfants.

Il s'est ensuite rendu à la cathédrale maronite Notre-Dame de Grâce à Nicosie pour rencontrer le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, venu du Liban voisin, ainsi que d'autres membres du clergé.

Pour construire un avenir digne de l'Homme, il faut travailler ensemble, dépasser les divisions, abattre les murs et cultiver le rêve de l'unité", a affirmé le souverain pontife dans une cathédrale maronite à Nicosie. "Nous avons besoin de nous accueillir et de nous intégrer, de marcher ensemble", a-t-il ajouté.

Réfugiés

Il a évoqué la Méditerranée comme "une mer d'histoires différentes, une mer qui a bercé tant de civilisations, une mer d'où débarquent, aujourd'hui encore, des personnes, des peuples et des cultures de toutes les parties du monde".

Dans un message vidéo publié avant ce voyage, son deuxième dans ce pays, François avait décrit cette mer comme un "immense cimetière", en raison des milliers de migrants morts en tentant de rejoindre l'Europe.

Le pape, faisant référence à la diversité religieuse de Chypre, a également appelé à "ne pas faire de la diversité une menace pour l'identité".

Selon lui, "la présence de plusieurs de nos frères et soeurs migrants" a fait de l'île "un véritable point de rencontre entre différentes ethnies et cultures".

50 migrants emmenés

La République de Chypre, qui n'exerce son autorité que sur les deux-tiers sud de l'île à majorité hellénophone, dit compter le nombre le plus élevé de premières demandes d'asile des 27 membres de l'UE par rapport à sa population de près d'un million d'habitants.

Elle accuse la Turquie d'instrumentaliser les migrants irréguliers en leur permettant de passer côté sud depuis la République turque de Chypre-Nord (RTCN), reconnue uniquement par Ankara.

Le président chypriote Nicos Anastasiades a annoncé jeudi que le pape François comptait ramener en Italie 50 migrants résidant à Chypre, dans un discours en présence du souverain pontife en visite dans l'île méditerranéenne.

"Nous aimerions exprimer notre gratitude pour l'initiative de transférer 50 migrants de Chypre vers l'Italie", a déclaré M. Anastasiades au palais présidentiel de Nicosie. Le Vatican n'a pas confirmé dans l'immédiat cette annonce. Il s'inspire de ce que le pape avait fait sur l'île grecque de Lesbos en 2016. Il était alors rentré au Vatican avec trois familles syriennes ayant fuit la guerre dans leur pays.

Liban

Lors de cette visite à Chypre, le pape a évoqué la situation du Liban voisin. Le souverain pontife s'est dit "très préoccupé" par la crise sociale, économique et humanitaire que traverse ce pays.

"Quand je pense au Liban, je suis très préoccupé par la crise dans laquelle il se trouve et je ressens la douleur d'un peuple fatigué et éprouvé par la violence et la souffrance", a-t-il déclaré quelques heures après son arrivée sur l'île. Selon des responsables de l'Eglise, un millier de Libanais sont venus à Chypre pour l'occasion.

Vendredi matin, le pape célébrera une messe publique au stade municipal de Nicosie en présence de quelque 7.000 fidèles, selon les organisateurs.

C'est le seul événement auquel pourra participer la communauté catholique latine de Chypre, composée d'environ 25.000 membres - aujourd'hui majoritairement des travailleurs immigrés asiatiques et des réfugiés africains.

Plus de 500 policiers seront mobilisés pour assurer la sécurité du souverain pontife. Vendredi soir, le pape présidera une prière oecuménique à laquelle un groupe de migrants a été invité.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Xavi sera toujours l'entraîneur du FC Barcelone

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Xavi reste à la barre du FC Barcelone. (© KEYSTONE/EPA/JUANJO MARTIN)

Après avoir annoncé fin janvier qu'il quitterait son poste à la fin de la saison, Xavi Hernandez sera toujours l'entraîneur du FC Barcelone. Le Barça a officialisé cette nouvelle mercredi.

Comme l'affirmaient ces dernières heures les médias espagnols, le technicien catalan, qui avait prolongé jusqu'en 2025 à l'automne dernier, a accepté d'honorer son contrat, au terme d'une journée de réunions avec son président Joan Laporta et le directeur sportif Deco. L'élimination en quart de finale de la Ligue des Champions et la défaite dimanche à Madrid lors du Clasico face au Real n'ont apparemment refroidi le Champion du monde 2010...

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

La Cour suprême examine l'interdiction de l'avortement dans l'Idaho

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L'Idaho est l'un des Etats les plus sévères en matière d'interruption volontaire de grossesse (archives). (© KEYSTONE/AP/Darin Oswald)

Une Cour suprême divisée s'est penchée mercredi sur l'interdiction quasi-totale de l'avortement par l'Etat de l'Idaho, dans le nord-ouest des Etats-Unis. Elle doit déterminer si elle entre en conflit avec une législation fédérale sur les urgences médicales.

C'est cette même institution dominée par les conservateurs qui a pulvérisé, en juin 2022, la garantie fédérale du droit à l'avortement, cassant une jurisprudence de plusieurs décennies.

La dernière affaire est particulièrement suivie car elle pourrait avoir un impact sur des hôpitaux à travers le pays. L'avortement est aussi l'un des thèmes au coeur de la campagne pour la présidentielle du 5 novembre.

L'Idaho est l'un des Etats les plus sévères en matière d'interruption volontaire de grossesse (IVG): l'avortement y est interdit sauf rares exceptions, comme en cas d'inceste ou de danger de mort imminent pour la femme enceinte.

En dehors de ce cadre, toute personne pratiquant un avortement risque jusqu'à cinq ans de prison.

L'administration du président démocrate Joe Biden a demandé à la justice de bloquer cette législation, arguant qu'elle viole une loi fédérale sur les urgences médicales puisqu'elle ne prévoit pas d'exception en cas de "danger grave pour la santé" de la femme enceinte.

"Situation impossible"

Mercredi, les trois juges progressistes de la Cour, Elena Kagan, Ketanji Brown Jackson et Sonia Sotomayor, ont pressé de questions le représentant de l'Etat de l'Idaho, en le recadrant parfois sèchement et en prenant pour exemple des cas éprouvants de femmes dont la santé serait menacée mais pas forcément la vie.

Chez les juges conservateurs, certains se sont montrés sceptiques sur les arguments du gouvernement.

"Comment pouvez-vous imposer des restrictions à ce que l'Idaho peut criminaliser, simplement parce que des hôpitaux dans l'Idaho ont choisi d'accepter" des fonds fédéraux? a ainsi demandé l'un d'eux, Samuel Alito.

Le même magistrat s'est par ailleurs interrogé sur l'usage de l'expression "enfant non né" dans la législation fédérale, laissant entendre que cela signifiait que "l'hôpital doit essayer d'éliminer toute menace immédiate pour l'enfant", et que par conséquent "pratiquer un avortement est contraire à ce devoir".

D'autres juges conservateurs, comme Amy Coney Barrett, ont toutefois laissé entrevoir des doutes, cette dernière se disant même "choquée" par une partie de l'argumentaire du représentant de l'Idaho, Josh Turner.

Elizabeth Prelogar, la représentante de l'Etat fédéral, a affirmé qu'"aujourd'hui, les médecins et les femmes dans l'Idaho se trouvent dans une situation impossible".

"Si une femme arrive aux urgences et que sa santé est gravement menacée, mais qu'elle n'est pas encore en danger de mort, alors les médecins doivent soit retarder le traitement et laisser son état se détériorer, soit la transporter par avion hors de l'Etat pour qu'elle puisse recevoir les soins d'urgence dont elle a besoin", a-t-elle lancé.

Manifestations

La loi fédérale, baptisée EMTALA, exige des hôpitaux affiliés à l'assurance maladie gouvernementale Medicare de fournir des soins d'urgence aux personnes le nécessitant. Pour l'Idaho, état rural et conservateur, ces soins n'incluent pas nécessairement l'avortement, ce que conteste le gouvernement fédéral.

Un juge fédéral à Boise, la capitale de l'Idaho, avait émis une injonction préliminaire en août 2022 qui suspendait en partie la loi de cet Etat, estimant qu'elle mettait les médecins dans une position délicate.

Mais en janvier, la Cour suprême des Etats-Unis a accepté de la remettre temporairement en place en attendant d'examiner une demande d'appel contre la mesure.

Mercredi, devant la Cour suprême à Washington, quelques centaines de manifestants pro-IVG brandissaient des pancartes proclamant "L'avortement sauve des vies". Une dizaine de militants anti-avortement leur ont un temps fait face.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Hockey

Dembélé et Mbappé trop forts pour Mvogo

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Ousmane Dembélé arme sa frappe face à Yvon Mvogo. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED BADRA)

Yvon Mvogo n’a rien pu faire ! Malgré toute sa bravoure, le portier de Lorient a été désarmé devant la verve d’Ousmane Dembélé et de Kylian Mbappé qui ont mené le PSG à la victoire 4-1.

En Bretagne, les deux attaquants ont joué au chat et à la souris avec la défense adverse. Ils ont signé chacun un doublé pour signer la victoire qui peut offrir le titre à leurs couleurs. Le PSG sera, en effet, sacré ce mercredi si Monaco ne bat pas Lille en Principauté.

Avant-dernier donc relégable, Lorient n’a pas vraiment existé lors de cette rencontre. Yvon Mvogo n’endosse aucune responsabilité sur les quatre buts encaissés. Le Fribourgeois a empêché que l’addition soit plus lourde encore.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Le Premier ministre espagnol dit réfléchir à une démission

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Pedro Sanchez devrait annoncer sa décision lundi (archives). (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER HOSLET)

Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a annoncé mercredi, dans une lettre publiée sur X, "réfléchir" à une éventuelle démission. Cela après l'annonce de l'ouverture d'une enquête contre son épouse pour trafic d'influence et corruption.

"J'ai besoin de m'arrêter et de réfléchir" afin de décider "si je dois continuer à être à la tête du gouvernement ou si je dois renoncer à cet honneur", a-t-il écrit, en indiquant qu'il annoncerait sa décision lundi devant la presse et suspendait ses activités d'ici là.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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