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International

Le pape achève sa visite au Sud Soudan avec une messe en plein air

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Le pape François a suscité une grande effervescence au Soudan du Sud. (© KEYSTONE/AP/Gregorio Borgia)

Le pape François a appelé dimanche à "déposer les armes" au Soudan du Sud, lors d'une messe en plein air dans la capitale Juba marquant la fin de sa visite dans ce pays déchiré par la violence et la misère. Il a aussi dénoncé la corruption qui gangrène la région.

Tout au long de sa visite de 48 heures, le pape a multiplié les appels à la paix dans ce pays à majorité chrétienne de 12 millions d'habitants, en proie de 2013 à 2018 à une guerre civile entre les partisans des deux dirigeants ennemis Salva Kiir et Riek Machar qui a fait 380'000 morts et des millions de déplacés internes.

"Déposons les armes de la haine et de la vengeance (...); surmontons ces antipathies et aversions qui, au fil du temps, sont devenues chroniques et qui risquent d'opposer les tribus et les ethnies", a lancé le pape devant quelque 70'000 fidèles.

Avant la messe, le pape a salué et béni la foule lors d'un tour à bord de sa "Papamobile", au rythme des "Youyous" et des tambourins.

"Bienvenue au Soudan du Sud!", ont entonné les fidèles dans un chant en anglais à son passage, en agitant des drapeaux du plus jeune Etat du monde et du Vatican.

Après une prière oecuménique samedi soir, de nombreux fidèles ont passé la nuit au Mausolée John Garang, du nom du chef historique de la rébellion sudiste, mort dans un mystérieux crash d'hélicoptère en 2005 et chantre d'un Soudan fédéral uni, laïque et démocratique.

D'autres ont afflué tout au long de la nuit par les routes poussiéreuses de la ville, vêtus de tenues traditionnelles. Certains portaient une croix autour du cou ou une image du pape.

"Besoin de paix"

Comme beaucoup de sud-soudanais, James Agiu, attend que cette visite "apporte des changements dans le pays". "Pendant de nombreuses années, nous avons été en guerre, mais nous avons besoin de paix", a confié à l'AFP cet homme de 24 ans.

"J'ai souffert dans ma vie. C'est pourquoi je suis ici, pour que le pape puisse me bénir, ma famille et moi", a expliqué de son côté Joséphine James, 32 ans.

Le souverain pontife quittera Juba pour Rome vers 11h30 (10h30 en Suisse). Dans l'avion, il donnera sa traditionnelle conférence de presse, aux côtés des chefs des Eglises d'Angleterre et d'Ecosse, représentants des deux autres confessions chrétiennes du Soudan du Sud avec lesquels il a effectué cette visite.

Pour une vie digne

Samedi, François a appelé à rendre une "vie digne" aux déplacés internes de ce pays enclavé d'Afrique de l'Est qui en comptait en décembre quelque 2,2 millions, selon l'ONU, à cause des affrontements armés et des intempéries.

Dès son arrivée, le pape avait appelé la classe politique à un "sursaut" pour la paix et fustigé le fléau de la corruption.

L'ONU et la communauté internationale accusent régulièrement les dirigeants sud-soudanais de maintenir un statu quo, d'attiser les violences, de réprimer les libertés politiques et de détourner les fonds publics. Les armées personnelles de Salva Kiir et Riek Machar sont également accusées de crimes de guerre.

Malgré un accord de paix signé en 2018 dans ce pays qui a obtenu son indépendance du Soudan en 2011, les violences perdurent.

Tragique

Jeudi, à la veille de l'arrivée du pape, au moins 21 personnes avaient été tuées lors d'un vol de bétail dans le sud du pays.

En 2019, François avait reçu les deux frères ennemis au Vatican et s'était agenouillé pour leur embrasser les pieds en les suppliant de faire la paix, un geste fort qui n'avait pourtant pas été suivi d'avancée concrète.

Avant Juba, François a effectué une visite de quatre jours à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo où il a notamment condamné les "atroces cruautés" des groupes armés dans l'est du pays.

Cette visite est la 40e du pape argentin à l'étranger depuis son élection en 2013, la troisième en Afrique subsaharienne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Mort d'Ozzy Osbourne, légende du heavy metal

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Le Britannique Ozzy Osbourne, légende du heavy metal et leader du groupe Black Sabbath, est mort à l'âge de 76 ans. Ici, une photo de 2014. (archives) (© KEYSTONE/AP Invision/PAUL A. HEBERT)

Légende du heavy metal et leader du groupe Black Sabbath, le chanteur britannique Ozzy Osbourne, qui souffrait de la maladie de Parkinson, est mort à l'âge de 76 ans, a annoncé mardi sa famille.

"C'est avec une tristesse que les mots ne peuvent exprimer que nous devons annoncer que notre bien-aimé Ozzy Osbourne est mort ce matin. Il était entouré de sa famille et d'amour", indique le communiqué.

"Nous demandons à tous de respecter la vie privée de notre famille en ce moment", ajoutent ses proches.

Le chanteur, surnommé le "Prince des ténèbres", souffrait depuis plusieurs années de la maladie de Parkinson.

Concert d'adieu

Il avait le 5 juillet donné un concert d'adieu avec Black Sabbath à Birmingham en Angleterre, ville d'origine du groupe, devant des dizaines de milliers de fans de metal venus du monde entier.

"Je vous aime!", avait lancé de sa voix toujours grinçante le charismatique chanteur à la foule, qui l'a soutenu à chaque seconde de ce "last show", entouré des plus grandes stars du metal, de Metallica à Anthrax.

Il avait alors chanté assis, prisonnier de ses tremblements, les yeux rougis cerclés de noir.

Parrain du metal et icône déjantée, Ozzy Osbourne était notamment connu pour avoir croqué la tête d'une chauve-souris vivante en plein concert. Mais aussi pour son émission de téléréalité familiale dans les années 2000, "The Osbournes", un des plus grands succès de MTV, qui lui avait permis de toucher un tout autre public.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Paret-Peintre s'impose au Mont Ventoux

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Le Français Valentin Paret-Peintre s'est imposé au sprint devant l'Irlandais Ben Healy, signant la première victoire française de ce Tour de France 2025. (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON)

Le Français Valentin Paret-Peintre s'est imposé au Mont Ventoux lors de la 16e étape du Tour de France.

Malgré un duel à couteaux tirés, le maillot jaune Tadej Pogacar et son dauphin Jonas Vingegaard ne sont pas parvenus à se distancer au sommet du Géant de Provence. Vingegaard a montré un visage combatif dans les 10 derniers kilomètres, en tentant à plusieurs reprises de lâcher Pogacar. Mais celui-ci a répliqué dans les derniers mètres pour reprendre deux secondes à son seul rival. Au général, la marge du Slovène sur le Danois est désormais de 4'15.

Sous le soleil de Provence, les 165 coureurs encore en lice se sont élancés de Montpellier sans le Néerlandais Mathieu Van der Poel, atteint d'une pneumonie. L'étape, longue de 171,5 km, promettait de se décanter bien avant que le Mont Ventoux ne se dresse dans les quinze derniers kilomètres. Le Suisse Marc Hirschi a d'ailleurs fait partie des trois coureurs qui ont lancé les premières banderilles en partant après 10 kilomètres.

Cependant, la bonne échappée s'est formée avec un groupe de contre composé de 30 coureurs, dont quatre membres de l'équipe suisse Tudor. Quatre rescapés se sont présentés en tête au pied du Mont Ventoux, avec près de 7 minutes d'avance sur le peloton, et 90 secondes sur un groupe où se trouvaient Ben Healy et Valentin Paret-Peintre.

Enric Mas a pu croire à la victoire en abandonnant ses compagnons d'échappée à 14 kilomètres du sommet. Mais le Majorquin s'est fait dépasser à 3,5 kilomètres du sommet par Healy et Paret-Peintre. Ces derniers se sont joué la victoire d'étape au sprint, et le Français a pris le meilleur sur l'Irlandais pour signer la première victoire tricolore sur ce Tour de France 2025.

Mercredi, la 17e étape reliera Bollène à Valence pour une étape de plaine qui devrait permettre aux sprinters de sortir du bois. Le Tour mettra ensuite le cap sur les Alpes, où Vingegaard tentera de faire douter Pogacar.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Iran: la canicule provoque pénuries et perturbe l'activité

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Le mercure est monté jusqu'à 40 degrés Celsius à Téhéran lundi. (© KEYSTONE/EPA/ABEDIN TAHERKENREH)

Une vague de chaleur en Iran provoque des pénuries d'eau et d'électricité dans une grande partie du pays, au moment où les réservoirs d'eau sont mis à rude épreuve avec des niveaux anormalement bas, ont rapporté mardi des médias d'Etat.

Pays aride, l'Iran est régulièrement confronté à des épisodes de sécheresse et les étés y sont souvent chauds, augmentant mécaniquement la consommation d'électricité pour alimenter les climatisations.

Ce phénomène est amplifié cette année par des températures extrêmes: faute de pluies suffisantes, les barrages sont quasi à sec, entraînant coupures d'eau courante mais aussi d'électricité.

Mercredi, administrations et bâtiments publics seront fermés dans au moins 15 des 31 provinces que compte l'Iran, afin d'économiser l'eau et l'électricité. A Téhéran et sa région, les autorités ont décrété mercredi jour férié pour cette même raison.

Lacs des barrages au plus bas

La porte-parole du gouvernement, Fatemeh Mohajerani, a déclaré mardi que le gouvernement pourrait "prolonger" la mesure et mis en garde contre la "situation critique" pour l'approvisionnement en eau à Téhéran.

La société de gestion de l'eau de la capitale a appelé dimanche les habitants à réduire leur consommation d'"au moins 20%", afin d'atténuer la crise.

"Les barrages qui alimentent Téhéran en eau sont actuellement à leur plus bas niveau depuis un siècle", a-t-elle indiqué évoquant "la pire sécheresse depuis 60 ans" dans la capitale iranienne.

Des habitants ont rapporté mardi des coupures d'eau dans certains quartiers de Téhéran.

"Crise de l'eau"

"Nous n'avons pas d'eau depuis 10 jours", déclare à l'AFP Mme Moïni, une femme au foyer de 52 ans qui n'a pas souhaité donner son nom complet.

"Notre vie s'est effondrée" à cause de la canicule, ajoute Mme Moïni.

"Les gens ne peuvent pas vaquer à leurs occupations habituelles (...) ils sont contraints de rester davantage à la maison et la productivité au travail baisse", relève pour sa part Mehdi Zandi, un technicien de 42 ans.

L'agence de presse Fars a diffusé des images de sacs d'eau potable prêts à être distribués à la population en cas de nécessité.

La crise de l'eau fait mardi la une de nombreux journaux en Iran. "Barrages à moitié hors-service" titre notamment le quotidien Shargh.

"La crise de l'eau est plus grave que ce dont on parle aujourd'hui", a mis en garde le président iranien, Massoud Pezeshkian, appelant dimanche ses compatriotes à "réfléchir à la consommation excessive" d'eau.

Pannes moteur

L'Iran est confronté à la semaine la plus chaude de l'année avec des températures qui dépassent localement les 50°C, selon la météo nationale.

Dans le sud de l'Iran, la localité de Shabankareh a ainsi enregistré lundi 53°C.

A Téhéran, des automobilistes ont été contraints de s'arrêter pour refroidir leur moteur par plus de 40°C, a constaté l'AFP.

Les températures extrêmes, qui ont débuté vendredi, devraient s'atténuer à partir de jeudi, a indiqué la télévision d'Etat.

Les services météo mettent en garde contre l'augmentation en journée des niveaux d'ultraviolets, dangereux pour la santé.

En juillet dernier, le gouvernement avait déjà ordonné la fermeture des banques et des administrations en raison de fortes chaleurs.

La consommation d'électricité avait par ailleurs atteint un niveau record avec plus de 79'000 mégawatts.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Gaza: 21 enfants morts de malnutrition ou de faim en 72 heures

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Selon le directeur de l'hôpital al-Chifa à Gaza-Ville, les décès de 21 enfants "morts de malnutrition ou de faim" ont été enregistrés en 72 heures dans différents établissements y compris le sien. "A chaque moment, de nouveaux cas de malnutrition et de famine parviennent aux hôpitaux de Gaza". (© KEYSTONE/EPA/HAITHAM IMAD)

Un hôpital de la bande de Gaza a indiqué mardi que 21 enfants étaient morts de malnutrition ou de faim dans le territoire palestinien. Israël étend ses opérations meurtrières dans l'enclave sous un flot de condamnations internationales.

Assiégés par Israël depuis le début de la guerre en octobre 2023, les 2,4 millions d'habitants de Gaza sont soumis à des pénuries sévères de nourriture et de biens de première nécessité, tandis que les centres de distribution d'aide humanitaire sont régulièrement la cible de tirs.

L'ONU a accusé mardi l'armée israélienne d'avoir tué depuis la fin mai plus de 1000 personnes qui attendaient de l'aide.

Cas de malnutrition "chaque moment"

Selon le directeur de l'hôpital al-Chifa à Gaza-Ville, Mohammed Abou Salmiya, les décès de 21 enfants "morts de malnutrition ou de faim" ont été enregistrés en 72 heures dans différents établissements y compris le sien, l'hôpital des Martyrs d'al-Aqsa à Deir el-Balah et l'hôpital Nasser à Khan Younès.

"A chaque moment, de nouveaux cas de malnutrition et de famine parviennent aux hôpitaux de Gaza", a ajouté le médecin.

A l'hôpital Nasser, dans le sud de Gaza, des images de l'AFP ont montré des parents pleurant sur la dépouille de leur fils de 14 ans, Abdul Jawad al-Ghalban, mort de faim, dont le corps squelettique venait d'être enveloppé dans un sac mortuaire blanc.

Israël continue de bombarder

La Défense civile a en outre annoncé mardi que des attaques israéliennes avaient fait 15 morts, dont 13 dans le camp d'Al-Shati, dans le nord de Gaza, qui abrite des milliers de déplacés.

Raed Bakr, père de trois enfants âgé de 30 ans, a décrit "une explosion massive" qui a soufflé leur tente en pleine nuit.

"J'ai cru être dans un cauchemar. Du feu, de la poussière, de la fumée et des morceaux de corps projetés en l'air, des débris partout. Les enfants criaient", a témoigné à l'AFP Bakr, dont la femme a été tuée l'année dernière.

"Nuit de terreur"

Muhannad Thabet, 33 ans, a décrit "une nuit de terreur" dans ce camp, "des frappes aériennes et des explosions ininterrompues".

La Défense civile a également fait état mardi de la mort de deux personnes à Deir el-Balah, dans le centre du territoire, où Israël avait annoncé la veille étendre ses opérations et ordonné à la population d'évacuer.

L'armée israélienne a affirmé que ses soldats avaient "identifié des tirs dans leur direction dans le secteur de Deir el-Balah et avaient riposté" en visant l'origine des tirs.

Selon le Bureau des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), entre 50'000 et 80'000 personnes se trouvaient alors dans la zone et près de 88% du territoire de Gaza est désormais soumis à un ordre d'évacuation israélien ou inclus dans une zone militarisée israélienne.

Situation "moralement inacceptable"

La situation humanitaire à Gaza est "moralement inacceptable", a affirmé mardi le patriarche latin de Jérusalem, Pierbattista Pizzaballa. "Nous avons vu des hommes attendre pendant des heures sous le soleil dans l'espoir d'un simple repas", a-t-il ajouté.

Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk, a alerté sur le risque "extrêmement élevé" de violations graves du droit international après l'extension des opérations israéliennes.

Entrepôt de l'OMS attaqué

L'Organisation mondiale de la Santé avait annoncé lundi que son principal entrepôt à Deir el-Balah avait été attaqué et que des soldats israéliens étaient entrés dans la résidence de son personnel dans ce secteur.

"Le personnel masculin et des membres de leur famille ont été menottés, déshabillés, interrogés sur place et contrôlés sous la menace d'une arme", a déclaré le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Les médias doivent pouvoir travailler

Après un appel lancé par 25 pays à la fin "immédiate" de la guerre, la France a réclamé mardi que la presse internationale "puisse accéder à Gaza pour montrer" ce qu'il s'y passe.

Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, était interrogé sur la radio France Inter sur le cas de plusieurs collaborateurs de l'Agence France-Presse sur place qui se trouvent dans "une situation effroyable", selon la direction de l'agence.

Près de 60'000 morts

Au moins 59'106 personnes au total, majoritairement des civils, ont été tuées dans les opérations israéliennes , selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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