International
Le pape François hospitalisé pour une infection respiratoire
Le pape François, 86 ans, a été hospitalisé mercredi pour "quelques jours" à Rome afin d'y être soigné d'une infection respiratoire, une nouvelle alerte pour le chef de l'Eglise catholique qui souffre de problèmes de santé récurrents.
Alors que le Saint-Siège avait annoncé à la mi-journée l'hospitalisation de François en invoquant des "examens programmés", le porte-parole du Vatican a déclaré dans la soirée qu'il souffrait d'une "infection respiratoire".
"Ces derniers jours, le pape François a éprouvé des difficultés à respirer et, cet après-midi, il a été admis à la polyclinique A. Gemelli pour des contrôles médicaux", a précisé Matteo Bruni.
Ces examens ont "révélé une infection respiratoire" sans lien avec le Covid-19 et le pape devra suivre un traitement à l'hôpital pendant "quelques jours", a-t-il souligné.
Semaine sainte
Le Vatican n'a pas précisé si le pape serait en mesure de présider la messe des Rameaux au Vatican dimanche ou les célébrations prévues pour la semaine sainte et Pâques.
Dans la matinée, le pape argentin, qui a franchi mi-mars le cap des 10 ans de son pontificat, avait participé comme chaque mercredi à l'audience générale hebdomadaire place Saint-Pierre, au cours de laquelle il est apparu souriant, saluant les fidèles de sa "papamobile".
François, qui se déplace en chaise roulante depuis mai 2022 en raison de douleurs chroniques au genou, avait déjà été hospitalisé, pendant 10 jours, à l'hôpital Gemelli en juillet 2021 pour une lourde opération du côlon.
Dans un entretien en janvier, il laissait entendre que ses problèmes d'inflammation des diverticules - hernies ou poches qui se forment sur les parois de l'appareil digestif - étaient revenus.
Jorge Bergoglio a expliqué avoir gardé des "séquelles" de l'anesthésie subie au moment de cette intervention, qui l'ont poussé à écarter jusqu'ici la possibilité d'une intervention chirurgicale au genou.
Conjectures
Ses douleurs au genou, qui l'ont notamment obligé à annuler plusieurs rendez-vous en 2022 et à reporter un voyage en Afrique, sont au coeur de conjectures autour d'une éventuelle démission.
Il a toujours laissé la porte ouverte à ce scénario à l'image de son prédécesseur Benoît XVI, qui avait renoncé à sa charge, prenant le monde entier par surprise.
En juillet, François avait confié qu'il ne pourrait "plus voyager" au même rythme qu'auparavant, allant jusqu'à évoquer la possibilité de se "mettre de côté".
Mais en février, il a jugé que la renonciation d'un pape ne devait "pas devenir une mode", assurant que cette hypothèse ne figurait "pas sur son agenda pour le moment".
Des soignants le suivent en permanence, au Vatican comme pendant ses déplacements à l'étranger mais ses récents problèmes de santé l'ont conduit à officiellement créer une nouvelle fonction, celle d'"assistant de santé personnel" pour laquelle il a désigné un infirmer de Gemelli.
Proche de la mort
A l'âge de 21 ans, François est passé près de la mort à cause d'une pleurésie, selon son biographe Austen Ivereigh, et il a subi l'ablation partielle d'un de ses poumons en octobre 1957.
Dans un livre récemment paru, il s'est remémoré cet épisode: "Je comprends ce que peuvent ressentir les gens atteints du coronavirus qui doivent lutter pour respirer à travers des respirateurs artificiels".
Il a aussi évoqué une autre opération pour ôter des kystes à son poumon droit dans une interview avec le journaliste et médecin argentin renommé Nelson Castro, soulignant qu'il s'était "complètement remis" et ne s'était "jamais senti limité depuis lors".
Lorsqu'il était archevêque de Buenos Aires, il avait été suivi par un acuponcteur chinois pour ses douleurs au dos, a aussi écrit en mai son biographe dans les colonnes de The Tablet Catholic.
Il a en outre souffert de "calculs biliaires" et a eu en 2004 un problème de coeur "temporaire" dû à un léger rétrécissement d'une artère, toujours d'après son biographe.
En outre, ses problèmes de foie ont pu être résolus grâce à un changement de son régime alimentaire.
Parmi les prochains rendez-vous sur son agenda, le pape doit notamment présider dimanche la messe des Rameaux au Vatican ainsi que plusieurs célébrations pour la semaine sainte et Pâques. Il doit également se rendre à Budapest fin avril.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Une oeuvre d'un robot artiste humanoïde aux enchères à Londres
Une oeuvre du robot artiste Ai-Da, un humanoïde doté d'une intelligence artificielle, va être mise aux enchères en novembre, une première, a annoncé la maison Sotheby's. Son prix est estimé entre 100'000 et 150'000 livres sterling (112'000 et 170'000 francs).
La peinture, baptisée "A.I God" (dieu de l'IA), est un portrait du mathématicien anglais Alan Turing, considéré comme l'un des pères de l'informatique moderne. Elle fait partie des lots de ces enchères en ligne situées à "l'intersection de l'art et la technologie", qui auront lieu du 31 octobre au 7 novembre.
Le robot Ai-Da, ultraréaliste, est l'un des plus avancés au monde. Il possède des bras bioniques, mais son visage, encadré d'une perruque brune, lui confère une ressemblance troublante avec une femme.
Il a été créé en 2019 par une équipe dirigée par Aidan Meller, galeriste et fondateur d'Ai-Da Robot Studio, avec des spécialistes de l'IA au sein des universités d'Oxford et Birmingham en Angleterre. Son nom s'inspire d'Ada Lovelace, la première codeuse de l'histoire.
Exposé à la biennale de Venise
Ce robot-artiste, qui utilise l'IA pour créer des tableaux ou des sculptures, dispose de caméras dans ses yeux et ses mains bioniques. Il se déplace et s'exprime de manière autonome, sans intervention humaine.
"À travers mes oeuvres d'Alan Turing, je commémore ses réalisations et ses contributions au développement de l'informatique et de l'IA", a déclaré le robot, cité dans un communiqué.
Ce portrait, un visage déstructuré dans des tons sombres, évoque visiblement les craintes d'Alan Turing concernant l'utilisation de cette technologie et "continue d'interroger jusqu'où le pouvoir de l'IA nous mènera", a souligné le créateur d'Ai-Da, Aidan Meller.
Des oeuvres d'Ai-Da ont déjà été exposées à la biennale de Venise, au musée du Design de Londres, aux pyramides de Gizeh ou à l'ONU. Le robot avait donné un discours devant la chambre des Lords en 2022.
D'autres oeuvres interrogeant le rôle de l'intelligence artificielle et la définition de la création artistique seront vendues pendant cette semaine d'enchères en ligne.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Virus de Marburg: premier essai clinique d'un traitement au Rwanda
Le premier essai clinique d'un traitement contre le virus de Marburg a démarré au Rwanda, où cette forme de fièvre hémorragique ressemblant à Ebola a tué au moins 13 personnes cet automne. Cet essai emploie un médicament utilisé pour traiter le Covid-19.
Le directeur de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a salué mardi sur le réseau social X (ex-Twitter) une "nouvelle encourageante".
Le Rwanda a déclaré une épidémie de Marburg le 28 septembre. Au 11 octobre, le ministère de la santé du pays a recensé 58 cas de personnes contaminées, 13 décès et 12 guérisons.
Outre le traitement, une campagne d'immunisation à l'aide d'un vaccin expérimental a été lancée et l'agence sanitaire de l'Union africaine estime que l'épidémie est désormais "maîtrisée".
Taux de létalité jusqu'à 88%
Avec un taux de mortalité pouvant aller jusqu'à 88%, le très dangereux virus de Marburg cause une forte fièvre souvent accompagnée d'hémorragies touchant plusieurs organes. Il n'existe actuellement aucun vaccin confirmé ni aucun traitement antiviral officiellement approuvé.
Marburg fait partie de la famille des filovirus, à laquelle appartient également le virus Ebola, qui a déjà causé des épidémies meurtrières en Afrique.
Les animaux peuvent le transmettre à des mammifères primates vivant près d'eux, dont des humains. La transmission interhumaine se fait ensuite par contact sanguin ou avec d'autres fluides corporels.
Selon l'OMS, l'essai clinique en cours au Rwanda "comprend des essais de sûreté et d'efficacité du Remdesivir - un antiviral déjà utilisé pour traiter le Covid-19 - et du MBP091 - un anticorps spécial conçu pour combattre le virus de Marburg".
"Cet essai est le résultat de deux ans de travail de près de 200 chercheurs, développeurs, fonctionnaires du ministère de la santé et partenaires mondiaux et de 17 pays africains exposés aux risques d'épidémies de filovirus tels qu'Ebola et Marburg", a ajouté l'organisation onusienne.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'arme israélienne fait état de 50 projectiles tirés du Liban
L'arme israélienne a indiqué que 50 projectiles ont été tirés dans la nuit de mardi à mercredi sur le nord d'Israël depuis le Liban, où elle est opposée au Hezbollah pro-iranien. "Certains projectiles ont été interceptés", a-t-elle précise, sans faire état de victimes.
Le Hezbollah a de son côté affirmé avoir tiré "une grande salve de missiles" en direction de la ville de Safed, dans le nord d'Israël.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Débuts modestes pour la plateforme de cryptomonnaies de Trump
La plateforme de cryptomonnaies cofondée par l'ancien président américain Donald Trump a connu mardi des débuts sans éclat. Seule une infime partie des jetons numériques proposés par la start-up a trouvé preneur.
Le candidat républicain à la présidentielle américaine de novembre avait annoncé à la mi-septembre le lancement de cette plateforme, baptisée World Liberty Financial. Outre ses fils, Donald Trump est associé, dans ce projet, à plusieurs entrepreneurs du secteur des monnaies numériques.
World Liberty Financial a mis en vente, mardi, des jetons ou "tokens", identifiants numériques qui peuvent être des cryptomonnaies, mais sont aussi utilisés à d'autres fins, par exemple pour les NFT (titre de propriété numérique).
Les jetons WLFI, leur sigle, donneront droit à participer à la gouvernance de la plateforme et ne pourront être revendus, à la différence d'une monnaie numérique traditionnelle.
Problèmes techniques
Quelque 20 milliards de WLFI ont été proposés, pour une valeur unitaire de 1,5 centime de dollar. L'ensemble était donc valorisé 300 millions de dollars. En début de soirée mardi, soit plusieurs heures après l'ouverture de la vente, moins de 3% des jetons avaient trouvé preneurs.
Des responsables de la plateforme avaient affirmé lundi que plus de 100'000 investisseurs qualifiés s'étaient enregistrés en vue de la vente.
Plusieurs observateurs ont mis le faible total des ventes en partie sur le compte de problèmes techniques. Durant les premières heures, il a ainsi été parfois impossible de se connecter au site de WLF, qui affichait un message d'erreur.
World Liberty Financial a émis, au total, 100 milliards de jetons, dont 20 milliards ont été proposés mardi. Quelque 22,5 milliards ont été octroyés à la société DT Marks Defi, à laquelle est rattaché Donald Trump. Si les 20 milliards de jetons mis en circulation mardi étaient placés, la valorisation de la totalité des WLFI atteindrait alors 1,5 milliard de dollars.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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