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Le Parlement américain va voter sur une aide séparée à l'Ukraine

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Les Etats-Unis n'ont plus envoyé de grande aide à Kiev depuis décembre 2023, en raison du blocage du dossier par les républicains au congrès (archives). (© KEYSTONE/AP/EFREM LUKATSKY)

La chambre des représentants des Etats-Unis votera cette semaine sur des projets séparés d'aide à l'Ukraine et Israël, a annoncé lundi le chef de cette chambre basse du congrès. Une enveloppe de 60 milliards de dollars pour Kiev est bloquée depuis des mois.

"Cette semaine, nous examinerons des propositions de loi séparées" dont ceux permettant de "financer notre allié israélien" et de "soutenir l'Ukraine dans sa guerre contre l'agression russe", a déclaré le chef républicain de la chambre des représentants, Mike Johnson.

Les autres propositions de loi sont destinées à "renforcer nos alliés dans la région indo-pacifique" et à "adopter des mesures supplémentaires pour contrer nos adversaires et renforcer notre sécurité nationale", a ajouté le "speaker" sur le réseau social X (ex-Twitter).

L'Iran a tiré des centaines de missiles et de drones dans la nuit de samedi à dimanche sur Israël, en représailles à une attaque meurtrière contre son consulat à Damas attribuée à Israël. Le soutien militaire de l'Occident, qui a aidé Israël à intercepter la quasi-totalité de missiles et drones explosifs iraniens, a suscité une profonde amertume à Kiev.

Plus d'aide américaine

"En défendant Israël, le monde libre a démontré qu'une telle unité est non seulement possible, mais aussi efficace à 100%", a relevé le président ukrainien Volodymyr Zelensky lundi soir. "La même chose est possible pour protéger l'Ukraine", a-t-il affirmé.

La veille, il avait exhorté les soutiens de Kiev à ne pas "fermer les yeux sur les missiles et les drones russes" qui visent l'Ukraine.

De loin le premier soutien militaire à Israël et à l'Ukraine, les Etats-Unis n'ont plus envoyé de grande aide à Kiev depuis décembre 2023, en raison du blocage du dossier par les républicains au Congrès.

Une enveloppe de 60 milliards de dollars d'assistance militaire et économique pour l'Ukraine a, certes, été adoptée au Sénat, à majorité démocrate, en février, mais les républicains de la chambre des représentants refusent d'examiner le texte, en raison, entre autres, d'un autre différend, sur la question de l'immigration.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'accord de trêve à Gaza entrera en vigueur dimanche matin

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Samedi, cinq membres d'une même famille de déplacés palestiniens ont péri dans un bombardement qui a touché leur tente à Khan Younès (sud), selon la Défense civile. (image d'archive) (© KEYSTONE/AP/Abdel Kareem Hana)

L'accord sur une trêve à Gaza et des libérations d'otages doit entrer en vigueur dimanche matin. Soit au lendemain de son approbation par Israël, après 15 mois d'une guerre dévastatrice qui a fait des dizaines de milliers de morts dans le territoire palestinien.

Le cessez-le-feu débutera à 08h30, à la veille de l'investiture du président américain élu, Donald Trump, a annoncé samedi le Qatar, l'un des médiateurs avec l'Egypte et les Etats-Unis, qui ont réussi à arracher cet accord après plus d'un an de laborieuses négociations.

Dans une première phase étalée sur six semaines, les hostilités doivent cesser et 33 otages israéliens doivent être libérés en échange de 737 prisonniers palestiniens.

"Une fin définitive de la guerre"

Annoncé mercredi par les médiateurs, l'accord ambitionne, selon le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, de déboucher à terme sur "une fin définitive de la guerre", déclenchée par une attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël le 7 octobre 2023.

Sur 251 personnes enlevées ce jour-là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée israélienne.

Plus de 120 morts depuis mercredi

Dans l'attente de la trêve, les frappes israéliennes ont continué sur la bande de Gaza faisant plus de 120 morts depuis mercredi, d'après les secours.

Samedi, cinq membres d'une même famille de déplacés palestiniens ont péri dans un bombardement qui a touché leur tente à Khan Younès (sud), selon la Défense civile. Des images de l'AFP ont montré des proches se lamentant devant des corps incluant celui d'un enfant.

Trois points d'accueil

Le gouvernement israélien a approuvé l'accord samedi, après le feu vert du Hamas. Des otages seront libérés dès dimanche, a annoncé le gouvernement israélien, sans préciser leur nombre ou à quelle heure.

Trois points d'accueil ont été installés à la frontière sud d'Israël avec Gaza, aux passages de Kerem Shalom, Eretz et à celui proche du kibboutz Réïm, a précisé un responsable militaire. Là, les captifs seront pris en charge par des médecins puis conduits vers des hôpitaux.

Selon des sources proches du Hamas, le premier groupe d'otages libérés devra être composé de trois Israéliennes. Israël a désigné 95 détenus palestiniens libérables dimanche, des femmes et mineurs en majorité, la plupart arrêtés après le 7-octobre. Leur libération interviendra après 14h00 GMT (15h00 heure suisse), d'après les autorités.

Parmi les prisonniers appelés à être libérés figure Zakaria al-Zoubeidi, responsable d'attentats et ex-chef local de la branche armée du Fatah, arrêté et écroué en 2019.

"Sur les décombres"

Dans la bande de Gaza ravagée par l'offensive israélienne menée en représailles à l'attaque du 7-octobre, de nombreux déplacés se préparent à rentrer chez eux.

"Je veux retourner chez moi et installer ma tente sur les décombres de ma maison" à Gaza-Ville, dit Oum Khalil Bakr, réfugiée à Nousseirat.

"Sans précédent dans l'histoire récente"

Selon l'ONU, la guerre a provoqué dans le territoire palestinien assiégé par Israël depuis octobre 2023, un niveau de destruction "sans précédent dans l'histoire récente".

Au moins 46'899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l'offensive israélienne à Gaza, déjà minée par un blocus israélien imposé depuis 2007, la pauvreté et le chômage, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l'ONU.

"600 camions d'aide par jour"

Selon le président américain, Joe Biden, la première phase de l'accord comprend aussi "un cessez-le-feu total", un retrait israélien des zones densément peuplées à Gaza et une augmentation de l'aide humanitaire dans un territoire menacé par la famine selon l'ONU.

Les autorités égyptiennes ont annoncé que l'accord prévoyait "l'entrée de 600 camions d'aide par jour dans Gaza, incluant 50 camions de carburant".

Pendant la première phase seront négociées les modalités de la deuxième, qui doit permettre la libération des derniers otages, avant la troisième et dernière étape consacrée à la reconstruction de Gaza et à la restitution des corps des otages morts en captivité.

"13 mois gaspillés"

Vendredi, le Premier ministre qatari a déclaré à la chaîne à Sky News que le cadre de l'accord actuel était "le même que celui convenu en décembre 2023", déplorant que "13 mois de négociations (aient) été gaspillés" avec ce que cela a engendré comme pertes humaines.

Considérablement affaibli, le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, est toutefois encore loin d'être anéanti, contrairement à l'objectif qu'avait fixé le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, selon des experts.

Malgré l'annonce de la trêve à Gaza, les rebelles houthis au Yémen, qui soutiennent les Palestiniens, ont revendiqué une attaque au missile samedi matin contre Israël, qui a été intercepté par l'armée. Un deuxième missile tiré du Yémen a été intercepté dans l'après-midi, d'après l'armée israélienne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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En Autriche, Herbert Kickl prône "l'asile zéro"

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"On va construire notre Autriche forteresse à coup de demandes d'asiles rejetées, d'avis d'expulsions et de charters", a déclaré l'extrémiste de droite Helbert Kickl devant une large foule à Vösendorf, en Basse-Autriche. (© KEYSTONE/EPA/MAX SLOVENCIK)

Le chef de l'extrême droite autrichienne Herbert Kickl a déclaré samedi vouloir réduire l'asile à "zéro". Il s'exprimait dans un discours de politique générale présentant ce qu'il souhaiterait faire s'il accédait à la chancellerie.

Arrivé pour la première fois en tête lors des dernières législatives fin septembre, le Parti autrichien de la Liberté (FPÖ) est actuellement en négociation avec les conservateurs pour former un gouvernement et obtenir la chancellerie pour la première fois.

"On va construire notre Autriche forteresse à coup de demandes d'asiles rejetées, d'avis d'expulsions et de charters", a déclaré le chef du parti devant une large foule à Vösendorf, en Basse-Autriche.

Chiffres "trop élevés"

"Pour nous, asile veut dire protection tout près de la région en crise", pas "migration déguisée des peuples, ticket d'entrée dans le système social et accès à la nationalité", a-t-il ajouté.

Estimant que les chiffres de demandes d'asile déposées ces dernières années étaient "trop élevés", il a jugé que dans ce domaine aussi, l'Autriche avait "besoin d'un zéro, comme pour le déficit zéro".

"Retour aux deux sexes"

Pour Herbert Kickl, un "retour aux deux sexes" est par ailleurs nécessaire, "nos familles" étant "composées du père, de la mère et des enfants". L'Autriche a ouvert à tous le droit au mariage et à l'adoption en 2019.

Comparant l'Union européenne qui déroule un "communisme climatique" à "l'URSS et ses grandes planifications", il a rendu hommage à la génération d'après-guerre ayant reconstruit l'Autriche "dans la plus grande misère".

Herbert Kickl estime que sa génération a l'obligation de transmettre à la prochaine la "prospérité" pour laquelle elle a "travaillé dur".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La Première ministre italienne assistera à l'investiture de Trump

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La Première ministre italienne Giorgia Meloni assistera à l'investiture de Donald Trump comme président des États-Unis lundi à Washington. (© KEYSTONE/EPA/ALI HAIDER)

La Première ministre italienne Giorgia Meloni assistera à l'investiture de Donald Trump comme président des États-Unis, lundi à Washington, ont annoncé samedi ses services.

La cheffe de gouvernement d'extrême-droite s'est positionnée comme la dirigeante européenne la plus proche du milliardaire américain et entretient des relations très amicales avec Elon Musk, très proche du nouveau président.

Aucun chef d'État ou de gouvernement étranger n'est traditionnellement invité à la cérémonie d'investiture des présidents américains, où les pays sont représentés par leur ambassadeur.

Invitations de présidents

Mais Donald Trump en a décidé autrement cette fois, en invitant plusieurs dirigeants étrangers, dont le président chinois Xi Jinping, qui a décliné cette invitation, le président argentin Javier Milei, ou encore l'ex-président brésilien Jair Bolsonaro. Ce dernier, interdit de quitter le Brésil depuis février 2024 dans le cadre d'une enquête sur un projet présumé de coup d'État, ne pourra y assister.

L'eurodéputée d'extrême droite française Marion Maréchal se rendra elle aussi à la cérémonie d'investiture de Donald Trump, a-t-elle indiqué jeudi. Eric Zemmour avait annoncé la semaine dernière qu'il s'y participera également.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Descente de Cortina: Gut-Behrami 4e, Goggia s'impose

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Sofia Goggia la plus forte à Cortina (© KEYSTONE/AP/Alessandro Trovati)

Et de 4 pour Sofia Goggia en descente à Cortina! Dans les Dolomites, l'Italienne a enlevé la 19e descente de sa carrière en Coupe du monde, la 26e victoire de sa carrière.

Pas de surprise sur l'Olimpia delle Tofane. Sofia Goggia était l'une des grandes favorites et elle a parfaitement assumé ce rôle. La Bergamasque a surtout fait la différence dans le troisième secteur avec le passage du Delta. Elle a "collé" une demi-seconde à ses adversaires.

Derrière la championne olympique de descente 2018, on retrouve la Norvégienne Kajsa Vickhoff Lie et l'Italienne Federica Brignone qui a récupéré le dossard rouge de leader de la discipline.

Les Suissesses sont juste derrière, au pied du podium (4e à 0''72 et 5e à 0''75). Quadruple vainqueure en Coupe du monde sur cette piste, ainsi que deux fois médaillée d'or aux Mondiaux de 2021, Lara Gut-Behrami a concédé trop de temps dans le troisième secteur et dans les derniers hectomètres de course.

Trois centièmes derrière la Tessinoise, Corinne Suter se hisse dans le top 5 pour la première depuis près de deux ans et sa troisième place à Kvitfjell. Sur la piste qui l'avait couronnée championne du monde en 2021, la Schwytzoise a donné l'impression de retrouver une partie de ses sensations.

Magnifique deuxième lors de la descente de St-Anton samedi passé, Malorie Blanc est redescendue de son nuage sur une piste qu'elle découvrait. La Valaisanne a terminé à la 24e place à 1''89. Delia Durrer a fait un peu mieux avec son 19e rang.

Priska Ming-Nufer (30e) a marqué un point, tandis que Michelle Gisin a échoué au 39e rang avec plus de trois secondes de retard.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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