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Des attaques nocturnes russes font au moins deux morts en Ukraine

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L'Ukraine est confrontée presque toutes les nuits à des attaques aériennes de plus ou moins grande ampleur, avec parfois des dizaines de missiles et de drones s'abattant sur le pays, et notamment ses centres urbains. Ici, dans la ville d'Odessa, au sud du pays (Archives). (© KEYSTONE/EPA/IGOR TKACHENKO)

Au moins deux civils ont été tués dans la nuit en Ukraine dans des attaques aériennes et d'artillerie menées par Moscou. La Russie a pour sa part été visée par une vingtaine de drones ukrainiens.

L'armée ukrainienne a indiqué n'avoir abattu que 15 des 35 drones explosifs russes et aucun des deux missiles ayant visé le nord, l'est, le centre et le sud du pays.

La Russie a de son côté affirmé avoir détruit 21 drones ukrainiens au-dessus de la péninsule annexée "de Crimée (11 drones), et des régions de Belgorod (5 drones), Briansk (3 drones), Kalouga (1 drone) et Toula (1 drone)", selon le ministère de la Défense, cité par les médias d'État, et sans évoquer de dégâts à ce stade.

En Ukraine, les drones ont été abattus au-dessus de régions du sud, du centre et du nord du pays.

Drones pas abattus

En outre, "l'ennemi a dirigé une partie de ses drones d'attaque sur les territoires de la ligne de front, essayant de frapper des infrastructures énergétiques et de carburant, des sites civils et militaires", a ajouté l'armée de l'air sans détailler les dégâts causés par la vingtaine de drones qui n'ont pas été abattus.

L'Ukraine a également indiqué que deux missiles S-300 avaient été tirés contre la région de Donetsk, dans l'est du pays, faisant, selon les autorités locales, au moins un mort à Myrnograd.

"Une femme de 38 ans a été tuée dans l'attaque alors qu'elle rentrait à la maison depuis son travail en vélo. Une femme de 50 ans a été blessée", a indiqué le parquet de Donetsk dans un communiqué.

Frappes nocturnes régulières

Dans la région méridionale de Kherson, située sur le front et partiellement occupée par la Russie, un homme a été tué et sa femme blessée dans la nuit par des tirs d'artillerie russes sur le village de Bilozerska, a indiqué le parquet régional.

A Mykolaïv (sud), un camion transportant des graines de tournesol a lui pris feu après la chute de débris d'un drone russe abattu, blessant le chauffeur, selon le ministère ukrainien de l'Intérieur.

Dans la région de Kharkiv (est), deux hommes de 52 et 61 ans ont été blessés dans une attaque de drone, selon le gouverneur Oleg Synegoubov.

L'opérateur national d'électricité, Ukrenergo, a de son côté indiqué qu'un transformateur avait été touché par une des frappes mais que les dégâts n'avaient pas entraîné de panne "critique".

L'Ukraine est confrontée presque toutes les nuits à des attaques aériennes de plus ou moins grande ampleur, avec parfois des dizaines de missiles et de drones s'abattant sur le pays, et notamment ses centres urbains.

Kiev réplique, Moscou minimise

Depuis plusieurs semaines, les forces ukrainiennes répliquent en lançant leurs propres attaques de drones et de missiles contre la Russie, faisant parfois de nombreux morts parmi les civils aussi. La région russe frontalière de Belgorod est particulièrement visée.

Le Kremlin s'efforce de minimiser la portée de ces attaques, alors que, près de deux ans après le début de son invasion du pays voisin, il affirme que le conflit n'affecte que peu le quotidien de la population russe.

L'Ukraine de son côté a besoin de davantage de munitions et d'armements pour sa défense antiaérienne. Mais aux Etats-Unis, principal soutien de l'Ukraine, la poursuite de l'aide est en question du fait de la bataille politique interne qui oppose les démocrates aux républicains à quelques mois de la présidentielle prévue en novembre.

L'Union européenne (UE) doit, elle, se réunir en sommet jeudi pour trouver une solution à son propre blocage interne sur la question, un veto de la Hongrie qui paralyse pour le moment l'assistance à l'Ukraine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Amazon investit 9,5 milliards d'euros au Royaume-Uni

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L'investissement annoncé mercredi sera apporté par Amazon Web Services (AWS), la filiale du géant dédiée au cloud. (© KEYSTONE/AP/MARK LENNIHAN)

Le géant américain de la tech Amazon va investir 8 milliards de livres (9,5 milliards d'euros) dans le "cloud" au Royaume-Uni, une manne aussi colossale que bienvenue pour le nouveau gouvernement travailliste, pressé de faire ses preuves sur le plan économique.

Cette bonne nouvelle tombe au moment où le nouveau Premier ministre Keir Starmer fait face aux critiques, après l'annonce que son premier budget, attendu le 30 octobre, serait "douloureux" avec de probables réductions des dépenses publiques et augmentations d'impôts.

Cet investissement sur 5 ans, qui n'est pas le premier d'une telle ampleur sur le continent européen, doit permettre de "soutenir environ 14'000 emplois" par an, anticipe Amazon dans son communiqué.

Il doit aussi contribuer, toujours selon Amazon, à hauteur de 14 milliards de livres sterling au produit intérieur brut (PIB) du pays jusqu'en 2028.

Cette annonce "marque le début de la reprise économique et montre que la Grande-Bretagne est un pays où il fait bon faire des affaires", s'est félicitée la ministre des Finances Rachel Reeves dans un communiqué. Mais "je serai honnête avec le peuple britannique: le changement ne se fera pas du jour au lendemain", a-t-elle ajouté.

Le gouvernement britannique, qui a fait de la relance de la croissance sa priorité, compte notamment sur la création d'un "fonds souverain national", qui sera abondé de 7,3 milliards de livres (8,7 milliards d'euros) sur cinq ans, pour doper l'investissement dans le pays.

Mais la majorité travailliste doit composer avec des finances publiques au plus mal: la dette publique flirte avec les 100% du produit intérieur brut (PIB), conséquence notamment des aides distribuées pendant la pandémie de Covid et la crise de l'énergie. Le déficit public dérape.

Et si l'exécutif blâme les précédents gouvernements conservateurs pour ce trou dans les caisses, il n'en subit pas moins la pression des syndicats et de ses propres rangs pour délier les cordons de la bourse et relever des services publics à genoux ou revenir sur sa décision de mettre fin à un chèque énergie pour quelque dix millions de retraités.

Retard dans l'IA

L'investissement annoncé mercredi sera apporté par Amazon Web Services (AWS), la filiale du géant dédiée au "cloud", pour construire, exploiter et gérer la maintenance de centres de données au Royaume-Uni.

Le groupe, qui emploie 75'000 personnes au dans le pays sur plus de 100 sites, précise dans son communiqué avoir investi 56 milliards de livres au Royaume-Uni entre 2010 et 2022.

AWS multiplie depuis plusieurs mois les annonces d'investissements massifs en Europe: près de 18 milliards d'euros en Allemagne, 15,7 milliards en Espagne ou encore 1,2 milliard en France.

Ces investissements surviennent en plein débat, au sein de l'UE, sur la question du "cloud souverain européen", devant permettre le stockage et le traitement de données en ligne sans passer par les géants technologiques américains.

Amazon investit aussi ailleurs dans le monde, comme à Singapour, où l'entreprise a annoncé en mai un investissement représentant l'équivalent de 8,3 milliards d'euros sur les quatre prochaines années.

Le groupe a annoncé le mois dernier avoir doublé ses bénéfices trimestriels, porté par le cloud, dont il est numéro un mondial et l'IA. Les revenus d'AWS, en particulier, ont progressé de 19% à 26,3 milliards de dollars au deuxième trimestre.

Si Amazon a pris du retard dans l'IA générative sur les deux autres géants du secteur, Microsoft et Google, le cloud est essentiel dans le déploiement de ces outils pour les entreprises et les particuliers, d'où des investissements massifs dans de nouveaux centres de données ad hoc.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Keir Starmer tend la main aux syndicats et évite une fronde

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Keir Starmer veut "unir entreprises, syndicats, secteurs public et privé autour d'une cause commune: reconstruire nos services publics et faire croître notre économie" (archives), (© KEYSTONE/EPA/HOLLIE ADAMS / POOL)

Le Premier ministre travailliste britannique Keir Starmer s'est engagé mardi à rétablir des liens étroits avec les syndicats. Il a appelé à "tourner la page", au moment où une loi controversée visant à mettre fin à une allocation sociale a été avalisée au Parlement.

Pour la première fois en quinze ans, un chef de gouvernement britannique a pris la parole au cours de la réunion annuelle de la confédération syndicale britannique TUC organisée à Brighton, dans le sud-est de l'Angleterre.

"Il est temps de tourner la page, en unissant entreprises, syndicats, secteurs public et privé autour d'une cause commune: reconstruire nos services publics et faire croître notre économie", a plaidé Keir Starmer devant des centaines de délégués syndicaux.

"Décisions difficiles"

Après deux années de grèves massives pour obtenir des hausses de salaires dans de nombreux secteurs, comme ceux des transports et de la santé, le nouveau Premier ministre travailliste cherche à poser les bases d'une relation plus apaisée avec les syndicats.

Très vite après sa constitution début juillet, le gouvernement de centre-gauche a fait des propositions d'accord pour augmenter les rémunérations des conducteurs de train et des jeunes médecins et ainsi tenter de mettre fin à deux conflits latents provoqués par la forte inflation au Royaume-Uni.

"Je dois toutefois préciser que ce gouvernement ne mettra pas en danger son objectif de stabilité économique, en aucune circonstance. Et il y aura des décisions difficiles à l'horizon, qui façonneront inévitablement les salaires", a souligné Keir Starmer.

"Personne dans cette salle ne veut entendre de prévisions aussi sombres", a-t-il reconnu, sans démordre de la promesse d'une "discipline de fer". Le gouvernement la défend par le "trou noir" de 22 milliards de livres (24,4 milliards de francs) dans les finances publiques laissé selon lui par les conservateurs.

M. Starmer avait prévenu fin août que le premier budget du gouvernement, qui sera présenté fin octobre, allait être "douloureux".

Débat animé

"C'est une bonne chose d'avoir un gouvernement travailliste", a déclaré à l'AFP le secrétaire général du syndicat RMT (transports) Mick Lynch, en dépit de ces perspectives peu réjouissantes. "Il doit être ambitieux, audacieux et radical", a-t-il toutefois soutenu, estimant qu'il serait "très difficile" pour le gouvernement de tenir ses promesses avec de telles "règles budgétaires".

Les retrouvailles avec le Labour n'étaient toutefois pas dénuées de tensions. En cause notamment: la décision du gouvernement de mettre fin à un chèque énergie pour quelque dix millions de retraités.

Parmi les détracteurs de cette réforme, la secrétaire générale d'Unite, Sharon Graham, a accusé le parti travailliste d'avoir choisi de "faire les poches des retraités" plutôt que de s'attaquer aux plus riches.

Après un débat animé à la Chambre des Communes, une motion destinée à stopper la réforme a finalement été rejetée par 348 voix contre 228. Plusieurs députés ont crié "honte !" à l'annonce du résultat.

Dorénavant, seuls les retraités les plus modestes percevront cette aide, d'un montant pouvant aller jusqu'à 300 livres.

Annoncée en juillet, cette proposition a suscité la colère de plusieurs députés travaillistes, faisant craindre une fronde au sein de leur parti. Dix-sept d'entre eux avaient signé la motion visant à retarder l'application de cette réforme.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

La star belge Stromae annonce un film sur sa tournée interrompue

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Stromae et son équipe ont "rassemblé l'ensemble des images existantes autour du live afin d'offrir la possibilité de découvrir gratuitement le show ou de simplement le revivre" (archives). (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED BADRA)

La star belge Stromae a annoncé mardi un "film" sur sa tournée européenne "Multitude", qu'il avait dû interrompre en mai 2023 pour des raisons de santé.

Disant avoir besoin de "repos", il avait arrêté totalement sa tournée, déjà stoppée partiellement alors qu'elle devait durer jusqu'en décembre 2023. Il devait notamment se produire dans plusieurs villes en France, en Belgique et en Allemagne. En avril de cette année-là, il avait déjà annulé trois concerts prévus en Suisse, à Genève et Bâle.

"Merci du fond du coeur pour votre soutien", écrit-il mardi dans un post sur ses réseaux sociaux. "Votre gentillesse et votre empathie, suite à l'annulation de la fin de la tournée, m'ont énormément touché".

"Je suis conscient que cette situation a pu en décevoir certains et j'aurais aimé clôturer l'aventure Multitude sur une meilleure note. C'est pourquoi avec mon équipe (...), nous avons rassemblé l'ensemble des images existantes autour du live afin de vous offrir la possibilité de découvrir gratuitement le show ou de simplement le revivre", annonce-t-il. Et de conclure: "plus d'infos suivront bientôt. J'espère que le film vous plaira."

Essoré par une tournée mondiale XXL dans la foulée de l'album "Racine carrée" (2013), Stromae avait une première fois jeté l'éponge fin 2015, sapé par une dépression aggravée par les effets secondaires d'un antipaludique.

Celui qui compte parmi les artistes francophones les plus écoutés dans le monde était enfin remonté sur scène en 2022, pour présenter "Multitude". Ce troisième album lui avait permis de gagner une sixième et septième Victoire de la musique. Il avait confessé des "pensées suicidaires" dans "L'enfer", un morceau à la forte tonalité autobiographique paru en 2022.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La Suisse et près de 60 pays ciblent la loi afghane sur les moeurs

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La Suisse de l'ambassadeur à l'ONU à Genève Jürg Lauber s'est associée à des dizaines d'Etats pour dénoncer la nouvelle législation imposée par les talibans contre les Afghanes. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Près de 60 pays, dont la Suisse, ont condamné dans une déclaration conjointe la loi sur les moeurs en Afghanistan. Mardi devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU, ils ont dénoncé "la longue liste de répressions contre les femmes" imposées par les talibans.

En trois ans depuis le retour au pouvoir de la milice islamiste, plus de 70 décisions et déclarations contre les Afghanes ont eu lieu au total, selon ces pays. Désormais, les femmes ne peuvent plus s'exprimer qu'en privé et doivent être accompagnées lorsqu'elles sortent.

Ces Etats dénoncent la négation des droits humains et des droits fondamentaux des Afghanes. Cette attitude contre les femmes "ne fera que détériorer la crise humanitaire et des droits humains" en Afghanistan, selon la déclaration.

Les pays signataires de la déclaration demandent à la communauté internationale de considérer "de nouvelles étapes adaptées" à la situation pour protéger les femmes afghanes, sans en dire davantage. Ce soutien est "indispensable" pour éviter l'élimination "systématique" de ces personnes de la société afghane, qui équivaudrait à une persécution.

L'ONU et Berne ont condamné à plusieurs reprises la loi sur les moeurs. Vendredi dernier, 12 des 15 membres du Conseil de sécurité de l'ONU, dont la Suisse, avaient relayé leur "inquiétude". Lundi, l'ambassadeur suisse à l'ONU à Genève Jürg Lauber avait critiqué la loi au Conseil des droits de l'homme.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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