International
Le peloton face aux limites de sa propre souffrance
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Les coureurs sont-ils trop douillets ou au contraire traités comme du bétail ?
Les conditions météo dantesques qui ont sévi lors des deux premières semaines du Tour d'Italie relancent le débat sur les limites de l'acceptabilité dans un sport intimement lié à la souffrance.
Mardi, le Giro entre dans sa troisième semaine avec une orgie de montagne. Le plus dur commence et le peloton est déjà à genoux. Essoré par la pluie et le froid, il a perdu près d'un tiers de son contingent sur maladie ou par accident, dans un pays touché par des inondations ayant fait au moins 14 morts et plus de 36'000 déplacés.
De nombreux coureurs sont à bout. "C'est mon 16e grand Tour et je n'ai jamais connu des conditions aussi difficiles", rapporte le Français Maxime Bouet.
Et vendredi ils ont dit stop. Menaçant d'une grève, ils ont réclamé que la 13e étape soit raccourcie, ce que les organisateurs de RCS ont fini par accepter. "Une bonne décision si on veut rallier Rome avec au moins 50 coureurs", a applaudi le Britannique Geraint Thomas, vainqueur du Tour de France 2018.
Mais plusieurs anciens ne sont pas d'accord. "On est en train de détruire notre sport", a fulminé sur RMC Marc Madiot, manager de Groupama-FDJ et ancien double vainqueur de Paris-Roubaix. Selon lui, les coureurs "sont en train de perdre le fil de ce qu'est l'histoire de notre sport, les légendes d'Eddy Merckx, les morceaux de bravoure de Luis Ocana. Le cyclisme c'est quelque chose que l'on fait et que les autres ne peuvent pas faire."
"A l'usine, vous serez à l'abri"
"Je peux rejoindre ce que dit Marc", souligne Bernard Hinault, qui garde une insensibilité aux doigts après avoir vaincu Liège-Bastogne-Liège sous une tempête de neige en 1980 lors d'une édition que seuls 21 coureurs sur 174 avaient terminée.
"Je me suis déjà pris la tête avec des coureurs à qui j'ai dit: si vous n'êtes pas d'accord pour faire du vélo, allez travailler à l'usine, vous serez à l'abri", ajoute-t-il.
Au Giro, l'abandon du favori belge Remco Evenepoel, à cause d'un test positif au Covid-19, avait déjà ému plusieurs glorieux anciens. "Il a quitté la bataille alors qu'elle n'a pas encore commencé", a grincé la légende du cyclisme italien Francesco Moser. "Les gens ne se rendent pas compte de ce que traversent les coureurs", répond l'Australien Adam Hansen, élu en mars président du CPA (Cyclistes professionnels Associés).
"Lorsqu'un coureur abandonne une course aussi importante que le Giro, c'est vraiment en ultime recours après des jours à se battre", insiste celui qui détient le record de participations consécutives aux trois grands Tours (vingt entre 2011 et 2018).
L'ancien champion du monde belge Philippe Gilbert a également défendu la "sage" décision de raccourcir l'étape vendredi. Maxime Bouet l'a remercié à l'antenne, en duplex depuis le bus de son équipe sous une pluie battante, réclamant "un peu de bienveillance aux spectateurs s'il vous plaît", "parce qu'on s'est fait beaucoup critiquer alors que là on fait vraiment un Giro de fou".
"Chevaux de course"
Selon le directeur de la course, Mauro Vegni, ce n'est pourtant "pas le Giro le plus difficile qu'on ait connu", rappelant l'édition 1995 où il avait "plu de la première à la dernière étape". Mais, ajoute-t-il, "la façon de faire du vélo a changé".
De fait, le Giro 2023 réveille un vieux débat. Avec d'un côté les organisateurs, dont le métier est de proposer un spectacle sportif et aussi de faire de l'argent. Et de l'autre, les coureurs, aux premières loges pour le meilleur et le pire.
Des grèves, le cyclisme en a toujours connu, avec la rébellion des frères Pélissier dans le Tour de France 1924, immortalisée dans les "Forçats de la route", ou celle contre les doubles étapes éreintantes sur la Grande Boucle 1978 à l'initiative notamment de Bernard Hinault.
Dans sa version moderne, les questions de bien-être et de santé au travail surgissent avec davantage d'acuité encore dans un sport touché aussi par plusieurs cas de burn-out. "Certaines équipes et des organisateurs ne voient les coureurs que comme des chevaux de course remplaçables", déplore Adam Hansen qui défend notamment des étapes plus courtes.
Face aux critiques des anciens, Geraint Thomas a sorti son fusil à lunette samedi. "Il y aussi beaucoup de choses qui se sont passées dans les années 1980/90 et qu'on ne fait plus maintenant. Et on est fier de ça. Alors ils peuvent dire ce qu'ils veulent", a tranché le Gallois dans une allusion au dopage notamment.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Zelensky fait le point à Londres avec ses alliés européens
Les alliés européens ont affiché lundi à Londres leur solidarité avec Volodymyr Zelensky, et fait part de leur "scepticisme" sur "certains détails" des propositions américaines visant à mettre fin à la guerre en Ukraine.
Les dirigeants français, allemand et britannique se sont réunis un peu moins de deux heures autour du président ukrainien, auquel le président Donald Trump avait reproché dans la nuit de "ne pas avoir lu" les dernières propositions américaines. Des propositions dont le contenu n'a pas filtré jusqu'ici.
S'exprimant à l'ouverture de la réunion à Londres, le chancelier allemand Friedrich Merz s'est dit "sceptique" sur "certains détails que nous voyons dans les documents provenant des Etats-Unis". Il n'a pas précisé à quels documents il faisait référence.
Le président français Emmanuel Macron a semblé aller dans le même sens en soulignant que "la principale question" était "la convergence entre nos positions communes, entre Européens et Ukrainiens, et les Etats-Unis.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Errani rejoint le staff de Paolini
Jasmine Paolini (WTA 8) aura parmi ses entraîneurs en 2026 sa partenaire en double Sara Errani, a-t-elle annoncé dimanche. Les deux Italienne ont conquis l'or olympique du double à Paris 2024.
"Sara fera partie de mon équipe la saison prochaine", a déclaré Paolini lors d'une émission de la chaîne de télévision Rai Uno. "Il y aura deux personnes à mes côtés: Danilo Pizzorno sera mon entraîneur et Sara sera en charge des questions tactiques, car dans ce domaine, elle est à un autre niveau", a précisé Paolini, qui avait mis fin en mars dernier à sa collaboration avec Renzo Furlan, son entraîneur pendant dix ans.
Si elle a mis un terme à sa carrière en simple, Sara Errani (38 ans) entend continuer à jouer en double avec Paolini (29 ans): "Nous jouons tellement bien ensemble que c'est difficile d'arrêter", a indiqué l'ancienne 5e joueuse mondiale en simple, finaliste à Roland-Garros en 2012.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Soudan: 114 morts dans l'attaque contre une école et un hôpital
Au moins 114 personnes ont été tuées dans des frappes de drones attribuées aux paramilitaires soudanais qui ont touché jeudi un hôpital et une école maternelle de Kalogi, ville contrôlée par l'armée dans le sud du pays. Parmi elles figurent 63 enfants, selon l'OMS.
"Des frappes répétées dans l'Etat du Kordofan du Sud, au Soudan, ont touché une école maternelle et, à au moins trois reprises, l'hôpital rural de Kalogi, situé à proximité. Le bilan s'élève à 114 morts, dont 63 enfants, et 35 blessés", a annoncé lundi sur X le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus. Il citait un bilan du système de surveillance des attaques contre les soins de santé de l'OMS.
Le chef de l'unité administrative de Kalogi, Essam al-Din al-Sayed, a annoncé dimanche à l'AFP que trois frappes avaient touché le 4 décembre "une école maternelle, puis un hôpital", puis "des personnes qui tentaient de secourir les enfants", dans cette ville du Kordofan du Sud contrôlée par l'armée soudanaise.
Ce responsable local avait alors imputé l'attaque aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), en guerre avec l'armée depuis avril 2023, et à leurs alliés du Mouvement populaire de libération du Soudan-Nord. Dimanche, l'Union africaine avait fait état de plus de 100 morts.
Secouristes visés
"Des ambulanciers et des secouristes ont été pris pour cible alors qu'ils tentaient de transporter les blessés de l'école maternelle à l'hôpital", a confirmé sur X Tedros Adhanom Ghebreyesus, déplorant "ces attaques insensées contre des civils et des infrastructures de santé" et appelant "à la fin des violences".
"Les survivants des attaques du 4 décembre ont été transférés à l'hôpital d'Abu Jebaiha, dans le Kordofan du Sud, pour y être soignés. Des appels urgents sont lancés pour obtenir des dons de sang et d'autres formes d'aide médicale", a-t-il ajouté.
La région stratégique du Kordofan a été ces dernières semaines le théâtre de combats meurtriers après la prise de contrôle par les paramilitaires, en octobre, de la totalité de la région du Darfour, dans l'ouest du pays.
La guerre qui a éclaté en avril 2023 au Soudan a tué des dizaines de milliers de personnes et provoqué le déplacement de 12 millions d'habitants, mais aussi dévasté les infrastructures déjà fragiles de ce pays d'Afrique de l'Est.
L'OMS a recensé au total 63 attaques contre des établissements de santé au Soudan cette année, ayant entraîné 1611 décès et 259 blessés. Parmi ces attaques, 52 ont touché du personnel, 45 des infrastructures et 32 des patients.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Ukraine: la question territoriale reste "la plus problématique"
La question territoriale reste "la plus problématique" dans les négociations visant à mettre fin à la guerre en Ukraine, a indiqué lundi un haut responsable proche du dossier. Moscou réclame le retrait des forces de Kiev d'une partie des zones sous leur contrôle.
Cette demande "demeure et c'est la question la plus problématique", a déclaré à l'AFP ce responsable informé des derniers rounds des négociations entre Ukrainiens et Américains ce week-end.
Vladimir "Poutine ne veut pas conclure d'accord sans territoires. Alors ils (les Russes, ndlr) cherchent toutes les options pour s'assurer que l'Ukraine cède du territoire" dans le Donbass, région de l'est du pays, partiellement occupée par la Russie, a ajouté ce responsable.
La Russie, qui contrôle la majeure partie du Donbass, veut obtenir l'ensemble de ce territoire, une demande maintes fois rejetées par Kiev.
"Plus vite"
Ces déclarations interviennent alors que le président ukrainien Volodymyr Zelensky est attendu lundi à Londres pour revoir ses alliés européens et à Bruxelles pour rencontrer le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte, ainsi que les dirigeants de l'UE, Antonio Costa et Ursula von der Leyen. Donald Trump lui a reproché de ne "pas avoir lu" sa proposition de règlement du conflit.
Washington pousse l'Ukraine à accepter "plus vite" un plan pour mettre fin à la guerre, a souligné le haut responsable sous le couvert de l'anonymat. "Les Américains font de la pression, comme 'plus vite, plus vite, plus vite'," mais la partie ukrainienne "ne peut pas accepter tout sans examiner les détails", selon lui.
Les Ukrainiens ont ainsi indiqué aux négociateurs américains Steve Witkoff and Jared Kushner "qu'un travail plus actif et une recherche d'idées sont nécessaires", a encore relève ce même responsable. Il a estimé que les négociations visant à mettre fin à la guerre "progressent". "Mais il y a des questions compliquées, comme celles concernant les territoires".
Le responsable a rappelé la mouture initiale du plan proposée par les Américains fin novembre, composée de 28 points et largement considérée comme très favorable au Kremlin en la décrivant comme "terrible".
Une version suivante de 20 points élaborée ensuite par Américains et Ukrainiens à Gèneve était "plus ou moins acceptable" pour Kiev, mais des "questions sensibles" y demeuraient, a détaillé le responsable.
Après des consultations séparées des Américains avec les Russes, puis des nouveaux rounds de pourparlers américano-ukrainiens ce weekend en Floride Volodymyr Zelensky devrait recevoir un dernier rapport de ses négociateurs lundi à Londres, selon la même source.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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