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International

Le pétrole plonge de 5%, plombé par des craintes de récession

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es prix du pétrole plongeaient de plus 5% mercredi, les marchés s'inquiétant qu'une forte hausse des taux d'intérêt visant à contenir l'inflation n'entraîne une récession. (archives) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les prix du pétrole plongeaient de plus 5% mercredi, les marchés s'inquiétant qu'une forte hausse des taux d'intérêt visant à contenir l'inflation n'entraîne une récession.

Vers 09h20, le baril de Brent perdait 5,2% à 108,62 dollars, tandis que le WTI américain chutait de 5,6% à 103,31 dollars. Ces derniers mois, le brut a atteint des sommets, la guerre en Ukraine faisant craindre que l'offre ne puisse satisfaire la demande d'économies qui rouvrent, notamment en Chine après des mois de confinements.

Mais les banques centrales ont été contraintes d'augmenter les coûts d'emprunt, face à la hausse des prix de l'énergie qui contribue à faire grimper l'inflation à des niveaux jamais vus depuis les années 1980. Cette situation a alimenté les craintes que les économies du monde entier ne se dirigent vers une récession, ce qui a jeté un froid sur les cours du brut.

Les regards se tournent désormais vers les deux jours d'audition au Congrès américain du patron de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell cette semaine, qui pourrait donner une idée des plans des autorités pour lutter contre la flambée des prix. Toutefois, Goldman Sachs a dit prévoir que les prix de l'or noir reprendront leur ascension. "Avec une demande de produits de base supérieure à l'offre, les marchés restent tendus même si les taux de croissance ralentissent", a déclaré la banque dans une note.

"Les investisseurs doivent se rappeler que les ralentissements induits par la Fed ne sont qu'une atténuation à court terme du symptôme, l'inflation, et non un remède au problème, le sous-investissement", ajoute-t-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Culture

Festival de Cannes: appel à la grève à une semaine de l'ouverture

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Le collectif "Sous les écrans, la dèche" ne veut pas nuire aux films qui seront présentés lors du festival de Cannes. Mais une grève pourrait "perturber l'événement". (© KEYSTONE/EPA/SEBASTIEN NOGIER)

Un collectif de travailleurs du cinéma a appelé lundi à une grève "de tout.e.s les salarié.e.s du Festival de Cannes et des sections parallèles" visant à les "perturber". Le plus grand événement du 7e art doit s'ouvrir dans une semaine.

Ce collectif, "Sous les écrans la dèche", a réuni une cinquantaine de membres en assemblée générale pour voter cette grève, a expliqué une de ses porte-parole. Cet appel, rarissime, ne remet pas en cause l'ouverture ou la tenue du festival lui-même, a-t-elle précisé, et l'objectif n'est pas de nuire aux films qui seront présentés. Mais une grève pourrait "perturber l'événement", a-t-elle ajouté.

Des métiers clés comme des projectionnistes, programmateurs, attachés de presse, chargés des billetteries ou de l'accueil des invités ont voté la grève, a-t-elle détaillé.

Statut d'intermittent

Déplorant une précarité grandissante de leurs métiers, employés par différents festivals au cours de l'année sur des missions temporaires, ils demandent à pouvoir bénéficier du statut des intermittents du spectacle, dont ils sont privés.

Ils dénoncent également les dernières réformes de l'assurance chômage prises par arrêté par le gouvernement, qui ont durci les règles d'indemnisation, au point que "la majorité (d'entre eux) devront renoncer" à leur métier.

"Nos alertes et nos revendications ont été jusqu'ici accueillies avec une bienveillance polie, mais aucune proposition concrète n'a été avancée par le CNC (Centre national du cinéma, NDLR) ou le ministère de la Culture", insistent-ils dans un communiqué. Interrogé, le festival n'avait pas réagi dans l'immédiat.

L'exemple de Godard

Le 77e Festival de Cannes doit se tenir sur la Croisette du 14 au 25 mai, avec une centaine de films, des dizaines de vedettes comme Francis Ford Coppola, George Lucas, Meryl Streep ou Adam Driver, et des dizaines de milliers de festivaliers.

Une seule édition a été compromise par un mouvement social: le 21e Festival de Cannes a dû être écourté, rattrapé par les événements de mai 1968. Avec des militants illustres: Jean-Luc Godard, François Truffaut ou Claude Lelouch.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Un qualifié pour Wawrinka au 1er tour à Rome

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Wawrinka affrontera un qualifié au 1er tour à Rome (© KEYSTONE/EPA/SEBASTIEN NOGIER)

Sorti d'entrée dans le Challenger d'Aix-en-Provence la semaine dernière, Stan Wawrinka (ATP 87) tente sa chance dans le Masters 1000 de Rome qui démarre mercredi.

Le Vaudois affrontera un joueur issu des qualifications au 1er tour, avant un éventuel duel face au finaliste de Madrid Félix Auger-Aliassime (ATP 20) au 2e tour.

Rafael Nadal, 305e mondial après une saison 2023 quasi blanche et 8e de finaliste à Madrid la semaine passée, se frottera lui aussi à un joueur issu des qualifications au 1er tour dans la Ville éternelle. En cas de victoire, l'Espagnol, sacré dix fois à Rome, affrontera au 2e tour le Polonais Hubert Hurkacz (ATP 9).

De son côté, Novak Djokovic aura pour premier adversaire au 2e tour soit un qualifié soit le Russe Roman Safiullin (ATP 39). Le no 1 mondial, en manque de repères après un début d'année 2024 loin de ses standards (aucun titre, 11 victoires et 4 défaites), pourrait croiser la route de Francisco Cerundolo (ATP 22) en 8e de finale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Un an après le couronnement de Charles, un anniversaire assombri

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Aucun évènement fastueux n'était prévu pour célébrer cette première année écoulée depuis le couronnement de Charles III le 6 mai 2023 (archives). (© KEYSTONE/AP Pool/ALASTAIR GRANT)

Le Royaume-Uni marque lundi sans fanfare le premier anniversaire du couronnement du roi Charles III. Le souverain voit son début de règne assombri par son cancer, diagnostiqué en début d'année, après avoir attendu longtemps pour succéder à sa mère Elizabeth II.

Aucun évènement fastueux n'est prévu pour célébrer cette première année écoulée depuis le couronnement de Charles III et de la reine Camilla le 6 mai 2023 à l'Abbaye de Westminster. A midi, la Royal Horse Artillery effectuera 41 tirs de canon depuis Green Park, près du palais de Buckingham, puis l'Honourable Artillery Company en tirera 62 autres depuis la Tour de Londres à partir de 13h00 locales.

Le palais de Buckingham n'a pas indiqué où le roi âgé de 75 ans célèbrerait cet anniversaire. Charles III suit actuellement un traitement contre un cancer qui lui a été diagnostiqué en début d'année, neuf mois après son couronnement, à l'occasion d'une opération de la prostate.

Engagements limités

Après trois mois sans engagement public, mais tout en continuant d'exercer certaines fonctions officielles, le souverain a repris la semaine dernière ses activités publiques.

Symboliquement, il a d'abord visité mardi dernier un centre spécialisé contre le cancer avec la reine Camilla, 76 ans. Il est apparu détendu et souriant, serrant de nombreuses mains, et s'est entretenu avec des soignants et des malades.

Dans les jours qui ont suivi, il a reçu au palais de Buckingham le Coronation Roll, le document officiel retraçant le couronnement. Il a également assisté à un concours hippique à Windsor, que la reine Elizabeth II adorait.

Le palais de Buckingham avait annoncé le 26 avril que Charles III allait reprendre un "certain nombre" d'engagements, "soigneusement calibrés", en "concertation étroite avec ses médecins". Ils sont "très encouragés par les progrès accomplis jusqu'à présent et restent optimistes sur la poursuite du rétablissement du roi", avait précisé le palais.

Retrouvailles avec Harry?

Cette semaine, le roi doit notamment assister mercredi à une Garden Party à Buckingham, et peut-être, selon des médias britanniques, revoir son fils le prince Harry, qui vit en Californie mais qui sera à Londres pour le dixième anniversaire des Jeux Invictus, une compétition pour soldats et vétérans blessés.

Pour les prochaines semaines, le palais a seulement annoncé que le roi recevrait en juin l'empereur Naruhito du Japon et son épouse l'impératrice Masako, pour une visite d'Etat à l'invitation du gouvernement britannique.

D'autres engagements possibles - Royal Ascot, 80 ans du D-Day, Trooping the Color en juin, traditionnelles garden parties - seront conditionnés à l'avis des médecins, plus près de leur date.

Roi mieux aimé

Dans le contexte de ce début de règne compliqué, la famille royale a vu sa popularité croître dans le pays. Selon un sondage publié dimanche dans le tabloïd The Mail on Sunday, 54% des Britanniques ont une opinion favorable de Charles III, en hausse de 4 points sur un an. Et 56% pensent qu'il remplit bien sa mission de souverain.

La princesse Kate, elle aussi atteinte d'un cancer qu'elle a révélé fin mars dans un message vidéo, est elle la "royal" la plus populaire, avec son époux le prince William, héritier du trône. A 42 ans, Kate n'a pas été vue en public depuis Noël, à part cette brève vidéo.

Signe de cette approbation, dimanche, une manifestation du mouvement antimonarchiste Republic n'a rassemblé que quelques dizaines de personnes sur Trafalgar Square à Londres, et ce malgré le regain de vigueur du mouvement prorépublicain depuis la disparition d'Elizabeth II.

"La question pour la monarchie est de savoir si c'est une amélioration momentanée (de sa popularité), du fait de la sympathie du public, où si elle peut se maintenir, notamment parmi les jeunes générations", analyse Gideon Skinner, de la société de sondage Ipsos.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Emmanuel Macron prêt à recevoir Xi Jinping à l'Elysée

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Le président chinois Xi Jinping et son épouse Peng Liyuan sont arrivés à l'aéroport d'Orly dimanche. (© KEYSTONE/AP/Stephane de Sakutin)

Emmanuel Macron s'apprêtait lundi matin à recevoir à l'Elysée Xi Jinping, arrivé en France pour une visite d'Etat de deux jours sous le sceau des tensions commerciales croissantes entre l'Europe et la Chine.

Le président français, qui espère toujours poser son pays en "puissance d'équilibre" dans le bras de fer sino-américain, entend aussi tenter à nouveau de convaincre son homologue chinois, fidèle allié de la Russie, de contribuer à la fin de la guerre en Ukraine, même si l'espoir d'une percée reste modeste.

Le numéro un de la superpuissance asiatique est arrivé dimanche à Paris, de retour en Europe pour la première fois depuis 2019.

Il doit être accueilli par Emmanuel Macron, flanqué pour l'occasion par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen afin d'afficher, comme il y a cinq ans et l'an dernier en Chine, un front continental uni sur les questions commerciales.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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