International
Le pape et le président argentin échangent cadeaux et amabilités
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Le président argentin Javier Milei a été reçu pour la première fois lundi au Vatican par le pape François, natif comme lui de Buenos Aires. Cette audience visait à apaiser leurs relations après les insultes de l'économiste ultralibéral envers le pontife.
L'ancien polémiste de 53 ans, qui entend refaire de l'Argentine "une puissance mondiale" à coup de dérégulation et privatisations, effectue sa première visite officielle à Rome, deux mois après sa prise de fonction et alors que l'Argentine connaît une situation économique explosive.
L'entretien au palais apostolique a duré 1h10 et s'est déroulé dans une ambiance a priori détendue, les deux hommes apparaissant souriant, selon des images diffusées par le Vatican.
Comme le veut la tradition, ils ont échangé des cadeaux avec force remerciements mutuels: M. Milei a notamment offert au pape des biscuits traditionnels argentins au citron et à la confiture de lait, très appréciés du souverain pontife.
Aucune information n'a filtré au sujet d'un possible voyage du pape en Argentine où Jorge Bergoglio n'est plus retourné depuis son élection à la tête de l'Eglise catholique en 2013.
Invité pour une visite officielle
Après avoir accusé le pape d'ingérences politiques l'an dernier, Javier Milei a adouci le ton, l'encourageant à effectuer une visite officielle dans son pays.
Habitué aux sorties provocantes et impulsives, il avait, pendant sa campagne électorale, traité le pape de "personnage néfaste", d'"imbécile qui promeut le communisme" ou de "représentant du Malin" sur Terre, avant de changer radicalement de ton, lui présentant ses "excuses" et assurant le "respecter".
En novembre, François avait cependant appelé le président fraîchement élu pour le féliciter et, faisant fi des insultes de ce dernier à son égard, lui avait envoyé un chapelet.
Dimanche, les deux hommes sont apparus tout sourire lors d'une messe célébrée en la basilique Saint-Pierre pour la canonisation de la première sainte argentine, la religieuse du XVIIIe siècle "Mama Antula".
Dans un geste très informel, M. Milei a donné une franche accolade à son compatriote de 87 ans qui se déplace en fauteuil roulant.
Inflation à plus de 200%
M. Milei s'est ensuite entretenu avec des hauts responsables de la Secrétairerie d'Etat du Saint-Siège, dont le cardinal italien Pietro Parolin, numéro deux du Vatican.
Les "discussions cordiales" ont porté sur "le programme du nouveau gouvernement pour lutter contre la crise économique", a rapporté le Vatican alors que le Parlement argentin a récemment mis un coup d'arrêt à la déréglementation au pas de charge de l'économie entreprise par M. Milei.
Structurellement endettée et étranglée par une inflation à plus de 200% en 2023, la troisième économie d'Amérique latine est menacée de récession en 2024, sous l'effet des premières mesures d'austérité décrétées par M. Milei: la dévaluation du peso de 50%, la fin du contrôle des prix, et celle, par étapes, des subventions aux transports et à l'énergie.
Postures opposées
Tout semble séparer le libertarien et ses postures d'extrême droite du jésuite qui prône l'aide aux plus démunis et dénonce les dérives des marchés financiers.
Sur l'écologie, thème fort du pontificat, M. Milei assure que le changement climatique n'est pas "une responsabilité de l'homme", là où le pape dénonce l'impact de l'homme sur la "Maison commune".
Les deux hommes divergent radicalement sur la manière de lutter contre la pauvreté, qui touche 40% de la population argentine. Depuis le début de son pontificat, François n'a cessé de pointer les inégalités générées par l'économie de marché et d'appeler à protéger les plus vulnérables dans la société.
M. Milei a également rencontré à Rome lundi après-midi son homologue italien Sergio Mattarella et la cheffe du gouvernement Giorgia Meloni, deux rendez-vous dont rien n'a filtré.
Cette tournée diplomatique avait auparavant conduit le président argentin en Israël, où il a annoncé son "projet" de déplacer l'ambassade d'Argentine à Jérusalem.
Elevé dans le catholicisme, M. Milei a expliqué s'être rapproché du judaïsme, étudiant la Torah en autodidacte, sans pour autant se convertir.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Attentats djihadistes de 2005: recueillement au Royaume-Uni
Une pluie de pétales blanches est tombée lundi dans la cathédrale St Paul à Londres en hommage aux 52 victimes des attentats islamistes de juillet 2005. Des commémorations également marquées par un message du roi Charles III louant "l'esprit d'unité" des Britanniques.
Les cérémonies marquant le 20e anniversaire de ces attentats-suicides ont débuté peu avant 09h00 (10h00 en Suisse) avec le dépôt au mémorial du 7 juillet à Hyde Park de deux gerbes, portées par le Premier ministre Keir Starmer et le maire de la capitale Sadiq Khan.
Le 7 juillet 2005 au matin, quatre islamistes britanniques inspirés par Al-Qaïda se sont fait exploser dans trois rames de métro et un autobus circulant à l'heure de pointe dans le centre de Londres, faisant 52 morts et des centaines de blessés.
Il s'agissait des premiers attentats-suicides commis sur le sol britannique. Une minute de silence a été observée dans le métro londonien, ainsi qu'au tournoi de tennis de Wimbledon.
Une cérémonie d'hommage a eu lieu à la cathédrale St Paul, en présence notamment du chef du gouvernement et du duc et de la duchesse d'Edimbourg, le prince Edward et son épouse Sophie, qui représentaient le roi Charles.
Ils ont été rejoints par des survivants, des proches des victimes mais aussi des personnels de service d'urgence qui ont été dépêchés sur les lieux des attaques.
"Unis contre la haine"
Le service s'est ouvert avec une prière lue par le doyen de la cathédrale, le révérend Andrew Tremlett. Les noms des victimes ont ensuite été égrenés sous une pluie de pétales blanches lancées depuis le dôme de la cathédrale.
"Nous pensons avec une profonde tristesse aux 52 innocents tués dans ces actes d'un mal insensé et au chagrin persistant de leurs proches", a déclaré dimanche le roi Charles III dans un communiqué.
Le souverain a également souligné "l'esprit d'unité qui a aidé Londres et (la) nation à guérir" et rappelé l'importance de "bâtir une société où les personnes de toutes confessions et de tous les horizons peuvent vivre ensemble".
"Ceux qui ont tenté de nous diviser ont échoué", a affirmé Keir Starmer dans un message diffusé lundi. "Nous étions unis à l'époque et nous sommes unis aujourd'hui, contre la haine et pour les valeurs qui nous définissent : liberté, démocratie et Etat de droit".
Vingt ans après les faits, Daniel Biddle est toujours marqué par ces événements, comme il l'a raconté à la BBC. Il avait 26 ans lorsqu'il a perdu ses deux jambes et son oeil gauche dans l'une des explosions.
Au-delà du "chagrin" qui l'étreint encore aujourd'hui, il ne peut effacer de sa mémoire le moment où il a vu l'un des kamikazes déclencher son engin explosif dans un train. "Ce visage est gravé dans ma tête", a-t-il confié.
"Davantage à l'abri"
Depuis 2005, plusieurs attentats ont secoué le Royaume-Uni mais aucun de cette ampleur. Parmi les plus importants, l'attentat-suicide au Manchester Arena de mai 2017, qui a fait 22 morts, et celui à la voiture bélier sur le London Bridge en juin de la même année, qui a fait huit morts. Ces deux attaques ont été revendiquées par le groupe Etat islamique (EI).
"Nous sommes davantage à l'abri du terrorisme parce que les services de sécurité ont mis en place un très bon système", a assuré lundi à la BBC Tony Blair, qui était Premier ministre au moment des attentats de 2005.
Toutefois, a-t-il concédé, "tant que l'idéologie (djihadiste, NDLR) existera, il y aura un problème".
La ministre de l'Intérieur Yvette Cooper a souligné dimanche dans le Sunday Mirror que l'islamisme et l'extrémisme de droite étaient les "plus grandes menaces" pesant sur le Royaume-Uni.
A l'occasion de cet anniversaire, plusieurs documentaires et une série Netflix ont été récemment diffusés.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Un ministre démis de ses fonctions par Poutine s'est suicidé
Roman Starovoït, le ministre russe des Transports démis de ses fonctions lundi par le président Vladimir Poutine, s'est suicidé quelques heures plus tard, a annoncé le Comité d'enquête russe dans un communiqué.
"Le corps de l'ancien ministre des Transports de la Fédération de Russie, Roman Vladimirovitch Starovoït, a été retrouvé aujourd'hui dans sa voiture, présentant une blessure par balle", a indiqué le Comité d'enquête, assurant que "la thèse principale (de sa mort, ndlr) est celle d'un suicide".
Une enquête a été ouverte pour "établir" les "circonstances" exactes du décès de l'ancien ministre, a ajouté cette institution chargée des principales investigations en Russie.
La date exacte de sa mort n'a pour l'heure pas été précisée par les autorités.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Texas: 27 personnes du camp de vacances dévasté décédées
Les inondations qui ont dévasté ces derniers jours le Texas ont fait 27 morts parmi les participants et encadrants d'un camp d'été chrétien pour filles. C'est ce qu'ont annoncé lundi les organisateurs.
"Le camp Mystic est en deuil avec la perte de 27 campeurs et moniteurs après les inondations catastrophiques du fleuve Guadalupe", a fait savoir le camp sur sa page internet, alors que dix fillettes restaient encore introuvables dimanche.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Reusser cède sa tunique de leader au Giro
Marlen Reusser a cédé la tunique rose de leader du général à l'issue de la 2e étape du Giro lundi.
C'est la Britannique Anna Henderson qui s'en est emparée en gagnant à Aprica, au terme d'une montée finale de 12,9 km peu pentue (3,9% de moyenne).
Victorieuse du contre-la-montre inaugural dimanche, Marlen Reusser a rallié l'arrivée avec 26 secondes de retard, au 5e rang. Anna Henderson s'est imposée en battant au sprint sa partenaire d'échappée, la Française Dilyxine Miermont.
Présente dans le premier groupe de poursuivantes, Marlen Reusser est désormais 2e du général d'un Giro qui comprend huit étapes. La Bernoise accuse 15 secondes de leader sur Anna Henderson, qui ne faisait pas partie des candidates à la victoire finale.
Parmi les favorites, Elisa Longo Borghini et Anna van der Breggen ont terminé dans le même temps que Reusser et pointent respectivement au 3e et 4e rang du général. La Belge Lotte Kopecky a en revanche perdu 1'42 sur Marlen Reusser lundi.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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