International
Le président sud-africain échappe à une procédure de destitution
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Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, embourbé dans un scandale depuis des mois, a échappé mardi à l'ouverture d'une procédure de destitution. Le Parlement s'y est largement opposé à l'issue d'un débat houleux.
L'assemblée a voté contre à 214 voix, pour à 148 voix et deux abstentions. Chacun des députés présents a énoncé clairement son choix, s'exprimant dans les onze langues officielles du pays.
Lors du débat, soutenu, la présidente a appelé au calme, usant parfois du zoulou "Thula! Thula" (taisez-vous). Si plus de 50% d'entre eux avaient jugé suffisamment grave l'affaire de cambriolage qui gêne le président, une procédure aurait été lancée pour examiner l'affaire en détail.
M. Ramaphosa, 70 ans, qui a fait fortune dans les affaires avant d'accéder à la fonction suprême, est accusé d'avoir caché à la police et au fisc un cambriolage dans sa propriété de Phala Phala, où il élève des bovins rares.
En février 2020, des intrus étaient repartis avec 580'000 dollars dénichés sous les coussins d'un canapé. Le fruit de la vente de vingt buffles, selon le président. De l'argent sale, selon la plainte déposée en juin par un opposant politique.
L'enquête se poursuit
M. Ramaphosa, qui a passé mardi la journée entre Pretoria et Johannesburg, n'est pas inculpé, l'enquête de police se poursuivant.
Un rapport parlementaire, rédigé par trois juristes, avait conclu fin novembre que M. Ramaphosa "a pu commettre" des actes contraires à la loi. C'est sur cette base que le Parlement devait se prononcer.
"Nous ne votons pas pour déclarer le président innocent ou coupable", avait tenté lors du débat le chef du principal parti d'opposition (DA), John Steenhuisen, mais pour que le Parlement puisse aller au fond de l'affaire.
Comme un seul homme
"C'est un moment décisif: Le Parlement affirmera aujourd'hui que personne n'est au-dessus de la loi ou que quelques-uns le sont", a déclaré Vuyolwethu Zungula, du petit parti d'opposition ATM à l'origine d'une motion de censure.
Julius Malema, leader de l'EFF (gauche radicale) s'est dit "déçu" par le président, l'accusant même, dans son style cru, de "pisser sur la Constitution".
"Le rapport place la barre trop bas pour destituer un président en exercice", a contesté le ministre de la Justice, Ronald Lamola. "Il n'y a pas assez d'éléments" pour le justifier, a martelé le fervent soutien du chef de l'Etat alors que l'ANC avait donné consigne claire à ses élus de rejeter une telle procédure.
Ce vote déterminant pour l'avenir immédiat du président, qui reste très populaire en dépit de soupçons d'évasion fiscale ou de blanchiment, intervient trois jours avant une réunion cruciale du Congrès national africain (ANC).
Le parti, au pouvoir depuis la fin de l'apartheid, doit élire en fin de semaine son prochain leader et potentiel futur chef de l'Etat, en cas de victoire aux élections générales de 2024.
Cyril Ramaphosa est candidat à la présidence du parti, qui choisit les chefs d'Etat depuis trente ans, face à son ancien ministre de la Santé.
Les caciques de l'ANC, en l'absence de successeur crédible, lui avaient apporté un soutien officiel pour le sauver, appelant, en dépit de tiraillements, les 230 députés du parti à voter comme un seul homme pour rejeter la procédure de destitution. Seule une poignée d'entre eux ont manqué à l'appel.
Mais l'ANC pourrait faire, sur le long terme, les frais du scandale. En proie à de profondes divisions et entaché par des affaires de corruption à répétition --notamment sous l'ère du président Jacob Zuma (2009-2018) mais aussi depuis, l'ANC faiblit dans les urnes depuis dix ans.
L'an dernier, pour la première fois de son histoire, il a réuni moins de 50% des suffrages lors d'élections locales.
En 2024, l'ANC "pourrait perdre le pouvoir", estime l'analyste Daniel Silke. Emmenant l'Afrique du Sud, dirigée par l'ANC depuis l'avènement de la démocratie, en terre inconnue.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Défaut de logiciel sur l'A320: problème réglé, indique Airbus
L'ensemble des Airbus A320 volant dans le monde qui présentaient un défaut de logiciel vulnérable aux radiations solaires ont "été changés".
"Tout est rentré dans l'ordre, les logiciels ont été changés, les avions sont conformes" au niveau de configuration recherché a déclaré Guillaume Faury sur France inter, il reste "zéro" avion dans le monde à adapter. "Au bout de trois jours, on avait fait 4400 avions et au bout de quatre jours on avait tout fait" a-t-il ajouté, évoquant les quelque 6000 avions mono-couloirs A320 rappelés d'urgence par le constructeur fin novembre.
"Tous les avions qui volent aujourd'hui" ont vu leur logiciel ajusté, a-t-il insisté. Par ailleurs, le dirigeant a souligné que le "problème de qualité" intervenu sur des panneaux de fuselage, quasiment simultanément, n'est "pas un sujet de sécurité". "Ce sont deux problèmes très différents".
"Dans quelques cas exceptionnels, on va remplacer les panneaux, dans d'autres cas, les avions vont continuer à voler ou vont continuer à être produits", a-t-il dit. Ce qui fait, selon lui, que le sujet des panneaux a pris de l'ampleur, "c'est qu'on est en décembre". "Cela nous a amenés à changer la prévision du nombre d'avions qu'on va livrer cette année", a-t-il expliqué.
Airbus a en effet annoncé qu'il livrerait 790 avions cette année au lieu de 820 prévus initialement. "Sur le total, à peu près les trois quart sont des A320" a dit M. Faury.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Football
USA: vers un examen de l'historique des réseaux sociaux des touristes étrangers
L'administration Trump veut exiger des visiteurs étrangers exemptés de visas qu'ils fournissent l'historique de leurs activités sur les réseaux sociaux depuis cinq ans, selon un avis publié mercredi dans le Register Federal, le Journal officiel américain.
Cette proposition concerne les ressortissants de pays bénéficiant du programme d'exemption de visa, notamment l'Australie, le Royaume-Uni, la Suisse, la France, l'Allemagne, Israël, le Japon ou encore la Corée du Sud. Le texte sera appliqué d'ici 60 jours sauf contestation en justice, précise l'avis.
Actuellement, les ressortissants de 42 pays peuvent voyager aux États-Unis pendant 90 jours sans visa, à condition d'obtenir au préalable une autorisation de voyage électronique (Esta). L'avis suggère d'ajouter les médias sociaux comme "élément obligatoire de données" pour une demande d'autorisation de séjour.
Outre l'historique des médias sociaux, les services des douanes et de la protection des frontières (CBP) ajouteraient d'autres nouveaux champs de collecte de données. Notamment les numéros de téléphone utilisés au cours des cinq dernières années et les adresses électroniques utilisées au cours des dix dernières.
Ils exigeraient également des demandeurs d'Esta qu'ils fournissent des informations sur les membres de leur famille - notamment noms, numéro de téléphone, date de naissance, lieu de naissance et adresse de résidence.
Coupe du monde en 2026
La proposition intervient alors que les Etats-Unis doivent accueillir, avec le Canada et le Mexique, la Coupe du monde de football en 2026 qui doit attirer des centaines de milliers de supporters du monde entier.
Le mois dernier, l'administration Trump avait sensiblement relevé le prix d'entrée des parcs nationaux pour les touristes étrangers, afin de donner "la priorité aux Américains".
Le secteur touristique américain pâtit déjà depuis plusieurs mois d'un déclin de voyageurs étrangers, refroidis par la politique du président républicain. L'association professionnelle US Travel Association prévoit ainsi une baisse de 6,3% des arrivées de touristes étrangers en 2025 par rapport à l'année 2024.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Wayve s'associe à Nissan dans l'IA et l'autonomie
La jeune pousse britannique Wayve, spécialisée dans les systèmes d'intelligence artificielle (IA) pour véhicules autonomes, a conclu mercredi un accord avec le constructeur japonais Nissan pour déployer pour la première fois ses solutions à une échelle industrielle.
Après avoir dévoilé en septembre un premier prototype, Nissan se prépare à intégrer l'IA de Wayve "sur une large gamme de véhicules" du grand public au premium, en combinant le logiciel du britannique à ses propres systèmes d'aide à la conduite ProPilot.
ProPilot nouvelle génération restera une conduite autonome de niveau 2 (le conducteur doit rester prêt à prendre les commandes) mais permettra au constructeur nippon de faire jeu égal avec l'américain Tesla et de rivaliser avec Waymo (groupe Alphabet) dans la course à la voiture autonome.
Nissan, qui poursuit un douloureux plan de redressement et cherche à renouveler son offre, prévoit de lancer au Japon le premier modèle équipé durant l'exercice 2027.
Les systèmes d'assistance de Nissan prenaient déjà en charge la conduite sur plusieurs voies et la conduite mains libres sur autoroute, mais l'IA de Wayve leur permettra de s'adapter aux rues plus étroites des métropoles japonaises.
Celle-ci, en digérant les données des capteurs du véhicule (caméras, radars...), appréhende directement l'environnement réel au lieu de s'appuyer sur des itinéraires pré-cartographiés.
Ce qui permettra dans le cas des véhicules Nissan d'"assurer le freinage d'urgence automatique et surveiller votre conduite pour prévenir une inattention", explique à l'AFP le directeur général de Wayve Alex Kendall.
Il rappelle que cet accord n'est "pas exclusif", le britannique ayant vocation à fournir son modèle IA à d'autres constructeurs. Il est le partenaire d'Uber pour le déploiement de robotaxis au Royaume-Uni.
Le réseau labyrinthique des villes nippones représente un terrain de déploiement propice, poursuit Alex Kendall. "On ne peut pas se contenter de concevoir la conduite autonome pour les villes du désert avec leurs rues quadrillées, à l'instar de l'Arizona où elle a vu le jour", insiste-t-il.
Déjà testé dans 500 villes du monde, le système de Wayve "n'a pas besoin de cartes haute définition et peut donc se déplacer dans des endroits inconnus", et tirer les leçons des spécificités locales (signalisation, usages de conduite...), précise-t-il.
Par ailleurs, dans un archipel aux vastes zones rurales et à la population vieillissante, "le gouvernement japonais perçoit les véhicules autonomes comme un moyen efficace de soutenir cette population âgée" grâce à une conduite plus accessible et "sûre", ajoute M. Kendall.
Après le Japon, Nissan compte généraliser le nouveau système aux Etats-Unis -son premier marché- puis dans le reste du monde selon les contraintes réglementaires.
Des services de taxis autonomes sont déjà en circulation aux Etats-Unis et surtout en Chine.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Le Haut-Commissariat aux droits de l'homme a coupé 300 postes
Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme "est en mode de survie". Environ 300 postes ont été coupés, a affirmé mercredi à la presse à Genève son chef Volker Türk.
"Du travail indispensable a dû être éliminé, notamment sur la Colombie, la République démocratique du Congo (RDC), la Birmanie, la Tunisie et d'autres pays", a-t-il insisté. A l'inverse, l'Autrichien déplore les ressources grandissantes des mouvements opposés aux droits de l'homme.
Ce montant a atteint 1,2 milliard de dollars de 2019 à 2023 en Europe, selon une ONG européenne. Mais les rejets des droits humains sont eux-mêmes "rejetés" dans de nombreux pays par des manifestations, ajoute le haut commissaire.
Il demande aux parties aux conflits dans la bande de Gaza, en RDC et entre la Thaïlande et le Cambodge d'appliquer les accords pour protéger dans les faits les populations. En Ukraine, le nombre de civils tués a augmenté d'un quart par rapport à l'année dernière, affirme-t-il.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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