International
Chili: procédure de destitution contre le président, cité dans les Pandora Papers
Le parlement chilien va entamer l'étude d'une procédure de destitution lancée par l'opposition contre le président Sebastian Piñera. Cela pour la vente controversée d'une compagnie minière, réalisée dans un paradis fiscal et révélée par l'enquête des Pandora Papers.
Le président Piñera a utilisé "sa fonction pour réaliser des affaires personnelles", a déclaré mercredi le député d'opposition Tomas Hirsch après le dépôt de la requête devant la Chambre basse, première étape d'un processus de destitution qui pourrait durer plusieurs semaines.
La Chambre des députés, contrôlée par l'opposition (83 des 155 sièges), doit maintenant décider si elle approuve ou si elle rejette l'accusation. Si la chambre basse l'approuve, ce serait au tour du Sénat de se prononcer par un vote des deux tiers.
Les deux chambres doivent se prononcer avant les élections générales du 21 novembre où un nouveau président sera élu et le Parlement renouvelé.
Fin 2019, M. Piñera, dont le mandat s'achève en mars 2022, a déjà fait face à une tentative de destitution pour la répression violente du soulèvement social contre les inégalités, mais l'initiative n'avait pas abouti.
Motivations politiques
Le gouvernement a accusé l'opposition de porter "une accusation sans base légale" avec des motivations politiques. "C'est la chose la plus sale de la campagne électorale", a déclaré le porte-parole Jaime Bellolio.
Cette procédure, qui n'a selon le président "aucun fondement", vient s'ajouter à l'enquête pénale ouverte il y a cinq jours par le parquet dans la même affaire.
Le président nie tout
Sebastian Piñera, un des dirigeants politiques apparaissant dans les Pandora Papers, l'enquête divulguée par le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ), a démenti tout conflit d'intérêt dans la vente de la compagnie minière à un ami proche et clame sa "totale innocence".
Le président de droite, un des hommes les plus riches du Chili, estime qu'il y a déjà eu en 2017 "une enquête approfondie du ministère public" et que c'est "une affaire close par la justice".
Le parquet a toutefois fait valoir que les faits liés à la vente et à l'achat de la société minière "n'étaient pas expressément inclus" dans la décision de non-lieu de 2017.
La vente a eu lieu en 2010 pendant le premier mandat du chef de l'Etat chilien (2010-2014), à nouveau au pouvoir depuis 2018. L'affaire sera traitée par le parquet régional de Valparaiso (centre).
Contre une zone environnementale
Selon une enquête menée par les médias chiliens CIPER et LaBot, membres de l'ICIJ, la compagnie minière Minera Dominga a été vendue à l'homme d'affaires Carlos Alberto Délano, un ami du chef de l'Etat, pour 152 millions de dollars, une transaction opérée aux îles Vierges britanniques.
Le paiement de la transaction devait être effectué en trois versements, et contenait une clause controversée qui subordonnait le dernier paiement à la condition "qu'une zone de protection environnementale ne soit pas établie sur la zone d'exploitation de la société minière, comme le demandent des groupes écologistes".
D'après l'enquête, le gouvernement de Sebastian Piñera n'a finalement pas protégé la zone où l'exploitation minière était prévue, si bien que le troisième paiement a bien été effectué.
Pour le député Tomas Hirsch, le président Piñera a "ainsi empêché qu'une zone unique sur la planète soit déclarée réserve naturelle, uniquement pour favoriser ses intérêts personnels".
Manchots de Humboldt
Ce projet d'exploitation à ciel ouvert de cuivre et fer dans le désert d'Atacama (nord), toujours en attente d'une décision de la Cour suprême après des recours, prévoit aussi la construction d'un port de chargement de minerais à proximité d'une réserve nationale abritant des manchots de Humboldt, une espèce menacée qui ne nichent qu'au Chili et au Pérou.
Début août, une commission d'évaluation environnementale a approuvé le projet malgré les protestations des défenseurs de l'environnement, mais doit encore recevoir l'aval en Conseil des ministres.
Pendant son premier mandat, M. Piñera avait annoncé l'annulation d'un projet de construction d'une centrale thermoélectrique qui devait être installée près de Minera Dominga. Plus aucune autre mesure de protection n'avait ensuite été prise.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Pizza à l'ananas: un restaurant anglais relance les hostilités
Un restaurant britannique a relancé les hostilités contre la pizza à l'ananas, mise à son menu certes, mais avec un supplément exorbitant de 100 livres sterling (112 francs) pour les "monstres" qui en veulent.
Un plat chez Lupa Pizza à Norwich, dans l'est de l'Angleterre, coûte en règle générale dix fois moins cher mais l'un des propriétaires du restaurant Francis Woolf a expliqué au journal local, Norwich Evening News qu'il "détestait par dessus tout l'ananas sur une pizza".
Cette sorte de hawaïenne avec sa garniture de morceaux d'ananas figure donc sur la carte Deliveroo du restaurant, mais avec cette légende: "Ouais, pour 100 livres sterling, tu peux l'avoir. Commande aussi le champagne. Vas-y, espèce de monstre!".
L'art du pizzaïolo napolitain a fait son entrée au patrimoine immatériel de l'Humanité de l'Unesco en 2017, une inscription symbolique mais qui a récompensé les efforts des thuriféraires de ce met italien pour qui l'ajout d'ananas constitue une hérésie.
La querelle en Grande-Bretagne en reste pour l'instant au stade des mots, mais le restaurant en rajoute sur Facebook en déclarant qu'il "espére un afflux de militants pro et anti-ananas qui viendront voter avec leurs pieds et leur portefeuille ! Quelques heurts dans la rue. Tout ça à la télévision".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris: 860'000 visiteurs
Notre-Dame de Paris a accueilli "860'000 personnes depuis la réouverture" au grand public le 16 décembre, soit après les cérémonies d'inauguration de la première semaine.
La cathédrale a depuis accueilli "29'000 personnes par jour, et cela peut monter à 35'000 les jeudi de nocturne", a dit Sybille Bellamy-Brown, la responsable de la gestion des publics de la cathédrale parisienne mercredi lors d'une conférence de presse, en rappelant à titre d'exemple que le Louvre accueillait quotidiennement 30'000 visiteurs.
La fréquentation était estimée autour de 23'500 personnes par jour avant l'incendie qui a ravagé Notre-Dame en avril 2019.
"L'engouement ne se dément pas"
La cathédrale a rouvert le weekend des 7 et 8 décembre en présence de nombreuses personnalités, et a accueilli ensuite une semaine de "neuvaine" à l'accès réduit. Depuis la pleine réouverture au grand public le 16 décembre, l'engouement ne se dément pas, les vacances d'hiver (Noël) s'ajoutant à l'attrait de la nouveauté, ce qui a créé de longues files en fin d'année.
Mais "depuis deux semaines, on ne fait pas la queue", a assuré la responsable, en rappelant que l'entrée pouvait se faire avec ou sans réservation et que d'ailleurs seul "un tiers" des entrées se faisaient avec.
"Tout le monde a la possibilité de rentrer librement dans la cathédrale", a-t-elle rappelé, en martelant que l'entrée était gratuite.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La Russie a planifié des "actes de terreur", selon Varsovie
Le Premier ministre polonais Donald Tusk a affirmé mercredi que la Russie avait planifié des "actes de terreur" dans les transports aériens à travers le monde, l'accusant d'organiser des sabotages et des détournements d'avions en Pologne et au-delà.
M. Tusk a fait ces déclarations en présence du président de l'Ukraine voisine, Volodymyr Zelensky, en déplacement à Varsovie pour une série d'entretiens, quelques jours avant l'investiture de Donald Trump.
La Pologne, membre de l'UE et de l'Otan, est l'un des principaux alliés de Kiev face à l'armée russe depuis le début de l'invasion du territoire ukrainien, en février 2022.
"Sans entrer dans le détail, je peux confirmer le bien-fondé des craintes selon lesquelles la Russie a planifié des actes de terreur dans les airs, non seulement contre la Pologne, mais aussi contre des compagnies aériennes du monde entier", a dit M. Tusk au cours d'un point de presse commun avec son invité ukrainien.
Selon lui, "les actes de sabotage, les différentes versions de la guerre que la Russie a déclarée à l'ensemble du monde civilisé, et pas seulement à l'Ukraine, rendent nécessaires une action commune".
En novembre, la Lituanie a procédé à des arrestations dans le cadre d'une enquête criminelle sur la présence d'engins incendiaires à bord d'avions à destination de pays occidentaux.
Selon les médias polonais et lituaniens, ces engins, notamment des masseurs électriques imprégnés d'une substance inflammable, ont été envoyés de Lituanie au Royaume-Uni en juillet et pourraient être à l'origine de l'incendie d'un camion à l'extérieur de Varsovie.
Un conseiller à la sécurité à la présidence lituanienne avait assuré à l'époque que Moscou avait été à l'origine de ces incidents.
En octobre, la police antiterroriste britannique avait quant à elle annoncé qu'elle enquêtait sur la manière dont un colis avait pris feu dans un dépôt au début de l'année, après qu'un cas similaire en Allemagne avait été imputé à la Russie.
"Sortir de l'impasse"
M. Tusk, dont le pays assume la présidence tournante de l'Union européenne, a promis de tout faire pour "sortir de l'impasse" des "derniers mois" dans le processus d'intégration à l'UE de l'Ukraine.
"Nous travaillerons avec l'Ukraine et nos partenaires européens, sans conditions préalables, pour accélérer autant que possible le processus d'adhésion", a-t-il souligné.
"Plus tôt l'Ukraine sera dans l'UE, plus tôt l'Ukraine deviendra membre de l'Otan, plus nous agirons ensemble, plus tôt l'ensemble de l'Europe obtiendra la certitude géopolitique dont elle a besoin", a se son côté martelé M. Zelensky.
"La Russie ne passera pas là où il y a notre intégration, notre force commune", a-t-il ajouté, appelant par ailleurs ses alliés occidentaux à dépenser 250 milliards de dollars d'actifs russes gelés afin d'acheter des armes pour son pays.
Le président ukrainien a multiplié les rencontres avec les soutiens de Kiev avant le retour la semaine prochaine à la Maison Blanche de Donald Trump, qui a promis de rapidement mettre fin aux combats, sitôt qu'il aura pris ses fonctions. Ce qui fait redouter à l'Ukraine qu'elle ne soit contrainte de faire des concessions territoriales majeures en échange de la paix.
Le chef de l'Etat ukrainien a rencontré à Varsovie son homologue polonais Andrzej Duda qui a réitéré son opinion selon laquelle "aucune discussion concernant l'Ukraine, la fin de la guerre, l'indépendance et la souveraineté de l'Ukraine ne peut avoir lieu sans la participation de l'Ukraine".
"Problème à régler"
MM. Tusk et Zelensky ont en outre parlé du règlement d'un différend vieux de plusieurs décennies concernant les massacres de Polonais pendant la Deuxième Guerre mondiale à Volyn, une ville aujourd'hui dans l'ouest de l'Ukraine.
Avec en ligne de mire l'élection présidentielle de mai, l'alliance pro-UE qui gouverne la Pologne subit la pression des nationalistes pour obtenir l'exhumation des victimes de ces tueries.
"Il y a un problème assez évident à régler, à savoir le besoin des familles polonaises d'enterrer dignement leurs proches qui ont été victimes du massacre de Volyn", a estimé M. Tusk.
"Le fait que nous nous comprenions sur cette question, que nous commençions à en parler normalement et que nous ayons pris certaines mesures, oui, cela mérite d'être qualifié de percée", s'est-il félicité.
Aucune des deux parties n'a précisé quelles actions concrètes avaient été entreprises.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
ONU: L'humanité a libéré "les maux d'une boîte de Pandore moderne"
L'humanité a libéré "les maux d'une boîte de Pandore moderne", s'est alarmé mercredi le secrétaire général de l'ONU, incluant les "technologies hors de contrôle" parmi les menaces existentielles du monde d'aujourd'hui, aux côtés des guerres et du réchauffement.
"Nos actions, ou inactions, ont déchainé les maux d'une boîte de Pandore moderne", a déclaré Antonio Guterres, en présentant ses priorités pour 2025 devant l'Assemblée générale.
"Quatre de ces maux se démarquent parce qu'ils représentent, au mieux des menaces risquant de perturber tous les aspects de nos politiques, au pire ils pourraient bouleverser notre existence même", a-t-il ajouté, citant "les conflits galopants, les inégalités endémiques, la crise climatique enragée, les technologies hors de contrôle".
Multiplication des conflits
Premier de ces maux, les conflits qui "se multiplient, devenant plus compliqués et plus meurtriers", comme à Gaza ou au Soudan, a noté Antonio Guterres, dénonçant également la menace nucléaire "au plus haut depuis des décennies", les attaques "constantes" contre les droits humains et l'"impunité endémique".
Il s'est également inquiété du chemin vers lequel pourrait mener la "réorganisation" en cours du Moyen-Orient, que ce soit dans les territoires palestiniens occupés, en Iran ou en Syrie.
Le patron de l'ONU, qui a fait depuis des années de la lutte contre le réchauffement de la planète une des priorités, fustige une nouvelle fois les industries fossiles et les autres responsables de la "crise climatique qui ravage" notre monde.
"Ne regardez pas plus loin que les collines de Los Angeles, lieu de tournage de films catastrophes transformées en scène de catastrophe", a-t-il noté.
Alors que tous les signataires de l'accord de Paris sont censés présenter dans les prochaines semaines une révision de leurs objectifs climatiques d'ici 2035, il a d'autre part annoncé un sommet pour "faire le bilan" de ces plans et garder l'objectif de +1,5°C "à portée", avant la COP30 au Brésil en novembre.
Un peu d'espoir
Alors qu'il rappelle régulièrement ses inquiétudes quant au développement débridé de l'intelligence artificielle, il souligne les "opportunités sans précédent" de la "révolution technologique" qui nécessite également une "gestion prudente".
"Le monde a besoin d'une IA éthique, sure et sécurisée", a-t-il plaidé, appelant l'Assemblée générale à mettre en place "sans délai" le Groupe international d'experts scientifiques approuvé par les Etats membres et destiné à éclairer les décideurs sur les risques et les opportunités de l'IA.
"Nous avons une responsabilité historique pour s'assurer que cette révolution bénéficie à toute l'humanité et pas seulement à quelques privilégiés", a-t-il plaidé.
Plus largement, les immenses inégalités dans le monde, "signe indéniable" que "quelque chose est profondément rompu dans nos systèmes sociaux, économiques, politiques et financiers", sont selon lui un des maux sortis de la boite de Pandore.
"La bonne nouvelle est que nous avons les plans pour nous attaquer à ces défis. Nous n'avons pas besoin de réinventer la roue, seulement de la faire tourner", a souligné le secrétaire général, appelant à agir en suivant les priorités adoptées en septembre dernier dans le "Pacte pour l'avenir" (renforcement du système multilatéral, réforme des institutions financières, désarmement, lutte contre la pauvreté...).
Continuant à dérouler le mythe de Pandore, il a appelé à soulever, "par l'action", le couvercle de la boite pour libérer l'espoir resté prisonnier.
"Ne perdons jamais l'espoir de vue", a-t-il martelé, voyant d'ailleurs déjà des "signes" d'un avenir meilleur.
"Oui il y a des progrès dans notre monde dans la tourmente", a-t-il assuré, citant en vrac le cessez-le-feu au Liban, le développement sans précédent des énergies renouvelables, l'amélioration de la mortalité infantile ou encore l'accès plus large à internet.
Il est enfin monté au créneau pour défendre l'ONU, de plus en plus attaquée au moment où elle s'apprête à fêter son 80e anniversaire.
"Depuis le premier jour, les Nations unies représentent la conscience mondiale. Dans un monde qui semble vouloir la destruction à tout prix, notre organisation a été une force de construction", a-t-il assuré.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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