Rejoignez-nous

International

Les Français votent massivement pour des législatives historiques

Publié

,

le

Incarné par Jordan Bardella, le Rassemblement national est donné en tête par les sondages qui le créditent de 34 à 37% des intentions de vote. Les Français de Suisse sont aussi allés voter dimanche, notamment comme ici au Palais de Beaulieu à Lausanne. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les Français ont massivement voté dimanche au premier tour d'élections législatives historiques, avec une participation à 17h00 au plus haut depuis près d'un demi-siècle. Ce scrutin pourrait, dans une semaine, ouvrir les portes du pouvoir à l'extrême droite.

A 17h00, le taux de participation atteignait 59,39%, soit 20 points de plus qu'au premier tour du scrutin législatif de 2022 à la même heure. C'est le plus fort taux depuis le premier tour des législatives de 1978, à l'exception du scrutin de 1986 mais qui se déroulait à la proportionnelle à un tour.

Au terme de la journée, la participation devrait être comprise entre 67,5% et 69,7% selon les différents instituts de sondage. Elle sera donc largement supérieure aux 47,51% de 2022 et pourrait dépasser les 67,9% des dernières législatives organisées après une dissolution, en 1997.

Premiers résultats tombés outre-mer

Preuve de cet engouement, plus de 2,7 millions de procurations ont été établies depuis le 10 juin, selon le ministère de l'Intérieur, un nombre quatre fois supérieur à celui d'il y a deux ans.

En outre-mer, où l'on vote beaucoup moins qu'en métropole, les électeurs se sont davantage déplacés, et de premiers résultats ont été publiés.

Les députés sortants du groupe centriste Liot ou investis par le Nouveau Front populaire (NFP) sont en tête en Guadeloupe et en Guyane. En Polynésie, le candidat autonomiste Moerani Frébault est élu dès le premier tour. Premier élu des 577 nouveaux députés, il sera aussi le premier Marquisien à siéger à l'Assemblée nationale.

En Martinique, le Rassemblement national (RN) a réussi à qualifier un de ses candidats pour le second second tour, une première dans ce département. Mais avec moins de 10%, il a très peu de chances d'être élu la semaine prochaine.

Anxiété et fébrilité

Dans les bureaux de vote, beaucoup d'électeurs témoignaient de leur anxiété et de leur fébrilité pour ces élections anticipées décidées à la surprise générale par le président Emmanuel Macron le 9 juin, et pour lesquelles le RN est grand favori.

De nombreuses personnalités politiques sont allées voter dans la matinée. Le président Emmanuel Macron l'a fait au Touquet, dans le nord-ouest de la France, s'accordant, comme à son habitude, un long bain de foule avec selfies et accolades. La cheffe de file de l'extrême droite Marine Le Pen a quant à elle voté à Hénin-Beaumont, dans le nord.

Le Premier ministre Gabriel Attal, qui a voté dans les Hauts-de-Seine, fera une déclaration au quartier général du parti présidentiel Renaissance après 20h00, selon son entourage. Le leader de La France insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon a lui glissé son bulletin dans l'urne en début d'après-midi à Paris.

Les Français peuvent se rendre aux urnes jusqu'à 18h00 ou, dans les grandes villes, jusqu'à 20h00, heure à laquelle se dessineront les premiers résultats de ce scrutin susceptible de bouleverser le paysage politique.

Incarné par le visage lisse de Jordan Bardella, 28 ans, le RN caracole dans les sondages, qui le créditaient de 34 à 37% des intentions de vote, avec la perspective inédite d'obtenir une majorité relative ou absolue le 7 juillet, au soir du second tour.

Dans ces enquêtes d'opinion, à prendre avec précaution, le RN devance l'alliance de gauche du Nouveau Front populaire (NFP), donnée entre à 27,5 et 29% et le camp présidentiel (centre droit), avec 20 à 21%.

Un pari risqué

Si Jordan Bardella devenait Premier ministre, ce serait la première fois qu'un gouvernement issu de l'extrême droite dirigerait la France depuis la Deuxième guerre mondiale, au cours de laquelle un régime collaborationniste non élu avait été mis en place.

Dans le cas contraire, le risque d'une Assemblée bloquée, sans possibilité d'alliance entre des camps très polarisés, est réel, un scénario qui plongerait la France dans l'inconnu.

Pari ultra risqué, la décision du président Macron de dissoudre la chambre basse du Parlement le 9 juin, à peine annoncé l'échec de ses troupes aux élections européennes, avait provoqué un séisme politique.

Malgré ses divergences internes, la gauche était dans les jours suivants parvenue à conclure un accord de coalition. Mais les différends entre le groupe de gauche radicale La France Insoumise (LFI) et ses partenaires (socialistes, écologistes, communistes), notamment sur la figure contestée de l'ex-candidat de LFI à l'élection présidentielle Jean-Luc Mélenchon, ont vite ressurgi et parasité leur campagne.

Trois candidats pour le second tour

Pendant ce temps, rien n'a semblé freiner la dynamique du RN en campagne sur le pouvoir d'achat et contre l'immigration: ni le flou sur l'abrogation de la réforme des retraites de M. Macron, ni l'émoi suscité par la volonté de M Bardella d'exclure les binationaux d'"emplois stratégiques", ni les propos sulfureux de certains candidats du RN.

Les enseignements du premier tour pourraient toutefois être difficiles à tirer, en raison notamment du grand nombre de triangulaires - trois candidats qualifiés pour le second tour.

Mais aussi d'une autre inconnue: le nombre des désistements dans l'entre-deux tours, la pratique du "front républicain" pour faire obstacle à l'extrême droite ayant faibli au fil des années.

C'est chez les "macronistes" que la pression est la plus forte, Emmanuel Macron ayant été élu chef de l'Etat en ayant eu recours en 2017 puis 2022), à l'argument du barrage contre l'extrême droite. Il a promis jeudi "la plus grande clarté" sur l'attitude à suivre mais semblait jusqu'ici pencher pour un "ni RN, ni LFI" critiqué jusque dans son propre camp.

Lundi en mi-journée, il réunira le Premier ministre et les autres membres du gouvernement au palais présidentiel de l'Elysée, pour établir une stratégie face à l'extrême droite.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Fuchs gagne le GP d'Aix-la-Chapelle, Guerdat 3e

Publié

le

Martin Fuchs et Leone Jei ont remporté dimanche le GP d'Aix-la-Chapelle (© KEYSTONE/TIL BUERGY)

Les cavaliers suisses ont frappé fort dimanche dans le GP du prestigieux CHIO d'Aix-la-Chapelle.

Martin Fuchs a cueilli la victoire sur Leone Jei, Steve Guerdat terminant quant à lui 3e avec Dynamix de Belheme.

Martin Fuchs a survolé les débats dans le barrage final, qui réunissait les onze cavaliers ayant réussi un sans faute sur chacune des deux premières manches. Le Zurichois a mis 50''29 pour boucler son troisième parcours de la journée, soit 2''12 de mieux que sa dauphine américaine Laura Kraut qui montait Baloutinue.

Steve Guerdat a également signé un parcours immaculé sur le "jump off", mais en concédant 2''30 à son compère. Le vice-champion olympique de Paris 2024 empoche ainsi un chèque de 220'000 euros, alors que Martin Fuchs a droit à une prime d'un demi-million d'euros pour cette victoire.

C'est la cinquième fois que Martin Fuchs (33 ans dimanche prochain) remporte le Grand Prix d'un des quatre concours estampillés Grand Chelem (avec Genève, Bois-le-Ducs et Spruce Meadows). Le champion d'Europe individuel de 2019, deux fois vainqueur tant à Genève (2019, 2021) qu'au Canada (2023, 2024), n'avait encore jamais triomphé dans la Mecque du saut d'obstacles.

Martin Fuchs est d'ailleurs simplement le quatrième cavalier suisse à s'adjuger ce prestigieux Grand Prix, après Paul Weier en 1973, Willi Melliger en 1983, et son oncle Markus Fuchs en 2004.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Lula dénonce "l'effondrement du multilatéralisme"

Publié

le

Le président brésilien Inacio Lula da Silva (à gauche) accueille le premier ministre Narendra Modi (archives). (© KEYSTONE/AP/Silvia Izquierdo)

Le président brésilien Lula a dénoncé dimanche l'"effondrement sans précédent du multilatéralisme", à l'ouverture d'un sommet des Brics à Rio de Janeiro. La réunion débute alors que le monde est mis sous tension par les droits de douane voulus par Donald Trump.

Les dirigeants du groupe de 11 grands pays émergents (dont Brésil, Chine, Inde, Russie et Afrique du Sud) se retrouvent pour deux jours au bord de la sublime baie de Guanabara. Mais plusieurs chefs d'État manquent à l'appel, en particulier le président chinois Xi Jinping, dont le pays est pourtant la puissance dominante des Brics.

Alors que ce rendez-vous annuel est percuté par la guerre commerciale lancée par le président américain, le chef de l'État brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a dressé un sombre tableau de la coopération internationale.

La situation au Moyen-Orient s'est aussi imposée à l'ouverture du sommet. Lula a évoqué la guerre entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza, accusant de nouveau Israël de "génocide".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Tour de France: coup double pour Mathieu van der Poel

Publié

le

La joie de Mathieu van der Poel à l'arrivée (© KEYSTONE/AP/Mosa'ab Elshamy)

Mathieu van der Poel a fait coup double à Boulogne-sur-Mer lors de la 2e étape du Tour de France. Le Néerlandais s'est imposé et a revêtu le maillot jaune de leader.

Au terme d'un sprint royal en montée, van der Poel a devancé le Slovèbe Tadej Pogacar et le Danois Jonas Vingegaard, soit les deux grands favoris pour la victoire finale à Paris. Le spécialiste des classiques - qui a cette année remporté Milan - San Remo et Paris - Roubaix - a ainsi fêté un deuxième succès sur le Tour de France. En 2021, il avait déjà gagné la 2e étape avant de porter le maillot jaune pendant six jours.

Son coéquipier Jasper Philipsen, vainqueur la veille à Lille et premier porteur du maillot de leader, a franchi la ligne à plus de 30 secondes. Au général, van der Poel compte 4 secondes d'avance sur Pogacar et 6 sur Vingegaard.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Bayern Munich: fracture du péroné pour Jamal Musiala

Publié

le

Jamal Musiala a été évacué sur une civière (© KEYSTONE/AP/BRYNN ANDERSON)

Jamal Musiala (Bayern Munich) souffre d'une fracture du péroné après un contact avec le gardien du PSG Gianluigi Donnarumma. Le milieu offensif allemand sera indisponible pour une longue durée.

Remplacé à la mi-temps du match perdu 2-0 à Atlanta, l'international allemand de 22 ans est en cours de rapatriement. Il sera opéré prochainement, a précisé le Bayern dans un communiqué. "Cette grave blessure et cette longue absence sont un véritable choc pour Jamal et pour nous tous", a commenté Max Eberl, directeur sportif du Bayern.

Selon la presse allemande, Jamal Musiala devrait être éloigné des terrains entre quatre et cinq mois, avec un retour espéré pour les derniers matches avant la trêve hivernale. Le choc avec Donnarumma s'est produit dans le temps additionnel de la première période, samedi. Musiala était parvenu à se faufiler entre le défenseur parisien Pacho et son gardien de but.

L'Italien a plongé, mais dans sa chute, la jambe gauche de l'attaquant allemand s'est retrouvée en porte-à-faux et a plié sous le poids de Donnarumma. "C'est une situation dans laquelle on ne doit pas sortir de cette façon. C'est très risqué. Il accepte le risque de blesser son adversaire", a reproché le gardien du Bayern, Manuel Neuer après la rencontre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

BAKER STREET

GERRY RAFFERTY

19:13

Les 2 derniers titres

JE N'OUBLIE PAS

VITAA

19:10

ALL BY MYSELF

CELINE DION

19:06

Votre Horoscope

Bélier

Une transformation dans votre manière agir, se met en place. Vous appréciez la personne qui est en train d’apparaître en vous…

Les Sujets à la Une