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La Suisse salue le cessez-le-feu à court terme au Soudan

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L'ambassadrice suisse à l'ONU à New York Pascale Baeriswyl a demandé aux généraux soudanais responsables des violences d'entendre la population. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

La Suisse salue le cessez-le-feu signé samedi par l'armée et les paramilitaires soudanais. Lundi devant le Conseil de sécurité de l'ONU à New York, elle a appelé les deux parties à un retour aux négociations pour une cessation durable des hostilités.

Ce cessez-le-feu d'une semaine, approuvé sous médiation saoudienne et américaine, entrait en vigueur lundi à 21h45. L'ambassadrice suisse à l'ONU à New York Pascale Baeriswyl, qui présidait la réunion du Conseil, a considéré qu'il était très important "pour atténuer les souffrances de la population".

Mais elle souhaite déjà que les affrontements puissent cesser plus longuement. La Suisse soutient les nombreux formats en cours pour tenter de pousser les parties à négocier cette approche.

Berne veut surtout que l'assistance humanitaire puisse atteindre les millions de Soudanais qui en dépendent et que les blessés soient évacués, conformément aux engagements pris par les parties il y a une dizaine de jours. La Suisse considère comme "inacceptable" la situation humanitaire et les pillages perpétrés depuis mi-avril.

De nombreuses personnes n'ont plus eu durablement accès à de la nourriture, de l'eau potable ou à des soins pendant des semaines. Certains redoutent une détérioration des conditions qui pourraient mener à une famine. Selon l'ONU, plus de la moitié des 45 millions de Soudanais ont désormais besoin d'assistance humanitaire.

Demande d'entendre la population

"Nous sommes aux côtés des Soudanais", a insisté Mme Baeriswyl, présentant les condoléances de son pays aux proches des centaines de victimes des violences il y a dix jours à El-Geneina. De même, la Suisse appelle les militaires à entendre la "voix des civils". L'ambassadrice a déploré que la société civile n'ait pu participer au briefing devant le Conseil de sécurité, en raison des conditions sécuritaires.

Et Mme Baeriswyl de saluer également les efforts de l'émissaire de l'ONU Volker Perthes, malgré la situation difficile. Arrivé à New York depuis Port-Soudan, celui-ci a estimé que le cessez-le-feu d'une semaine donnait "un signal" pour la population et "montre que les violences peuvent être terminées si les deux parties l'honorent".

Selon des sources soudanaises, plus de 860 civils ont été tués et des milliers blessés. De précédentes tentatives de cessez-le-feu ont été rapidement violées par les deux parties, mais celles-ci se sont engagées pour la première fois de manière plus solide.

Les combats continuent

Les deux camps ont annoncé vouloir respecter la trêve, mais à Khartoum, les habitants ont dit ne voir aucun préparatif. Et si les combats faiblissent habituellement la nuit, lundi soir, après l'entrée en vigueur officielle de la trêve à 21h45 (heure soudanaise et suisse), des habitants de la banlieue nord-est de Khartoum ont rapporté des affrontements à l'AFP.

Face à ceux qui accusent la communauté internationale de ne pas avoir su éviter les affrontements depuis mi-avril entre l'armée et les paramilitaires, M. Perthes renvoie la responsabilité à ceux-ci. Ils "ont fait le choix de régler leurs divergences sur le champ de bataille, plutôt qu'à une table", a dit l'émissaire. "C'est leur décision" et elles "peuvent y mettre un terme".

ONU inquiète de heurts intercommunautaires

Les parties "doivent stopper les combats, autoriser l'assistance humanitaire, protéger les travailleurs humanitaires et permettre à ceux qui souhaitent fuir de le faire en sécurité", estime également M. Perthes. Et de garantir que l'ONU fera tout son possible pour augmenter son aide.

Plus d'un million de personnes ont fui depuis mi-avril, dont quatre sur cinq à l'intérieur du pays et le reste dans les pays voisins. Comme le haut commissaire de l'ONU pour les réfugiés Filippo Grandi avant lui, M. Perthes appelle ces gouvernements à faciliter leur accueil. Plus largement, il redoute aussi une augmentation supplémentaire des violences intercommunautaires.

L'ONU se dit également prête à oeuvrer à terme dans un mécanisme de surveillance d'une cessation permanente des hostilités. M. Perthes a aussi promis qu'elle chercherait à en savoir davantage après des accusations récentes de violences sexuelles.

Raids aériens et explosions ont de nouveau frappé Khartoum lundi quelques heures avant l'entrée en vigueur du cessez-le-feu. L'émissaire va continuer à dialoguer avec le général Abdel Fattah al-Burhane et son rival, le général Mohamed Hamdane Daglo, à la tête des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Chine et Etats-Unis doivent être "partenaires", dit Xi à Blinken

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Le président chinois Xi Jinping (à dr.) et le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken à Pékin (archives). (© KEYSTONE/AP/Leah Millis)

Le président chinois Xi Jinping a déclaré vendredi au secrétaire d'Etat américain Antony Blinken que les deux pays devaient "être des partenaires, pas des rivaux" même si "de nombreux problèmes" subsistaient, selon la télévision publique CCTV.

Lors de sa rencontre avec M. Blinken à Pékin, M. Xi a déclaré que les deux pays avaient "réalisé des progrès positifs" depuis la fin 2023.

"De nombreux problèmes doivent encore être résolus et des efforts supplémentaires sont encore possibles", a-t-il toutefois souligné.

"J'ai proposé trois grands principes: le respect mutuel, la coexistence pacifique et la coopération gagnant-gagnant", a ajouté le président chinois.

"La Terre est suffisamment grande pour que la Chine et les Etats-Unis puissent chacun se développer et prospérer."

Antony Blinken effectue depuis mercredi sa deuxième visite en Chine en moins d'un an, dans un contexte de rapprochement diplomatique entre les deux pays malgré des tensions persistantes sur Taïwan, le commerce ou la mer de Chine méridionale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Zelensky commémore Tchernobyl et alerte contre le risque nucléaire

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Le site de Zaporijja, source d'inquiétudes pour Volodymyr Zelensky. (© KEYSTONE/AP/LIBKOS)

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a alerté vendredi contre le risque d'incident nucléaire du fait de l'occupation russe de la centrale de Zaporijjia. Cette mise en garde intervient à l'occasion du 38e anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl.

L'armée russe occupe dans le sud ukrainien depuis plus de deux ans l'immense centrale, qui produisait auparavant 20% de l'électricité du pays.

"Cela fait maintenant 785 jours que les terroristes russes prennent en otage la centrale de Zaporijjia", a déploré vendredi Volodymyr Zelensky sur X (ex-Twitter).

"Il incombe au monde entier de faire pression sur la Russie pour que la centrale de Zaporijjia soit libérée et qu'elle revienne sous le contrôle de l'Ukraine", a-t-il appuyé, estimant que "c'est le seul moyen d'éviter de nouvelles catastrophes" comme celle de Tchernobyl.

Le 26 avril 1986, quand l'Ukraine faisait encore partie de l'URSS, un réacteur de la centrale de Tchernobyl, située à une centaine de kilomètres au nord de Kiev, avait explosé.

L'accident nucléaire, considéré comme le pire de l'Histoire, a contaminé de vastes zones surtout en Ukraine, au Bélarus et en Russie. Une grande partie du reste de l'Europe a également subi des retombées radioactives.

Le premier jour de l'invasion russe en Ukraine, le 24 février 2022, des troupes de Moscou sont entrées par le Bélarus dans la zone d'exclusion hautement radioactive entourant Tchernobyl et ont occupé le site de la centrale qui n'est plus en activité depuis 2000.

Elles y sont restées un mois avant de se replier en saccageant, selon Kiev, du matériel scientifique.

La centrale de Zaporijjia, elle, a continué à fonctionner les premiers mois de l'invasion russe, malgré sa prise par les forces russes et des périodes de bombardements, avant d'être mise à l'arrêt à l'automne 2022.

Kiev et Moscou se sont accusés mutuellement à plusieurs reprises d'avoir bombardé le site, ces frappes faisant resurgir le spectre d'un "nouveau Tchernobyl".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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La BBC et Voice of America suspendus deux semaines au Burkina

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Les autorités de Ouagadougou accusent la BBC et VOA d'avoir publié "d'énormes déclarations péremptoires et tendancieuses contre l'armée burkinabè sans éléments de preuve tangible" (archives). (© KEYSTONE/AP/FRANK AUGSTEIN)

Les radios britannique BBC et américaine Voice of America (VOA), sont suspendues pour deux semaines au Burkina Faso, a annoncé jeudi soir l'autorité de la communication burkinabé. Elles avaient diffusé un rapport de HRW accusant l'armée "d'exactions" sur des civils.

Le Conseil supérieur de la communication (CSC) "a décidé de la suspension des programmes des deux radios internationales (BBC et VOA) émettant à Ouagadougou pour une durée de deux semaines à compter de la notification de ladite décision", indique-t-il dans un communiqué.

L'autorité justifie cette décision par la "diffusion jeudi sur les ondes et les plateformes numériques de BBC-Afrique et de VOA d'un article accusant l'armée burkinab

Plus de 200 civils exécutés

Dans son rapport publié jeudi, HRW a accusé l'armée burkinabè, aux prises avec les groupes armés djihadistes, d'avoir "exécuté au moins 223 civils" dont au moins 56 enfants lors de deux attaques dans le Nord du pays. Des accusations auxquelles les autorités, sollicitées par l'AFP, n'avaient pas réagi depuis.

Le CSC indique également avoir "enjoint" aux fournisseurs d'accès à internet "de suspendre" l'accès aux sites et "autres plateformes numériques de la BBC, de la VOA et de l'ONG Human Rights Watch (HRW) à partir du territoire burkinabè".

Il estime que "l'approche" des deux radios "porte atteinte aux principes cardinaux du traitement de l'information, en ce qu'elle constitue une désinformation de nature à porter le discrédit sur l'armée burkinabè" et "est, en outre, susceptible de créer des troubles à l'ordre public".

Mise en garde

L'autorité de la communication invite "l'ensemble des médias à s'abstenir de relayer, à travers leurs différents supports, cet article tendancieux (...) de nature subversive". Et d'avertir que "tout contrevenant s'expose aux sanctions prévues par les textes en vigueur".

Le Burkina Faso, dirigé par des militaires issus de coups d'Etat en 2022, a déjà suspendu temporairement ou sine die la diffusion de plusieurs chaînes de télévision ou de radio et expulsé des correspondants étrangers.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Saab de nouveau porté par la forte demande en armement

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Tiré par la course mondiale à l'armement, Saab revoit son objectif de croissance de ses ventes à la hausse, autour de 15 à 20% pour 2024 contre un précédent objectif de 12 à 16% (archives). (© KEYSTONE/EPA MTI/SANDOR UJVARI)

Le groupe suédois d'armement et d'aéronautique Saab a vu son bénéfice net croître de 7% au premier trimestre. La performance reflète le réarmement provoqué par la guerre en Ukraine et l'adhésion de la Suède à l'Otan, a-t-il annoncé vendredi.

"Saab a entamé l'année 2024 en enregistrant une augmentation des commandes, une forte croissance des ventes et une amélioration de sa rentabilité", a constaté le directeur général Micael Johansson, cité dans un communiqué.

Tiré par la course mondiale à l'armement, le groupe revoit son objectif de croissance de ses ventes à la hausse, autour de 15 à 20% pour 2024 contre un précédent objectif de 12 à 16%.

Sur les trois premiers mois de l'année, le bénéfice net a augmenté de 7%, à 784 millions de couronnes (environ 66 millions de francs) contre 735 millions un an plus tôt.

Les prises de commandes ont progressé de 9% tandis que le chiffre d'affaires a grimpé de 24%, à 14,2 milliards de couronnes.

Saab cite en particulier un gros contrat signé avec la Pologne pour la livraison d'armes antichars Carl-Gustaf, d'une valeur de 12,9 milliards de couronnes.

Pour faire face à la forte demande globale, le groupe a augmenté ses investissements et recruté 700 personnes depuis fin 2023.

En Suède, Micael Johansson dit être prêt, depuis l'adhésion du pays scandinave à l'Otan, à "pleinement soutenir la Suède et les partenaires de l'alliance dans leurs efforts pour mettre en place la préparation à la défense dont elles ont tant besoin".

Stockholm "doit franchir plusieurs étapes importantes, telles que l'intégration à l'alliance et l'adoption des objectifs de capacité de l'OTAN", a-t-il ajouté.

Outre l'avion de surveillance GlobalEye, le Gripen - qui équipe les armées suédoise brésilienne et hongroise -, Saab est un important fabricant d'armes antichar, très demandées par l'Ukraine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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