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International

Leonid Volkov, un proche de Navalny, agressé en Lituanie

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Leonid Volkov, opposant russe en exil et proche de Navalny, a été agressé mardi devant son domicile en Lituanie. Cette photo date de 2022. (Archives) (© KEYSTONE/AP Ritzau Scanpix/PHILIP DAVALI)

Leonid Volkov, opposant russe en exil et ex-bras droit d'Alexeï Navalny, a été violemment agressé mardi soir devant son domicile à Vilnius. Le gouvernement lituanien a qualifié l'attaque de "choquante".

Leonid Volkov a été "attaqué à l'extérieur de sa maison. Quelqu'un a brisé la vitre d'une voiture et l'a aspergé de gaz lacrymogène dans les yeux avant de commencer à frapper Leonid avec un marteau", a indiqué Kira Iarmich, l'ex-porte-parole de M. Navalny.

Agé de 43 ans, Leonid Volkov est l'une des principales figures de l'opposition russe et était l'un des lieutenants d'Alexeï Navalny, mort le 16 février à l'âge de 47 ans dans une colonie pénitentiaire de l'Arctique où il purgeait une peine de 19 ans de prison pour "extrémisme".

Conduit aux urgences, M. Volkov a finalement pu regagner son domicile mais est blessé, a indiqué son épouse mercredi sur le réseau social X. "Nous sommes à la maison. Le bras de Leonid est cassé et il ne peut pas encore marcher", a écrit Anna Birioukova. Elle a diffusé des photos montrant les blessures subies par l'opposant, notamment un oeil au beurre noir, une marque rouge sur son front et du sang sur une de ses jambes.

Attaque "choquante"

Un porte-parole de la police lituanienne, Ramunas Matonis, a confirmé à l'AFP qu'un citoyen russe avait été agressé près de sa maison dans la capitale Vilnius à environ 22h00 heure locale (21h00 en Suisse).

Aucun suspect n'a été identifié à ce stade et plus de détails sur cette agression doivent être communiqués mercredi matin, a précisé le porte-parole. Le ministre lituanien des Affaires étrangères Gabrielius Landsbergis a condamné une attaque "choquante" et assuré, dans un message sur X, que ses auteurs devront "répondre de leurs crimes".

Cette agression survient près d'un mois après la mort d'Alexeï Navalny dans une prison russe en Arctique et à quelques jours de l'élection présidentielle en Russie, organisée de vendredi à dimanche, qui devrait consacrer un nouveau triomphe Vladimir Poutine, faute de véritables opposants.

"Poutine a tué Navalny. Et beaucoup d'autres personnes avant ça", avait écrit lundi sur les réseaux sociaux Leonid Volkov, qui était l'ancien chef de cabinet de l'opposant. Il présidait également jusqu'en 2023 la fondation anti-corruption fondée par M. Navalny. Pays membre de l'Otan, la Lituanie accueille de nombreux Russes en exil et est un fervent soutien de l'Ukraine depuis le début de l'invasion russe.

Risque d'être "tous tués"

Les dissidents russes qui se sont exprimés contre le Kremlin se plaignent souvent d'être la cible de menaces et d'attaques. Quelques heures avant son agression mardi, Leonid Volkov avait confié au média russophone indépendant Meduza être inquiet pour sa sécurité depuis la mort d'Alexeï Navalny.

"Le principal risque désormais c'est que nous soyons tous tués. Pourquoi, c'est une chose assez évidente", a-t-il déclaré d'après Meduza. Leonid Volkov s'est exilé en 2019 comme d'autres alliés d'Alexeï Navalny après l'ouverture par les autorités russes d'une enquête criminelle visant la fondation anti-corruption de l'opposant. Les multiples procès intentés contre M. Navalny avaient été largement dénoncés comme étant une manière de le punir pour son opposition au président russe.

Depuis 2021, Moscou recherche Leonid Volkov pour son rôle dans l'organisation, conjointement avec M. Navalny, de manifestations contre le pouvoir russe. Après la mort de l'opposant numéro un à Vladimir Poutine, à propos de laquelle une quarantaine de pays dont les Etats-Unis et ceux de l'Union européenne ont demandé une enquête internationale, Leonid Volkov a promis que l'équipe de l'opposant russe "n'abandonnerait pas" car "le bien l'emporte toujours sur le mal".

Il avait appelé les partisans d'Alexeï Navalny à "ne pas se décourager". "C'est ce qu'il attend de nous maintenant. Ce à quoi il a consacré sa vie doit gagner."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Football

Le Real Madrid ne meurt jamais

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Joselu: un doublé qui envoit le Real à Wembley. (© KEYSTONE/AP/Jose Breton)

Le Real Madrid ne meurt jamais ! Mené au score jusqu’à la 88e minute devant le Bayern, il s’est qualifié pour la finale de la Ligue des Champions grâce à un doublé de Joselu (88e et 91e).

Le joker de 34 ans envoie donc le Real Madrid pour une 18e finale de la Ligue des Champions. Le 1er juin à Wembley, les Madrilènes affronteront le Borussia Dortmund avec l’ambition de fêter un 15e sacre. Ils l’aborderont bien sûr avec les faveurs du pronostic, portés aussi par cette intime conviction que rien, vraiment rien, ne peut les ébranler.

Le Real Madrid a toutefois bénéficié d’un coup de pouce du malheureux Manuel Neuer pour revenir dans le match. Extraordinaire pendant 88 minutes, le portier du Bayern a relâché une frappe anodine de Vinicus dans les pieds de Joselu. Revenu de nulle part à cause de cette funeste erreur de l’homme qui avait fait longtemps leur désespoir, le Real forçait la décision trois minutes plus tard avec un centre parfait d’Antonio Rüdiger pour Joselu. Ce but était tout d’abord annulé pour hors jeu avant que la VAR ne l’accorde.

Malgré un Vinicus intenable sur son flanc gauche et une emprise presque totale sur le jeu, le Real s’est vraiment retrouvé au bord de l’abîme. Le Bayern avait pris l’avantage à la 68e par Alphonso Davies. Décalé par Harry Kane sur le côté gauche, le Canadien a fixé Rüdiger avant d’armer une frappe du droit imparable. Avec un Neuer qui multipliait les arrêts, les Bavarois pensaient tenir leur os. Signer l’exploit à Madrid pour, à la fois, sauver une saison domestique bien terne et, surtout, pour ne pas laisser seul le Borussia Dortmund sous les feux de la rampe le 1er juin à Wembley.

Le sort est particulièrement cruel pour Manuel Neuer. Pendant 88 minutes, le capitaine avait retrouvé la flamme de ses grands jours. Il n’avait sans doute jamais évolué à un tel niveau depuis des mois, des années même. Jusqu’à ce ballon relâché de la 88e minute. Cette bourde risque bien de relancer le débat sur la pertinence de le titulariser lors du prochain Euro.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Une deuxième chance pour la Fiorentina

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La joie de Nicolas Gonzalez au coup de sifflet final: la Fiorentina est à nouveau en finale de la Conference League. (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER MATTHYS)

La Fiorentina jouera à nouveau la finale de la Conférence League. Les Italiens se sont qualifiés grâce à leur nul 1-1 à Bruges après avoir enlevé 3-2 le match aller.

Les "bourreaux" du FC Bâle de l’an dernier ont dû attendre la 84e minute et un penalty transformé par l’Argentin Lucas Beltran pour forcer la décision. Les Belges avaient ouvert le score à la 20e par leur capitaine Hans Vanaken.

Les Florentins méritent leur qualification dans la mesure où leur emprise fut très marquée après le repos. Mais ils peuvent aussi remercier leur gardien Pietro Terracciano, auteur d’une parade décisive dans le temps additionnel sur une tête de Vanaken.

En finale le 29 mai au stade du AEK Athènes, la Fiorentina affrontera le vainqueur de la confrontation entre Olympiakos et Aston Villa. Les Grecs ont gagné 4-2 le match aller. Les Italiens auront à c½ur d’effacer leur défaite face à West Ham lors de la finale 2023.

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Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Climeworks inaugure une seconde usine de captage de CO2 en Islande

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La première usine de Climeworks en Islande, baptisée Orca. La seconde usine dévoilée mercredi, Mammoth, permettra de capter bien plus de CO2 (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Les ventilateurs moulinent: la deuxième usine islandaise de captage de CO2 dans l'air et stockage sous terre a été dévoilée mercredi par la start-up suisse Climeworks. Elle décuple ainsi ses capacités et espère "éliminer" des millions de tonnes de ce gaz d'ici 2030.

Mammoth est située à quelques centaines de mètres de sa petite soeur, Orca, usine pionnière en service depuis septembre 2021, au milieu d'un champ de lave solidifiée recouverte de mousse, à une demi-heure de la capitale Reykjavik.

Entourés par des montagnes, douze conteneurs ont commencé ces derniers jours à ventiler de l'air pour en extraire le CO2 grâce à un procédé chimique, alimenté par la chaleur issue de la centrale géothermique voisine ON Power.

D'ici la fin de l'année, 72 unités seront installées autour de l'usine qui compresse ensuite le gaz et le dissout dans de l'eau avant de l'injecter sous terre. A 700 mètres profondeur, au contact du basalte, roche volcanique poreuse riche en calcium et magnésium, le CO2 met environ deux ans à se minéraliser et est ainsi stocké durablement, selon un procédé mis au point par la société islandaise Carbfix.

36'000 tonnes de CO2 par an

Quelque 10'000 tonnes de CO2 étaient jusqu'ici captées puis stockées par an dans le monde, dont 4000 par Orca et le reste principalement par des unités pilote expérimentales. Une fois pleinement opérationnelle, Mammoth permettra d'en absorber 36'000 tonnes par an.

"Nous sommes passés de quelques milligrammes de CO2 captés dans notre laboratoire il y a 15 ans à quelques kilos, puis des tonnes et des milliers de tonnes", se réjouit Jan Wurzbacher, fondateur et codirigeant de Climeworks. D'ici 2030, l'entreprise vise une capacité de plusieurs millions de tonnes et entrevoit le milliard pour 2050.

Une vingtaine d'autres projets développés par Climeworks et d'autres start-up devraient permettre d'atteindre les 10 millions de tonnes d'ici 2030. A comparer aux 40 milliards de tonnes émises l'année dernière dans le monde.

Crédit carbone

Ces usines énergivores se distinguent de celles qui captent le CO2, plus concentré, à la sortie d'infrastructures industrielles ou énergétiques mais aussi de celles qui réutilisent ce gaz au lieu de le stocker.

Pour chaque tonne de CO2 stockée, Climeworks peut ainsi générer un crédit carbone qui permet à ses clients (Lego, Microsoft, H&M, Swiss Re, JP Morgan Chase, Lufthansa...) de compenser leurs émissions de gaz à effet de serre.

Ces technologies sont reconnues par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) comme une solution pour éliminer du CO2 de l'atmosphère mais ne sont pas encore très intégrées aux scénarios de réductions des émissions tant leur développement, extrêmement couteux, est encore au stade embryonnaire avec des financements publics limités.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Avoirs en Russie: Raiffeisen renonce à un accord controversé

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Plus de deux ans après l'invasion de l'Ukraine, l'autrichien Raiffeisen demeure la plus grande banque occidentale opérant en Russie. (archives) (© KEYSTONE/EPA/YURI KOCHETKOV)

La banque autrichienne Raiffeisenbank (RBI) a annoncé mercredi abandonner son montage complexe impliquant l'oligarque russe Oleg Deripaska, visé par des sanctions occidentales, pour récupérer des avoirs gelés en Russie, face aux réticences notamment américaines.

"La banque a décidé de renoncer à la transaction par mesure de précaution", a déclaré RBI dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion de son conseil d'administration, expliquant "ne pas avoir obtenu le soutien nécessaire lors de récents entretiens avec les autorités compétentes".

Il y a plus d'un an, elle avait annoncé vouloir "vendre ou scinder" sa filiale russe. Puis en décembre, elle avait dit vouloir racheter les parts dans l'entreprise autrichienne de construction Strabag à une entité contrôlée à l'époque par Oleg Deripaska et depuis cédée.

Encore active en Russie

La filiale russe de RBI devait acquérir ces actions pour une valeur de plus d'un milliard d'euros puis rapatrier les avoirs vers la maison mère en Autriche sous forme de dividendes en nature.

L'opération était vue d'un mauvais oeil par le Trésor américain, dont une haute responsable était venue à Vienne en mars.

La semaine dernière, le PDG de RBI Johann Strobl avait affirmé que le projet serait annulé s'il existait "un risque de sanctions ou d'autres conséquences négatives de la part de l'une des autorités concernées".

Plus de deux ans après l'invasion de l'Ukraine, Raiffeisen demeure la plus grande banque occidentale opérant en Russie, malgré les appels de la Banque centrale européenne (BCE) à quitter le pays, parlant d'un risque peu contrôlable.

Raiffeisen y est présente depuis 1996 et emploie plus de 9.000 personnes, selon son rapport financier de 2023.

Elle affirme y réduire progressivement ses activités, dont le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait dénoncé en 2022 le maintien.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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