International
Les 27 endossent le certificat sanitaire
Les dirigeants de l'UE ont endossé mardi le certificat sanitaire numérique européen. Ils ont appelé à la "mise en place rapide" de ce sésame, qui doit permettre une réouverture des frontières.
Eurodéputés et Etats membres s'étaient mis d'accord la semaine dernière sur ce pass commun destiné à faciliter les voyages dans l'UE à partir du 1er juillet. Il attestera qu'une personne est vaccinée contre le Covid-19, qu'elle a passé un test négatif ou qu'elle est immunisée après avoir contracté la maladie.
Dans les conclusions de leur sommet diffusées à la mi-journée, les Vingt-Sept se sont aussi déjà entendus pour permettre l'entrée dans l'UE aux voyageurs de pays tiers ayant reçu les doses nécessaires de vaccins anti-Covid approuvés par les Européens.
Objectif: 70% de vaccinés en juillet
"Le certificat sanitaire est particulièrement important pour redémarrer notre économie, avec la libre circulation des travailleurs, mais aussi des touristes cet été", a souligné le Premier ministre croate Andrej Plenkovic, dont le pays est très dépendant du tourisme.
Certains Etats veulent cependant se réserver le droit d'imposer aux titulaires de ces certificats certaines mesures, comme des quarantaines, face à l'émergence de variants par exemple. "Tout dépend de la situation sanitaire dans votre pays, et dans celle du voyageur. Cela va être complexe", a reconnu auprès de l'AFP le ministre irlandais des Affaires européennes, Thomas Byrne.
Quelque 170 millions de personnes dans l'UE (soit 46% de la population adulte) auront été vaccinées au 30 mai, selon la Commission européenne, qui vise un taux de 70% d'ici fin juillet.
Plan d'action sur le climat
Les dirigeants ont également présenté leurs positions sur le futur plan d'action climatique que proposera mi-juillet la Commission en vue d'atteindre la neutralité carbone du continent à horizon 2050.
Les Vingt-Sept s'étaient accordés en décembre pour réduire les émissions de gaz à effet de serre dans l'UE d'au moins 55% d'ici 2030 par rapport à 1990. Ils veulent désormais fournir à la Commission des lignes directrices concrètes pour y parvenir.
Les conclusions du sommet devraient rester "concises et générales", faute de disposer d'études d'impact, "mais ce débat montrera à la Commission où se situent les Etats" par rapport au système répartissant entre les pays les efforts de réduction des émissions, souligne un diplomate.
Ce système comprend des secteurs (transports, bâtiments, agriculture, gestion des déchets...) actuellement exclus du marché des droits d'émissions carbone (ETS), lequel reste réservé aux entreprises de l'énergie et de l'industrie.
"Hautement sensible"
"L'Autriche soutient des objectifs ambitieux, mais nous voulons que chaque Etat membre fasse sa part", a observé mardi matin le chancelier autrichien Sebastian Kurz, qui a rappelé - comme le Luxembourg - sa farouche opposition au nucléaire.
Concernant les réductions d'émissions, "il s'agit d'un jeu à somme nulle, puisqu'il faut partager entre nous un effort donné. Si je diminue mon effort, on augmente celui d'un autre", commente un diplomate.
Le débat porte notamment sur les critères de cette répartition: doit-elle se fonder sur le PIB, alors que les pays les plus développés ont déjà massivement sabré leurs émissions et que les moins favorisés, dépendants d'énergies fossiles et de secteurs polluants, manquent de moyens pour investir ?
"On peut élaborer un nouveau mécanisme visant à créer un marché d'émissions pour le bâtiment ou les transports, mais on ne gère pas un prix carbone pour le transport routier comme pour une usine (...) Certains Etats ont commencé à le faire, d'autres sont radicalement contre, d'autres s'interrogent sur la solidarité du dispositif", selon une source diplomatique.
Imposer des droits d'émission ou de nouvelles restrictions au transport routier et aérien, ou encore au fret maritime, "ce sont des questions hautement sensibles et on ne peut pas avoir un accord écrit là-dessus avant que la Commission n'avance ses propositions, c'est trop technique", abonde un autre diplomate.
Économie
Déforestation: le Brésil demande à l'UE de reporter sa loi
Le Brésil a demandé à la Commission européenne de reporter l'entrée en vigueur de sa nouvelle réglementation anti-déforestation, prévue en fin d'année. Il y voit un "instrument unilatéral et punitif" et une menace pour ses exportations.
Dans un courrier transmis mercredi lors d'une réunion bilatérale au Brésil, Brasilia appelle l'Union européenne à "réexaminer de toute urgence" sa nouvelle loi, un "sujet de vive préoccupation" pour les exportations du pays.
Le gouvernement brésilien considère la nouvelle réglementation européenne comme contraire au "principe de souveraineté", jugeant qu'elle "discrimine les pays en touchant uniquement ceux qui possèdent des ressources forestières".
Pas de produits de terres déboisées après 2020
Promulgué en 2023, le nouveau règlement européen contre la déforestation prévoit d'interdire à partir de fin 2024 la commercialisation dans l'Union européenne d'une série de produits (cacao, café, soja, huile de palme, bois, viande bovine, caoutchouc, cuir, ameublement, papier...) s'ils proviennent de terres déboisées après décembre 2020.
Les entreprises importatrices, responsables de leur chaîne d'approvisionnement, devront prouver la traçabilité via des données de géolocalisation fournies par les agriculteurs, associées à des photos satellitaires.
Courrier "lamentable et étonnant"
Le courrier du Brésil est "triste, lamentable et étonnant" parce qu'il "contredit le discours du président lui-même", a déclaré jeudi à l'AFP Marcio Astrini, secrétaire exécutif de l'Observatoire du climat, un réseau regroupant une centaine d'ONG environnementales au Brésil.
Le président brésilien de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, revenu aux affaires l'an dernier, s'est engagé à mettre fin d'ici 2030 à la déforestation illégale dans le pays, liée à l'expansion de la puissante agro-industrie, toujours en quête de terres.
"Cela ne sert à rien de faire des discours pour dire qu'on va en finir avec la déforestation et promouvoir une production agricole durable, si quand un mécanisme apparaît pour atteindre ce but, on ne le met pas en place", a réagi M. Astrini.
COP30
Pour lui, la position brésilienne est "encore plus grave" du fait que le Brésil accueillera l'an prochain la COP30, la grande conférence internationale sur le climat, dans la ville amazonienne de Belem (nord).
En juin, les Etats-Unis avaient eux aussi demandé à l'UE de reporter l'application du texte, qui suscite également de vives inquiétudes de pays africains, asiatiques et sud-américains, mais aussi de certains Etats européens, inquiets de coûts supplémentaires pour leurs agriculteurs, éleveurs et exploitants forestiers.
Le PPE aussi pour un report
De son côté, la Commission européenne assure "travailler intensément à la mise en oeuvre" de ce nouveau règlement prévue fin décembre. Aucun report n'est prévu à ce stade.
Un report nécessiterait une nouvelle initiative législative de la Commission, dont la nouvelle équipe doit être présentée mardi, trois mois après les élections européennes.
Au sein du Parlement, les conservateurs du PPE ont réclamé dès le mois de juin un report de ce règlement, que la droite présente comme un "monstre bureaucratique".
A l'inverse, les eurodéputés écologistes s'alarment de la remise en cause de cette règlementation. "Cette loi est attaquée de toutes parts. On a des inquiétudes. Le Brésil demande ça alors qu'il est le premier derrière à dire qu'il y a alerte rouge sur la déforestation", dénonce l'eurodéputée Marie Toussaint.
Une réunion technique devait également se tenir ce jeudi entre la Commission, les autorités de Malaisie et d'Indonésie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Le PSG ne paiera pas les 55 millions d'impayés à Mbappé
Le PSG a annoncé qu'il ne paierait pas les 55 millions d'euros d'impayés à Mbappé, que la Ligue de football professionnel (LFP) lui a ordonné de verser au joueur. Le joueur devra saisir la justice.
Mbappé avait saisi la commission juridique de la LFP, qui s'est réunie mercredi en présence des deux parties. La commission a d'abord préconisé une médiation mais, face au refus du joueur, a demandé au PSG de payer les 55 millions, et ce sous huitaine, selon plusieurs sources concordantes.
Dans la foulée de cette annonce, le club a indiqué par voie de communiqué: "Compte tenu des limites du champ juridique de la Commission pour prendre une décision complète sur ce dossier, l'affaire doit désormais être contestée devant une autre juridiction."
"Le PSG se réjouira de présenter l'ensemble des faits au cours des mois et de l'année à venir", ajoute-t-il. Des termes qui ne laissent pas de doute sur le fait que le PSG se prépare à une bataille juridique au long cours. "Nous ne payons pas", a ajouté une source proche de la direction, selon laquelle c'est au joueur de saisir un tribunal.
"Défaite" pour le club parisien
La décision est néanmoins une défaite de court terme pour le PSG, qui se réjouissait mercredi de la demande de médiation et critiquait le joueur de ne pas l'avoir acceptée.
En début d'année, avant la décision de Mbappé de partir, les deux camps avaient affirmé que le capitaine de l'équipe de France avait renoncé à une partie de ses primes dans un accord passé avec le PSG en août 2023 après sa mise à l'écart de l'équipe durant un mois.
Le joueur lui-même avait déclaré à la presse, le 3 janvier: "Avec l'accord que j'ai passé avec le président cet été, peu importe ma décision, on a réussi à protéger l'ensemble des parties, à préserver la sérénité du club pour les défis à venir, c'est le plus important."
Mais cette "sérénité" a vite laissé place à des échanges de courrier entre les avocats des deux parties, ces derniers mois.
Kylian Mbappé demande le versement d'une somme de 55 millions d'euros qui comprend l'ultime tiers d'une prime à la signature (36 millions d'euros brut), les mois de salaires d'avril, mai, juin, ainsi qu'une prime d'éthique sur ces trois mois.
Selon le club, cette demande du joueur revient à ne pas respecter l'accord passé en août 2023. Le camp Mbappé considère pour sa part que cet accord, dans une période où le joueur mis à l'écart était sous pression, n'avait pas été signé et se révèle donc caduc.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Nadal ne pourra pas participer à la Laver Cup
Rafael Nadal a annulé sa participation à la prochaine Laver Cup. On ne sait pas si le refus de l'Espagnol de 38 ans est dû à une blessure.
Un remplaçant sera désigné rapidement, a fait savoir l'organisateur. "Je suis vraiment déçu de devoir vous annoncer que je ne pourrai pas participer à la Laver Cup à Berlin la semaine prochaine, a expliqué Nadal sur le compte X/Twitter de la Laver Cup. Il s'agit d'une compétition par équipe. Pour vraiment soutenir l'équipe d'Europe, je devrais donner le meilleur de moi-même, mais en ce moment, il y a d'autres joueurs qui peuvent aider l'équipe à remporter la victoire."
La Laver Cup, qui oppose une équipe Europe à une équipe Monde, se déroulera du 20 au 22 septembre à Berlin. Nadal aurait dû compléter l'équipe européenne dirigée par Björn Borg, dont fait également partie Carlos Alcaraz et le champion olympique allemand Alexander Zverev. Il s'agit probablement de la dernière année sur le circuit pour l'homme aux 22 Grands Chelems.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / dpa
International
Marc Hirschi s'impose encore
Marc Hirschi enchaîne. Après la Clasica San Sebastian, la Bretagne Classic et le GP Industria & Artigianato, le Bernois a remporté la 72e édition de la Coppa Sabatini.
Hirschi, qui passera la saison prochaine de l'équipe UAE Emirates à l'équipe helvétique Tudor Pro Cycling, a attaqué à 36 kilomètres de l'arrivée et s'est imposé en solitaire dans la région de Pise avec 28 secondes d'avance sur l'Autrichien Georg Mühlberger et le Danois Anders Foldager.
Hirschi a ainsi fêté sa septième victoire de la saison et la deuxième consécutive à la Coppa Sabatini. L'année dernière, le coureur de 26 ans s'était imposé dans un sprint à deux face au Français Pavel Sivakov. A deux semaines et demie des Mondiaux de Zurich, le 3e des championnats du monde 2020 a encore deux autres courses d'un jour en Italie au programme, ainsi que le Tour du Luxembourg à partir du 18 septembre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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