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Les Américains se préparent au pire, allocution d'Elisabeth II

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La Reine Elisabeth II s'exprimera ce dimanche soir pour la quatrième fois seulement pour des sujets exceptionnels tels que crises ou deuils depuis le début de son règne de 68 ans. (©EPA/BUCKINGHAM PALACE/HANDOUT)

Les Américains, frappés de plein fouet par la pandémie de coronavirus qui a fait plus de 63'000 morts dans le monde, se préparent au pire. Elisabeth II va s'adresser dimanche aux Britanniques lors d'une intervention très rare de la part de la souveraine.

Aux Etats-Unis, où l'épidémie progresse rapidement, le président Donald Trump a averti les Américains que le pays entrait désormais dans une période "horrible".

Au moins 63'437 décès ont été recensés dans le monde, dont plus de 46'000 en Europe, selon un bilan de l'AFP établi à partir de sources officielles samedi à 19h00 GMT (21h00 en Suisse). Un enfant de cinq ans figure parmi les dernières victimes en Grande-Bretagne, ce qui rappelle que la maladie ne tue pas seulement les personnes âgées ou affaiblies.

La reine d'Angleterre va saluer dimanche soir la réponse des Britanniques à la crise sanitaire lors d'une adresse solennelle. "J'espère que dans les années à venir, tout le monde pourra être fier de la manière dont nous avons relevé ce défi", doit dire Elisabeth II selon des extraits diffusés par ses services.

Cette allocution télévisée de la reine sera seulement la quatrième pour des sujets exceptionnels tels que crises ou deuils depuis le début de son règne de 68 ans.

Lueur d'espoir

Avec 15'362 morts, l'Italie est actuellement le pays qui compte le plus grand nombre de décès, suivie de l'Espagne (11'744), des Etats-Unis (8098), de la France (7560) et du Royaume-Uni (4313).

Une note d'espoir est toutefois venue samedi d'Italie, où le nombre d'hospitalisations en soins intensifs a diminué pour la première fois depuis que l'épidémie y a explosé il y a plus d'un mois.

"C'est une nouvelle importante parce que cela permet à nos hôpitaux de respirer. C'est la première fois que ce nombre est en baisse depuis que nous avons la gestion de cette urgence", a déclaré le chef de la protection civile, Angelo Borrelli.

Depuis le début de la pandémie de Covid-19, plus d'un million de cas ont été officiellement déclarés dans le monde, dont plus de la moitié en Europe. Au Royaume-Uni, 708 morts supplémentaires ont été enregistrés en une journée, un nouveau record confirmant l'accélération de l'épidémie. La chanteuse britannique Marianne Faithfull, icône des années 1960, a été hospitalisée à Londres après avoir été testée positive au virus.

L'Espagne a enregistré en 24 heures la mort de 809 personnes, un nombre en baisse pour le deuxième jour consécutif, selon le bilan officiel de samedi. Madrid a annoncé une prolongation du confinement de deux semaines, jusqu'au 25 avril.

"Enorme dose d'humanité"

Ces baisses très relatives du nombre de décès ou de contaminations laissent entrevoir un espoir de ralentissement de la propagation du virus, après des semaines de confinement quasi généralisé auquel ont dû se résoudre les pays les plus touchés.

A Madrid, dans un parc des expositions converti en hôpital, les soignants interrompent parfois leur difficile travail pour applaudir les patients guéris. Ainsi d'Eduardo Lopez, 59 ans, qui respire désormais à pleins poumons et donne la note de "10/10" à tous ceux qui l'ont soigné "avec tendresse et une énorme dose d'humanité".

La maladie étant officiellement jugulée en Chine, les Etats-Unis sont en passe de devenir la nouvelle ligne de front de la pandémie. Dans la seule ville de New York, 1905 décès ont été enregistrés.

Les Américains se préparent donc au pire, bâtissant des hôpitaux de campagne de Los Angeles à Miami, avec des milliers de lits supplémentaires de réanimation et un gigantesque navire-hôpital à quai à New York.

"La semaine la plus dure"

Le nombre des cas confirmés de contamination sur le territoire américain dépasse déjà les 300'000, et Donald Trump a prévenu que les Etats-Unis entraient dans "une période qui va être vraiment horrible", avec "de très mauvais chiffres". "Ce sera probablement la semaine la plus dure", a déclaré M. Trump lors d'un briefing à la Maison Blanche, "il va y avoir beaucoup de morts".

Selon le spécialiste américain Anthony Fauci, conseiller de Donald Trump et membre de la cellule de crise de la Maison Blanche, il ne fait plus guère de doute que le nouveau coronavirus est transmis par voie aérienne quand "les gens ne font que parler, plutôt que seulement lorsqu'ils éternuent ou toussent". En conséquence, M. Trump a appelé vendredi ses concitoyens à se couvrir le visage à l'extérieur.

En Afrique occidentale, le Liberia a annoncé samedi son premier décès, celui d'un homme de 72 ans. Ce pays, l'un des plus pauvres du monde, avait été durement touché par la fièvre Ebola entre 2014 et 2016. Cette annonce renforce l'inquiétude pour le continent africain, qui reste pour le moment officiellement relativement peu touché par la pandémie avec 7600 cas et un peu plus de 300 décès déclarés.

En Afrique du Sud (1585 cas, 9 décès), le président Cyril Ramaphosa a lancé une vaste campagne de dépistage qui doit mobiliser 10'000 médecins, infirmières et bénévoles. En combinaisons bleues, ces chasseurs de virus équipés de questionnaires et de kits de dépistage ont commencé à débusquer le virus dans les townships les plus menacés.

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Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet

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Le vaccin Covid-19 ne sera plus gratuit pour toute la population suisse dès le 1er juillet (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.

Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.

A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.

La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.

Dépistage de l'amyotrophie spinale

D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.

Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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