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Les banques cantonales romandes se préparent à soutenir les PME

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Image d'illustration. (©KEYSTONE/THOMAS DELLEY)
Alors que la crise sanitaire provoquée par le coronavirus fait rage, les banques cantonales romandes veulent pleinement jouer leur rôle de soutien à l'économie. Les PME en difficultés devraient trouver une oreille attentive auprès de ces institutions contrôlées par les cantons et garantes d'un certain service à la collectivité.

"Le Conseil fédéral s'attend une contribution des banques afin que les PME et de l'économie ne manquent pas de liquidités". Le message délivré lundi par la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga a le mérite d'être clair. Alors que le gouvernement décrétait l'état d'urgence sur l'ensemble du territoire national, il n'a pas oublié le secteur bancaire, invité poliment à ne pas se recroqueviller pour laisser passer la tempête.

Dans un contexte de quasi-paralysie de l'économie, les PME constituent les maillons de la chaîne pouvant être le plus facilement fragilisés. Au Tessin, Bancastato lance mardi un signal fort à leur adresse, en suspendant jusqu'en septembre l'amortissement des crédits pour toute entreprise de petite et moyenne taille qui en fera la demande.

Dans le premier canton suisse touché par le coronavirus, les mesures dépasseront les simples crédits. Bancastato s'est engagé avec la coopérative PMI Ost-Sud à fournir des cautions aux PME tessinoises, afin de les abreuver en liquidités si besoin. La banque ne fournit aucune précision sur l'effet de ces mesures sur ses résultats.

Côté romand, la Banque cantonale de Neuchâtel (BCN) a prévu un dispositif similaire, notamment en termes de crédits. "Pour l'instant, nous n'envisageons pas de moratoire généralisé mais traitons les demandes au cas par cas", a indiqué à AWP le directeur général Pierre-Alain Leuenberger.

La fondation de cautionnement de la BCN pourra soulager la trésorerie d'entreprises mises à mal par la crise sanitaire, dans un canton où l'industrie d'exportation est très présente. "Nous nous attendons à des aides publiques également", avertit M. Leuenberger.

Résilience des entreprises

La situation actuelle "implique un assouplissement de certains critères" en termes de gestion du risque. Si le risque de contrepartie dans les crédits venait à augmenter fortement, cela affecterait les résultats de la banque.

La Banque cantonale du Valais (BCVs) a dégainé la semaine dernière, lors de sa conférence de presse annuelle. Le directeur Pascal Perruchoud s'est engagé à aider des entreprises en proie à des problèmes de liquidités. Le secteur du tourisme est le premier touché par le coronavirus dans ce canton.

L'engagement de la Banque cantonale vaudoise (BCV) ne faiblira pas, comme lors des crises passées, assure l'établissement. Celui-ci a pris des mesures pour "maintenir ses services de conseil". Ces dernières années, les entreprises vaudoises, très diversifiées, ont montré une forte capacité de résistance et d'adaptation, considère la BCV dans une prise de position écrite.

"Rien n'est encore déterminé" pour la Banque cantonale du Jura (BCJ). Les options seront étudiées au cas par cas, a expliqué une porte-parole. La Banque cantonale de Genève (BCGE) devrait publier ces prochaines heures un message destiné à sa clientèle entreprise.

"Nous appliquons (...) le report d'amortissements contractuels pour notre clientèle entreprise, à savoir la possibilité de suspendre les amortissements pour les échéances contractuelles de mars 2020 et juin 2020", explique Christophe Mettler, porte-parole de la Banque cantonale de Fribourg, évoquant des demandes de plus en plus nombreuses de la clientèle entreprises. La BCF annonce également l'octroi de nouveaux crédits "cautionnés CRC" et permet le dépassement de crédit, mais de manière ciblée.

La banque fribourgeoise planche sur d'éventuelles mesures supplémentaires, empreintes de "bon de sens et de pragmatisme" dans l'appréciation des dossiers. La BCF sera affectée par les retombées du coronavirus, à l'image de l'ensemble des acteurs économiques, considère M. Mettler.

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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