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International

Les combats se poursuivront en 2024, prévient l'armée israélienne

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Un tank israélien manoeuvre à la frontière avec la bande de Gaza le 1er janvier, dans le sud de l'Etat hébreu. (© KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN)

La bande de Gaza a commencé l'année sous les bombardements. L'armée israélienne a affirmé que la guerre contre le Hamas palestinien se poursuivrait "tout au long" de 2024.

Dans ce contexte, également marqué durant la nuit du réveillon par des tirs de roquettes sur Tel-Aviv, le ministre israélien de la Sécurité intérieure, Itamar Ben Gvir, s'est dit favorable à une "solution encourageant l'émigration des habitants de Gaza", appelant au retour des colons juifs dans le territoire palestinien après la guerre.

Dimanche déjà, le ministre des Finances Bezalel Smotrich, un autre représentant de l'extrême droite au sein du gouvernement de Benjamin Netanyahu, avait tenu des propos similaires.

Sur le plan politique, la Cour suprême a invalidé lundi une disposition clé de la réforme judiciaire très controversée du gouvernement de Benjamin Netanyahu. Cette décision a été fustigée par le ministre de la Justice Yariv Levin comme allant "à l'encontre de l'unité nécessaire pour le succès" des soldats israéliens contre le Hamas.

"Combats prolongés"

Près de trois mois après le début du conflit, déclenché par une attaque d'une ampleur inédite menée le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien, le porte-parole de l'armée Daniel Hagari a annoncé dimanche soir que les réservistes feraient une pause afin de se préparer à des "combats prolongés".

L'armée "doit planifier à l'avance car nous serons sollicités pour des tâches et des combats supplémentaires tout au long de cette année", a-t-il assuré.

Le ministre de la Défense, Yoav Gallant, qui s'est rendu lundi auprès de soldats dans la bande de Gaza, a de son côté assuré que les habitants des collectivités les plus proches du territoire palestinien, déplacées depuis l'attaque du 7 octobre, pourraient "bientôt" rentrer chez elles.

Israël a juré de détruire le Hamas après l'attaque menée depuis Gaza par le mouvement, classé "terroriste" par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne, et qui a fait environ 1140 morts, pour la plupart des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir des derniers chiffres officiels israéliens.

Désastre humanitaire

A Gaza, les opérations militaires israéliennes de représailles ont fait 21'978 morts, en majorité des femmes, des adolescents et des enfants, selon un nouveau bilan annoncé lundi par le ministère de la Santé du Hamas.

Sur le terrain, des tirs d'artillerie et des frappes aériennes ont visé notamment les villes de Rafah et Khan Younès (sud) la nuit du Nouvel an, selon un correspondant de l'AFP. Ils ont fait selon le ministère de la Santé du Hamas au moins 24 morts.

L'entrée dans la nouvelle année a aussi été rythmée par des sirènes d'alerte dans plusieurs parties d'Israël.

Dans la bande de Gaza, assiégée depuis le 9 octobre par l'armée israélienne et où 85% de la population d'environ 2,4 millions de personnes a dû fuir les bombardements et les combats, la guerre a provoqué d'immenses destructions et un désastre humanitaire. La famine menace et la plupart des hôpitaux sont hors service.

Dimanche, environ 120 camions humanitaires sont entrés dans l'étroite bande de terre, mais l'aide est encore loin de combler tous les besoins.

Crainte d'un embrasement régional

Depuis une trêve d'une semaine ayant permis fin novembre la libération de plus de 100 otages et l'entrée à Gaza d'une aide limitée, les appels à une pause dans les combats se multiplient, mais sans succès pour le moment, malgré des médiations menées notamment par le Qatar et l'Egypte.

Le conflit à Gaza fait par ailleurs craindre un embrasement régional. En Cisjordanie occupée, les violences se sont intensifiées depuis le début du conflit et lundi, l'ONG israélienne de défense des droits humains Yesh Din a annoncé que les actes de violence de colons israéliens contre des Palestiniens de Cisjordanie avaient atteint des niveaux record en 2023 et fait au moins 10 morts.

La guerre a aussi ravivé les tensions à la frontière entre le Liban et Israël, théâtre quasi quotidien d'échanges de tirs entre l'armée israélienne et le Hezbollah libanais, mouvement islamiste proche de l'Iran et qui soutient le Hamas. L'armée israélienne a dit avoir identifié et intercepté lundi plusieurs "objets hostiles" en direction de son territoire.

Navire de guerre iranien

Lundi, un navire de guerre iranien est par ailleurs entré en mer Rouge, où les attaques des rebelles yéménites Houthis, proches de l'Iran, se sont multipliées ces dernières semaines contre des navires qu'ils estiment liés à Israël.

Alliés d'Israël, les Etats-Unis patrouillent la zone avec d'autres pays au sein d'une coalition internationale pour protéger le trafic maritime des attaques des Houthis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

La Corée du Nord confirme avoir tiré un missile vendredi

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Kim Jong-un a supervisé le test de missiles, selon KCNA (archives). (© KEYSTONE/AP)

La Corée du Nord a confirmé samedi avoir procédé la veille au tir d'essai d'un missile balistique tactique vers la mer du Japon. Selon l'agence d'Etat KCNA, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, qui a supervisé le test, a promis d'accroître la force nucléaire du pays.

Il s'est dit "très satisfait" du tir effectué dans le cadre d'une mission visant à évaluer la "précision et la fiabilité" d'un nouveau système de navigation autonome, a précisé l'agence de presse.

Le même jour, Kim Jong-un a visité une installation de production militaire et a appelé à "renforcer plus rapidement la force nucléaire [...] sans interruption et sans hésitation", selon KCNA. "Les ennemis auront peur et n'oseront pas jouer avec le feu que lorsqu'ils seront témoins du dispositif de combat nucléaire de notre Etat", a déclaré M. Kim.

300 km

L'armée sud-coréenne avait signalé vendredi avoir détecté le lancement de "plusieurs objets volants présumés être des missiles balistiques à courte portée" de la région de Wonsan, dans l'est de la Corée du Nord.

Ces missiles ont parcouru environ 300 kilomètres avant de s'abîmer dans la mer à l'est de la péninsule coréenne, a précisé l'état-major interarmées de la Corée du Sud.

Ce tir est le dernier d'une série d'essais effectués par la Corée du Nord, qui a lancé des missiles de croisière ainsi que des armes tactiques et hypersoniques au cours des derniers mois dans le but, selon ce pays doté de l'arme nucléaire, d'améliorer ses capacités défensives.

Washington et Séoul affirment que le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a expédié des armes à Moscou, ce qui tomberait sous les sanctions de l'ONU.

Ce lancement est intervenu quelques heures après un démenti par la puissante soeur du dirigeant Kim au sujet d'accusations selon lesquelles Pyongyang fournirait des armes à la Russie pour sa guerre en Ukraine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Le bilan de la tempête "exceptionnelle" à Houston passe à 7 morts

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Les rafales de vent ont atteint jusqu'à 160 km/h à Houston. (© KEYSTONE/AP/David J. Phillip)

Le bilan de la tempête qui a provoqué d'importants dégâts jeudi à Houston, la plus grande ville du Texas, est passé à sept morts, ont annoncé vendredi les autorités locales. Le premier bilan faisait état de quatre morts.

Parmi les trois nouveaux décès enregistrés figure une femme de 85 ans morte après que son mobile home a été frappé par la foudre et complètement détruit par les flammes, a affirmé le shérif du comté d'Harris.

Un homme de 60 ans a également été retrouvé mort vendredi après avoir tenté de remplir sa bonbonne d'oxygène avec la batterie de son pick-up, en raison des coupures de courant généralisées. Et un homme de 57 ans s'est effondré après avoir tenté de déplacer un poteau électrique abattu par la tempête.

Ecoles fermées

"Nous avons subi des dégâts importants dans les immeubles de bureaux du centre-ville, qui ont perdu leurs fenêtres [...] Plus de 800'000 familles sont privées d'électricité", avait déclaré jeudi le maire John Whitmire, qualifiant cette tempête d'"exceptionnelle".

Les établissements scolaires de cette ville de 2,4 millions d'habitants, la quatrième plus importante des Etats-Unis, sont fermés vendredi.

Des images diffusées par les chaînes de télévision locales et sur les réseaux sociaux montrent comment, sous la puissance des rafales de vent, qui ont atteint jusqu'à 160 km/h, des arbres et des poteaux électriques sont tombés et des fenêtres d'immeubles ont volé en éclats.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Zelensky s'attend à une offensive plus large des troupes russes

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Volodymyr Zelensky redoute plusieurs vagues d'assaut des soldats russes sur la région de Kharkiv. (© KEYSTONE/EPA/TOMS KALNINS)

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit s'attendre, dans un entretien à l'AFP, à une offensive russe plus large dans le nord et dans l'est de l'Ukraine. Selon lui, l'assaut dans la région de Kharkiv vise à prendre la capitale régionale éponyme.

Les Russes "ont lancé leur opération. Elle peut être constituée de plusieurs vagues et ça, c'est leur première vague", a assuré le président ukrainien, alors que la Russie vient d'engranger ses plus grands gains territoriaux depuis fin 2022.

Il a néanmoins assuré que, malgré les avancées russes des derniers jours dans cette région du nord-est, la situation était meilleure pour ses forces qu'il y a une semaine, lorsque les troupes du Kremlin ont franchi par surprise la frontière le 10 mai. "Elles sont à 5, 10 km au maximum de la frontière. On les a arrêtées."

Pour lui, la Russie veut attaquer la ville de Kharkiv, deuxième ville du pays, à seulement quelques dizaines de kilomètres du front. Moscou avait déjà échoué à la prendre en 2022 et le président russe Vladimir Poutine a affirmé vendredi ne pas avoir l'intention de l'attaquer "pour l'instant".

Manque de soldats

L'offensive russe vise officiellement, selon M. Poutine, à répliquer aux frappes ukrainiennes des derniers mois en territoire russe et créer une zone tampon censée empêcher ces frappes.

Les forces de Moscou essayent de profiter du manque d'hommes et d'armes auquel est confrontée l'Ukraine après deux ans de guerre. Volodymyr Zelensky a reconnu un manque d'effectifs. "Il y a un nombre important de brigades qui sont vides".

Face à ses carences, Kiev a voté une législation controversée pour accélérer la mobilisation militaire avec l'abaissement de l'âge de 27 ans à 25 ans, qui est entrée en vigueur samedi. Vendredi, le président ukrainien a également signé une loi qui permet de recruter des détenus en échange d'une libération conditionnelle.

Il s'agit désormais pour l'Ukraine et ses alliés occidentaux de faire preuve de résilience, a insisté M. Zelensky, réclamant de nouveaux systèmes de défense antiaériens.

Frappes en Russie

Au total, l'Ukraine n'a qu'un quart de telles défenses dont elle a besoin, a-t-il lâché. Elle nécessite également de 120 à 130 avions de combat F16 pour mettre fin à la domination de la Russie dans les airs, a déclaré le chef de l'Etat.

Le président ukrainien a aussi fustigé ses alliés qui lui interdisent d'utiliser les armes occidentales pour frapper le territoire russe, de crainte que cela ne pousse le Kremlin à une escalade.

Les Russes "peuvent nous frapper depuis leur territoire, c'est le plus grand avantage dont la Russie dispose, et nous ne pouvons rien faire à leurs systèmes [d'armements] situés sur le territoire russe avec les armes occidentales. Nous n'en avons pas le droit", a-t-il dénoncé.

S'agissant de pourparlers, avant la conférence de paix sur l'Ukraine, que la Suisse organise à la mi-juin au Bürgenstock (NW), le président Zelensky a appelé l'Occident à ne pas seulement vouloir mettre fin à la guerre avec la Russie, mais à chercher une "paix juste" pour son pays.

Appel à la Chine

Il a également souhaité voir la Chine et des pays du Sud "impliqués" dans la conférence de paix. "Des acteurs mondiaux" comme la Chine "ont une influence sur la Russie. Et plus nous aurons de pays de ce type de notre côté, du côté de la fin de la guerre, je dirais, plus la Russie devra compter avec cela", a relevé le président ukrainien.

Il a évoqué trois dossiers qui seront négociés en Suisse et que les Etats présents pourraient soutenir. Le premier concerne la libre navigation en mer Noire, pour protéger la sécurité alimentaire mondiale en permettant les exportations de céréales ukrainiennes.

Le deuxième vise un accord sur un appel à faire cesser les frappes sur les infrastructures énergétiques et le troisième est le retour en Ukraine de milliers d'enfants déportés en Russie, un crime, selon la Cour pénale internationale, qui a émis un mandat d'arrêt contre le président russe Vladimir Poutine.

"Si nous arrivons à la fin du sommet à ces trois mesures avec une majorité de pays, cela voudra dire que la Russie ne pourra plus les bloquer", a-t-il estimé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Enième report pour le premier décollage avec équipage de Starliner

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Boeing joue gros sur cette mission-test, qui doit lui permettre de démontrer que son vaisseau Starliner est sûr avant de commencer les missions régulières vers l'ISS avec quatre ans de retard sur SpaceX (archives). (© KEYSTONE/AP/John Raoux)

Enième report pour le premier vol spatial avec équipage du vaisseau Starliner: le décollage est désormais prévu le 25 mai, soit quelques jours plus tard que prévu, afin de "poursuivre l'évaluation" d'une "petite fuite" sur le vaisseau, a annoncé vendredi la NASA.

Le lancement de cette mission vers la station spatiale internationale (ISS), cruciale pour le constructeur de la capsule Boeing et attendue depuis des années, avait été annulé au dernier moment la semaine dernière, alors que les deux astronautes formant l'équipage étaient déjà installés à bord.

La raison était alors un problème identifié sur une valve de la fusée, qui a été réglé depuis lors. Mais dans l'intervalle, une "petite fuite d'hélium" a été détectée sur le module de service du vaisseau lui-même, perché au sommet de la fusée.

Des années de retard

Le décollage devait jusqu'ici être retenté en Floride mardi, le 21 mai, mais est désormais visé au plus tôt le 25 mai, a annoncé la NASA, qui a commandé ce véhicule à Boeing il y a dix ans pour transporter ses astronautes vers l'ISS.

"Ce délai supplémentaire permet aux équipes de poursuivre l'évaluation" de la fuite, a écrit l'agence spatiale américaine dans un communiqué. Les deux astronautes, Butch Wilmore et Suni Williams, sont entre-temps rentrés à Houston, au Texas, où ils patientent.

Ce nouveau report intervient alors que le programme de développement de Starliner a été marqué par une série de mauvaises surprises, entraînant des années de retard.

Boeing joue gros sur cette mission-test, qui doit lui permettre de démontrer que son vaisseau est sûr avant de commencer les missions régulières vers l'ISS avec quatre ans de retard sur SpaceX, qui sert déjà de taxi spatial à la NASA.

L'agence spatiale américaine souhaite disposer d'un deuxième véhicule afin de mieux pouvoir gérer d'éventuelles situations d'urgence ou problèmes sur l'une des capsules.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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