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International

Les enquêteurs de l'ONU ciblent une réplication syrienne en Ukraine

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La Commission d'enquête internationale sur la Syrie présidée par Paulo Sergio Pinheiro dénonce de récents crimes de guerre et crimes contre l'humanité dans ce pays (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les enquêteurs onusiens sur la Syrie alertent sur une réplication en Ukraine de l'attitude russe. Ils ont aussi relayé mercredi à Genève l'inquiétude sur l'effet du conflit ukrainien en Syrie. Et ils ciblent de nouveaux crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

"Nous voyons des pratiques similaires dans le conflit que nous voyons actuellement dans un autre pays" que la Syrie, a affirmé à la presse le président de la Commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU, Paulo Sergio Pinheiro. Des civils sont visés, des infrastructures médicales détruites, même si la Russie ne fait qu'assister les autorités en Syrie, contrairement à son offensive en Ukraine.

"Nous n'avons pas vu de changement dans la présence russe" en Syrie pour le moment, affirme un autre membre de la Commission, Hanny Megally. Il se dit "très inquiet" de retrouver en Ukraine les mêmes violations observées dans ce pays.

Dans son dernier rapport, qui porte sur la période de juillet à décembre dernier, la Commission affirme l'aviation russe est à nouveau en cause dans plusieurs bombardements en Syrie. Elle a utilisé des armes de haute précision.

"La violence contre les civils continue dans le pays", même si les combats ont été arrêtés dans certaines régions, ajoute M. Pinheiro. Les bombardements ont augmenté dans le nord-ouest du pays et les affrontements continuent dans le nord-est.

Inflation importante

La Commission a identifié de nouveaux crimes de guerre et la poursuite de crimes contre l'humanité. Les forces gouvernementales ont visé des civils de manière indiscriminée, notamment dans la région d'Idleb (nord-ouest). Des enfants ont été pris pour cibles, estime également M. Megally.

Mais l'Armée nationale syrienne (ANS), proche de la Turquie, et les Kurdes des Forces démocratiques syriennes (FDS) sont également mentionnés pour l'utilisation d'engins explosifs improvisés ou des tirs contre des territoires peuplés. Les violences sexistes se poursuivent très régulièrement, selon une autre membre de la Commission, Lynn Welchman.

Bloqués par les parties au conflit, réprimés, exploités par les acteurs armés, les Syriens font face à une "pauvreté écrasante", qui affecte plus de 90%, selon lui. Les déplacés internes sont davantage exposés à ce problème. Au total, 12 millions de personnes sont en insécurité alimentaire et près de 15 millions ont besoin d'assistance.

Dans son rapport, la Commission dénonce les enlèvements, les extorsions et les confiscations de propriété perpétrées à la fois par le gouvernement et les autres acteurs armés. Une situation qui affecte notamment les minorités.

Autre problème, l'inflation a atteint près de 150% récemment. Le conflit en Ukraine "ne va que contribuer à davantage de pression sur les prix, poussant probablement encore davantage de Syriens dans la pauvreté", déplore la Commission.

Etats-Unis critiqués

Ses membres ont à plusieurs reprises demandé de revoir l'application des sanctions contre la Syrie. Même si des exceptions sont prévues pour l'assistance humanitaire, des effets sont observés.

La situation liée au coronavirus reste "très grave", selon la Commission. De nombreux centres de santé ont été détruits et environ 7% de la population seulement a été vaccinée.

La Commission tente de suivre la situation des réfugiés qui rentrent en Syrie. Selon des ONG, ceux-ci sont souvent arrêtés et détenus et victimes d'abus. "Les hommes en âge de combattre" sont souvent considérés comme des "traîtres", selon M. Megally.

La Commission s'inquiète aussi de l'"échec systémique" de la coalition emmenée par les Etats-Unis à mener des investigations sur de possibles crimes de guerre dont elle serait responsable. En revanche, elle salue une amélioration dans le rapatriement des proches de djihadistes dans les pays dont ils sont ressortissants.

Mais plus de 60'000 personnes restent "illégalement détenues" dans des camps dans des conditions "déplorables" dans le nord-est du pays. Des dizaines de meurtres ont été perpétrés l'année dernière dans ces sites, affirme la Commission.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Économie

L'argent dépasse les 75 dollars l'once pour la première fois

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L'argent a bondi de plus de 150% depuis le début de l'année (archives). (© KEYSTONE/AP/MATTHIAS SCHRADER)

L'argent a dépassé vendredi le seuil symbolique des 75 dollars l'once pour la toute première fois, alors que les métaux précieux et industriels atteignent des sommets inédits en cette fin d'année. Ils sont portés par l'incertitude économique et géopolitique.

L'argent a atteint vendredi un sommet à 75,1515 dollars l'once (31,1 g). L'or a également touché un plus haut à 4531,04 dollars l'once. Depuis janvier, l'or a bondi de près de 70% et l'argent de plus de 150%, des performances annuelles inédites depuis 1979.

Ces métaux sont considérés comme des valeurs refuges, c'est-à-dire des actifs sûrs à long terme, achetés notamment par les banques centrales ou les particuliers pour assurer leurs arrières en période d'incertitude.

L'or et l'argent surfent ainsi sur le risque géopolitique entre les Etats-Unis et le Venezuela, Washington ayant déployé ces dernières semaines un important dispositif militaire dans les Caraïbes et mis en place un blocus naval contre Caracas qu'ils accusent de financer "le narcoterrorisme".

L'effet Trump

Le dollar et les obligations d'Etat américaines, habituellement valeurs refuges concurrentes des métaux précieux, ont par ailleurs perdu de leur attractivité cette année.

L'incertitude liée à la présidence de Donald Trump aux Etats-Unis a largement contribué à cet affaiblissement, encore renforcé dernièrement par la perspective de nouvelles baisses de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui rendraient le billet vert moins intéressant.

Les investisseurs s'inquiètent aussi de la dette publique des grands pays et d'une bulle dans le secteur de l'intelligence artificielle.

Autant d'incertitudes qui font grimper l'or et l'argent, mais aussi les autres métaux, beaucoup jugeant sage de diversifier leur portefeuille, note John Plassard, analyste chez Cité Gestion Private Bank. "Le métal redevient une assurance plutôt qu'un simple actif spéculatif", explique-t-il à l'AFP.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

"Nombreuses" frappes américaines contre l'EI au Nigeria, dit Trump

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Les bombardements ont eu lieu dans le nord-ouest du Nigeria, selon le président américain Donald Trump (archives). (© KEYSTONE/EPA FILE / US AIR FORCE FILE/LT. COL. LESLIE PRATT / HANDO)

Les Etats-Unis ont mené de "nombreuses" frappes meurtrières contre l'Etat islamique dans le nord-ouest du Nigeria, a annoncé jeudi le président américain Donald Trump. Il a promis de nouvelles attaques si l'organisation continue de tuer des chrétiens dans le pays.

"J'avais précédemment prévenu ces terroristes que s'ils n'arrêtaient pas le massacre de chrétiens, ils allaient le payer cher et, ce soir, ils ont payé", a déclaré Donald Trump sur son réseau social Truth Social. Le "ministère de la guerre a réalisé de nombreuses frappes parfaites", a-t-il encore assuré.

Le commandement américain en Afrique a précisé sur le réseau social X qu'il avait frappé "à la demande des autorités nigérianes [...] tuant plusieurs terroristes de l'Etat islamique" dans l'Etat de Sokoto. Le ministère des affaires étrangères du Nigeria a confirmé vendredi les frappes américaines.

"Les autorités nigérianes restent engagées dans une coopération de sécurité structurée avec des partenaires internationaux, dont les Etats-Unis d'Amérique, afin de lutter contre la menace persistante du terrorisme et de l'extrémisme violent", a-t-il déclaré dans un communiqué.

Nombreux conflits

Ces assauts marquent la première intervention militaire américaine dans le pays le plus peuplé d'Afrique sous Donald Trump. Affirmant que les chrétiens y étaient sous une "menace existentielle" de l'ordre d'un "génocide", il avait menacé le mois dernier de recourir à l'option armée.

Le Nigeria est divisé de manière à peu près égale entre le sud à majorité chrétienne et le nord à majorité musulmane. Il est le théâtre de nombreux conflits qui tuent aussi bien des chrétiens que des musulmans, souvent sans distinction.

Le gouvernement nigérian et des analystes indépendants refusent de parler de persécution religieuse, un argument longtemps utilisé par la droite chrétienne aux Etats-Unis, en Europe et par des séparatistes nigérians qui conservent une influence à Washington.

Cette année, les États-Unis ont réinscrit le Nigeria sur la liste des pays "particulièrement préoccupants" en matière de liberté de culte et ont diminué l'octroi de visas aux Nigérians.

Le pays est confronté à un conflit islamiste de longue date dans le nord-est, ainsi qu'à des gangs armés de "bandits" qui pillent des villages et enlèvent des personnes contre rançon dans le nord-ouest.

Dans le centre du pays, des éleveurs principalement musulmans et des agriculteurs chrétiens pour la plupart, s'affrontent souvent, bien que la violence soit liée à des contentieux sur les terres et les ressources plus qu'à la religion.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

"La tyrannie prospère" aux Etats-Unis, accuse l'humoriste Kimmel

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Jimmy Kimmel avait vu son émission être suspendue en septembre après qu'il avait accusé la droite américaine d'exploiter politiquement l'assassinat de l'influenceur Charlie Kirk, un partisan du président américain Donald Trump (archives). (© KEYSTONE/AP Invision/RICHARD SHOTWELL)

L'humoriste américain Jimmy Kimmel, dont l'émission avait momentanément été suspendue en septembre, a affirmé jeudi que 2025 avait été, "du point de vue du fascisme", une "très bonne année" aux Etats-Unis. Il était l'invité du discours de Noël de Channel 4.

La télévision publique britannique diffuse chaque année depuis 1993 un discours de Noël alternatif à celui du monarque britannique.

Jimmy Kimmel est une vedette des fameux "late night shows" des télévisions américaines. Son émission avait été suspendue en septembre après qu'il avait accusé la droite américaine d'exploiter politiquement l'assassinat de l'influenceur partisan du président américain Donald Trump, Charlie Kirk.

"Honnêtement, je crois que je n'ai aucune idée de ce qui se passe chez vous. En revanche, je sais ce qui se passe chez nous et je peux vous dire que, du point de vue du fascisme, ça a été une très bonne année", a-t-il déclaré dès l'ouverture de son allocution.

"Tout va très vite"

"La tyrannie prospère ici", a-t-il renchéri, avant de revenir en détail sur sa suspension. Face aux accusations de censure, il avait finalement retrouvé le chemin du studio une semaine plus tard.

"Le fait qu'un gouvernement réduise ses détracteurs au silence est quelque chose qui se produit dans des pays comme la Russie, la Corée du Nord et à Los Angeles, mais pas au Royaume-Uni", a-t-il ironisé, avant de mettre en garde les Britanniques: "Tout va très vite".

Mais le président américain, qu'il a baptisé "le roi Donnie VIII", une allusion à Henry VIII, a "perdu", a-t-il assuré, dans une référence au fait que son émission "Jimmy Kimmel Live!" a été prolongée jusqu'au milieu de l'année 2027.

Il a également appelé les Britanniques à ne pas "abandonner" les Américains. "Nous traversons une période difficile en ce moment, mais nous allons nous en sortir", a-t-il ajouté.

Parmi les personnalités ayant déjà adressé le message alternatif de Noël figurent le comédien Stephen Fry, en 2023, et le lanceur d'alerte Edward Snowden, en 2013.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

NBA: Les Knicks matent les Cavaliers pour Noël

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Jalen Brunson (à droite) a été à nouveau le grand artisan de la victoire des New York Knicks face à Cleveland jeudi. (Archives) (© KEYSTONE/AP/John Munson)

Après avoir connu 2 défaites lors de leurs 3 dernières rencontres de NBA, les New York Knicks ont pris le dessus sur les Cleveland Cavaliers 126-124. Jalen Brunson, auteur de 34 points, a été décisif.

Au terme d'une rencontre très serrée, les New-Yorkais sont parvenus à remonter un écart qui est monté jusqu'à 16 point en faveur de Cleveland en début de dernière période. Le meneur des Knicks Jalen Brunson a une nouvelle fois été très prolifique avec 34 points inscrits, le même total que Donovan Mitchell côté Cavaliers.

Solidement arrimés à la 2e place du classement de Conférence Est grâce à leurs 21 victoires en 30 matches, les New-Yorkais sont néanmoins toujours surclassés par les Detroit Pistons, qui comptent eux 24 succès. A la mi-décembre, les Knicks ont remporté la Coupe NBA face aux San Antonio Spurs, également 2e du classement de Conférence Ouest.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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